Johanna Quaas est une gymnaste allemande au palmarès modeste, mais elle est néanmoins très populaire outre-Rhin : à 96 ans, c'est la plus vieille gymnaste (encore active en compétition) au monde. Jusqu'en 2011, elle participait encore aux tournois nationaux.
Commentaires préférés (3)
Je vais faire un demi hors sujet, mais je me demande si on est nombreux dans mon cas.
J'ignore comment cela se passe dans les autres pays, mais j'ai eu beaucoup de mal étant enfant avec les clubs de sport.
Passé la première année de découverte, on entrait systématiquement dans un modèle cherchant la performance, la répétition à outrance du même geste, la compétition.
N'en ayant rien a cirer et étant là pour m'amuser, j'ai très souvent changé de sport en fin d'année.
Ce n'est qu'arrivé à l'âge adulte que le rapport au sport s'est changé drastiquement.
Est alors apparu le sport pour rester en forme, pour socialiser, pour rigoler, sans que personne ne nous emmerde à devenir la prochaine Amélie Mauresmo ou le prochain Teddy Riner.
Passé 18 ans, on a alors le choix entre le sport pour la compétition, et le sport-loisir.
Jeune, seuls les sports "alternatifs" comme le skate, le snowboard, etc. se faisaient sans nécessité de rendement, pour le seul amusement.
Et je trouve ça profondément dommage, si on veut avoir une population qui pratique toute sa vie pour son plaisir et pour son bien être, car j'ai l'impression que beaucoup de gens arrêtent la pratique du sport le lendemain du Bac, ou peu après quand ils n'ont plus le temps de pratiquer le sport compétitif (études, travail).
Beaucoup d'amis qui étaient pourtant de très bon niveau dans leurs sports respectifs se sont arrêtés du jour au lendemain, n'ayant plus la possibilité d'aller chercher des podiums.
Et un nombre bien supérieur d'autres copains, étant parfaitement nuls dans tous les sports, ne s'y sont malheuresement jamais mis.
Vu de ma fenêtre, un sport de combat (ou art martial) est plutôt utile pour apprendre la maîtrise de soi et pour travailler sur la patience et la ténacité (le top de ces sports, pour moi, étant le iaïdo) La compétition n'apporte rien de plus qu'un entraînement, si ce n'est, peut-être, de rencontrer d'autres personnes.
Perso, j'ai toujours été mauvais en sport étant jeune, et il m'a fallu attendre mes 50 ans pour que je comprenne que, physiquement, les entraînements n'étaient pas adapté à mes capacités physiques d'alors. J'ai maintenant des capacités physiques cardios meilleures qu'il y a 40 ans, grâce à un entraînement plus adapté. Le sport scolaire est fait pour la masse, sans prise en compte des appétences et capacités de chaque enfant.
@Julien, c'est dommage, et je te comprends que trop bien, la performance à tout prix, ca m'a aussi dégouté des clubs, mais j'ai quand même fait deux sports de groupe sympa, l'escalade et la spéléo, on faisait ce qu'on voulait, un jour, je me suis retrouvé à 70 mètres de haut et j'ai fait LA connerie:
J'ai regardé en bas et impossible de grimper un centimètre de plus^^ et? Ba rien, chuis redescendu et c'est marre.
Mais on devrait aussi pouvoir s'amuser en escrime, en foot, en basket... crénom!! Pourquoi vouloir absolument nous faire viser le haut? C'est chiant
Tous les commentaires (11)
Je vais faire un demi hors sujet, mais je me demande si on est nombreux dans mon cas.
J'ignore comment cela se passe dans les autres pays, mais j'ai eu beaucoup de mal étant enfant avec les clubs de sport.
Passé la première année de découverte, on entrait systématiquement dans un modèle cherchant la performance, la répétition à outrance du même geste, la compétition.
N'en ayant rien a cirer et étant là pour m'amuser, j'ai très souvent changé de sport en fin d'année.
Ce n'est qu'arrivé à l'âge adulte que le rapport au sport s'est changé drastiquement.
Est alors apparu le sport pour rester en forme, pour socialiser, pour rigoler, sans que personne ne nous emmerde à devenir la prochaine Amélie Mauresmo ou le prochain Teddy Riner.
