Noir, petit-fils d'esclave et chirurgien

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Petit-fils d'esclave, Vivien Thomas mena une brillante carrière de chirurgien. Sans diplôme et malgré le racisme ambient, il travailla aux côtés du chirurgien Alfred Blalock et mit au point des procédures pour traiter les cyanoses infantiles, en particulier l'anastomose de Blalock-Taussig. Cette technique ne porte pas son nom, malgré son rôle central, mais il fut reconnu tardivement, recevant en 1976 un doctorat honorifique.


Tous les commentaires (31)

a écrit : Comme quoi un bout de papier ne détermine en rien la valeur d'une personne...

Avant de me faire lyncher pour ce commentaire, j précise que je suis conscient qu'un diplôme est plus qu'un "bout de papier". Mais il existe des personnes qui sont très compétentes sans avoir suivi les études adéquates...
Et le contraire aussi, mais le diplôme reste le gage d'une certaine rigueur au service des études.
Engagé quelqu'un sans diplôme prend plus de temps, car il faut le tester sur le terrain mais aussi tester ses connaissances pour certaines choses aléatoire qui peuvent se passer et pour lesquelles il devrait avoir été formé.
En théorie bien sûr.

a écrit : D'autant plus que les études servent en majorité à obtenir un savoir base pour ensuite trouver son premier stage ou emploi, mais qui nécessitera de l'apprentissage sur le tas dans tous les cas. Personne ne sort diplômé et déjà compétent à son poste sans expérience.
Ce qui serait bien c'est que ce
soit le monde du travail, selon ses besoins, qui détermine les cursus disponibles déjà. Ça permettrait de se former à des choses utiles pour sa carrière et la société et éviterai les filières sans avenir (par ex les gens auraient appris le codage informatique en masse depuis 20 ans si on avait une administration qui réfléchit au futur).
Ensuite ce serait bien qu'au lieu de vouloir mouler les étudiants à un monde déjà existant, on s'intéresse à ceux dont ils sont capables pour être utiles. Qu'on personnalise les cursus en fonction des capacités de chacun, au lieu de mélanger tout le monde pour les juger sur une base commune.
Qu'on trie les élèves par niveau et par matière. Ça n'aide personne d'avoir d’excellents élèves avec des élèves en difficulté, et selon la matière les élèves devraient changer de classe pour être tout le temps dans une classe de niveau homogène.

Autre idée, au lieu d'étudier mal les langues pendant 10 ans pour arriver au Bac avec un niveau d'anglais à chier (désolé les frenchies vous êtes vraiment nuls en langues), on ferait mieux de consacrer une année entière à vivre à l'étranger. Après ça les élèves sont bilingues et plus besoin d'y consacrer autant d'heures.

Bref, de réfléchir un peu plus au but de l'éducation au lieu d'en faire une fabrique à individus uniformes.
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Une distopie si je comprend bien...
Formé les gens pour ce qu'ils sont capables et pour être utile à la société...
Certaines personnes ne veulent juste pas coder mais préfère étudier quelque chose qu'ils aiment, meme si ce n'est pas utile à la société (qui décide de ce qui est utile à part la politique en place ?).
Certe la performance est importante mais l'Humain aussi, par ses choix, ses erreurs, ses errances, ce qui peut sembler un cul de sac aujourd'hui ne le sera peut-être pas plus tard, les exemples sont très nombreux.

Ps: mélanger tout le monde ça s'appelle de inclusivité, si je suis bon en math et que j'aime ça , je vais peut etre avoir un pote de classe qui va être un bon bricoleur et qui lui aime passer son temps dans un atelier, à deux on va peut être changer le monde en partageant nos idées.

