Rotterdam est conçue pour résister à la montée des eaux

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90% de Rotterdam est situé sous le niveau de la mer. C'est pourquoi les parkings souterrains ainsi que les places et squares ont été spécialement conçus pour être utilisés comme bassins de rétention en cas de forte précipitation, soulageant ainsi le système d’évacuation des eaux.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Deux réflexions me viennent :
1) anecdote à garder en tête si un jour je cherche une place pour me garer à Rotterdam par temps de pluie...
2) l'idée de faire face à la montée des eaux grâce à des bassins de rétention serait presque risible si elle n'était pas aussi désespérée...
La Hollande est de base proche du niveau de la mer en terme d'altitude. Les bassins ont été pensés en cas de monté des hauts ponctuelles et non contre une augmentation globale du niveau de la mer

a écrit : Un bel exemple d’adaptation à un changement climatique devenu inévitable Bien que je sois d'accord avec toi sur le fait que ça va inévitablement poser de plus en plus de problèmes aux villes côtières, le but de ces aménagements souvent énormes et coûteux est en général tout autre, lié à l'étalement urbain, les villes grandissent sur des sols qui sont sensés absorber l'eau, mais le béton... bref vous m'avez compris.

Donc plus les villes grandissent, moins l'eau est absorbée, plus ses systèmes d'évacuation saturent et plus on doit faire d'aménagements, soit plus gros et plus chers, soit, comme le montre la troisième source, en adaptant les nouveaux quartiers d'infrastructures plus petites, de stockage pour soulager les systèmes d'évacuation déjà existants.

On se mord un peu la queue mais bon, a part d'arrêter d'agrandir les villes, pas vraiment le choix. ;)

Les Pays Bas sont confrontés à trois menaces distinctes, provenant de l'eau.

-De très fortes précipitations dans un temps court, ne laissant pas la possibilité matérielle d'évacuer (par des infrastructures de pompage) ces excédents d'eaux pluviales.
La menace est sérieuse : les volumes annuels de précipitations sur les Pays-Bas, ont augmenté de 25% en un siècle.

- Des précipitations prolongées, à grande échelle, sur ses pays riverains, la France ainsi que la Suisse, gonflant les lits de la Meuse, du Rhin et de l'Escaut.
Les eaux de ces trois fleuves, se rejoignent à peu près au même endroit, dans un Delta du Sud Ouest du pays.

- Des tempêtes maritimes à caractère exceptionnel, type "centenaire".
Le pays en a essuyé plusieurs, dont celle de la Sainte-Lucie, en 1287, au bilan humain de 50 à 80 000 morts.
La liste de ces ras-de-marée est impressionnante.
Elle est ici:
fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_de_catastrophes_naturelles_aux_Pays-Bas

Il a fallu attendre le 20ème, pour que des travaux d'infrastructures à grande échelle, puissent être menés à bien.
La construction de la grande digue du Nord (1927-33), longue de 32 kilomètres, a par exemple sécurisé toute la région centrale, et permis de créer de très grands polders, regroupés aujourd'hui en Province, sous le nom de Flevoland.
99,9% de cette zone Administrative, est sous le niveau de la mer.

Suite au ras-de-marée de 1953, le Delta de Zélande (Sud-Ouest du pays) fut également sécurisé, par de gigantesques travaux qui prendront trente ans à se terminer.

Depuis la prise de conscience du Changement Climatique et de la conséquente montée du niveau des mers et des océans, les Pays-Bas ne restent pas inactifs.
Le plan, étalé sur les prochaines décennies, contemple la surélévation de un mètre, des digues et autres lieux littoraux, autant que faire se peut.
La tâche est immense, car la longueur des côtes Néerlandaises, est de 450 kilomètres.

Si la Municipalité de Rotterdam prend au sérieux les diverses menaces des eaux, c'est en très grande partie pour le poids économique national et international de son port.
Premier port Européen en importation et exportation de marchandises, une inondation fluviale ou maritime, tournerait tout autant à une catastrophe humaine qu'économique.

