Les pommes vendues peuvent avoir un an

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Les pommes vendues sur les étals des commerçants peuvent avoir été cueillies il y a un an. Elles se conservent en effet très bien au sec à basse température et il est possible de réguler le phénomène de maturation en les plaçant dans une atmosphère appauvrie en oxygène. Différents traitements peuvent aussi prolonger leur durée de vie, notamment l'utilisation du gaz 1-methylcyclopropene, qui inhibe l'action de l'éthylène.


Commentaires préférés (3)

Quand je pense qu'il suffit de les transformer en calvados pour les garder bien plus longtemps !

L'ethylene est un gaz qui est produit par la plupart des fruits en maturation. Plus un fruit un fruit est mûre, plus il en produit.
Ce gaz au contact d'autres fruits va les faire mûrir plus vite.
Donc si vous avez des fruits qui ne sont pas mûres du tout que vous désirez consommer dans les prochains jours, mettez les au contact de fruits mûres.
Exemple : des avocats achetés verts vont mûrir en 1 ou 2 jours au contact de bananes mûres.

Et pour reconnaître ces pommes, il suffit de regarder la tige :
Si elle est verte, la pomme est de saison.
Si elle est marron ou noircies, la pomme est ancienne et sûrement de l'année passée.


Tous les commentaires (26)

Quand je pense qu'il suffit de les transformer en calvados pour les garder bien plus longtemps !

L'ethylene est un gaz qui est produit par la plupart des fruits en maturation. Plus un fruit un fruit est mûre, plus il en produit.
Ce gaz au contact d'autres fruits va les faire mûrir plus vite.
Donc si vous avez des fruits qui ne sont pas mûres du tout que vous désirez consommer dans les prochains jours, mettez les au contact de fruits mûres.
Exemple : des avocats achetés verts vont mûrir en 1 ou 2 jours au contact de bananes mûres.

Les fruits fortement climactériques (produisant de l'éthilène) sont : banane, goyave, papaye, kaki, melon, pastèque, pomme, poire et mention spéciale au kiwi.

Les légumes aussi sont concernés : avocat, concombre, chou-fleur, épinards, mention spéciale au brocoli.

Et pour reconnaître ces pommes, il suffit de regarder la tige :
Si elle est verte, la pomme est de saison.
Si elle est marron ou noircies, la pomme est ancienne et sûrement de l'année passée.

La méthode dont parle l'anecdote est ce qu'on appelle "conservation en atmosphère contrôlée". L'objectif est effectivement de quasiment stopper la respiration de la pomme en abaissant à des niveaux très bas l'oxygène et augmentant le CO2 et l'azote. On maintient aussi une température basse (<3°C pour la pomme, parfois <0°C pour la poire) et une hygrométrie constante.

L'anecdote parle de 12 mois mais dans les faits, on est plutôt sur 8 à 10 mois. D'une part car plus cela dure longtemps, plus on a des altérations (brunissement, chair moins croquante). D'autre part car, en été, les gens ne consomment plus de pommes (ils sont sur les fruits d'été) et l'idéal est d'avoir les frigos vide avant pour attendre la prochaine récolte qui commence fin aout pour les variétés les plus précoces (décembre pour les moins précoce... on vient de finir la Pink Lady il y a 2 semaines)

A noter que les fortes augmentations du coût de l'énergie vont aussi toucher la conservation des pommes, poste très énergivore. Il est possible que moins d'opérateurs cherchent à les conserver longtemps, avec peut-etre des pommes moins chers en début de campagne (on déstocke plus) et plus cher à partir du printemps.

a écrit : Quand je pense qu'il suffit de les transformer en calvados pour les garder bien plus longtemps ! Chez moi les pommes durent bien plus longtemps que les bouteilles de Calvados !

a écrit : Quand je pense qu'il suffit de les transformer en calvados pour les garder bien plus longtemps ! Et en plus ça permet de facilement respecter la recommandation des 5 fruits et légumes par jour !

