La fausse application d'Uber

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Pour éviter d'avoir à payer des amendes pour ses chauffeurs circulant dans des villes où ils n'avaient pas l'autorisation d'exercer, Uber a utilisé une application "clandestine". Elle permettait de repérer les agents de police et de leur présenter une fausse version de l'application, affichant des conducteurs n'existant pas.

Baptisée "Greyball", cette version alternative affichait des informations erronées, et a drastiquement fait chuter le nombre de flagrants délits constatés.


Commentaires préférés (3)

Pour identifier que les utilisateurs étaient en fait des policiers, l’application analysait les utilisateurs qui ouvraient l’application de manière trop systématique à proximité de bâtiments administratifs, puis analysait également leur carte bancaire et profil des réseaux sociaux…
Ça pourrait semblait illégal, mais pas vraiment, Uber se justifie ainsi « Ce programme empêche les demandes d’utilisateurs frauduleux qui violent les termes de service, qu’il s’agisse de personnes qui veulent s’en prendre physiquement aux chauffeurs, des concurrents voulant perturber nos opérations, ou des opposants qui s’allient avec les autorités pour des opérations secrètes visant à piéger nos conducteurs »

Je comprends la complexité de devoir expliquer cette annecdote avec peut de mots disponible, mais je suis pas sur d'avoir tout compris....
La police se fait passer pour un client via l'appli c'est sa ?
Mais que fait du coup la fausse appli ? Elle refuse d'aller la ou c'est interdit ?

a écrit : Je comprends la complexité de devoir expliquer cette annecdote avec peut de mots disponible, mais je suis pas sur d'avoir tout compris....
La police se fait passer pour un client via l'appli c'est sa ?
Mais que fait du coup la fausse appli ? Elle refuse d'aller la ou c'est interdit ?
La police télécharge et utilise la vraie application et se fait passer pour un faux client.
Mais Uber s’en rend compte et bascule leur appli dans une version alternative où les policiers ne trouveront jamais de vrais chauffeurs…


Tous les commentaires (9)

Je recommande d’ailleurs la mini-série super pumped.

Pour identifier que les utilisateurs étaient en fait des policiers, l’application analysait les utilisateurs qui ouvraient l’application de manière trop systématique à proximité de bâtiments administratifs, puis analysait également leur carte bancaire et profil des réseaux sociaux…
Ça pourrait semblait illégal, mais pas vraiment, Uber se justifie ainsi « Ce programme empêche les demandes d’utilisateurs frauduleux qui violent les termes de service, qu’il s’agisse de personnes qui veulent s’en prendre physiquement aux chauffeurs, des concurrents voulant perturber nos opérations, ou des opposants qui s’allient avec les autorités pour des opérations secrètes visant à piéger nos conducteurs »

(Désolé du doublon, j’ai toujours ce problème aléatoire de parution de mes commentaires sous un autre pseudo)

Pour identifier que les utilisateurs étaient en fait des policiers, l’application analysait les utilisateurs qui ouvraient l’application de manière trop systématique à proximité de bâtiments administratifs, puis analysait également leur carte bancaire et profil des réseaux sociaux…
Ça pourrait semblait illégal, mais pas vraiment, Uber se justifie ainsi « Ce programme empêche les demandes d’utilisateurs frauduleux qui violent les termes de service, qu’il s’agisse de personnes qui veulent s’en prendre physiquement aux chauffeurs, des concurrents voulant perturber nos opérations, ou des opposants qui s’allient avec les autorités pour des opérations secrètes visant à piéger nos conducteurs »

Je comprends la complexité de devoir expliquer cette annecdote avec peut de mots disponible, mais je suis pas sur d'avoir tout compris....
La police se fait passer pour un client via l'appli c'est sa ?
Mais que fait du coup la fausse appli ? Elle refuse d'aller la ou c'est interdit ?