Attention tous les enfants ne sont pas issu d'une élite, certaines familles ne peuvent pas où ne veulent pas voir partir leurs enfants à l'étranger.

a écrit : Et le contraire aussi, mais le diplôme reste le gage d'une certaine rigueur au service des études.
Engagé quelqu'un sans diplôme prend plus de temps, car il faut le tester sur le terrain mais aussi tester ses connaissances pour certaines choses aléatoire qui peuvent se passer et pour lesquelles il devra
it avoir été formé.
En théorie bien sûr.
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C'est vrai. Mais toutes les entreprises demandent une période d'essai pour tout nouvel embauché, diplômé ou pas (hormis pour les postes de dirigeants...), pour voir si la personne fait l'affaire ou pas.
En France, on regarde le CV d'un postulant et on lui demande de détailler son parcours lors de l'entretien d'embauche.
Dans les pays anglo-saxons, on lui demande ce qu'il va apporter à l'entreprise...

a écrit : /!\ Attention : coup de gueule /!\

Cela impliquerait de "dégraisser le mammouth" : virer tous les technocrates et incompétents qui expliquent à ceux dont c'est le métier d'enseigner comment ils doivent faire... (Sujet déjà évoqué dans bien d'autres anecdotes). Mais ils se sentent trop bien où ils sont...
[Mode couillon on]

Tu inclus un certain pourcentage de prof dans ton coup de gueule.
Tous ceux qui sont réfractaires aux changements (moins d'heure quotidienne mais moins de vacances, modifier la façon de faire les cours...) ceux qui sont devenus prof parce-qu'ils ne savaient pas quoi faire d'autre et que les vacances avec ses enfants c'est le top (j'ai failli le faire, heureusementpour les enfants...)
Etc...

Bref tout un système à revoir.
Mais par qui ?
Instinctivement je dirai en effet par les prof. Mais pas sûr que ça aboutisse à grand chose.
Je pense que le changement doit par une grosse concertation entre les politiques et la base mais sur le long terme.
On ne fait pas ce genre de réforme du jour au lendemain ET on la laisse se mettre en place même si on est pas du même bord...
Et enfin, on dégage de l'argent pour la faire correctement. Attention je n'ai pas dit mettre plus d'argent sur la table car je pense qu'on en injecte suffisamment mais surtout mieux l'utiliser ce qu'on donne déjà.

a écrit : C'est vrai. Mais toutes les entreprises demandent une période d'essai pour tout nouvel embauché, diplômé ou pas (hormis pour les postes de dirigeants...), pour voir si la personne fait l'affaire ou pas.
En France, on regarde le CV d'un postulant et on lui demande de détailler son parcours lors
de l'entretien d'embauche.
Dans les pays anglo-saxons, on lui demande ce qu'il va apporter à l'entreprise...
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T'inquiète on demande aussi en France au candidat ce qu'il pense pouvoir apporter.
Et après chaque réponse, je demande à l'employeur ce qu'il pense m'apporter également (pas de cette façon bien sûr)
En effet, on oublie souvent que l'employeur a aussi besoin du candidat. Ça doit être du gagnant-gagnant donc autant jouer à fond le jeu.

Je suis conscient que ce n'est pas le cas pour tous les jobs

a écrit : Et si la personne s'est entraînée 1000 fois sur simulateur pour une opération précise simple ? Mieux vaut il se faire opérer par lui ou celui qui a le diplôme et peu d'expérience ?
Perso je ne suis pas sûr de la réponse.
Ça dépend. La personne te dit qu’elle a réussi 1000 fois sur le simulateur, ou elle te montre un certificat qui prouve qu’elle a réussi 1000 fois sur simulateur ?

a écrit : Et si la personne s'est entraînée 1000 fois sur simulateur pour une opération précise simple ? Mieux vaut il se faire opérer par lui ou celui qui a le diplôme et peu d'expérience ?
Perso je ne suis pas sûr de la réponse.
Pour faire ce métier, la formation consiste bien sûr à savoir faire le geste, mais surtout à connaître les grands principes qui permettent de savoir quoi faire en cas d’imprévu ( variation anatomique, complication survenant au cours du geste initialement prévu…)

a écrit : C'est vrai. Mais toutes les entreprises demandent une période d'essai pour tout nouvel embauché, diplômé ou pas (hormis pour les postes de dirigeants...), pour voir si la personne fait l'affaire ou pas.
En France, on regarde le CV d'un postulant et on lui demande de détailler son parcours lors
de l'entretien d'embauche.
Dans les pays anglo-saxons, on lui demande ce qu'il va apporter à l'entreprise...
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Juste, par contre en Belgique il n'y a plus de périodes d'essais, mais les entreprises ont réagis avec des cdd de tous les côtés.

