Dans les années 60, McDonald's étudia la suppression des fameuses arches en forme de M. Un psychologue les en découragea, expliquant que le M faisait référence au sein maternel ce qui avait un écho freudien dans le subconscient du consommateur, associant les produits à la nourriture maternelle.
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www.larousse.fr/dictionnaires/francais/subconscient/75008
Pour en revenir au sujet, je trouve plutôt audacieux de la part de McDonald's d'avoir appuyé un choix marketing important sur une discipline qui, comme nous le voyons ici, est loin de faire l'unanimité. Par contre, si je vais au McDonald's, j'ai pleinement conscience que si je le fais, c'est parce que je suis assujetti à un marketing qui me fait accepter ce que je considèrerais comme inadmissible n'importe où ailleurs.
Bon nombre de brasseries proposent un plat du jour à un prix sensiblement équivalents aux menus. La présentation, si elle n'est pas digne d'un étoilé, y est souvent mieux soignée (pas difficile, nous sommes d'accord), et le goût est sans commune mesure (sinon, changez de brasserie !).
Et les paris faits, par exemple pour inclure cet aspect psychanalytique à la stratégie, font de ce marketing un tout... qui marche.
Je lis ces commentaires très pertinents sur Freud et je peux concevoir qu'il ait apporté beaucoup de choses à notre société . Mais dans le contexte , honnêtement , mettre la bouffe du macdo en lien avec le lien maternel , faut pas déconné. Ou alors ma logique est infondée ...oui oui , Big Mac = Maman .
Il s'agissait de pulsions qui n'étaient en rien inconscientes ni subconscientes, mais néanmoins irrépressibles.
Cependant il y avait un "surmoi" qui me disait consciemment que si je faisais "ça" en public, je risquais un traumatisme physique provenant de pipiphobes (et je souffre de paruresis, dû à une mère répressive). :D
fr.m.wikipedia.org/wiki/Subconscient
(Oui, c'est du wiki, je sais... )
Au sujet de la critique des fausses sciences (zététique), je recommande la série:
"Hygiène mentale" sur YouTube.
L'auteur, professeur de physique et d'esprit critique, est généralement très bon, quoique parfois brouillé avec l'orthographe. Il ne parle pas explicitement de psychanalyse, mais doit y penser dans son subconscient, son inconscient, son ça, ou son sous-moi.
La psychologie et la socio-psychologie sont, elles, sérieuses. Les cigarettes Malborough (douces ?) étaient initialement destinées aux femmes, mais ça ne marchait pas. Génial: l'associer à un cow-boy (vacher en français) viril; les ventes se sont envolées. Cela n'a rien à voir avec la psychanalyse, simplement une association psychologique.
Ça reste à prouver que ça rappelle le sein maternel, mais en tout cas l'idée n'est pas mal.
J'ai commencé à regarder, et cela s'annonce bien pour la suite.
Ça décape la rouille!
Faut noter aussi que la psychaalyse c'est souvent la base théorique sur laquelle travaillent les psychologues et psychiatres qui eux, sont reconnus par l'Etat. Du coup, c'est encore plus irrationnel, si on veut!
Maintenant si bien pour moi, suivant Tobie Nathan (lecture ou écoute vivement conseillées) la psychanalyse est une technique thérapeutique (une technique d'influence) plutôt qu'une science, elle permet de mettre à la lumière du jour des conflits internes, qui oui, ont une influence sur la qualité de vie du patient. Et si je ne crois pas que l'enfant souhaite inconsciemment tuer son père et se taper sa mère (plutôt parfois se débarasser de papa pour être tout seul avec maman, y a qu'à intéragir avec des gamins de quatre cinq ans, en particulier des premiers fils, ça saute aux yeux), je suis sûr que ce fut génial de la part de la psychanalyse de se centrer sur l'inconscient, notamment par la libre parole et association d'idée, et le transfert.
Je pense aussi qu'ériger de façon dogmatique le sexuel comme cause unique de tous les problèmes est une erreur qui se relationne au niveau de névrose extrême présent dans la société dans laquelle est née la psychanalyse. C'est une des raisons pour lesquelles j'aime Tobie Nathan, mais mes profs, lacaniens, n'aimaient pas que j'aime Tobie Nathan.
