Le lucratif business des banques pour l'aérien

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Dans certains pays, en particulier aux Etats-Unis, les compagnies aériennes génèrent peu de revenus avec les vols d'avion. Ce sont les programmes d'affiliation avec les banques (qui permettent de gagner des "Miles" et autres avantages) qui constituent la majeure partie de leurs revenus. L'activité purement transport est même souvent déficitaire.


Commentaires préférés (3)

La seconde source (la seule accessible sans abonnement, c'est pas top) mentionne même qu'ils perdent de l'argent sur les vols. Je me pose la question de la viabilité d'un système dont son activité de base est déficitaire, et qui doit équilibrer ses comptes avec des acticités annexes pas toujours maitrisables.

« La façon le plus rapide de devenir millionnaire, c’est d’être milliardaire et de lancer une compagnie aérienne »

Richard Branson

a écrit : La seconde source (la seule accessible sans abonnement, c'est pas top) mentionne même qu'ils perdent de l'argent sur les vols. Je me pose la question de la viabilité d'un système dont son activité de base est déficitaire, et qui doit équilibrer ses comptes avec des acticités annexes pas toujours maitrisables. Une compagnie aérienne Low Cost, peut effectivement être déficitaire, sur son activité de vente de billets... mais être néanmoins rentable financièrement. Cette contradiction a des explications logiques.

Quand une compagnie Low Cost vous limite le bagage a un seul, et selon des dimensions maximales, afin que vous puissiez l'entreposer au-dessus de votre siège... ceci "libère" de la place en soute. Multipliez ceci par le nombre de passagers sur le vol, et vous avez beaucoup de place en soute... pour transporter du fret: les colis de tout ce qui est commandé par Internet, par exemple. Voici comment générer plus de profit -et de bénéfice !- sur ce vol.

Mais il est encore possible d'en générer plus !
Je suis une ville, une station balnéaire,un département ou une région, possédant un aéroport sous exploité. Je passe un Accord avec une ou des compagnies Low Cost, où je vais leur payer une somme par passager et nuitée(s) apporté.
Si une compagnie Low Cost m'apporte 30 000 voyageurs, à raison de 5 nuitées de moyenne, et que je vais lui payer 10 €/nuitée, la compagnie Low Cost va empocher... 1,5 million d'€uros ! (30 000x 5x 10 €)
Ce 1,5 million provient de diverses sources financières, telle la taxe de séjour dans les hôtels, ou encore du surcroît d'activité dans les commerces, les restaurants, bars, boite de nuit, etc... qui vont également payer plus d'impôt local.
Au final, tout le monde est gagnant, car l'activité commerciale locale s'en voit boostée, et la compagnie Low Cost a équilibré ses comptes financiers.
Et le toutiste en soi, dans tout cela ? Il a l'illusion d'avoir fait une très bonne affaire, en achetant un billet d'avion aller-retour Lyon-Croatie pour 12 €uros, ...sans se rendre compte que, indirectement, il a payé 50 €uros en plus, à la Compagnie Low Cost, en se distrayant 5 jours au bord de mer.

NB: les chiffres que j'écris ci-dessus, sont inventés de ma part.


Tous les commentaires (20)

La seconde source (la seule accessible sans abonnement, c'est pas top) mentionne même qu'ils perdent de l'argent sur les vols. Je me pose la question de la viabilité d'un système dont son activité de base est déficitaire, et qui doit équilibrer ses comptes avec des acticités annexes pas toujours maitrisables.

Il me semble que d'autres fonctionnent sur un principe similaire :
Les sites de vente par correspondance qui vendent des articles en dessous du prix du transport
Tesla qui a permis a Musk de faire fortune en vendant quasi aucune voiture

a écrit : Il me semble que d'autres fonctionnent sur un principe similaire :
Les sites de vente par correspondance qui vendent des articles en dessous du prix du transport
Tesla qui a permis a Musk de faire fortune en vendant quasi aucune voiture
Les sites de vente par correspondance n'ont pas tout a fait la même logique : Ils vendent à perte pour piquer des clients aux autres sites et se constituer une base clientèle solide (voire captive via système de récompense). A ce moment, ils peuvent mieux écraser les prix de leurs fournisseurs et/ou augmenter les prix publics des consommateurs qui pour la plupart restent fidèles jusqu'à ce qu'une nouvelle plateforme fasse pareil. C'est ce qu'à fait Alibaba avec Amazon avant de se faire enfler par Temu.
C'est par exemple aussi la stratégie Uber au passage.
Ces systèmes construisent leur rentabilité en 2 temps : 1 on se constitue une base client 2 on rentabilise le système.