Les grandes inondations de 1995 au Sud des Pays-Bas (+ de 200 000 personnes évacuées dans l'urgence) ont également eu un impact menant les Néerlandais à la réflexion.
Depuis, le pays a choisi de procéder à diverses "dépoldérisations" de zones situées le long de plusieurs cours d'eau.
zones agricoles très faiblement urbanisées, elles sont actuellement des zones sauvages ou récréatives, où se déversent transitoirement les excédents d'eaux fluviales.

La création de "Zones tampons" transitoires, afin de mitiger les méfaits de pluies torrentielles, n'est pas une exclusivité Néerlandaise.
Suite à la terrible inondation de Nîmes, en 1988, c'est tout un ensemble de petits et moyens bassins, qui ont été construits en périphérie de la ville.

L'urbanisation à outrance, est également prise en considération par New York. La création de zones récréatives au revêtement poreux, commence timidement à apparaître. Les centaines de terrains de basketball, pourraient a terme être rénovés, afin d'absorber conjointement partie des excédents d'eaux pluviales.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières.


Tous les commentaires (57)

Un bel exemple d’adaptation à un changement climatique devenu inévitable

Deux réflexions me viennent :
1) anecdote à garder en tête si un jour je cherche une place pour me garer à Rotterdam par temps de pluie...
2) l'idée de faire face à la montée des eaux grâce à des bassins de rétention serait presque risible si elle n'était pas aussi désespérée...

a écrit : Deux réflexions me viennent :
1) anecdote à garder en tête si un jour je cherche une place pour me garer à Rotterdam par temps de pluie...
2) l'idée de faire face à la montée des eaux grâce à des bassins de rétention serait presque risible si elle n'était pas aussi désespérée...
La Hollande est de base proche du niveau de la mer en terme d'altitude. Les bassins ont été pensés en cas de monté des hauts ponctuelles et non contre une augmentation globale du niveau de la mer

a écrit : Un bel exemple d’adaptation à un changement climatique devenu inévitable Quel rapport ? Rotterdam a été construite sous le niveau de la mer, ça n'a aucun rapport avec un changement du niveau de la mer, elle est déjà dessous.

a écrit : Un bel exemple d’adaptation à un changement climatique devenu inévitable Bien que je sois d'accord avec toi sur le fait que ça va inévitablement poser de plus en plus de problèmes aux villes côtières, le but de ces aménagements souvent énormes et coûteux est en général tout autre, lié à l'étalement urbain, les villes grandissent sur des sols qui sont sensés absorber l'eau, mais le béton... bref vous m'avez compris.

Donc plus les villes grandissent, moins l'eau est absorbée, plus ses systèmes d'évacuation saturent et plus on doit faire d'aménagements, soit plus gros et plus chers, soit, comme le montre la troisième source, en adaptant les nouveaux quartiers d'infrastructures plus petites, de stockage pour soulager les systèmes d'évacuation déjà existants.

On se mord un peu la queue mais bon, a part d'arrêter d'agrandir les villes, pas vraiment le choix. ;)

Les Pays Bas sont confrontés à trois menaces distinctes, provenant de l'eau.

-De très fortes précipitations dans un temps court, ne laissant pas la possibilité matérielle d'évacuer (par des infrastructures de pompage) ces excédents d'eaux pluviales.
La menace est sérieuse : les volumes annuels de précipitations sur les Pays-Bas, ont augmenté de 25% en un siècle.

- Des précipitations prolongées, à grande échelle, sur ses pays riverains, la France ainsi que la Suisse, gonflant les lits de la Meuse, du Rhin et de l'Escaut.
Les eaux de ces trois fleuves, se rejoignent à peu près au même endroit, dans un Delta du Sud Ouest du pays.

