La Turquie vote beaucoup

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Contrairement à des pays comme la France, la Turquie se place parmi les pays ayant le taux de participation le plus élevé au monde aux élections, atteignant par exemple 88% au premier tour des élections présidentielles de 2023, et ce sans obligation de vote.

Le taux de participation en France pour les élections de 2022 était de 71.99%. D'autres pays jouissent également de taux de participation élevés, mais la plupart ont une obligation d'aller voter comme la Belgique ou le Brésil.


Tous les commentaires (31)

a écrit : C'est qui le gros connard élu au suffrage universel qui a dit en direct à la télé dans les années 80 "les français ne savent pas ce qui est bon pour eux." ?

Alors oui, voter, c'est important, c'est une liberté, mais la liberté de rien foutre en est une aussi parce que j'emmerd
e personne en votant pas.

Qu'es ce qu'on s'amuse ici! ^^
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Et encore, je me demande pourquoi on ne t’as pas encore dit en commentaire d’aller voter parce que des gens sont morts pour cela. ;)

Cette argument marche aussi pour l’utilisation du feu et les champignons comestibles.

a écrit : C'est qui le gros connard élu au suffrage universel qui a dit en direct à la télé dans les années 80 "les français ne savent pas ce qui est bon pour eux." ?

Alors oui, voter, c'est important, c'est une liberté, mais la liberté de rien foutre en est une aussi parce que j'emmerd
e personne en votant pas.

Qu'es ce qu'on s'amuse ici! ^^
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Mitterand, il me semble ? Je ne connais pas assez les déclarations politiques de ce temps-là. (Sincèrement, corrigez-moi si je me trompe.)

Certes vous n'enmmerdez personne en allant pas voter.
Ne rien foutre, c'est bien une liberté. Liberté obtenu parce que des gens ont votés pour aller dans ce sens, donc ce droit est considéré comme acquis et insuppressible. Mais le jour où quelqu'un viendra vous prendre cette liberté vous ne pourrez pas "gueuler" (même si vous avez raison) car vous ne serez pas aller voter. Alors que si quelqu'un d'autre avez obtenu le poste de président vous auriez pu garder ce droit.

Je ne cherche pas à vous convaincre de quoi que ce soit mais c'est exactement ce que je disais vis à vis du faite que les gens confondent droit (liberté) et devoir, alors que les 2 sont intrasecments liés.

Oui, je trouve qu'on s'amuse assez sur cette application :)

a écrit : Le vote est avant toute chose un devoir, par la suite le vote à été interprété comme un droit. Aujourd'hui la majorité des devoirs sont interprétés comme des droits acquis et insuppressibles. Plus nous avançons (toutes nations confondues - sauf les dictatures) plus je trouve que la frontière entre les 2 est devenu une interprétation personnelle...

Nous devons voter parce que nous le pouvons, si vous décidez de ne pas voter, vous n'avez pas "voix au chapitre".

La vie c'est faire des choix. Après tout, nos politiques ne sont-ils pas à l'image de notre société ? De facto, nous sommes individuellements responsables de la situation actuelle ! Donc ne pas voter ou voter blanc correspond à la politique de l'autruche.
C'est facile de critiquer les choix des autres, bien plus compliquer de proposer des solutions fiables et durables.

Tout ceci pour dire, que d'après moi et ma maigre expérience de la vie, nous oublions vite, trop vite, l'Europe et d'autre région du monde sont revenues dans des situations similaires aux prémices de la 2nd guerre mondiale et ceci n'a l'air d'inquiéter personne sauf lorsque nous sommes impactés personnellement.

Pour terminer, le vote blanc ne sera jamais reconnu car, comme quelqu'un l'a dit plus tôt, cela serait "une journée sans fin". Ça veut juste dire "moi je ne suis pas d'accord, on recommence" (et d'ailleurs seul les parties politiques "perdants" se battent pour le faire reconnaître) alors oui dans un monde utopique cela serait formidable si la majorité vote blanc mais dans notre société actuelle, cela serait juste un suicide collectif sur la scène internationale.

