On se murgeait dans la rue du même nom

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Parmi les étymologies possibles de murge et murger il y aurait :
- le mot murge existait déjà pour désigner un muret de pierres, et donc murge et murger pour désigner une cuite pourraient en découler par un glissement de sens (qui reste à expliquer, peut-être parce que les personnes ivres trébuchaient sur ces murets ?)
- le mot murger pourrait être du verlan voulant dire mur-(lon)ger car les personnes ivres longent les murs pour avoir quelquechose à quoi se retenir et éviter de zigzager en marchant.

a écrit : Je te rejoins à 100% sur ton opinion.
Cependant je me demande si on peut vraiment la qualifier d’addictive (en comparaison avec le tabac qui l’est bien +).
L’addiction me semble + venir de la convention sociale, que tu soulignes à juste titre, plutôt que la structure biochimique de l’alcool.
Mais je
peux me tromper ;)

D’ailleurs de source pas très fiable, on m’a toujours dit que la cocaine n’est pas addictive non plus :D que c’est plutôt le cas de l’héroïne voire du haschish.
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On peut trouver des graphiques pour la comparaison des différentes drogues:

en.wikipedia.org/wiki/File:Drug_danger_and_dependence-small.png

fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Graphe_montrant_l%27impact_n%C3%A9gatif_relatif_de_diff%C3%A9rentes_drogues_r%C3%A9cr%C3%A9atives_sur_l%27usager_et_sur_autrui.svg

www.bbc.com/news/uk-11660210

en.m.wikipedia.org/wiki/File:Rational_scale_to_assess_the_harm_of_drugs_%28mean_physical_harm_and_mean_dependence%29.svg

a écrit : Si ça ne vous dérange pas trop de revenir au sujet de l'anecdote... je me demandais qui pouvait bien être cet Alphone Murge, alors j'ai fait une petite recherche et... je n'ai rien trouvé. J'ai même trouvé des articles qui doutent qu'il ait jamais existé et prétendent que ce serait un nom inventé pour cette rue en fonction de son caractère mal famé, voire que la rue non plus n'aurait pas existé et cette etymologie provenant d'un nom de rue serait une invention pour un mot existant dont on ne connaitrait pas l'origine !

Il faut savoir qu'il y a des rues dans Paris dont les noms sont inventés ou qui n'ont pas le nom d'un personnage célèbre.

Par exemple la Rue du Pélican n'a rien à voir avec un pélican : elle aurait été une appelée humoristiquement rue du Poil-au-con car fréquentée par les prostituées, mais ce n'était pas un nom officiel car à l'époque il n'y avait pas de plaques de rues et on adressait le courrier en décrivant le lieu et pas en donnant une adresse avec un nom de rue, et donc quand le quartier s'est embourgeoisé et les noms de rue ont été officialisés par des plaques de rue, et ont servi pour l'adressage du courrier, les riverains auraient trouvé plus présentable de transformer poil au con en pélican !

Un autre exemple : j'avais habité Rue Bertin Poirée, et j'avais eu donc la curiosié de chercher l'origine de ce nom et pour quels faits notoires cette personne était devenue célèbre. Le seul fait d'armes de cette personne est d'avoir loti ce terrain et de lui avoir laissé son nom ! Ca aurait pu être le cas pour Alphonse Murge et ça expliquerait qu'on ne trouve pas sa biographie en faisait une recherche.

En ce qui concerne cette rue Alphonse Murge, certaines sources disent qu'elle aurait existé avant de disparaitre quand le quartier de Bercy ou se trouvaient les entrepôts de vins a été reconfiguré dans les années 1930, mais les morts murge et murger ne seraient attestés que dans les années 1980... Alors qu'elle ait réellement existé ou qu'on ait inventé une rue fictive pour servir une supposée étymologie (comme Claude Émile Jean-Baptiste Litre est un personnage inventé pour justifié l'emploi d'une majuscule pour le symbole L de litre car normalement les symboles d'unité qui sont en majuscule tirent leur nom d'une personne, alors que pour le littre c'est tout simplement pour qu'on ne confonde pas le l majuscule avec le chiffre 1), le nom de ce personnage serait créé à partir de murge qu'on employait déjà pour désigner une cuite, selon une autre étymologie (inconnue), auquel on avait accolé le prénom Alphonse qui était un prénom supposément associé aux maquereaux (les souteneurs, pas les poissons, je rappelle que cette rue était censée être mal famée, comme la rue du Pélican, il faut dire qu'il y avait beaucoup de rues mal famées à l'époque, mais c'est compréhensible pour une rue longeant des entrepôts de vin, les passants ne devaient pas boire que de l'eau et devaient avoir envie d'autres plaisirs après avoir bien bu).

