En République tchèque, l'agence pour la conservation de la nature a économisé plus d'un million d'euros grâce aux castors. Alors qu'elle avait prévu des travaux d'aménagement d'une zone humide, des castors ont tout fait à sa place, construisant en peu de temps des barrages sur une zone deux fois plus grande que prévu.
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A l'inverse, à Ushuaia, le castor n’est pas une espèce native. Dans les années 40, le gouvernement a introduit 20 castors nord-américains pour développer la filière fourrure. Sans prédateurs naturels et dans un écosystème fragile, la population a explosé (on parle de plus de 100 000 individus aujourd’hui), ravageant les forêts, qui n'ont pas évolué pour résister aux dégâts causés par la construction de leurs barrages. Résultat : érosion, inondations incontrôlées, perte de biodiversité, bref un vrai désastre écologique.
En République Tchèque, le castor est une espèce locale, même si elle avait disparue et a été ensuite réintroduite.
Le Chili a lancé depuis 2023, un plan national d'erradication du castor. Las Autorités estiment pouvoir arriver à cette fin, pour 2038. Le budget alloué est de 13 millions de $, somme jugée être une bonne inversion, face au 73 millons de pertes accumulées, et estimées à 260 millions pour 2040, si rien n'est fait. La population Chilienne de la partie la plus au Sud du pays, peut même décharger une App, pour signaler tout lieu où l'observation de castor, de ses constructions, etc... sont repérées.
Oui mais... Quid de la question: que fait l'Argentine de son côté ? En fait c'est toute la partie autour du Détroit de Magellan (partagé par les deux États), qui est touché par cette invasión de castors. À ces rongeurs, peu leurs importent les lignes arbitraires de frontières dessinées sur des cartes...
En Argentine, le nombre de castors est tout aussi élevé qu'au Chili, et le coût des dégâts occasionnés est similaire.
Les deux pays ont donc signé un accord, pour joindre leurs efforts.
Le plan Argentin s'appelle ENEEI, et au Chili, GEF castor.
------------- +--------------
Petite anecdote à rajouter sur les espèces introduites par les humains, dans des milieux où ils ne sont pas originaires.
Il y a quelques jours, il a été signalé en Nouvelle-Zélande, comme quoi un élan à été observé... Le signalement a été effectué par un Américain en vacances, et qui est vétérinaire de profession depuis trente ans.
Un signalement précédent, avait également été effectué en 2020, depuis un hélicoptère. De L'ADN obtenu de poils recueillis dans la nature, en 2001, avaient également été étudiés et attesté comme étant celui d'un élan. Un bois d'élan avait également été trouvé en 1976.
Alors, oui, il est exact que des élans importés du Canada, ont effectivement été introduits en Nouvelle-Zélande, en 1910. Il est attesté que des élans ont vécu, et se sont reproduits, jusque dans les années 50, vu que des photographies le prouve.
Préciser que le vétérinaire aurait pu confondre avec un cerf rouge, espèce introduite elle aussi dans le pays.
Tous les commentaires (8)
A l'inverse, à Ushuaia, le castor n’est pas une espèce native. Dans les années 40, le gouvernement a introduit 20 castors nord-américains pour développer la filière fourrure. Sans prédateurs naturels et dans un écosystème fragile, la population a explosé (on parle de plus de 100 000 individus aujourd’hui), ravageant les forêts, qui n'ont pas évolué pour résister aux dégâts causés par la construction de leurs barrages. Résultat : érosion, inondations incontrôlées, perte de biodiversité, bref un vrai désastre écologique.
En République Tchèque, le castor est une espèce locale, même si elle avait disparue et a été ensuite réintroduite.
Je doute et je pense que nous sommes sur une info qui est biaisée.
En effet, cette anecdote est en totale contradiction avec cette autre information qui circule sur la toile et à laquelle beaucoup semble donner du crédit : "Sauver un arbre, mangez un castor" !
Contrairement à la République Tchèque, en France, l’utilisation des castors pour faire des barrages est parfaitement maîtrisée par le gouvernement.
Le 7 juillet 2024, une mobilisation sans précédent à parfaitement réussie, les castors ayant agit comme il était prévu.
En revanche , les barrages des castors en République tchèque ont eu un effet positif sur l’économie .
Ça me rappelle une blague à la radio de Jean-Yves Lafesse qui disait a une cantinière qu’ils allaient changer tous les repas en castors XD
youtu.be/dEoc5TF7p3Y
Oui hihi
Pareil avec le myocastor coypus (ragondin)en France introduit pour sa fourrure
Le Chili a lancé depuis 2023, un plan national d'erradication du castor. Las Autorités estiment pouvoir arriver à cette fin, pour 2038. Le budget alloué est de 13 millions de $, somme jugée être une bonne inversion, face au 73 millons de pertes accumulées, et estimées à 260 millions pour 2040, si rien n'est fait. La population Chilienne de la partie la plus au Sud du pays, peut même décharger une App, pour signaler tout lieu où l'observation de castor, de ses constructions, etc... sont repérées.
Oui mais... Quid de la question: que fait l'Argentine de son côté ? En fait c'est toute la partie autour du Détroit de Magellan (partagé par les deux États), qui est touché par cette invasión de castors. À ces rongeurs, peu leurs importent les lignes arbitraires de frontières dessinées sur des cartes...
En Argentine, le nombre de castors est tout aussi élevé qu'au Chili, et le coût des dégâts occasionnés est similaire.
Les deux pays ont donc signé un accord, pour joindre leurs efforts.
Le plan Argentin s'appelle ENEEI, et au Chili, GEF castor.
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Petite anecdote à rajouter sur les espèces introduites par les humains, dans des milieux où ils ne sont pas originaires.
Il y a quelques jours, il a été signalé en Nouvelle-Zélande, comme quoi un élan à été observé... Le signalement a été effectué par un Américain en vacances, et qui est vétérinaire de profession depuis trente ans.
Un signalement précédent, avait également été effectué en 2020, depuis un hélicoptère. De L'ADN obtenu de poils recueillis dans la nature, en 2001, avaient également été étudiés et attesté comme étant celui d'un élan. Un bois d'élan avait également été trouvé en 1976.
Alors, oui, il est exact que des élans importés du Canada, ont effectivement été introduits en Nouvelle-Zélande, en 1910. Il est attesté que des élans ont vécu, et se sont reproduits, jusque dans les années 50, vu que des photographies le prouve.
Préciser que le vétérinaire aurait pu confondre avec un cerf rouge, espèce introduite elle aussi dans le pays.