---- un avis comme tant d'autres, qui ne cherche pas à dire qu'untel ou untel à tord, débattons dans la joie et la bonne humeur
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À condition que le citoyen ait des informations non biaisées par les intérêts des patrons des médias mainstream. Toute l'information, pas simplement des morceaux bien choisis.
À condition aussi que les temps de parole et de présence en général de chaque candidat dans les médias soient identiques.
Il faut que le concept de "vérité" soit plus respecté je pense, pour qu'on arrête de nous embobiner. Que ce soit de la part des médias et de la bouche des politiques.

a écrit : Je suis ni pour, ni contre, bien au contraire (t'as 6 heures) Le capitalisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme.
Le communisme, c'est le contraire.

Vous avez 8 heures

Si les élections changeait quelque chose, il y a longtemps que ce serait interdit.

Toujours du grand philosophe COLUCHE

a écrit : Mitterand, il me semble ? Je ne connais pas assez les déclarations politiques de ce temps-là. (Sincèrement, corrigez-moi si je me trompe.)

Certes vous n'enmmerdez personne en allant pas voter.
Ne rien foutre, c'est bien une liberté. Liberté obtenu parce que des gens ont votés pour aller dan
s ce sens, donc ce droit est considéré comme acquis et insuppressible. Mais le jour où quelqu'un viendra vous prendre cette liberté vous ne pourrez pas "gueuler" (même si vous avez raison) car vous ne serez pas aller voter. Alors que si quelqu'un d'autre avez obtenu le poste de président vous auriez pu garder ce droit.

Je ne cherche pas à vous convaincre de quoi que ce soit mais c'est exactement ce que je disais vis à vis du faite que les gens confondent droit (liberté) et devoir, alors que les 2 sont intrasecments liés.

Oui, je trouve qu'on s'amuse assez sur cette application :)
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Tu crois vraiment que d'avoir voter légitimera ton action de manifester lorsque ce droit sera hypothétiquement supprimé ?
Tu crois que le CRS arrête de lancer des lacrymogènes quand tu lui dis que tu as voté Macron ?

Comment fait-on pour voter quand aucun candidat ne convient et quand le système même ne convient pas et ne prend pas en compte ce choix ? Personnellement je vous laisse le choix dans toute cette mascarade et j'accepte largement de ne pas avoir voix au chapitre (même si de toute façon personne ne l'a vraiment).

a écrit : Je vois vraiment pas le rapport. Tu trouves normal que des personnes se présentent 5 à 6 fois à des élections présidentielles ? Je ne vois pas de mal à ce qu'on se présente plusieurs fois aux présidentielles. C'est le parti qui finance la candidature de son candidat, et si cette campagne est remboursée, c'est que cette candidature, même répétée, répond aux attentes d'un nombre significatif d'électeurs. Et je me réjouis même que ce soit les fonds publics qui financent ces campagnes et pas des fonds privés (comme aux USA par exemple) qui fabriqueraient des élus redevables à certains acteurs du secteur privé.
Par ailleurs, je ne vois aucun souci non plus à ce que l'on vive de la politique.
Qu'y a-t-il de gênant à ce que certains vivent de la politique ? Quand on a eu une formation en gestion publique, ou en management public ou qu'on s'est forgé une expérience en assumant des responsabilités publiques, quel est le mal à continuer à mettre en œuvre ses compétences tant que la confiance du peuple est renouvelée ?

a écrit : Certes... mais une fois qu'on a dit ça, on est tous d'accord et on n'a fait qu'enfoncer une porte ouverte ;)
On fait quoi alors ?
/!\ Mode oie blanche on /!\

Bin, j'sais pas moi... On vote blanc ??? On exprime ainsi son désaccord avec ce qui nous est proposé. Comment ??? C'est ce qui se fait déjà ??? Zut, alors...

/!\ Mode oie blanche off /!\

Faut pas oublier : "les promesses n'engagent que ceux qui y croient !".