Passé 18 ans, on a alors le choix entre le sport pour la compétition, et le sport-loisir.
Jeune, seuls les sports "alternatifs" comme le skate, le snowboard, etc. se faisaient sans nécessité de rendement, pour le seul amusement.
Et je trouve ça profondément dommage, si on veut avoir une population qui pratique toute sa vie pour son plaisir et pour son bien être, car j'ai l'impression que beaucoup de gens arrêtent la pratique du sport le lendemain du Bac, ou peu après quand ils n'ont plus le temps de pratiquer le sport compétitif (études, travail).
Beaucoup d'amis qui étaient pourtant de très bon niveau dans leurs sports respectifs se sont arrêtés du jour au lendemain, n'ayant plus la possibilité d'aller chercher des podiums.
Et un nombre bien supérieur d'autres copains, étant parfaitement nuls dans tous les sports, ne s'y sont malheuresement jamais mis.
J'ai 3 personnes qui ont un comportement totalement différent avec le sport à te présenter :
J'ai fait énormément de compétitions d'escrime quand j'étais plus jeune, et en effet, mon maître d'armes ne se concentrait que sur les jeunes qui souhaitaient participer aux compétitions. Il faut dire que je ne comprends pas trop l'intérêt de pratiquer ce sport d'assaut si ce n'est pas pour te mesurer aux autres en allant à des compétitions. Quand j'ai dû monter d'un rang, aller aux compétitions nationales hors région, j'ai déçu mon maître d'armes et j'ai tout plaqué. Mais je suis restée sportive, et je compte reprendre l'escrime (et même les compétitions) dès que possible.
Ma belle-sœur, quant à elle, a pratiqué le badminton au collège et au lycée. Elle avait naturellement un super niveau, tout le monde lui disait qu'il FALLAIT qu'elle participe aux compétitions, mais elle refusait. Et maintenant elle ne pratique plus aucun sport.
Enfin, mon mari : il a super mal vécu sa jeunesse car il était petit, et n'aimait pas le sport. Encore moins la compétition. Et depuis qu'il a pris 20 cm en 1 an, qu'il mesure adulte près de 1 m 90, il s'est mis à la course, et régulièrement participe à des marathons.
Bref, 3 vécus totalement différents par rapport au sport.
Quand je vois mes collègues de sport au lycée, j'ai quand même l'impression qu'on l'enseigne différemment que dans les années 90 : avant on avait un vieux prof bedonnant qui nous donnait plein d'ordres et de conseils qu'il n'appliquait pas lui-même...et on nous cassait les pieds avec la performance. De nos jours j'ai l'impression que les cours de sport sont plus tournés vers la connaissance de soi, de ses propres limites, qu'on apprend aux jeunes à s'entretenir et pas à chercher constamment la performance. Même que maintenant ils font du step! (d'ailleurs faudra que je demande à mes collègues si de temps en temps je peux venir faire du step avec eux).
Comme dis plus haut, je ne vois pas le but de faire des sports de combats par exemple l'escrime ou la boxe dans mon cas pour ne pas au moins faire quelques tournois ou combats.
Je trouve ça un peu dommage de mettre son enfant par exemple au foot et lui dire que cest juste pour s'amuser au-delà du reste, c'est pas sympa pour les autres joueurs, même ceux de lautre équipe
Vu de ma fenêtre, un sport de combat (ou art martial) est plutôt utile pour apprendre la maîtrise de soi et pour travailler sur la patience et la ténacité (le top de ces sports, pour moi, étant le iaïdo) La compétition n'apporte rien de plus qu'un entraînement, si ce n'est, peut-être, de rencontrer d'autres personnes.
Perso, j'ai toujours été mauvais en sport étant jeune, et il m'a fallu attendre mes 50 ans pour que je comprenne que, physiquement, les entraînements n'étaient pas adapté à mes capacités physiques d'alors. J'ai maintenant des capacités physiques cardios meilleures qu'il y a 40 ans, grâce à un entraînement plus adapté. Le sport scolaire est fait pour la masse, sans prise en compte des appétences et capacités de chaque enfant.