a écrit : L'ethylene est un gaz qui est produit par la plupart des fruits en maturation. Plus un fruit un fruit est mûre, plus il en produit.
Ce gaz au contact d'autres fruits va les faire mûrir plus vite.
Donc si vous avez des fruits qui ne sont pas mûres du tout que vous désirez consommer dans les prochai
ns jours, mettez les au contact de fruits mûres.
Exemple : des avocats achetés verts vont mûrir en 1 ou 2 jours au contact de bananes mûres.
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Je connais et vérifie ce phénomènes pour les avocats et bananes, mais est-ce vrai pour la plupart des fruits ? J'ai un doute sur les agrumes car une orange ou clémentine moisie est souvent seule dans le panier.

a écrit : Les fruits fortement climactériques (produisant de l'éthilène) sont : banane, goyave, papaye, kaki, melon, pastèque, pomme, poire et mention spéciale au kiwi.

Les légumes aussi sont concernés : avocat, concombre, chou-fleur, épinards, mention spéciale au brocoli.
Merci pour le terme climactérique. En astrologie, se dit d'une année critique pour l'homme, où selon les astrologues, le corps s'altère, ce qui conduit à des maladies, à la mort, ou à des accidents funestes... ;)

a écrit : Je connais et vérifie ce phénomènes pour les avocats et bananes, mais est-ce vrai pour la plupart des fruits ? J'ai un doute sur les agrumes car une orange ou clémentine moisie est souvent seule dans le panier. Je le constate aussi et je me demande souvent pourquoi car j’ai tendance à croire que la moisissure se propage.

a écrit : Je connais et vérifie ce phénomènes pour les avocats et bananes, mais est-ce vrai pour la plupart des fruits ? J'ai un doute sur les agrumes car une orange ou clémentine moisie est souvent seule dans le panier. La peau des agrumes est plus coriace que beaucoup de fruits, ce qui fait que la moisissure attaque moins vite à coeur. Mais sitôt que la moisissure a "assoupli" la peau, tu verras qu'elle se propage très vite. Dés le soir, tu retrouve ton orange poilue ^^
A noter que la moisissure n'a rien a voir avec le degré de maturité de ton orange, ce n'est pas de la pourriture.

Concernant la sensibilité à l'éthylène, seuls les fruits dit très climactériques (salt&pepper l'a déjà dit plus haut) libèrent de l’éthylène mais aussi y sont sensibles (en gros, ils se l'auto-libèrent pour eux). Les agrumes sont moyennement voire peu climactériques, donc peu sensibles à cette hormone.

a écrit : Quid des nutriments ?! Disparus en bonne partie. Depuis les années 70 les nutriments sont en chute libre dans les fruits et légumes de la grande distribution, au point d’atteindre à peine 10 à 20% du niveau nutritionnel original. La faute entre autre à la durée d’attente avant vente, mais aussi à l’agriculture intensive qui force les sols à produire toujours plus, les appauvrissant au point d’anéantir toute forme de vie.
Bref, préférez manger local et de saison, ça limitera déjà les dégâts.

a écrit : Disparus en bonne partie. Depuis les années 70 les nutriments sont en chute libre dans les fruits et légumes de la grande distribution, au point d’atteindre à peine 10 à 20% du niveau nutritionnel original. La faute entre autre à la durée d’attente avant vente, mais aussi à l’agriculture intensive qui force les sols à produire toujours plus, les appauvrissant au point d’anéantir toute forme de vie.
Bref, préférez manger local et de saison, ça limitera déjà les dégâts.
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C'est pas facile de trouver de la bonne bouffe, hein...

Y(a 20 ans, on me disais que mes poulets étaient trop chers mais qu'ils étaient superbons, j'ai compris que je travaillais a perte, j'ai laissé tomber.

Maintenant je cuisine. où je bouffe de la merde! ;)

a écrit : Les fruits fortement climactériques (produisant de l'éthilène) sont : banane, goyave, papaye, kaki, melon, pastèque, pomme, poire et mention spéciale au kiwi.