Pour tesla, je ne connais absolument pas et je serai preneur d'éclaircissement sur leur stratégie globale.

En effet ils y a des dixaines de cartes de crédit orientées voyage. J'ai trouvé par exemple la Delta SkyMiles de american express, la United Quest card, la Chase Freedom Unlimited card. Ces cartes ont des partenariats avec les compagnies et offrent entre autre l obtention de miles et autres avantages ( accès lounge, fast lane, cashback, multiplicateurs de miles etc...)

Ce modèle où les compagnies aériennes gagnent plus avec les programmes de fidélité qu’avec la vente de billets est surtout vrai pour les compagnies américaines. Pour les compagnies européennes, la situation est très différente : leurs programmes de fidélité existent, mais ils représentent moitié moins de revenus. Car, aux US, les cartes de crédit sont généralement co-brandees , avec deux marques sur la carte à la fois celle de la compagnie aériennes et celle de la banque. Et généralement c’est American Express qui est derrière. Et qui rachète massivement les Miles accordés par les compagnies. En outre, les cartes de crédit sont deux fois plus utilisées aux États-Unis, qu’en Europe, 90 % des achats sont réalisés avec une carte de crédit aux États-Unis. Nous en Europe, c’est plutôt 40. En Europe, ces programmes de rachat de miles par les banques fonctionnent beaucoup moins bien car l’Europe limite les commissions que les banques peuvent accorder. Donc moins d’intérêt pour les compagnies aériennes, moins d’intérêt pour les banques : le système est moins développé en Europe. Une conséquence de tout ça, c’est que les compagnies américaines ont des revenus plus stable que les compagnies européennes, puisque la majeure partie de leurs revenus sont financiers… aux États-Unis, le système est tellement développé que j’ai souvent entendu dire parfois que les compagnies aériennes sont des banques qui font voler des avions… 

a écrit : Il me semble que d'autres fonctionnent sur un principe similaire :
Les sites de vente par correspondance qui vendent des articles en dessous du prix du transport
Tesla qui a permis a Musk de faire fortune en vendant quasi aucune voiture
On peut aussi mentionner les stations services qui ne vivent pas sur le carburant mais les boutiques, le café et le lavage. Tout comme les
Bureaux de tabac, ce sont des activités à fond de roulement négatif, comme elles encaissent beaucoup de taxes pour l’état et les reversent plus tard cela permet de financer d’autres activités sans emprunter de l’argent aux banques.

« La façon le plus rapide de devenir millionnaire, c’est d’être milliardaire et de lancer une compagnie aérienne »

Richard Branson

a écrit : La seconde source (la seule accessible sans abonnement, c'est pas top) mentionne même qu'ils perdent de l'argent sur les vols. Je me pose la question de la viabilité d'un système dont son activité de base est déficitaire, et qui doit équilibrer ses comptes avec des acticités annexes pas toujours maitrisables. Une compagnie aérienne Low Cost, peut effectivement être déficitaire, sur son activité de vente de billets... mais être néanmoins rentable financièrement. Cette contradiction a des explications logiques.

Quand une compagnie Low Cost vous limite le bagage a un seul, et selon des dimensions maximales, afin que vous puissiez l'entreposer au-dessus de votre siège... ceci "libère" de la place en soute. Multipliez ceci par le nombre de passagers sur le vol, et vous avez beaucoup de place en soute... pour transporter du fret: les colis de tout ce qui est commandé par Internet, par exemple. Voici comment générer plus de profit -et de bénéfice !- sur ce vol.

