Les fleurs pourraient entendre les abeilles

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Une expérience menée sur une espèce de primevère a montré que les plantes exposées au vrombissement d'une abeille voient le taux de sucre de leur nectar augmenter dans les minutes qui suivent. Ce taux reste stable lorsqu'elles sont exposées à d'autres sons, ce qui laisse penser que les primevères ont la capacité "d'entendre" les abeilles.


Commentaires préférés (3)

La première source est très intéressante mais elle me semble donner une part beaucoup trop importante à la notion de conscience, de volonté, de choix et de capacité volontaire de la plante.

Que la fleur possède une certaine forme (ressemblant à une cloche inversée) et capte un maximum de vibrations particulièrement dans le spectre sonore et la bande de fréquence liée aux vibrations des insectes pollinisateurs et que ces vibrations captées entrainent une réaction chimique avec un réactif particulièrement sensible à ces vibrations qui entraîne un surplus rapide de taux de sucre dans le nectar de la plante, je l'accepte tout à fait.
Mais c'est le fruit d'une longue évolution conjointe entre les fleurs et les polinisateurs. Mais les fleurs n'entendent pas. L'évolution a permis au bout d'un certain moment aux plantes de réagir à certaines vibrations car cela leur a donné un avantage évolutif. Point.

Parler de l'ouïe des fleurs et de leur volonté d'attirer les insectes pollinisateurs me parait sacrément ethnocentré.

Avec une telle entente entre l'abeille et la belle primevère, la lune de miel semble assurée ;)

a écrit : La première source est très intéressante mais elle me semble donner une part beaucoup trop importante à la notion de conscience, de volonté, de choix et de capacité volontaire de la plante.

Que la fleur possède une certaine forme (ressemblant à une cloche inversée) et capte un maximum de vibrations partic
ulièrement dans le spectre sonore et la bande de fréquence liée aux vibrations des insectes pollinisateurs et que ces vibrations captées entrainent une réaction chimique avec un réactif particulièrement sensible à ces vibrations qui entraîne un surplus rapide de taux de sucre dans le nectar de la plante, je l'accepte tout à fait.
Mais c'est le fruit d'une longue évolution conjointe entre les fleurs et les polinisateurs. Mais les fleurs n'entendent pas. L'évolution a permis au bout d'un certain moment aux plantes de réagir à certaines vibrations car cela leur a donné un avantage évolutif. Point.

Parler de l'ouïe des fleurs et de leur volonté d'attirer les insectes pollinisateurs me parait sacrément ethnocentré.
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Si je peux permettre, il ya une petite confusion: parler de l'ouïe et de la volonté des plantes n'est pas "sacrément ethnocentré", mais plutôt sacrément "anthropocentré".

En effet, l'ethnocentrsime c'est juger un phénomène en prenant son groupe ethnique comme référence. Or tous les groupes ethniques entendent et sont doués de volonté.
Et l'anthropocentrisme, c'est juger un phénomène en prenant l'être humain comme référence.


Tous les commentaires (17)

La première source est très intéressante mais elle me semble donner une part beaucoup trop importante à la notion de conscience, de volonté, de choix et de capacité volontaire de la plante.

Que la fleur possède une certaine forme (ressemblant à une cloche inversée) et capte un maximum de vibrations particulièrement dans le spectre sonore et la bande de fréquence liée aux vibrations des insectes pollinisateurs et que ces vibrations captées entrainent une réaction chimique avec un réactif particulièrement sensible à ces vibrations qui entraîne un surplus rapide de taux de sucre dans le nectar de la plante, je l'accepte tout à fait.
Mais c'est le fruit d'une longue évolution conjointe entre les fleurs et les polinisateurs. Mais les fleurs n'entendent pas. L'évolution a permis au bout d'un certain moment aux plantes de réagir à certaines vibrations car cela leur a donné un avantage évolutif. Point.

