Un aéroport international où seule une poignée de pilotes peut atterrir

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Situé à 2 235 mètres d'altitude, l'aéroport international de Paro au Bhoutan est réputé pour sa difficulté d'accès : les pilotes doivent manœuvrer dans la montagne en pilotage manuel, et atterrir sur une piste de seulement 30 mètres de large et 2 km de long. Seule une vingtaine de pilotes dans le monde ont la certification pour y atterrir.


Commentaires préférés (3)

C'est pour ça qu'on va plutôt au Bhoutan en train.....

a écrit : C'est pour ça qu'on va plutôt au Bhoutan en train..... Très drôle. Ajoutons que la distance d’approche étant réduite des 10 miles minimum sur les autres aéroports à un ou deux sur celui-ci, avec des toits de maisons et pylônes électriques à éviter, les pilotes doivent effectuer un grand Arc (le fameux).

Et la plus vieille compagnie (et l’une des seules) à effectuer la liaison est Drukair (ça ne s’invente pas).

Le fait que seulement 26 pilotes dans le monde (dont 8 bhoutanais) ont la certification pour atterrir sur cet aéroport ne signifie pas, bien sûr, que ces pilotes sont meilleurs que les autres, mais simplement qu'ils ont passé la certification... Et il y en a peu car le besoin de pilotes certifiés pour le faire n'est pas énorme. En effet, seulement deux Cies viennent à Paro : DRUKAIR (Cie nationale) et BHUTAN airlignes (Cie privée)... La première n'a que trois A319 et un A320, et la seconde un seul A319. Les fréquences hebdomadaires se comptent donc sur les doigts d'une main.
Les aéroports sont classés en dangerosité et certains nécessitent quelques formations, certifications, des pilotes. Classés "A", c'est l'immense majorité, rien de particlier... Classés "B", il peut y avoir des conditions particulières (météo, obstacles non courants, configurations particulières...) ; un cours théorique au sol d'une trentaine de minutes est nécessaire, pour prendre connaissance des particularités... Classés "C" (comme Paro, il y en a une trentaine), ça se complique ; les particularités sont dangereuses et il faudra une certification au pilote. Cours théoriques au sol, vols en simulateur sur ledit aéroport, premier vol réel sur place avec un instructeur. L'autorisation d'accès demandera aussi une décision conjointe des autorités aéroportuaires locales et de la Cie concernée...
Il va de soi qu'une Cie aérienne ne va pas "certifier" ses pilotes sur un aéroport où elle ne va pas ;) Donc voilà pourquoi il y a si peu de pilotes certifiés sur Paro.
Parmi ces aéroports particuliers, on a St Martin en "international" (tout le monde a vu la plage avec un avion à l'atterrissage, quelques mètres au dessus), mais aussi des petits tel Couchevel (pente de la piste), et d'autres... Quelques particularités ailleurs amusantes : Gibratar, avec une route qui traverse la piste (avec passage à niveau)... Bangkok-Don, avec un parcours de golf entre deux pistes parallèles ;) Et le plus haut aéroport du monde, Daochay (en Chine) à 4411 m !


Tous les commentaires (13)

C'est pour ça qu'on va plutôt au Bhoutan en train.....

a écrit : C'est pour ça qu'on va plutôt au Bhoutan en train..... Très drôle. Ajoutons que la distance d’approche étant réduite des 10 miles minimum sur les autres aéroports à un ou deux sur celui-ci, avec des toits de maisons et pylônes électriques à éviter, les pilotes doivent effectuer un grand Arc (le fameux).

Et la plus vieille compagnie (et l’une des seules) à effectuer la liaison est Drukair (ça ne s’invente pas).

a écrit : C'est pour ça qu'on va plutôt au Bhoutan en train..... Voyage trop long, on n’en voit pas le bout en train!

Le fait que seulement 26 pilotes dans le monde (dont 8 bhoutanais) ont la certification pour atterrir sur cet aéroport ne signifie pas, bien sûr, que ces pilotes sont meilleurs que les autres, mais simplement qu'ils ont passé la certification... Et il y en a peu car le besoin de pilotes certifiés pour le faire n'est pas énorme. En effet, seulement deux Cies viennent à Paro : DRUKAIR (Cie nationale) et BHUTAN airlignes (Cie privée)... La première n'a que trois A319 et un A320, et la seconde un seul A319. Les fréquences hebdomadaires se comptent donc sur les doigts d'une main.
Les aéroports sont classés en dangerosité et certains nécessitent quelques formations, certifications, des pilotes. Classés "A", c'est l'immense majorité, rien de particlier... Classés "B", il peut y avoir des conditions particulières (météo, obstacles non courants, configurations particulières...) ; un cours théorique au sol d'une trentaine de minutes est nécessaire, pour prendre connaissance des particularités... Classés "C" (comme Paro, il y en a une trentaine), ça se complique ; les particularités sont dangereuses et il faudra une certification au pilote. Cours théoriques au sol, vols en simulateur sur ledit aéroport, premier vol réel sur place avec un instructeur. L'autorisation d'accès demandera aussi une décision conjointe des autorités aéroportuaires locales et de la Cie concernée...
Il va de soi qu'une Cie aérienne ne va pas "certifier" ses pilotes sur un aéroport où elle ne va pas ;) Donc voilà pourquoi il y a si peu de pilotes certifiés sur Paro.
Parmi ces aéroports particuliers, on a St Martin en "international" (tout le monde a vu la plage avec un avion à l'atterrissage, quelques mètres au dessus), mais aussi des petits tel Couchevel (pente de la piste), et d'autres... Quelques particularités ailleurs amusantes : Gibratar, avec une route qui traverse la piste (avec passage à niveau)... Bangkok-Don, avec un parcours de golf entre deux pistes parallèles ;) Et le plus haut aéroport du monde, Daochay (en Chine) à 4411 m !