Après, on pourrait créer un "Hall of shame" reprenant tous les engagements non tenus avec impossibilité de se représenter sur toute responsabilité administrative (centralisée, décentralisée et déconcentrée, locale, départementale, régionale, nationale ou européenne) si le nombre dépasse un certain quota.... Ça valserait grave, alors !

Mais ce n'est faisable qu'en Utopia, pas ici et maintenant...

a écrit : Je ne vois pas de mal à ce qu'on se présente plusieurs fois aux présidentielles. C'est le parti qui finance la candidature de son candidat, et si cette campagne est remboursée, c'est que cette candidature, même répétée, répond aux attentes d'un nombre significatif d'électeurs. Et je me réjouis même que ce soit les fonds publics qui financent ces campagnes et pas des fonds privés (comme aux USA par exemple) qui fabriqueraient des élus redevables à certains acteurs du secteur privé.
Par ailleurs, je ne vois aucun souci non plus à ce que l'on vive de la politique.
Qu'y a-t-il de gênant à ce que certains vivent de la politique ? Quand on a eu une formation en gestion publique, ou en management public ou qu'on s'est forgé une expérience en assumant des responsabilités publiques, quel est le mal à continuer à mettre en œuvre ses compétences tant que la confiance du peuple est renouvelée ?
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J'y vois simplement un gros blocage sur l'éventail politique qu'on nous propose à chaque élection. Et les électeurs sont présents car ils n'ont pas beaucoup de choix. Si tu partages les idées d'un parti, tu votes pour le candidat même si tu n'aimes pas ce candidat.
Je ne parlerais pas des financements de campagne qui comme on le sait déjà sont la plupart du temps opaques et font très souvent affaire à la justice.
Ce n'est d'ailleurs pas parce que les campagnes sont financées "à priori" sur fonds publics (remboursées en tout cas) que les élus ne sont pas redevables ou influencés par des acteurs du secteur privé.

Et enfin, je ne vois pas comment on peut avoir d'importantes fonctions politiques quand on sort de l'ENA et qu'on devient directement homme politique sans jamais avoir eu de vrais métiers. De la même façon que j'estime que certains ministres devraient être choisis parmi des spécialistes du sujet traité (et heureusement c'est un peu plus le cas ces derniers temps).
Heureusement que les élus locaux sont généralement plus proches de la réalité dans leur vie comme leur ancienne fonction. J'estime d'ailleurs que la vraie vie politique est locale et non dans les hautes sphères qui ne font qu'appliquer les règles du marché européen et mondial. La vraie démocratie n'existe que pour de petits groupes d'humains.

Mais pour le coup, ce n'est pas plus la faute des politiques que du système qui permet difficilement de faire une pause dans sa carrière privée pour s'engager un temps en politique. Cela conduit forcément à la création de professionnels de la vie publique et de la communication que l'on place à certaines fonctions sans qu'ils aient de connaissances spécialisées. Et le pire c'est que même ces experts de la communication sont affreusement mauvais en communication.

Bref on se retrouve avec des politiques qui ne connaissent pas le prix d'un pain au chocolat ou d'un ticket de métro.

a écrit : Le capitalisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme.
Le communisme, c'est le contraire.

Vous avez 8 heures
Ah ben j'ai bien dormi, merci. :)

-ANARCHISTE! (^^)

Il faudrait peut être revoir notre copie électorale, au lieu d'élire le Grand Schtroumpf, on élimine les candidats un par un en commençant par le bas du tableau et on garde le survivant... (on les vire hein, pas éliminer à la sulfateuse...)

Zen pensez quoi? ;)

a écrit : Comme disait Coluche : si voter servait à quelque chose, il y a longtemps que ce serait interdit...
Il avait parfaitement raison, vu la complicité des politiciens, de doite ou de gauche confondu : tout pour moi et rien pour vous...
Coluche le disait avec humour, mais Alexis de Toqueville l’avait énoncé sans rire.
« Je ne crains pas le suffrage universel car les gens voteront comme on leur dira ».
De nos jours c’est « comme le conditionnement médiatique le leur susurrera ».