Voici une discussion que j'ai fini par trouver et qui fait le point sur les mêmes recherches que j'ai faites :
fr.wiktionary.org/wiki/Wiktionnaire:Questions_sur_les_mots/janvier_2017#L'%C3%A9tymologie_de_murge_et_se_murger (pour ceux sont les navigateurs ne supportent pas ce codage des lettres accentuées, vous pouvez deviner que c'est un é accent aigu qu'il faut mettre devant tymologie)
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J'ai pensé à la même chose.
Trop beau pour être vrai.
Cette antonomase aurait été plus documentée si véridique.
Bref, j'ai parcouru un plan de Paris de 1925 et le quartier de l'ex halle aux vins de Bercy ne possédait pas de rue à ce nom ( pour l'essentiel les rues avaient des noms de crus).
Une jolie légende urbaine.

a écrit : C'est tout de même chouette d'avoir dans nos supermarchés une substance légale extrêmement addictive et dangereuse et surtout socialement très bien acceptée. Vivement qu'on puisse acheter de la cocaïne en toute tranquillité sans regard moralisateur. Vous parlez du sucre?

a écrit : Si ça ne vous dérange pas trop de revenir au sujet de l'anecdote... je me demandais qui pouvait bien être cet Alphone Murge, alors j'ai fait une petite recherche et... je n'ai rien trouvé. J'ai même trouvé des articles qui doutent qu'il ait jamais existé et prétendent que ce serait un nom inventé pour cette rue en fonction de son caractère mal famé, voire que la rue non plus n'aurait pas existé et cette etymologie provenant d'un nom de rue serait une invention pour un mot existant dont on ne connaitrait pas l'origine !

Il faut savoir qu'il y a des rues dans Paris dont les noms sont inventés ou qui n'ont pas le nom d'un personnage célèbre.

Par exemple la Rue du Pélican n'a rien à voir avec un pélican : elle aurait été une appelée humoristiquement rue du Poil-au-con car fréquentée par les prostituées, mais ce n'était pas un nom officiel car à l'époque il n'y avait pas de plaques de rues et on adressait le courrier en décrivant le lieu et pas en donnant une adresse avec un nom de rue, et donc quand le quartier s'est embourgeoisé et les noms de rue ont été officialisés par des plaques de rue, et ont servi pour l'adressage du courrier, les riverains auraient trouvé plus présentable de transformer poil au con en pélican !

Un autre exemple : j'avais habité Rue Bertin Poirée, et j'avais eu donc la curiosié de chercher l'origine de ce nom et pour quels faits notoires cette personne était devenue célèbre. Le seul fait d'armes de cette personne est d'avoir loti ce terrain et de lui avoir laissé son nom ! Ca aurait pu être le cas pour Alphonse Murge et ça expliquerait qu'on ne trouve pas sa biographie en faisait une recherche.

En ce qui concerne cette rue Alphonse Murge, certaines sources disent qu'elle aurait existé avant de disparaitre quand le quartier de Bercy ou se trouvaient les entrepôts de vins a été reconfiguré dans les années 1930, mais les morts murge et murger ne seraient attestés que dans les années 1980... Alors qu'elle ait réellement existé ou qu'on ait inventé une rue fictive pour servir une supposée étymologie (comme Claude Émile Jean-Baptiste Litre est un personnage inventé pour justifié l'emploi d'une majuscule pour le symbole L de litre car normalement les symboles d'unité qui sont en majuscule tirent leur nom d'une personne, alors que pour le littre c'est tout simplement pour qu'on ne confonde pas le l majuscule avec le chiffre 1), le nom de ce personnage serait créé à partir de murge qu'on employait déjà pour désigner une cuite, selon une autre étymologie (inconnue), auquel on avait accolé le prénom Alphonse qui était un prénom supposément associé aux maquereaux (les souteneurs, pas les poissons, je rappelle que cette rue était censée être mal famée, comme la rue du Pélican, il faut dire qu'il y avait beaucoup de rues mal famées à l'époque, mais c'est compréhensible pour une rue longeant des entrepôts de vin, les passants ne devaient pas boire que de l'eau et devaient avoir envie d'autres plaisirs après avoir bien bu).