a écrit : Je comprends la complexité de devoir expliquer cette annecdote avec peut de mots disponible, mais je suis pas sur d'avoir tout compris....
La police se fait passer pour un client via l'appli c'est sa ?
Mais que fait du coup la fausse appli ? Elle refuse d'aller la ou c'est interdit ?
La police télécharge et utilise la vraie application et se fait passer pour un faux client.
Mais Uber s’en rend compte et bascule leur appli dans une version alternative où les policiers ne trouveront jamais de vrais chauffeurs…

a écrit : Je comprends la complexité de devoir expliquer cette annecdote avec peut de mots disponible, mais je suis pas sur d'avoir tout compris....
La police se fait passer pour un client via l'appli c'est sa ?
Mais que fait du coup la fausse appli ? Elle refuse d'aller la ou c'est interdit ?
Dans les agglomérations où Uber n'avait pas l'autorisation pour proposer ces services, l'entreprise faisait usage de Greyball.

Cette Appli permettait -en amont -, au moment de la demande de voiture taxi , d'effectuer une sorte de sélection, afin d'exprimer une acceptation ou refus de la course, en fonction des paramètres cités ( proche des bâtiments administratifs, du titulaire de la carte bancaire, des informations trouvées sur les réseaux sociaux, etc).
Uber partait du principe que ces divers éléments pouvaient révéler la véritable finalité de demande de course: démontrer que cette entreprise opérait dans une municipalité ou elle n'était pas autorisée.

Ensuite, en aval...
Si la course était acceptée, mais qu'il s'avérait au moment de la prise en charge du passager, être un "faux" client cherchant à démontrer l'illégalité de Uber travaillant dans cette ville là, Greyball entrait une nouvelle fois en jeu, montrant sur l'écran du téléphone, la version clandestine de l'officielle.
Sur la clandestine, la course en cours n'apparaissait pas.

Voilà ce que j'ai compris, ou du moins, semble avoir compris.
Maintenant, je peux m'être trompé.
Rectifiez-moi, sinon.

Je ne savais pas. Que dire face à un tel cynisme... Faire preuve de réflexion au delà des règles est une vertue (que nos démocraties basée sur la liberté permet). Enfreindre les règles est une prise de risques qui se mesure. Ici c'est du pur cynisme qui mérite une grande fermeté car l'intentionnalité de masquer est avéré. Je regrette le manque de modernité de notre justice. Mais finalement l'image de UBER empire et cet excès de confiance va finir par se retourner contre eux.

a écrit : Je ne savais pas. Que dire face à un tel cynisme... Faire preuve de réflexion au delà des règles est une vertue (que nos démocraties basée sur la liberté permet). Enfreindre les règles est une prise de risques qui se mesure. Ici c'est du pur cynisme qui mérite une grande fermeté car l'intentionnalité de masquer est avéré. Je regrette le manque de modernité de notre justice. Mais finalement l'image de UBER empire et cet excès de confiance va finir par se retourner contre eux. Afficher tout Le problème, c'est que tant que ca restera pratique et pas trop cher, on l'utilisera, ce service, et l'entreprise est tellement grande et puissante qu'ils ont les moyens de trouver des moyens de la contourner, la loi.

L'Espagne a interdit Uber, mais c'est une décision d'état, comment une ville peut lutter contre une multinationale de cette importance? En faisant payer quelques amendes? ...

a écrit : Pour identifier que les utilisateurs étaient en fait des policiers, l’application analysait les utilisateurs qui ouvraient l’application de manière trop systématique à proximité de bâtiments administratifs, puis analysait également leur carte bancaire et profil des réseaux sociaux…
Ça pourrait semblait illégal, m
ais pas vraiment, Uber se justifie ainsi « Ce programme empêche les demandes d’utilisateurs frauduleux qui violent les termes de service, qu’il s’agisse de personnes qui veulent s’en prendre physiquement aux chauffeurs, des concurrents voulant perturber nos opérations, ou des opposants qui s’allient avec les autorités pour des opérations secrètes visant à piéger nos conducteurs » Afficher tout
Ça continue donc de sembler illégal !