@Julien, c'est dommage, et je te comprends que trop bien, la performance à tout prix, ca m'a aussi dégouté des clubs, mais j'ai quand même fait deux sports de groupe sympa, l'escalade et la spéléo, on faisait ce qu'on voulait, un jour, je me suis retrouvé à 70 mètres de haut et j'ai fait LA connerie:
J'ai regardé en bas et impossible de grimper un centimètre de plus^^ et? Ba rien, chuis redescendu et c'est marre.
Mais on devrait aussi pouvoir s'amuser en escrime, en foot, en basket... crénom!! Pourquoi vouloir absolument nous faire viser le haut? C'est chiant
C'est comme pour éviter un nivellement par le bas. Avant, les gros ambitieux étaient obligés de passer par des clubs locaux. Ils fallait alors leurs proposer un maximum d'opportunités de se révéler avec des courts plus "sérieux" que "relax", pour leur donner les moyens d'éclore, se révéler, briller. Une main tendue si tu préfères.
Ceux étant là pour s'amuser ne pouvant qu'être moins sérieux (pas non plus systématiquement).. Disons simplement que la compétition (à cette période, on avait énormément de performances internationales, mondiales, c'était normal que la compétition se démocratise, au détriment du loisir) c'était l'époque où le mouvement inverse s'est produit : des gens qui partaient du loisir devenaient de vrais pro.. Vouloir aller à contre courrant après ça était rarement observé, on cherchait majoritairement à devenir bon et plus simplement à s'amuser "comme tout le monde depuis toujours", donc c'est ce qu'on proposait majoritairement, systématiquement.
Depuis peu, c'est le retour du loisir (et avec ça, la baisse nette de nos performances mondiales : combats, tennis, handball, foot (à niveau européens), tout est en déclin, collectif comme individuel.
On observe néanmoins sur le foot et le rugby, qui n' ont jamais été très "loisir friendly" en France, mais tremplin de compétitions, que nous continuons de nous démarquer en terme de talents individuels, justement grâce à la rigueur de compétition qu'apporte ce sport en France depuis Platini, la coupe du monde, d'Europe, la deuxième coupe etc...
Donc ce n'est pas que "oh sont chiants ces try hardeurs", c'est que si on veut donner à tout le monde les moyens de s'amuser et de se dépasser, ça va forcément demander plus de mains tendues côté compétition que côte loisir, et qu'en soit, avec une simple licence ou soi-même, on peut atteindre l'amusement, car le vrai problème serait de voir des talents ambitieux dire "sont chiants ces mecs qui sont là que pour rigoler, je veux progresser".. Et petit à petit la frontière loisir / progression / compétition s'est bien mieux dessinée (et donc, gérée)
L autre solution c'est davoir une équipe de compétition.
J'ai pratiqué le tennis pendant longtemps en étant jeune et j'ai intégré l'équipe du club : nos entraînements étaient pensés dans le but de la prochaine rencontre et incluait un entrainement purement physique une fois par semaine .
Dès que j'ai arrêté la compétition, j'ai repris avec d autres élèves et la compétition n'était plus au centre des préoccupations. Ainsi , chacun pouvait jouer selon ses appétences.
Je trouve cela dommage que ça n'existe pas ( quand c'est possible) dans tous sports.
Pour le foot ( cité plus haut ), ma fille adore jouer mais n'est pas compétitive donc elle se fait littéralement ignorée quand elle est sur le terrain - bah ouai elle cherche pas a etre agressive- : c'est à la dégoûter du sport en lui-même ... elle a 6 ans... dommage quand même ! Entendre des entraîneurs hurlant à des enfants de 6 ans " replace toi et marque ton joueur " comme si leur vie en dépendait , j'admets que ça me dégoûte aussi.
Je trouve que chacun devrait faire du sport avec le but qu'il poursuit; proposons aux élèves un sport - loisirs de base et des entraînement/ horaire adaptés s'ils veulent pousser plus loin.
A noter que c'est super saoulant d'être la gauchère de service, et de devoir faire la paillasse pour ses copains qui partent en compétition le week-end suivant... Mais bon, quand mon maître d'armes me demandait de venir aux entraînements de compétition juste avant une grosse compét, même si j'avais lâché les tournois, j'avais l'esprit club et je venais faire la paillasse.
J’ajoute qu’avec une pratique « plaisir » on assure une longue pratique, qui permet une amélioration des performances et qui à son tour peut donner envie de se dépasser… donc de faire de la compétition.