Source : Dictionnaire Larousse
Le problème c'est qu'elles sont pour la plupart indémontrables. Petite mise en situation : si un psychanalyste m'annonce :
"-vous avez un conflit interne dû à votre mère qui vous à rejeté dans votre enfance, donc une part de vous l'aime et une autre part la déteste"
Si je répond :
"-non je pense que vous vous trompez"
Le psychanalyste répond :
"Là vous faites un déni".
C'est un cas typique où il est impossible de ne pas adhérer à la psychanalyse puisque le fait de ne pas y adhérer est justement expliqué par la psychanalyse.
C'est comme les théories du complot, si on défend les explications du gouvernement c'est soit qu'on est un mouton soit qu'on fait partie du complot. C'est une des raisons qui font que la psychanalyse est un pseudo science. Et si certains psychiatres défendent la psychanalyse c'est peut-être parce que c'est un passage obligé dans leur formation et qu'ils manquent de recul?
Alors peut-êtreque la psychanalyse à un effet positif sur les patients mais ca ne prouve pas la validité des thèses.(comme l'homéopathie par exemple).
fr.wikipedia.org/wiki/Critique_de_la_psychanalyse
Plusieurs pages à lire, mais en vaut la peine.
En fait, dès que j'ai commencé à lire du Freud, très jeune, j'ai été révolté par ses a-priori:
- non, en prenant un stylo, je ne pense pas à mon pénis;
- non, si sur un trottoir encombré je rencontre un passant que j'évite à gauche et lui à droite, ou l'inverse, si bien que nous nous retrouvons encore face à face, ce n'est pas un désir de le rencontrer sexuellement, surtout si c'est une vieille dame ou un monsieur;
- non, je n'ai jamais eu le complexe d'Œdipe que Freud déclare inévitable; en témoignant d'une singulière inculture, car s'il est vrai qu'il tue son père et couche avec sa mère biologiques, c'est dans l'ignorance totale, car élévé ailleurs il était persuadé que ses parents étaient autres;
- etc..
D'où l'opinion générale chez les scientifiques que Freud était un obsédé sexuel.
Ce qui est drole c est de voir tout les petits malins plus intelligents que tout le monde qui sont plus doués qu une psychologue et qu une multinational au logo ultra connu et répandu
En me relisant, je vois qu'aujourd'hui j'ai battu mon record de fautes de frappe.
C'est sans doute car tout petit, en voulant caresser gentiment un chien, celui s'est mis à aboyer, et j'ai eu peur (authentique).
Heureusement, grâce à une cure de cent séances à cent dollars l'unité chez un psy, je vais me débarrasser de ce traumatisme qui rend ma vie misérable. ;-)
Mais la seule psychanalyse, qui dérive des obscures illuminations d'un père sévère (jeu de mots, détourné, de Lacan).
c'est Freud le malade et c'est lui qui projetait dans ses patients ses propres turpitudes
Il se trouve que pour m'instruire, et au cas où cela pourrait servir un jour dans ma famille (j'espère bien que non), je suis en train de passer un certificat de psychiatrie de l'enfance/adolescence (sans aucune idée d'exercer, je ne suis pas médecin); comme je suis devenu secouriste, dans un but égoïste, qui m'a cependant permis de porter secours plusieurs fois à des victimes entourées de badauds aussi curieux qu'incompétents.
Il n'y est absolument pas question de psychanalyse, mais de science, dont les profs soulignent les limitations.
Le premier programme d'intelligence artificielle (expression que je déteste) était Eliza, au début des années 70. Il simulait un psychanalyste (par clavier-écran) en répondant mécaniquement aux propos, après avoir happé un mot, ou en proposant des questions banales, genre "parlez-moi de votre père". Beaucoup s'y sont laissé prendre, croyant qu'ils conversaient avec un humain. Dont la secrétaire du concepteur, qui n'était pas au courant, et s'est livrée à des confessions dont elle ne savait pas que toutes étaient enregistrées et qu'elle a bien regrettées.
Je rappelle que malgré toutes les études cliniques faites sur le sujet, la psychanalise n'a jamais montré de résultats plus probants que ceux d'un placebo...