Ça ferait pas déjà l’objet d une anecdote ?

a écrit : Le fait que seulement 26 pilotes dans le monde (dont 8 bhoutanais) ont la certification pour atterrir sur cet aéroport ne signifie pas, bien sûr, que ces pilotes sont meilleurs que les autres, mais simplement qu'ils ont passé la certification... Et il y en a peu car le besoin de pilotes certifiés pour le faire n'est pas énorme. En effet, seulement deux Cies viennent à Paro : DRUKAIR (Cie nationale) et BHUTAN airlignes (Cie privée)... La première n'a que trois A319 et un A320, et la seconde un seul A319. Les fréquences hebdomadaires se comptent donc sur les doigts d'une main.
Les aéroports sont classés en dangerosité et certains nécessitent quelques formations, certifications, des pilotes. Classés "A", c'est l'immense majorité, rien de particlier... Classés "B", il peut y avoir des conditions particulières (météo, obstacles non courants, configurations particulières...) ; un cours théorique au sol d'une trentaine de minutes est nécessaire, pour prendre connaissance des particularités... Classés "C" (comme Paro, il y en a une trentaine), ça se complique ; les particularités sont dangereuses et il faudra une certification au pilote. Cours théoriques au sol, vols en simulateur sur ledit aéroport, premier vol réel sur place avec un instructeur. L'autorisation d'accès demandera aussi une décision conjointe des autorités aéroportuaires locales et de la Cie concernée...
Il va de soi qu'une Cie aérienne ne va pas "certifier" ses pilotes sur un aéroport où elle ne va pas ;) Donc voilà pourquoi il y a si peu de pilotes certifiés sur Paro.
Parmi ces aéroports particuliers, on a St Martin en "international" (tout le monde a vu la plage avec un avion à l'atterrissage, quelques mètres au dessus), mais aussi des petits tel Couchevel (pente de la piste), et d'autres... Quelques particularités ailleurs amusantes : Gibratar, avec une route qui traverse la piste (avec passage à niveau)... Bangkok-Don, avec un parcours de golf entre deux pistes parallèles ;) Et le plus haut aéroport du monde, Daochay (en Chine) à 4411 m !
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Petit aéroport, pourtant Paro est le seul aéroport international de tout le Bhoutan, et fut d’ailleurs le seul aéroport du pays jusqu’en 2011. Atterrissage de jour uniquement, et en vol à vue.

a écrit : Petit aéroport, pourtant Paro est le seul aéroport international de tout le Bhoutan, et fut d’ailleurs le seul aéroport du pays jusqu’en 2011. Atterrissage de jour uniquement, et en vol à vue. Avant, c'était en parachute? L'embarquement ca devait être délicat. ^^

Mes parents ont atterri sur cet aéroport et effectivement ils m'ont dit que c'était très impressionnant

Selon que l'on souhaite insister plutôt sur l'ensemble ou sur les individualités, on pourra accorder au singulier ou au pluriel la vingtaine de pilotes... mais il faut choisir ! On écrira donc "Seule une vingtaine de pilotes a la certification" ou "Seuls une vingtaine de pilotes ont la certification" mais pas un mélange des deux !

www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2018/03/01/37003-20180301ARTFIG00011-une-dizaine-de-gens-aiment-ne-faites-plus-la-faute.php

a écrit : Beh avant la construction de l'aéroport, quoi... J’ai pas du bien formuler. Avant 2011, l’aéroport de Paro était le seul du pays. c’était celui que les passagers devaient utiliser donc, pas le choix. Depuis 2011, il y en a d’autres dans le pays, mais qui ne sont pas internationaux.

a écrit : J’ai pas du bien formuler. Avant 2011, l’aéroport de Paro était le seul du pays. c’était celui que les passagers devaient utiliser donc, pas le choix. Depuis 2011, il y en a d’autres dans le pays, mais qui ne sont pas internationaux. Les gags c'est pas vraiment ton truc hein, après je suis pas très doué ici c'est mon terrain d'entrainement, désolé :) Je vais me calmer un peu