Quand le siège éjectable est une vraie capsule de survie

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Certains avions sont équipés de système d’éjection atypique. C'est notamment le cas du bombardier supersonique Convair B58 permettant à son équipage de s’éjecter à plus de 21 000 mètres d'altitude et 2450 km/h via des capsules complexes pressurisées venant se refermer autour de la personne avant éjection.


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a écrit : Je n'ai jamais compris pourquoi certains disaient "comme même", il faudrait en faire une anecdote. Ce doit être parce qu'ils écrivent comme ils parlent. ..

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a écrit : Je n'ai jamais compris pourquoi certains disaient "comme même", il faudrait en faire une anecdote. Et il faudra en profiter pour mettre dans l'anecdote les fameux "bon anniF".

a écrit : Attention il y a une faute dans le titre, il est écrit "éjectacle" au lieu de "éjectable".
Sinon pour l'anecdote, contrairement à ce que laisse penser le cinéma, l'éjection d'un avion est très violente. Elle peut aller jusqu'à 20G pour un avion de chasse soit proche de la l
imite du supportable. Il y a une anecdote là dessus sur SCMB. Afficher tout
On pourrait aussi parler de la verrière qui ne se sépare pas assez vite, regardez ce qui est arrivé à Goose

a écrit : Je n'ai jamais compris pourquoi certains disaient "comme même", il faudrait en faire une anecdote. Ça doit sans doute venir de l'entourage qui doit dire la même chose ... j'ai des amies qui disent "en cause" au lieu de "à cause "
C'est juste un défaut phonétique :)

a écrit : Ce n'est pas anodin, étant donné que c'est une manoeuvre compliquée car précise (en gros le pilote doit gérer sa vitesse, son angle, et en plus il doit attraper un câble spécial qui freine l'avion). Pour exemple, le groupe aéonaval russe regroupé autour du porte-avions Kouznetsov au large de la Syrie a perdu au moins deux avions de cette façon en un mois. Mais ça arrive à toutes les armées disposant d'un porte-avions. Afficher tout Un seul a été perdu à l'appontage, le deuxième s'est abîmé en mer en panne de carburant...

a écrit : Le cockpit de l'YB70 était une capsule intégrale conçue pour une éjection supersonique à haute altitude.
Le X15 et A12/SR71 étaient équipés de sièges fonctionnant dans le même domaine de vol.

Pour l'annecdote: les capsules individuelles des B58 étaient testés sur rails d'accélération a
u sol avec des oursons à bord (etre vivant avec le rapport masse/dimensions le plus proche de l'homme pour le siège). La vidéo est trouvable sur youtube en cherchant dans les "B58 ejection pods". Les essais furent concluants pour une mise en service. Afficher tout
Il faut quand même (comme même??? ) préciser que pour le X-15 comme le SR-71, les pilotes étaient équipés de combinaisons d'astronautes pour supporter les éjections dans les hautes couches de l'atmosphère.

a écrit : Petit comique va.... Les pales de l'hélicoptère étant libérées par l'explosion de boulons explosifs lors de la mise à feu de la séquence d'éjection, la force centrifuge faisant le reste pour les éloigner loin avant que le siège ne s'élève dans les airs. Nul risque pour l'équipage si ce n'est les mêmes que pour une éjection standard depuis un avion.

a écrit : Attention il y a une faute dans le titre, il est écrit "éjectacle" au lieu de "éjectable".
Sinon pour l'anecdote, contrairement à ce que laisse penser le cinéma, l'éjection d'un avion est très violente. Elle peut aller jusqu'à 20G pour un avion de chasse soit proche de la l
imite du supportable. Il y a une anecdote là dessus sur SCMB. Afficher tout
Le corps humain peut résister (pour nombre de pilotes de chasse en parfaite condition physique) à encore plus, le maximum mesuré étant de 46,2G négatifs durant 1,4 seconde, lors d'essais à l'époque des débuts des sièges éjectables utilisables à vitesse supersonique, en 1954. Perte de vue durant une dizaine de minutes, mais aucune séquelle grave.

a écrit : En même temps, si cette capsule n'était pas présente, il prendrait beaucoup trop de force dans la tronche pour survivre non ? Oui, à vitesse supersonique, une éjection c'est un peu comme percuter un mur. Cela arrive parfois pour les pilotes de chasses dans un siège éjectable conventionnel, mais le risque est grand concernant d'éventuelles séquelles.

