L'enfance compliquée de Josephine Baker

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A 15 ans, Josephine Baker avait déjà été mariée 2 fois, travaillé 7 ans et connu la rue et la violence. A 8 ans, elle devint domestique dans différentes familles blanches, et fut victime d'abus. A 13 ans, elle se maria avec un homme rencontré dans le club où elle travaillait en tant que serveuse. A cette époque, elle dormait dans des cartons et mangeait dans les poubelles. Elle divorça un an plus tard. En 1921, à l'âge de 15 ans, elle épousa William Howard Baker, qu'elle quitta peu après, en conservant néanmoins son nom.


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a écrit : Merci pour ce complément d’information qui est plus intéressant que les reloues orthographiques… Il est important de noter que c’était une femme d’exception qui a fait beaucoup pour les autres !
PS: c’est dommage que le lien Wikipedia soit en anglais, il existe une page en français, pour les gens comme moi qui fo
nt des fautes d’orthographe et qui sont pas bilingues Afficher tout
Je suis le premier à me plaindre des enragés de l'orthographe, sauf quand ça change le sens des mots. Ce n'est plus une histoire d'esthétique, c'est juste que le mot employé n'est pas le bon.

Pour ce qui est de Joséphine Baker, remettons les choses en contexte.
À l'époque, le travail des enfants est permis dès 8 ans. L'histoire de Mme Baker est donc, si l'on met de côté la célébrité, tristement banale. D'ailleurs à cette époque, le travail des enfants est exactement le même que celui des adultes, à ceci près que leur salaire est divisé par 3 ou 4.
Et encore, Joséphine Baker a eu la chance de ne pas travailler dans une usine, parce que c'était une autre limonade que le music-hall.
En réalité, il y a bien eu une loi en 1874 élevant l'âge minimum du travail à 12 ans mais elle n'est pas respectée. Pour info, 15 inspecteurs du travail pour tout le territoire national sont embauchés pour faire respecter cette loi. Autant dire personne. Ce qui a vraiment chasser les enfants des usines et des manufactures, c'est le perfectionnement des méthodes et des outils de travail. On a donc recherché davantage d'ouvriers qualifiés, capables d'assimiler des techniques élaborées, et les enfants devinrent beaucoup moins utiles.

Une fois adulte, son histoire est également banale, c'est celle d'une jeune adulte qui quitte sa terre natale dans l'espoir d'avoir une vie meilleure.
Pour elle ça a bien marché, tant mieux, mais c'est loin d'être le cas pour tous ceux qui viennent tenter leur chance en France.

a écrit : Oui c’est un peu dommage pour le coup. Mais il n’est jamais trop tard pour en parler.

Elle a failli ne jamais danser car elle était costumière et a du remplacer une danseuse blessée au pied levé.
Elle avait un guépard de compagnie et 12 enfants adoptés car elle ne pouvait tomber enceinte.
Quelqu'un qui a beaucoup compté dans ma vie, m'a souvent répété.
"La vie n'est qu'une succession d'opportunités qu'il faut savoir saisir au vol".

Une danseuse blessée, et ceci change complètement un destin.
... à moins,que celui-ci n'était déjà écrit, mais fallait-il attendre le moment opportun.
Toujours est-il que (selon ce qui est rapporté par l'un de ses enfants) c'est en quittant les États-Unis à bord d'un transatlantique, que la peur l'a abandonnée.

a écrit : Et grand débat chez les acharnés, la prononciation du nom de Joséphine baker :
Elle a demandé a ce qu'il ne soit plus prononcé à l'Américaine mais à la Française,
Bacaire, donc.

twitter.com/ccesoir/status/1465561479936036865?lang=fr
À la française (je note que sur Linux (verrmaj, à, verrmaj) et sur Android (appui long sur a) ce caractère est simple à saisir), j'aurais plutôt prononcé "baké".

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