Voici une discussion que j'ai fini par trouver et qui fait le point sur les mêmes recherches que j'ai faites :
fr.wiktionary.org/wiki/Wiktionnaire:Questions_sur_les_mots/janvier_2017#L'%C3%A9tymologie_de_murge_et_se_murger (pour ceux sont les navigateurs ne supportent pas ce codage des lettres accentuées, vous pouvez deviner que c'est un é accent aigu qu'il faut mettre devant tymologie)
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Ah oui quand même. Construire un lotissement et y laisser un nom de rue. On sent bien l'humilité du gars à travers son acte ^^

a écrit : Vous parlez du sucre? Ça marche aussi le sucre mais c’est un peu différent. On en a besoin d’un minimum pour survivre contrairement aux autres substances.

a écrit : Totalement d'accord. C'est même un frein de carrière parfois (souvent?). Combien de responsables j'ai vu être au final + des potes de bitures que des gens ayant fait leurs preuves...

Et puisqu'on est sur le sujet de l'addiction, il ne faut pas oublier que la substance reine en la
matière est ... le sucre :) Et ça tout le monde en bouffe ! Afficher tout
Pitié. Mais non le sucre n'est pas une substance additive comme une drogue...

a écrit : Quand je disais que la pression sociale est phénoménale... la moindre critique sur la consommation d'alcool amène une levée de bouclier.
C'est comme si on avait perdu tout bon sens à force d'entendre que ce n'est pas soi-disant si "dangereux" que ça.

Sympa tes argume
nts fallacieux (faux dilemme suivi d'une pente savonneuse). Maintenant que c'est fait, on peut débattre sereinement ? Afficher tout
Son exemple de la prohibition est pourtant édifiant. Cela n'a pas résolu le souci au contraire. Reste la prévention, les taxes, l'éducation.

a écrit : Ah oui quand même. Construire un lotissement et y laisser un nom de rue. On sent bien l'humilité du gars à travers son acte ^^ On ne parle pas d'un promoteur qui aurait voulu laisser son nom à un lotissement de maisons Phénix dans une ville nouvelle au cours des années 1970. Dans le 1er arrondissement à Paris, ça date forcément de tellement longtemps, que c'était sûrement normal à l'époque de désigner une nouvelle construction par le le nom du propriétaire du terrain. Ce qui fait l'originalité de ce nom de rue, c'est que, contrairement à toutes les autres rues qui étaient sûrement logiquement très nombreuses à porter le nom du propriétaire à l'époque, ce nom a résisté à tous les créatifs qui auraient pu être tentés de trouver mieux, au cours des siècles, et même plus récemment à la vigilance de ceux qui cherchent des rues à débaptiser sans qu'un descendant ne s'en offusque, à chaque fois qu'il faut honorer une victime d'attentat ou un membre du parti du maire.

a écrit : Ah oui quand même. Construire un lotissement et y laisser un nom de rue. On sent bien l'humilité du gars à travers son acte ^^ C'est plutôt la mairie de Paris qui n'avait aucune imagination et une certaine paresse. Déjà... ^-^
En 1860, quand les arrondissements que nous connaissons ont été créés, entre autres par l'annexion des villages alentours, il a bien fallu baptister les lotissements nouveaux construits sur les friches.
Le climat politique ambiant de l'époque, second empire, a du limiter le choix des noms illustres : pas de républicains encore moins de royalistes.
Les écrivains et scientifiques ? Déjà pris.
Les femmes? Bah non.
Donc on a filé le nom du proprio du terrain.
Ainsi à Paris on voit souvent des plaques de rue genre Jules Tartemolle (Propriétaire)

a écrit : Pitié. Mais non le sucre n'est pas une substance additive comme une drogue... Bah si complètement.
Le sucre est une drogue mais pas un stupéfiant puisque c'est légal.
C'est même la drogue la plus puissante et addictive.