C'est vrai que dans les pays anglo-saxons c'est beaucoup plus basé sur la personnalité, ce qui apporte énormément d'employés bien préparé aux entretiens mais souvent moins à la réalité (même s'ils se vantaient du contraire).

a écrit : Juste, par contre en Belgique il n'y a plus de périodes d'essais, mais les entreprises ont réagis avec des cdd de tous les côtés.

C'est vrai que dans les pays anglo-saxons c'est beaucoup plus basé sur la personnalité, ce qui apporte énormément d'employés bien préparé aux entretien
s mais souvent moins à la réalité (même s'ils se vantaient du contraire). Afficher tout
Je veux pas généraliser à tous les pays anglo-saxons, mais en Amérique du Nord, si tu n’es pas capable de faire ce dont tu te vantais en entretien, après 1 semaine c’est tchao bye.

a écrit : Je veux pas généraliser à tous les pays anglo-saxons, mais en Amérique du Nord, si tu n’es pas capable de faire ce dont tu te vantais en entretien, après 1 semaine c’est tchao bye. Une semaine tu es gentil, j'avais un petit coffee shop en Californie, vu le système en place c'était à la journée, parce que les clients eux ont encore moins de patience que les employeurs.

On trouve beaucoup plus facilement un job parce qu'on sait très bien qu'on peut te virer et le soir tu prends ton carton, ta plante verte et hop de retour à la maison sans dire au revoir aux collègues.
Il n'y a presque aucune protection pour les travailleurs, c'est également dans cette lignée que pour virer un locataire de son logement, 96h et tes meubles sont sur le trottoir, je l'ai vecu en revenant en vacance en Europe et en oubliant de faire un ordre permanent pour le loyer. Heureusement le voisin français à tout rentrer chez lui.

Le fameux self-made man est presque un mythe, il existe mais c'est un sur un million.
Alors oui on te donne plus facilement ta chance mais c'est toujours au profit de l'entreprise, elle prend le risque (calculé) mais c'est d'abord à son profit.
Pour la petite histoire j'avais un amie Indienne qui avait un beau job après avoir fini ses études sur place, bel appart en location, elle change de job parce que la mari d'une amie à elle avait une boîte, son nouveau patron la vire pour une dispute en interne, elle perd de suite son visa et a du retourner dans son pays, le tout en moins d'un mois.
Pas de pitié pour les croissants, this is America!

a écrit : Une semaine tu es gentil, j'avais un petit coffee shop en Californie, vu le système en place c'était à la journée, parce que les clients eux ont encore moins de patience que les employeurs.

On trouve beaucoup plus facilement un job parce qu'on sait très bien qu'on peut te virer et le so
ir tu prends ton carton, ta plante verte et hop de retour à la maison sans dire au revoir aux collègues.
Il n'y a presque aucune protection pour les travailleurs, c'est également dans cette lignée que pour virer un locataire de son logement, 96h et tes meubles sont sur le trottoir, je l'ai vecu en revenant en vacance en Europe et en oubliant de faire un ordre permanent pour le loyer. Heureusement le voisin français à tout rentrer chez lui.

Le fameux self-made man est presque un mythe, il existe mais c'est un sur un million.
Alors oui on te donne plus facilement ta chance mais c'est toujours au profit de l'entreprise, elle prend le risque (calculé) mais c'est d'abord à son profit.
Pour la petite histoire j'avais un amie Indienne qui avait un beau job après avoir fini ses études sur place, bel appart en location, elle change de job parce que la mari d'une amie à elle avait une boîte, son nouveau patron la vire pour une dispute en interne, elle perd de suite son visa et a du retourner dans son pays, le tout en moins d'un mois.
Pas de pitié pour les croissants, this is America!
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Il y a plein de pays où la perte de l’emploi implique la perte du visa donc la sortie du pays.
Oui, peu de préavis pour les employés, mais ça marche dans les 2 sens. Ton boss te gonfle, tu démissionne et tu retrouve un job 2 semaines après. Je connais plein de Français qui sont malheureusement à leur poste mais ne le quitte pas "parce que, tu vois, c’est un CDI". Alors je ne sais pas quel est le système idéal, mais ça c’est triste.