Mais il est encore possible d'en générer plus !
Je suis une ville, une station balnéaire,un département ou une région, possédant un aéroport sous exploité. Je passe un Accord avec une ou des compagnies Low Cost, où je vais leur payer une somme par passager et nuitée(s) apporté.
Si une compagnie Low Cost m'apporte 30 000 voyageurs, à raison de 5 nuitées de moyenne, et que je vais lui payer 10 €/nuitée, la compagnie Low Cost va empocher... 1,5 million d'€uros ! (30 000x 5x 10 €)
Ce 1,5 million provient de diverses sources financières, telle la taxe de séjour dans les hôtels, ou encore du surcroît d'activité dans les commerces, les restaurants, bars, boite de nuit, etc... qui vont également payer plus d'impôt local.
Au final, tout le monde est gagnant, car l'activité commerciale locale s'en voit boostée, et la compagnie Low Cost a équilibré ses comptes financiers.
Et le toutiste en soi, dans tout cela ? Il a l'illusion d'avoir fait une très bonne affaire, en achetant un billet d'avion aller-retour Lyon-Croatie pour 12 €uros, ...sans se rendre compte que, indirectement, il a payé 50 €uros en plus, à la Compagnie Low Cost, en se distrayant 5 jours au bord de mer.

NB: les chiffres que j'écris ci-dessus, sont inventés de ma part.

a écrit : Il me semble que d'autres fonctionnent sur un principe similaire :
Les sites de vente par correspondance qui vendent des articles en dessous du prix du transport
Tesla qui a permis a Musk de faire fortune en vendant quasi aucune voiture
Elon Musk était déjà très très riche quand il a investi dans Tesla.
Et je ne comparerais pas la situation de Tesla à ce que décrit l'anecdote. Tesla ne perd pas d'argent sur ses voitures vendues. C'est même la principale source de revenus.
Par contre il est vrai que l'action de Tesla a gonflé pendant des années sur la seule base des promesses et projections, sans rapport avec les résultats opérationnels de l'entreprise. Mais là on parle de valeur boursière, pas de "vrai argent".

A une échelle différente, c'est le même principe en concession automobile. Les concessions ne gagnent presque rien avec la vente de la voiture (et les vendeurs ne touchent presque pas de commission). Ce qui rapporte c'est le crédit qui va avec si vous le prenez avec le partenaire financier de la marque.
D'où la multiplication des LOA/LLD.

a écrit : Les sites de vente par correspondance n'ont pas tout a fait la même logique : Ils vendent à perte pour piquer des clients aux autres sites et se constituer une base clientèle solide (voire captive via système de récompense). A ce moment, ils peuvent mieux écraser les prix de leurs fournisseurs et/ou augmenter les prix publics des consommateurs qui pour la plupart restent fidèles jusqu'à ce qu'une nouvelle plateforme fasse pareil. C'est ce qu'à fait Alibaba avec Amazon avant de se faire enfler par Temu.
C'est par exemple aussi la stratégie Uber au passage.
Ces systèmes construisent leur rentabilité en 2 temps : 1 on se constitue une base client 2 on rentabilise le système.

Pour tesla, je ne connais absolument pas et je serai preneur d'éclaircissement sur leur stratégie globale.
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Si Munsk a faire fortune avec tesla c'est simplement car c'est une société américaine ou les investisseurs sont adeptes des paris. La valorisation de tesla a été plus importante que les grands groupes auto historique en vendant très peu de voitures. C'est le pricinpe des start up qu'on valorise des centaines de millions alors qu'elles ne font pas de bénéfices. La c'est une société industrielle et pas logicielle. Tesla avait un produit unique, la berline moyenne gamme ( certainement pas haut de gamme vu la qualité) pendant pas mal de temps. Pour moi c'est fini maintenant.

a écrit : La seconde source (la seule accessible sans abonnement, c'est pas top) mentionne même qu'ils perdent de l'argent sur les vols. Je me pose la question de la viabilité d'un système dont son activité de base est déficitaire, et qui doit équilibrer ses comptes avec des acticités annexes pas toujours maitrisables. Tout en ne payant aucune taxe (et donc ne contribué pas à la société), ne payant pas pour réparer toutes les externalités négatives (destruction de notre écosystème) , tout çà pour transporter finalement une faible part de la population (très privilégiée).

