À la lecture de l’anecdote, j’ai supposé que celui-ci pouvait n’exister que chez l’humain (why not ?). À priori, ce n’est pas le cas : cette structure anatomique existe aussi chez d’autres mammifères par exemple.

Philou32 a écrit : À la lecture de l’anecdote, j’ai supposé que celui-ci pouvait n’exister que chez l’humain (why not ?). À priori, ce n’est pas le cas : cette structure anatomique existe aussi chez d’autres mammifères par exemple. En fait, beaucoup de structures sont communes chez tous les mammifères, voire chez les vertébrés en général. La galerie d’anatomie comparée au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris est, à ce sujet, une pépite que je conseille à tous; se rendre compte qu’on partage une organisation similaire de nos membres (par exemple) avec (au choix, parmi tant d’autres) les girafes, oiseaux (et… les dinosaures!), c’est passionnant je trouve.
Pour en revenir à la question du tendon, c’est ce qui attache les muscles aux os. Il est moins extensible que le corps musculaire, et non contractile. Sa taille est général adaptée à l’usage que l’on en fait (ce qui explique des disparités selon les espèces animales… mais aussi le risque de rupture chez un individu adulte qui se mettrait à la muscu intensive ; le tendon s’adapte beaucoup moins facilement que le muscle, et peut ne pas supporter la prise de masse et de force du corps musculaire…).
Le muscle grand fessier est par exemple présent chez l’humain, la vache et le cheval (et beaucoup d’autres); il est bien plus développé chez l’humain (maintient les hanches en extensions, et donc la position debout), que chez le cheval (chez qui il est tout de même un peu galbé, que ce soit pour la position cabrée ou la force de propulsion course/traction de charges type charrue/calèche…), et encore moins développé chez la vache (qui s’en sert beaucoup moins que le cheval ;)

En préambule mes excuses pour l'orthographe (chacun sont truc)...
A ma simple échelle, il va falloir compléter 2 3 trucs. Le tendon d'Achille a lui seul n'explique pas tout.
De 1 c'est tout le membre inférieur qui emmagasine/amorti/rend l'énergie a travers ses muscles au niveau de la hanche on va avoir tout l'éventail fessier quadriceps pour le genou et triceps pour la cheville et les muscles long fléchisseurs et extenseurs pour les arches plantaire et encore c'est résumé.
Après "bon a la courses" nous sommes de piètres sprinteur 10sec au 100m =>36km/h...par contre nous avons aussi un système de thermorégulation (sudation) performant qui nous permet d'être d'excellents coureurs de fonds.
Si vous souhaitez plus de détails le livre de Christopher MacDougall born to run vous l'expliquera en long en large et en travers

Alors comment est-ce que je courrai si t’avais pas Achille ?

À la lecture de l’anecdote, j’ai supposé que celui-ci pouvait n’exister que chez l’humain (why not ?). À priori, ce n’est pas le cas : cette structure anatomique existe aussi chez d’autres mammifères par exemple.

La question que je me pose c’est : est-ce qu’il y a corrélation entre élasticité du tendon et vélocité du sprinteur ?

Philou32 a écrit : À la lecture de l’anecdote, j’ai supposé que celui-ci pouvait n’exister que chez l’humain (why not ?). À priori, ce n’est pas le cas : cette structure anatomique existe aussi chez d’autres mammifères par exemple. En fait, beaucoup de structures sont communes chez tous les mammifères, voire chez les vertébrés en général. La galerie d’anatomie comparée au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris est, à ce sujet, une pépite que je conseille à tous; se rendre compte qu’on partage une organisation similaire de nos membres (par exemple) avec (au choix, parmi tant d’autres) les girafes, oiseaux (et… les dinosaures!), c’est passionnant je trouve.
Pour en revenir à la question du tendon, c’est ce qui attache les muscles aux os. Il est moins extensible que le corps musculaire, et non contractile. Sa taille est général adaptée à l’usage que l’on en fait (ce qui explique des disparités selon les espèces animales… mais aussi le risque de rupture chez un individu adulte qui se mettrait à la muscu intensive ; le tendon s’adapte beaucoup moins facilement que le muscle, et peut ne pas supporter la prise de masse et de force du corps musculaire…).
Le muscle grand fessier est par exemple présent chez l’humain, la vache et le cheval (et beaucoup d’autres); il est bien plus développé chez l’humain (maintient les hanches en extensions, et donc la position debout), que chez le cheval (chez qui il est tout de même un peu galbé, que ce soit pour la position cabrée ou la force de propulsion course/traction de charges type charrue/calèche…), et encore moins développé chez la vache (qui s’en sert beaucoup moins que le cheval ;)

SimpleMind a écrit : La question que je me pose c’est : est-ce qu’il y a corrélation entre élasticité du tendon et vélocité du sprinteur ? Il y a un lien mais pas aussi direct que ça. Un bon sprinter aura de bons tendons, mais de bons tendons ne suffisent pas à faire un bon sprinter. Il y a tellement de facteurs a réunir pour atteindre des performances de haut niveau qu'il serait difficile de toutes les lister. Certains jamaïcains par exemple semblent avoir un autre avantage décisif, la flexibilité de leurs os qui offre un rebond additionnel.

En préambule mes excuses pour l'orthographe (chacun sont truc)...
A ma simple échelle, il va falloir compléter 2 3 trucs. Le tendon d'Achille a lui seul n'explique pas tout.
De 1 c'est tout le membre inférieur qui emmagasine/amorti/rend l'énergie a travers ses muscles au niveau de la hanche on va avoir tout l'éventail fessier quadriceps pour le genou et triceps pour la cheville et les muscles long fléchisseurs et extenseurs pour les arches plantaire et encore c'est résumé.
Après "bon a la courses" nous sommes de piètres sprinteur 10sec au 100m =>36km/h...par contre nous avons aussi un système de thermorégulation (sudation) performant qui nous permet d'être d'excellents coureurs de fonds.
Si vous souhaitez plus de détails le livre de Christopher MacDougall born to run vous l'expliquera en long en large et en travers