Les légumes aussi sont concernés : avocat, concombre, chou-fleur, épinards, mention spéciale au brocoli.
L’avocat est un fruit (:p)

a écrit : L’avocat est un fruit (:p) Si on va par là, le concombre aussi, mais utilisé plus en salé qu'en sucré en France, on dit légume. L'épinard n'est pas un légume mais une feuille mais on le dit légume, le haricot vert est une gousse mais on le dit légume .. on peut continuer longtemps ahaha

a écrit : Disparus en bonne partie. Depuis les années 70 les nutriments sont en chute libre dans les fruits et légumes de la grande distribution, au point d’atteindre à peine 10 à 20% du niveau nutritionnel original. La faute entre autre à la durée d’attente avant vente, mais aussi à l’agriculture intensive qui force les sols à produire toujours plus, les appauvrissant au point d’anéantir toute forme de vie.
Bref, préférez manger local et de saison, ça limitera déjà les dégâts.
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Même si tu es proche de la vérité, ton dogmatisme t’empêche d'aller au bout des choses de manière posée.

Alors asseyons-nous tranquille dans notre fauteuil, je vais raconter une petite histoire ^^

Notre histoire n'a pas commencé dans les années 70 mais dès les années 50 en situation d'après-guerre (Hé oui, encore elle) et la volonté de passer d'une agriculture paysanne à une agriculture intensive (à l'époque, ce n'était pas un gros mot). A l’époque, on commence à + consommer, le premier Leclerc a déjà ouvert depuis plusieurs années, on commence à vouloir bouffer autre chose que du chou tout l'hiver. Mais nos produits alimentaires ne sont pas vraiment adaptés car habituellement, ils sont plutôt récoltés et sitôt vendus au marché du coin, sans de problématique de conservation ou de transport.

Du coup, de vastes programmes de sélection sont lancées en Europe. En France, cela se passe souvent la l'INRA. Or, quand vous faites de la sélection, vous devez prioriser des caractéristiques. Pendant de longues années, on a sélectionné la résistance aux maladies, une bonne conservation, une résistance au transport, une belle couleurs etc etc. C'est vrai que le goût ou les nutriments ne faisaient pas partie du cahier des charges à l'époque. Le summum ayant sans doute été atteint avec les fameuses tomates espagnoles des années 90 avec lesquelles vous pouviez fabriquer des murs tellement elles étaient dures.
Voila la vraie raison du bouzin. A noter que depuis au moins 20 ans, on essaie de revenir en arrière, mais c'est très long. D'autant plus que la normalisation de l'agriculture a fait disparaitre nombre de vieilles variétés, ce qui ne facilite pas les choses.

Au risque de décevoir certains, la bonne ou mauvaise gestion des sols n'a aucun impact sur la qualité du fruit/légume. De même, l'agriculture bio ne favorise pas ou défavorise pas les nutriments. Ce qui joue, c'est les variétés et la date de récolte ! C'est a même été le malheur de l'agri intensive : même en poussant le concept assez loin, on arrive au produit qu'on souhaite avoir.

Un dernier bémol sur le terme d'"originel" qui ne veut pas dire grand chose. En agriculture, il faut être extrêmement vigilant sur le passé, car dans les faits, il était rarement réjouissant. Surtout qu'entre le développement de l’agriculture d'il y a 13.000 ans et l'arrivée de l'intensif après guerre, chacun a sa propre définition du "c'était mieux avant", et souvent fantasmée.
L'agriculture qui se développe actuellement en France n'est pas loin d'avoir été la meilleure qu'il n'y ait jamais eu en terme de conservation des sols, de l'eau, des pesticides ramené au volume... avec bien sûr une marge de progrès, mais n'empêche.

Pour finir, je pomperai ta dernière phrase qui était très bien: "préférez manger local et de saison, ça limitera déjà les dégâts."

a écrit : L’avocat est un fruit (:p) La distinction légume / fruit n'est valable qu'en cuisine.

Considérer les fruits dans le domaine de la botanique n'a de sens qu'en botanique ^^. Et le légume n'existe pas en botanique...

A ce compte là et en terme de botanique, la pomme tout entière en tant que telle n'est pas un fruit ^^.
fr.wikipedia.org/wiki/Faux-fruit