Ça fait peu de points positifs et quelqu'un de censé aurait déjà mis fin à ce non-sens...

a écrit : Les sites de vente par correspondance n'ont pas tout a fait la même logique : Ils vendent à perte pour piquer des clients aux autres sites et se constituer une base clientèle solide (voire captive via système de récompense). A ce moment, ils peuvent mieux écraser les prix de leurs fournisseurs et/ou augmenter les prix publics des consommateurs qui pour la plupart restent fidèles jusqu'à ce qu'une nouvelle plateforme fasse pareil. C'est ce qu'à fait Alibaba avec Amazon avant de se faire enfler par Temu.
C'est par exemple aussi la stratégie Uber au passage.
Ces systèmes construisent leur rentabilité en 2 temps : 1 on se constitue une base client 2 on rentabilise le système.

Pour tesla, je ne connais absolument pas et je serai preneur d'éclaircissement sur leur stratégie globale.
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Tesla est bénéficiaire grâce au quotas carbone.
Sans cela, la vente *uniquement* de ses voitures ne lui permettrait pas d'être positif.

a écrit : Tesla est bénéficiaire grâce au quotas carbone.
Sans cela, la vente *uniquement* de ses voitures ne lui permettrait pas d'être positif.
Je ne sais pas pourquoi je suis moinsé alors que j'apporte une information. Donc une source parmi de nombreuse:

«En effet, en 2020, Tesla n’était pas rentable sans la vente des crédits carbone»
www.automobile-propre.com/articles/tesla-a-gagne-9-milliards-de-dollars-en-vendant-des-credits-reglementaires-a-volkswagen-et-general-motors/

Ou
www.economiematin.fr/tesla-credits-carbone-voitures-neuves-emissions-co2

a écrit : Les sites de vente par correspondance n'ont pas tout a fait la même logique : Ils vendent à perte pour piquer des clients aux autres sites et se constituer une base clientèle solide (voire captive via système de récompense). A ce moment, ils peuvent mieux écraser les prix de leurs fournisseurs et/ou augmenter les prix publics des consommateurs qui pour la plupart restent fidèles jusqu'à ce qu'une nouvelle plateforme fasse pareil. C'est ce qu'à fait Alibaba avec Amazon avant de se faire enfler par Temu.
C'est par exemple aussi la stratégie Uber au passage.
Ces systèmes construisent leur rentabilité en 2 temps : 1 on se constitue une base client 2 on rentabilise le système.

Pour tesla, je ne connais absolument pas et je serai preneur d'éclaircissement sur leur stratégie globale.
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C'est un peu hors sujet mais je rebondis sur le principe des business en deux temps. Si vous passez un peu de temps sur internet vous aurez remarqué que quasiment tous les services récents fonctionnent sur ce principe. Prenons Netflix : offre initiale extrêmement attractive, une fois leader incontesté et habitude formée les prix montent en flèche et de nouvelles restrictions sont ajoutées (interdiction de partage par exemple). Ou youtube/twitch/insta/etc : pas ou peu de pub au début, puis une fois la clientèle construite, insertion drastique de publicité avec en plus proposition d'un abonnement pour retirer ce qui a la base n'existait pas.
Bref les exemples continuent à l'infini. Ne croyez pas que c'est un hasard, c'est planifié et c'est de la manipulation. Appâter avec une offre hyper alléchante (trop belle pour être vraie) tout en vivant des investissements extérieurs puis une fois suffisamment de personnes dans une forme de dépendance, paf surprise :)

a écrit : Je ne sais pas pourquoi je suis moinsé alors que j'apporte une information. Donc une source parmi de nombreuse:

«En effet, en 2020, Tesla n’était pas rentable sans la vente des crédits carbone»
www.automobile-propre.com/articles/tesla-a-gagne-9-milliards-de-dollars-en-vendant-des-credits
-reglementaires-a-volkswagen-et-general-motors/

Ou
www.economiematin.fr/tesla-credits-carbone-voitures-neuves-emissions-co2
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Je suis d’accord avec toi : la plus grosses source de revenu de Telsa est bien la vente de crédit carbone.

Tesla c'est quand même 1,7 millions de voitures vendues en 2024. Avec un prix moyen d'environ 55k la voiture.
Un bénéfice net de plus de 5 milliards.