Parler de l'ouïe des fleurs et de leur volonté d'attirer les insectes pollinisateurs me parait sacrément ethnocentré.

Avec une telle entente entre l'abeille et la belle primevère, la lune de miel semble assurée ;)

Sans avoir encore consulté les sources, c'est une simple hypothèse, je ne dirai pas que les plantes entendent mais qu'elles sont sensibles à la propagation d'une onde sonore. Au même titre qu'on peut faire rentrer n'importe quelle objet en résonnance (exemple du verre à pied), la plante réagit à certaines fréquences provocant cette sécrétion.

Je ne suis pas un spécialiste en botanique, je le redis c'est une simple hypothèse de ma part.

a écrit : La première source est très intéressante mais elle me semble donner une part beaucoup trop importante à la notion de conscience, de volonté, de choix et de capacité volontaire de la plante.

Que la fleur possède une certaine forme (ressemblant à une cloche inversée) et capte un maximum de vibrations partic
ulièrement dans le spectre sonore et la bande de fréquence liée aux vibrations des insectes pollinisateurs et que ces vibrations captées entrainent une réaction chimique avec un réactif particulièrement sensible à ces vibrations qui entraîne un surplus rapide de taux de sucre dans le nectar de la plante, je l'accepte tout à fait.
Mais c'est le fruit d'une longue évolution conjointe entre les fleurs et les polinisateurs. Mais les fleurs n'entendent pas. L'évolution a permis au bout d'un certain moment aux plantes de réagir à certaines vibrations car cela leur a donné un avantage évolutif. Point.

Parler de l'ouïe des fleurs et de leur volonté d'attirer les insectes pollinisateurs me parait sacrément ethnocentré.
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Ok mais qu’est ce qu’on veut dire par « entendre » ? Nous aussi on ne fait que capter des variations de la pression atmosphérique. Après notre cerveau l’interprète comme des sons. Pour les plantes on peut dire que leur système interne l’interprète comme un signal déclencheur pour augmenter le taux de sucre. La différence n’est pas si flagrante quand on y pense.

a écrit : Sans avoir encore consulté les sources, c'est une simple hypothèse, je ne dirai pas que les plantes entendent mais qu'elles sont sensibles à la propagation d'une onde sonore. Au même titre qu'on peut faire rentrer n'importe quelle objet en résonnance (exemple du verre à pied), la plante réagit à certaines fréquences provocant cette sécrétion.

Je ne suis pas un spécialiste en botanique, je le redis c'est une simple hypothèse de ma part.
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Je ne suis pas sûr d avoir bien compris les sources, le son à t il été émis, "sans la présence de l abeille" ? Si ce n est pas le cas on peut également conjecturer que c est l abeille qui a le pouvoir de rendre la Primevère plus à son goût.... Par émission de n importe quel autre signal que le bruit? Ou même par magie si vous voulez?

J ai tout de même appris quelque chose d intéressant, le taux de sucre de la primevère semble varier, et ce n est pas uniquement lié à son stade de croissance ou la luminosité ambiante.

a écrit : La première source est très intéressante mais elle me semble donner une part beaucoup trop importante à la notion de conscience, de volonté, de choix et de capacité volontaire de la plante.

Que la fleur possède une certaine forme (ressemblant à une cloche inversée) et capte un maximum de vibrations partic
ulièrement dans le spectre sonore et la bande de fréquence liée aux vibrations des insectes pollinisateurs et que ces vibrations captées entrainent une réaction chimique avec un réactif particulièrement sensible à ces vibrations qui entraîne un surplus rapide de taux de sucre dans le nectar de la plante, je l'accepte tout à fait.
Mais c'est le fruit d'une longue évolution conjointe entre les fleurs et les polinisateurs. Mais les fleurs n'entendent pas. L'évolution a permis au bout d'un certain moment aux plantes de réagir à certaines vibrations car cela leur a donné un avantage évolutif. Point.