a écrit : Oui parachute bien sûr et même des commandes pour continuer de piloter l'avion (le pilote s'enferme dans sa coquille et peut continuer à diriger l'appareil avant de s'éjecter. Utile si l'avion est "touché" mais pas "coulé". Attention, c'est inexact. La "coquille" ou capsule n'est que le siège du pilote situé dans l'habitacle. Lors de l'éjection, le pilote est rabattu recroquevillé au fond de son siège et une sorte de paravent bombé vers l'avant se déploie de sa tête vers ses pieds en englobant les genoux. Ne pouvant ensuite ouvrir lui-même son parachute pour la suite de la séquence, c'est le siège qui est ensuite ralenti vers le sol par un parachute. La capsule flottant sur l'eau si nécessaire. Mais il n'est aucunement possible de piloter après déclenchement de l'éjection: le paravent sépare pilote du reste de l'habitacle de l'avion,et donc des commandes.

a écrit : Quand j'étais petit, je pensais qu'on disait "cire humaine" alors que c'est "cérumen". Je pense que là c'est pareil, avec un accent du sud, quand même devient comme même... Moi c'est jusqu'a aujourd'hui! JMCMB...

Comment font-ils pour faire des démonstrations ou des essais de siège éjectable sans cracher l'avion qui sert à faire le test ?
Quelqu'un a une idée ?

a écrit : Comment font-ils pour faire des démonstrations ou des essais de siège éjectable sans cracher l'avion qui sert à faire le test ?
Quelqu'un a une idée ?
La plupart du temps, il s'agit d'appareils biplace dont on teste le deuxième siège éjectable, qui se trouve derrière le pilote. C'est en temps normal le siège de l'instructeur ou celui de l'opérateur radar/officier systèmes d'armes/navigateur.

a écrit : L'hélicoptère Russe Kamov Ka-50 possède également un siège éjectable, je crois que c'est le seul hélicoptère qui en a un. yep, il fait exploser les rotor avant d'ejecter le pilote. sinon: salami en tranche fine.

a écrit : Pour moi il y avait que les belges pour mettre un siège éjectable dans un hélicoptère. Mais apparemment les russes sont au même niveau. L'éjection doit se faire vers le bas, sinon Bonjour les rondelles.

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a écrit : Je n'ai jamais compris pourquoi certains disaient "comme même", il faudrait en faire une anecdote. Peut être à cause de la saisie automatique ?

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Pour compléter, en général les pilotes ont "droit" à une élection dans leur carrière. À la seconde ils sont la plupart du temps interdits de vol à cause des dommages au corps, en particulier tassement de la colonne vertébrale. Ça donne aussi un indice sur la fréquence de l'événement.

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a écrit : La capsule de survie la plus fameuse reste celle du Président des États-Unis dans l'Air Force One. Oui je l'ai vus dans " new-york 1997"

a écrit : Attention, c'est inexact. La "coquille" ou capsule n'est que le siège du pilote situé dans l'habitacle. Lors de l'éjection, le pilote est rabattu recroquevillé au fond de son siège et une sorte de paravent bombé vers l'avant se déploie de sa tête vers ses pieds en englobant les genoux. Ne pouvant ensuite ouvrir lui-même son parachute pour la suite de la séquence, c'est le siège qui est ensuite ralenti vers le sol par un parachute. La capsule flottant sur l'eau si nécessaire. Mais il n'est aucunement possible de piloter après déclenchement de l'éjection: le paravent sépare pilote du reste de l'habitacle de l'avion,et donc des commandes. Afficher tout Oui c'est bien ce que j'ai dit : "le pilote s'enferme dans sa coquille et peut continuer à diriger l'appareil avant de s'éjecter."

En fait il peut s'enfermer dans sa coquille par exemple en cas de dépressurisation ou autre avarie grave et continuer de piloter (sommairement) l'appareil pour peut etre le ramener à une altitude plus clémente aux éjections.

"The occupant could either continue the ejection by firing the rocket motor or remain secure in the capsule until a lower altitude where he no longer needed a pressurized cabin. The pilot's capsule also had the control stick and other controls needed to fly the aircraft to a lower altitude"

Les occupants peuvent soit finaliser l'éjection en enclenchant leur booster, soit rester en sécurité dans leur capsule jusqu'à ce qu'une altitude plus basse soit atteinte où la pressurisation de l'habitacle n'est plus nécessaire. La capsule du pilote possède un manche et autres commandes nécessaires au pilotage de l'appareil vers une altitude plus basse.

a écrit : C'est fréquent de se rater à l'atterrissage sur porte-avion??
Ça doit coûter des fortunes à force...
En tout cas c'est assez impressionnant! Je pense qu'il existe des vidéos d'erreurs d'appontage, un pilote m'en avait montré, un avion américain je crois! L'appontage est une manœuvre très technique, l'avion doit "accrocher" une sorte de câble pour s'arrêter enfin je sais bien que c'est pas le bonjargon