Comparativement, Renault, c'est presque 2,5 millions de voitures vendues en 2024, mais des véhicules plus abordables et donc moins chers.
Pour un bénéfice net de presque 800 millions.

La différence est donc significative.
Même s'il y a quand même une forte spéculation sur tesla qui a une capitalisation boursière 100 fois supérieure.
Elle s'explique en partie par la spéculation, mais qui est justifiée par les perspectives futures ce qui fait grimper la côte de la "machine".

Donc pour répondre à l'un des premiers commentaires publié ici, non Tesla n'a pas vendu aucune voiture.

a écrit : C'est un peu hors sujet mais je rebondis sur le principe des business en deux temps. Si vous passez un peu de temps sur internet vous aurez remarqué que quasiment tous les services récents fonctionnent sur ce principe. Prenons Netflix : offre initiale extrêmement attractive, une fois leader incontesté et habitude formée les prix montent en flèche et de nouvelles restrictions sont ajoutées (interdiction de partage par exemple). Ou youtube/twitch/insta/etc : pas ou peu de pub au début, puis une fois la clientèle construite, insertion drastique de publicité avec en plus proposition d'un abonnement pour retirer ce qui a la base n'existait pas.
Bref les exemples continuent à l'infini. Ne croyez pas que c'est un hasard, c'est planifié et c'est de la manipulation. Appâter avec une offre hyper alléchante (trop belle pour être vraie) tout en vivant des investissements extérieurs puis une fois suffisamment de personnes dans une forme de dépendance, paf surprise :)
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Cela a un nom: Enshittification / Merdification

en.m.wikipedia.org/wiki/Enshittification
fr.m.wikipedia.org/wiki/Merdification

a écrit : C'est un peu hors sujet mais je rebondis sur le principe des business en deux temps. Si vous passez un peu de temps sur internet vous aurez remarqué que quasiment tous les services récents fonctionnent sur ce principe. Prenons Netflix : offre initiale extrêmement attractive, une fois leader incontesté et habitude formée les prix montent en flèche et de nouvelles restrictions sont ajoutées (interdiction de partage par exemple). Ou youtube/twitch/insta/etc : pas ou peu de pub au début, puis une fois la clientèle construite, insertion drastique de publicité avec en plus proposition d'un abonnement pour retirer ce qui a la base n'existait pas.
Bref les exemples continuent à l'infini. Ne croyez pas que c'est un hasard, c'est planifié et c'est de la manipulation. Appâter avec une offre hyper alléchante (trop belle pour être vraie) tout en vivant des investissements extérieurs puis une fois suffisamment de personnes dans une forme de dépendance, paf surprise :)
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Et c'est le même principe avec la vente à bas prix d'un objet type rasoir et la rentabilité construite sur les ventes des consommables. Le modèle économique s'appelle d'ailleurs "lame et rasoir" ou "freebie marketing".
Quand j'ai passé mon bac, j'avais reçu une pochette cadeau avec notamment un Gilette (2 lames a l'époque... souvenir^^). A l'époque, j'avais trouvé le geste super sympa... ah ah, quel naïf

J'en profite pour remercier tout le monde, ceux qui ont répondu directement à ma question et plus largement ceux qui ont apporté des compléments toujours intéressants.

a écrit : Les sites de vente par correspondance n'ont pas tout a fait la même logique : Ils vendent à perte pour piquer des clients aux autres sites et se constituer une base clientèle solide (voire captive via système de récompense). A ce moment, ils peuvent mieux écraser les prix de leurs fournisseurs et/ou augmenter les prix publics des consommateurs qui pour la plupart restent fidèles jusqu'à ce qu'une nouvelle plateforme fasse pareil. C'est ce qu'à fait Alibaba avec Amazon avant de se faire enfler par Temu.
C'est par exemple aussi la stratégie Uber au passage.
Ces systèmes construisent leur rentabilité en 2 temps : 1 on se constitue une base client 2 on rentabilise le système.

Pour tesla, je ne connais absolument pas et je serai preneur d'éclaircissement sur leur stratégie globale.
Afficher tout
Et d'ailleurs c'était déjà la stratégie d'Amazon avec les librairies "physiques" (déjà dénoncée à l'époque dans l'indifférence générale).