Parler de l'ouïe des fleurs et de leur volonté d'attirer les insectes pollinisateurs me parait sacrément ethnocentré.
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Si je peux permettre, il ya une petite confusion: parler de l'ouïe et de la volonté des plantes n'est pas "sacrément ethnocentré", mais plutôt sacrément "anthropocentré".

En effet, l'ethnocentrsime c'est juger un phénomène en prenant son groupe ethnique comme référence. Or tous les groupes ethniques entendent et sont doués de volonté.
Et l'anthropocentrisme, c'est juger un phénomène en prenant l'être humain comme référence.

a écrit : Ok mais qu’est ce qu’on veut dire par « entendre » ? Nous aussi on ne fait que capter des variations de la pression atmosphérique. Après notre cerveau l’interprète comme des sons. Pour les plantes on peut dire que leur système interne l’interprète comme un signal déclencheur pour augmenter le taux de sucre. La différence n’est pas si flagrante quand on y pense. Afficher tout La différence est abyssale et est la même qu'entre un réflexe et une décision.

La primevère n'interprète rien, elle réagit de manière instinctive à un stimulus donné.
C'est un réflexe.
Quand l'être humain entend l'alarme de son réveil, il interprète ce signal et peut choisir qu'elle réponse il va lui donner: se lever immédiatement, somnoler encore 5 min avant de se lever ou se rendormir.
C'est une décision.

a écrit : Si je peux permettre, il ya une petite confusion: parler de l'ouïe et de la volonté des plantes n'est pas "sacrément ethnocentré", mais plutôt sacrément "anthropocentré".

En effet, l'ethnocentrsime c'est juger un phénomène en prenant son groupe ethnique comme référen
ce. Or tous les groupes ethniques entendent et sont doués de volonté.
Et l'anthropocentrisme, c'est juger un phénomène en prenant l'être humain comme référence.
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Merci pour la correction. Tu as raison ^^

a écrit : La première source est très intéressante mais elle me semble donner une part beaucoup trop importante à la notion de conscience, de volonté, de choix et de capacité volontaire de la plante.

Que la fleur possède une certaine forme (ressemblant à une cloche inversée) et capte un maximum de vibrations partic
ulièrement dans le spectre sonore et la bande de fréquence liée aux vibrations des insectes pollinisateurs et que ces vibrations captées entrainent une réaction chimique avec un réactif particulièrement sensible à ces vibrations qui entraîne un surplus rapide de taux de sucre dans le nectar de la plante, je l'accepte tout à fait.
Mais c'est le fruit d'une longue évolution conjointe entre les fleurs et les polinisateurs. Mais les fleurs n'entendent pas. L'évolution a permis au bout d'un certain moment aux plantes de réagir à certaines vibrations car cela leur a donné un avantage évolutif. Point.

Parler de l'ouïe des fleurs et de leur volonté d'attirer les insectes pollinisateurs me parait sacrément ethnocentré.
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Pas d'ouïe pour une fleur donc ..
Ça suppose qu'une fleur ne peut donc pas non plus être ethnocentré?

a écrit : Avec une telle entente entre l'abeille et la belle primevère, la lune de miel semble assurée ;) Joli :-)

a écrit : Ok mais qu’est ce qu’on veut dire par « entendre » ? Nous aussi on ne fait que capter des variations de la pression atmosphérique. Après notre cerveau l’interprète comme des sons. Pour les plantes on peut dire que leur système interne l’interprète comme un signal déclencheur pour augmenter le taux de sucre. La différence n’est pas si flagrante quand on y pense. Afficher tout Je pense que ce qu'il a voulu dire cest qu'il y a une conscience derrière le fait d'entendre.
Tout ce qui capte une vibration et traite une information ne l'entend pas nécessairement.
La vulgarisation c'est bien mais à trop vouloir le faire on perd les nuances.
Notre œil capte la lumière = on voit. Un panneau solaire capte la lumieres = on ne peut pas dire qu'il voit. L'Homme émet des sons en faisant vibrer l'air = il parle, un baffle la même chose mais il ne parle pas.