a écrit : On ne parle pas d'un promoteur qui aurait voulu laisser son nom à un lotissement de maisons Phénix dans une ville nouvelle au cours des années 1970. Dans le 1er arrondissement à Paris, ça date forcément de tellement longtemps, que c'était sûrement normal à l'époque de désigner une nouvelle construction par le le nom du propriétaire du terrain. Ce qui fait l'originalité de ce nom de rue, c'est que, contrairement à toutes les autres rues qui étaient sûrement logiquement très nombreuses à porter le nom du propriétaire à l'époque, ce nom a résisté à tous les créatifs qui auraient pu être tentés de trouver mieux, au cours des siècles, et même plus récemment à la vigilance de ceux qui cherchent des rues à débaptiser sans qu'un descendant ne s'en offusque, à chaque fois qu'il faut honorer une victime d'attentat ou un membre du parti du maire. Afficher tout OK, comme tu n'avais pas précisé le lieu ni l'année, j'avais effectivement imaginé que c'était dans un lotissement comme ça pousse partout. merci pour le complément

a écrit : Quand je disais que la pression sociale est phénoménale... la moindre critique sur la consommation d'alcool amène une levée de bouclier.
C'est comme si on avait perdu tout bon sens à force d'entendre que ce n'est pas soi-disant si "dangereux" que ça.

Sympa tes argume
nts fallacieux (faux dilemme suivi d'une pente savonneuse). Maintenant que c'est fait, on peut débattre sereinement ? Afficher tout
J'avais écrit un long pavé pour te répondre mais finalement je me suis dit que je n'avais aucune envie de débattre avec toi et que j'avais fait une erreur en répondant à ton com.

a écrit : OK, comme tu n'avais pas précisé le lieu ni l'année, j'avais effectivement imaginé que c'était dans un lotissement comme ça pousse partout. merci pour le complément Il y avait quand même des indices : je parlais des rues de Paris et je pense que ça fait longtemps qu'on ne dit plus "lotir" à propos des terrains de Paris (j'avais d'ailleurs trouvé que ce verbe était vraiment daté dans l'explication que j'avais lue sur l'origine du nom de cette rue et je l'ai repris textuellement dans mon commentaire ci-dessus pour respecter l'histoire).

a écrit : Pitié. Mais non le sucre n'est pas une substance additive comme une drogue... Si c’est très addictifs et de nombreuses études scientifiques etayent ce propos.
Tape « étude scientifique addiction sucre » sur Google et tu constateras cela.

A la limite, ce que je peux t’accorder, c’est qu’on se débarrasse assez rapidement de cette dépendance, sans trop de difficulté « mentale ». Deux trois jours sans sucre ajouté et derrière les aliments trop sucrés deviennent très vite dégoûtant.

a écrit : Mais absolument pas. Arrêtez de raconter les bêtises des journaux.

Un debunk trouvé en 5s.
www.liberation.fr/checknews/2018/01/29/le-sucre-est-il-plus-addictif-que-la-cocaine_1625877/

Il n'y a pas unanimité sur le sujet.
Au contraire, cet article cite une étude qui a montré que, s'ils ont le choix, le sujets étudiés préfèrent une dose de sucre plutôt qu'une dose de cocaïne ! (cette étude a été faite sur des rats, mais on ne peut pas exclure que certains des auteurs des commentaires fassent partie de cette population, ils ont l'air tellement sûrs d'eux quand ils disent que c'est addictif).

a écrit : Il me semble effectivement que c'est plus l'effet de la cocaïne qui est addictif que la substance en elle même. Pour l'alcool, il y a un peu des deux à mon avis mais je ne suis pas expert de la question. Mais cela ne change pas grand chose, le cerveau peut être addict à l'effet, à la substance ou les deux, le comportement final reste la consommation compulsive.

Et pour compléter, quand on veut limiter ou arrêter sa consommation, notre pire ennemi reste les autres...
Personne ne trouve étrange qu'on dise non à quelqu'un qui nous propose un joint ou de la cocaïne ou même une cigarette.
Un grand nombre trouve bizarre qu'on dise non à une simple bière ou un cocktail.

