Lors de ses trois premiers mandats présidentiels, Franklin D. Roosevelt réussit à cacher sa paraplégie grâce à des armatures de fer autour de ses jambes et en faisant attention à ne pas être photographié dans son fauteuil roulant. Son médecin ne l'auscultait jamais, mais un autre découvrit une très grave défaillance cardiaque en 1944. Il se représenta pourtant une quatrième fois.
Commentaires préférés (3)
Il était paraplégique depuis 1921 quand même (président de 1933 à 1945), une maladie auto-immune (syndrome de Guillain-Barré) selon les chercheurs qui se sont penché sur son cas après sa mort.
Il fumait comme un pompier aussi. D'ailleurs il mourût en Avril 1945, quelques semaines avant la fin de la guerre. Déjà en Mars, il était très faible lors de la conférence de Yalta, et Churchill a du défendre les intérêts anglo-saxons seul pour ainsi dire.
Se sachant malade, il avait d'ailleurs pris pour son dernier mandat un vice-président qu'il considérait comme mou et sans charisme en la personne de Truman, pour être sur de pas se faire supplanter. Truman se révelera pourtant un bon président, puisqu'il finira le mandat de Roosvelt et sera réelu par la suite. C'est lui qui créera la doctrine à son nom à propos des intérêts capitalistes/des États-Unis en ce début de guerre froide.
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Il était paraplégique depuis 1921 quand même (président de 1933 à 1945), une maladie auto-immune (syndrome de Guillain-Barré) selon les chercheurs qui se sont penché sur son cas après sa mort.
Il etait ni roux, ni svelte alors.
Il fumait comme un pompier aussi. D'ailleurs il mourût en Avril 1945, quelques semaines avant la fin de la guerre. Déjà en Mars, il était très faible lors de la conférence de Yalta, et Churchill a du défendre les intérêts anglo-saxons seul pour ainsi dire.
Se sachant malade, il avait d'ailleurs pris pour son dernier mandat un vice-président qu'il considérait comme mou et sans charisme en la personne de Truman, pour être sur de pas se faire supplanter. Truman se révelera pourtant un bon président, puisqu'il finira le mandat de Roosvelt et sera réelu par la suite. C'est lui qui créera la doctrine à son nom à propos des intérêts capitalistes/des États-Unis en ce début de guerre froide.
Les tests de Bethesda Hospital en 1944 ne laissaient aucun doute, mais le médecin personnel osait publier le 12 octobre un bulletin du genre "tout va très bien Madame la Marquise".
Alors que l'on est l'homme le plus puissant d'un monde engagé dans une guerre gravissime...
À Yalta, sommeillant (il ne travaillait au plus que quatre heures par jour), il a laissé Churchill discuter de toutes ses forces sur le partage de l'Europe en craignant le futur "rideau de fer" (l'expression est de lui), et a dit "vous me réveillerez lorsque vous en serez à la Pologne".
Il faisait d'ailleurs tout pour rester dans les bonnes grâces de Staline et l'attirer dans son projet, la future ONU.
Et on emmerde Hillary avec un soupçon de pneumonie...
Je suis très partagé sur cette question des maladies de Présidents, non déclarées ou "diminuées d'importance"... Un handicap physique empêche-t-il la fonction ? Avec certitude, "non"... Le fait que Roosevelt avait un risque cardiaque ? On peut penser que c'est rédhibitoire, mais il n'est pas mort de cela... Un intervenant parle du cancer de Mitterrand ; mais un problème à la prostate n'a jamais empêché quelqu'un d'avoir toute sa tête... Alors après, bien sûr, on peut se dire qu'un Président peut mourrir pendant son mandat ; mais ce n'est pas une affaire non plus ! Toutes les démocraties prévoient ces situations... Bref, je suis partagé car je préfère un mec bien, malade ou handicapé et qui a toute sa tête, à un abruti en pleine santé...
aujourdhui ca serait bien difficile de cacher une telle maladie avec les dizaines de journalistes qui poursuivent le president et publient 15 articles dès quil lève le petit doigt....
Avait-il toute sa tête, celui qui ne pouvait travailler que quelques heures par jour au plus - car il avait de longues périodes de repos absolu -, qui cajolait Staline pour réaliser son rêve de la future ONU? Ce dernier était réticent, il n'a donné son accord qu'à la mort de FDR, apparemment ému (si ça pouvait lui arriver, d'être ému envers les autres).
Et cela au cœur de batailles décisives, à l'échelle mondiale?
Jamais il n'aurait été réélu si le peuple l'avait su. Et l'on appelle ça de la démocratie?
J'appelle ça "après moi le déluge", et ça n'a pas manqué.
Et puis, pourquoi cacher son état, si l'on n'en redoute pas les conséquences dans l'opinion publique?
Mais non, il faut s'accrocher au pouvoir jusqu'à la fin; c'était le cas des monarchies, mais au moins on pouvait parvenir au pouvoir jeune; maintenant, nous ne sommes dirigés que par des vieux.
Dans ce genre de cas c'est aussi l'addiction au pouvoir qu'il faut prendre en compte
Churchill c'était pareil il sucrais les fraises sur la fin
D'ailleurs regardez l'excellente serie Netflix the Crown
Encore une fois, je préfère à la tête d'un état un vieux, handicapé et malade, qui aurait toute sa tête et serait clairvoyant, intelligent, humain... à un jeune con borné autocrate en pleine santé. Comme je me disais dans mon 1er post, je n'ai pas de certitudes sur le sujet ; c'est un sentiment... et ce que tu développes ne démontre pas, à mon sens, des arguments qui font forcément la "qualité" des hommes et seraient susceptibles de faire évoluer ce sentiment.
Mais enfin, la société pense en termes probabilistes: il y a des limites d'âge pour être dirigeant dans une S.A. française, la médaille Fields ne peut être attribuée à plus de 40 ans, etc..
À cet égard, le cas d'Andrew Wiles est éloquent: Ph D de Cambridge à 27 ans (pas exceptionnel), professeur à Princeton à 32 (ce qui l'est plus), il a raté l'équivalent du Prix Nobel en maths parce qu'il avait démontré la conjecture de Fermat quelques mois trop tard. Et pire, on appelle maintenant son théorème "Fermat-Wiles", et son nom ne doit pas dire grand-chose sauf aux matheux. Maxwell, célèbre pour ses équations sur l'électro-magnéisme, était professeur à Cambridge à 28 ans; suite à une réorganisation, deux postes devaient être fondus en un seul; un obscur senior y a été nommé, exit Maxwell.
Ce n'est pas du "racisme" anti-jeunes? Auquel d'ailleurs les siècles précédents étaient beaucoup moins sujets (on pouvait par exemple entrer à Polytechnique à 16 ans; il n'y a pas de limite inférieure pour le bac., mais après, blocage).
Au contraire, pour diriger un pays, il n'y a pas de limite d'âge, on peut s'accrocher au pouvoir tant que l'on veut. Sans rechercher systématiquement, je me suis demandé quel président ou chef de gouvernement notable avait moins de 50 ans, et n'en ai pas trouvé.