a écrit : Je pense que ce qu'il a voulu dire cest qu'il y a une conscience derrière le fait d'entendre.
Tout ce qui capte une vibration et traite une information ne l'entend pas nécessairement.
La vulgarisation c'est bien mais à trop vouloir le faire on perd les nuances.
Notre œil capte
la lumière = on voit. Un panneau solaire capte la lumieres = on ne peut pas dire qu'il voit. L'Homme émet des sons en faisant vibrer l'air = il parle, un baffle la même chose mais il ne parle pas. Afficher tout
Je dirais plutôt qu'il y a une conscience dans le fait d'écouter mais bon, chacun son point de vue. ;)

a écrit : La première source est très intéressante mais elle me semble donner une part beaucoup trop importante à la notion de conscience, de volonté, de choix et de capacité volontaire de la plante.

Que la fleur possède une certaine forme (ressemblant à une cloche inversée) et capte un maximum de vibrations partic
ulièrement dans le spectre sonore et la bande de fréquence liée aux vibrations des insectes pollinisateurs et que ces vibrations captées entrainent une réaction chimique avec un réactif particulièrement sensible à ces vibrations qui entraîne un surplus rapide de taux de sucre dans le nectar de la plante, je l'accepte tout à fait.
Mais c'est le fruit d'une longue évolution conjointe entre les fleurs et les polinisateurs. Mais les fleurs n'entendent pas. L'évolution a permis au bout d'un certain moment aux plantes de réagir à certaines vibrations car cela leur a donné un avantage évolutif. Point.

Parler de l'ouïe des fleurs et de leur volonté d'attirer les insectes pollinisateurs me parait sacrément ethnocentré.
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www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/56865

a écrit : Je dirais plutôt qu'il y a une conscience dans le fait d'écouter mais bon, chacun son point de vue. ;) Un peu comme “écouter” le crépitement du feu au salon et “entendre” le grondement d’un incendie derrière chez vous. Dans les 2 cas on réagit aux sons, soit en étant bercé soit terrorisé à en courir. Les plantes ressentent ses vibrations sans s’enfuirent. cela présume t’il de leur inconscience ?

Il nous est impossible de voir ou regarder le soleil. Inconsciemment nous détournons les yeux. Les plantes, au travers de leurs feuilles, ne se lassent pas de l’admirer en captant au maximum de sa lumière. Peut-on dire qu’elles ont plus conscience que nous du bienfait et de l’importance de notre étoile qui nous salue chaque matin ?

a écrit : www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/56865 Vous confondez réactions chimiques et biologiques avec conscience et libre-arbitre.

Que les plantes soient capables de choses extraordinaires, j’en conviens tout à fait. Qu’elles le fassent volontairement et consciemment comme des ents, ce n’est vraiment pas prouvé. Ce n’est jusqu’à preuve du contraire qu’une suite de réactions chimiques qui ont un jour amené un avantage évolutif.

De la même façon, par exemple, notre corps a la faculté extraordinaire de cicatriser les blessures et nous n’y pouvons strictement rien avec notre libre-arbitre. Ce n’est qu’une suite de réactions chimiques et physiologiques.

Une abeille ne vrombit pas, elle bourdonne.

a écrit : La différence est abyssale et est la même qu'entre un réflexe et une décision.

La primevère n'interprète rien, elle réagit de manière instinctive à un stimulus donné.
C'est un réflexe.
Quand l'être humain entend l'alarme de son réveil, il interprète ce signal et pe
ut choisir qu'elle réponse il va lui donner: se lever immédiatement, somnoler encore 5 min avant de se lever ou se rendormir.
C'est une décision.
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Quand un humain "Entend" un bruit sourd et puissant il sursaute. C'est un reflex et non un geste réfléchi qui provient du tronc cérébral.
Cela s'appelle le "reflex de sursaut acoustique"