Le caméléon Frédéric Bourdin

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Frédéric Bourdin, surnommé « Le caméléon », est un usurpateur d'identités, tour à tour enfant disparu, orphelin espagnol, fugueur traumatisé ou réfugié bosniaque. Trilingue, il se spécialisa dans l'imitation des voix d'adolescents, utilisant plus de 500 identités fictives dans de nombreux pays. Ses agissements ont parfois suscité un faux espoir chez des parents d'enfants disparus.

En 1998, il fut condamné à six ans de prison aux États-Unis pour l'usurpation de l'identité de Nicholas Barclay, un enfant disparu le 13 juin 1994 de San Antonio (Texas). En 2004, il fut arrêté à Grenoble pour l'usurpation de l'identité de Léo Balley, un enfant disparu à l'âge de 6 ans.


Tous les commentaires (24)

a écrit : On dirais que tu m'adresses un reproche. Tu ne crois quand même pas que c'est moi qui ai inventé le concept d'appropriation culturel ou qui persécute ceux qui s'approprient d'autres cultures ? Tu semblais le mettre au même niveau que le blackface alors que ce sont deux choses bien différentes.

a écrit : Tu semblais le mettre au même niveau que le blackface alors que ce sont deux choses bien différentes. Non je ne semblais pas, tu peux relire.

a écrit : Merci captain Obvious, j'avais déjà parfaitement compris tout ça et c'est d'ailleurs à peu près ce que je disais dans mon commentaire, c'est gentil de traduire pour les lecteurs qui n'étaient pas du tout au courant de tout ça et qui ont du mal à comprendre quand c'est teinté d'ironie. En revanche le post scriptum etait de trop car il montre que toi non plus tu ne comprends pas l'ironie : je comprends très bien toute la problématique du blackface et même de l'appropriation culturelle en général. Afficher tout Je ne connaissais pas ce terme de blackface : grimer en noir.
C'est, il me semble, Michel Leeb qui pratiquait ce blackface dans l'une de ses pièces de théâtre. Le tombeur ou Ténor, je ne sais plus. Il s'est d'ailleurs, plus tard, retrouvé catalogué comme humoriste raciste.

a écrit : Je ne connaissais pas ce terme de blackface : grimer en noir.
C'est, il me semble, Michel Leeb qui pratiquait ce blackface dans l'une de ses pièces de théâtre. Le tombeur ou Ténor, je ne sais plus. Il s'est d'ailleurs, plus tard, retrouvé catalogué comme humoriste raciste.
Le problème c'est que c'était très caricatural (pas seulement Michel Leeb mais en général) : la personne était maquillée avec des grosses lèvres rouges et se conduisait comme un benêt, comme les noirs dans Tintin au Congo. Tout ça n'est bien sûr plus du tout acceptable et c'est un progrès. De plus c'était fait pour contourner l'interdiction de se produire sur scène à cause de la ségrégation (Al Jolson) et ça privait donc les noirs d'un travail qui leur revenait de droit (celui de chanteur noir). On pourrait considérer que quand c'est fait de manière respectueuse ou même admirative (comme Antoine Griezmann grimé en basketeur noir, sans que ce soit caricatural) ce n'est pas un problème mais certaines personnes considèrent que c'est quand même un problème car ça rappelle les fois où c'était fait pour être caricatural, et en l'occurrence on ne se range pas à l'avis de la majorité mais de la minorité bruyante alors on ne peut plus du tout se maquiller en noir sans que ça fasse un scandale. Heureusement j'ai pu en profiter quand c'était encore possible ce qui m'a permis de constater qu'il n'y a pas une majorité, même chez les noirs, qui s'offusque dès qu'on se maquille en noir. Un collègue avait même eu la gentillesse d'expliquer à un autre collègue (qui n'avait pas compris que j'étais un blanc maquillé en noir et qui prenait l'air vaguement dégoûté) que mon aspect n'était pas dû à une maladie de peau mais à mon maquillage qui était en train de couler !