Moi ce que je trouve étrange, c'est la disparités de comportement entre les deux situations alors que les dommages engendrés par toutes ces substances sont comparables (j'ai pas dit identique bien entendu). Mais bon c'est culturel.
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Je suis entièrement d'accord. J'ai du me justifier au restaurant auprès d'une de mes collègues qui m'a a largement insisté pour savoir pourquoi je ne buvais pas et que c'était peu courant. Et c'est loin d'être la première fois. Ceci étant, beaucoup de personnes également ne boivent pas du tout d'alcool et il y en a de plus en plus, je ne me sens plus aussi seule

a écrit : Tu a déjà utilisé les IA dont tu parles ?
Parce que bien qu'hyper évoluées on est quand même loin du terminator.
Ca fait déjà un moment que les machines prennent des décisions à notre place, on les a fabriquées pour ça.

Tu voulais dire quoi?

a écrit : Si ça ne vous dérange pas trop de revenir au sujet de l'anecdote... je me demandais qui pouvait bien être cet Alphone Murge, alors j'ai fait une petite recherche et... je n'ai rien trouvé. J'ai même trouvé des articles qui doutent qu'il ait jamais existé et prétendent que ce serait un nom inventé pour cette rue en fonction de son caractère mal famé, voire que la rue non plus n'aurait pas existé et cette etymologie provenant d'un nom de rue serait une invention pour un mot existant dont on ne connaitrait pas l'origine !

Il faut savoir qu'il y a des rues dans Paris dont les noms sont inventés ou qui n'ont pas le nom d'un personnage célèbre.

Par exemple la Rue du Pélican n'a rien à voir avec un pélican : elle aurait été une appelée humoristiquement rue du Poil-au-con car fréquentée par les prostituées, mais ce n'était pas un nom officiel car à l'époque il n'y avait pas de plaques de rues et on adressait le courrier en décrivant le lieu et pas en donnant une adresse avec un nom de rue, et donc quand le quartier s'est embourgeoisé et les noms de rue ont été officialisés par des plaques de rue, et ont servi pour l'adressage du courrier, les riverains auraient trouvé plus présentable de transformer poil au con en pélican !

Un autre exemple : j'avais habité Rue Bertin Poirée, et j'avais eu donc la curiosié de chercher l'origine de ce nom et pour quels faits notoires cette personne était devenue célèbre. Le seul fait d'armes de cette personne est d'avoir loti ce terrain et de lui avoir laissé son nom ! Ca aurait pu être le cas pour Alphonse Murge et ça expliquerait qu'on ne trouve pas sa biographie en faisait une recherche.

En ce qui concerne cette rue Alphonse Murge, certaines sources disent qu'elle aurait existé avant de disparaitre quand le quartier de Bercy ou se trouvaient les entrepôts de vins a été reconfiguré dans les années 1930, mais les morts murge et murger ne seraient attestés que dans les années 1980... Alors qu'elle ait réellement existé ou qu'on ait inventé une rue fictive pour servir une supposée étymologie (comme Claude Émile Jean-Baptiste Litre est un personnage inventé pour justifié l'emploi d'une majuscule pour le symbole L de litre car normalement les symboles d'unité qui sont en majuscule tirent leur nom d'une personne, alors que pour le littre c'est tout simplement pour qu'on ne confonde pas le l majuscule avec le chiffre 1), le nom de ce personnage serait créé à partir de murge qu'on employait déjà pour désigner une cuite, selon une autre étymologie (inconnue), auquel on avait accolé le prénom Alphonse qui était un prénom supposément associé aux maquereaux (les souteneurs, pas les poissons, je rappelle que cette rue était censée être mal famée, comme la rue du Pélican, il faut dire qu'il y avait beaucoup de rues mal famées à l'époque, mais c'est compréhensible pour une rue longeant des entrepôts de vin, les passants ne devaient pas boire que de l'eau et devaient avoir envie d'autres plaisirs après avoir bien bu).

Voici une discussion que j'ai fini par trouver et qui fait le point sur les mêmes recherches que j'ai faites :
fr.wiktionary.org/wiki/Wiktionnaire:Questions_sur_les_mots/janvier_2017#L'%C3%A9tymologie_de_murge_et_se_murger (pour ceux sont les navigateurs ne supportent pas ce codage des lettres accentuées, vous pouvez deviner que c'est un é accent aigu qu'il faut mettre devant tymologie)
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Intéressant et très détaillé comme commentaire, mais quid de la "rue des enfants qui pissent" à Saint Maximin (près d'Uzès)?

C'est une vraie rue hein, mais je te taquine. :)