- Des tempêtes maritimes à caractère exceptionnel, type "centenaire".
Le pays en a essuyé plusieurs, dont celle de la Sainte-Lucie, en 1287, au bilan humain de 50 à 80 000 morts.
La liste de ces ras-de-marée est impressionnante.
Elle est ici:
fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_de_catastrophes_naturelles_aux_Pays-Bas

Il a fallu attendre le 20ème, pour que des travaux d'infrastructures à grande échelle, puissent être menés à bien.
La construction de la grande digue du Nord (1927-33), longue de 32 kilomètres, a par exemple sécurisé toute la région centrale, et permis de créer de très grands polders, regroupés aujourd'hui en Province, sous le nom de Flevoland.
99,9% de cette zone Administrative, est sous le niveau de la mer.

Suite au ras-de-marée de 1953, le Delta de Zélande (Sud-Ouest du pays) fut également sécurisé, par de gigantesques travaux qui prendront trente ans à se terminer.

Depuis la prise de conscience du Changement Climatique et de la conséquente montée du niveau des mers et des océans, les Pays-Bas ne restent pas inactifs.
Le plan, étalé sur les prochaines décennies, contemple la surélévation de un mètre, des digues et autres lieux littoraux, autant que faire se peut.
La tâche est immense, car la longueur des côtes Néerlandaises, est de 450 kilomètres.

Si la Municipalité de Rotterdam prend au sérieux les diverses menaces des eaux, c'est en très grande partie pour le poids économique national et international de son port.
Premier port Européen en importation et exportation de marchandises, une inondation fluviale ou maritime, tournerait tout autant à une catastrophe humaine qu'économique.

Les grandes inondations de 1995 au Sud des Pays-Bas (+ de 200 000 personnes évacuées dans l'urgence) ont également eu un impact menant les Néerlandais à la réflexion.
Depuis, le pays a choisi de procéder à diverses "dépoldérisations" de zones situées le long de plusieurs cours d'eau.
zones agricoles très faiblement urbanisées, elles sont actuellement des zones sauvages ou récréatives, où se déversent transitoirement les excédents d'eaux fluviales.

La création de "Zones tampons" transitoires, afin de mitiger les méfaits de pluies torrentielles, n'est pas une exclusivité Néerlandaise.
Suite à la terrible inondation de Nîmes, en 1988, c'est tout un ensemble de petits et moyens bassins, qui ont été construits en périphérie de la ville.

L'urbanisation à outrance, est également prise en considération par New York. La création de zones récréatives au revêtement poreux, commence timidement à apparaître. Les centaines de terrains de basketball, pourraient a terme être rénovés, afin d'absorber conjointement partie des excédents d'eaux pluviales.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières.

a écrit : Les Pays Bas sont confrontés à trois menaces distinctes, provenant de l'eau.

-De très fortes précipitations dans un temps court, ne laissant pas la possibilité matérielle d'évacuer (par des infrastructures de pompage) ces excédents d'eaux pluviales.
La menace est sérieuse : le
s volumes annuels de précipitations sur les Pays-Bas, ont augmenté de 25% en un siècle.

- Des précipitations prolongées, à grande échelle, sur ses pays riverains, la France ainsi que la Suisse, gonflant les lits de la Meuse, du Rhin et de l'Escaut.
Les eaux de ces trois fleuves, se rejoignent à peu près au même endroit, dans un Delta du Sud Ouest du pays.

- Des tempêtes maritimes à caractère exceptionnel, type "centenaire".
Le pays en a essuyé plusieurs, dont celle de la Sainte-Lucie, en 1287, au bilan humain de 50 à 80 000 morts.
La liste de ces ras-de-marée est impressionnante.
Elle est ici:
fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_de_catastrophes_naturelles_aux_Pays-Bas

Il a fallu attendre le 20ème, pour que des travaux d'infrastructures à grande échelle, puissent être menés à bien.
La construction de la grande digue du Nord (1927-33), longue de 32 kilomètres, a par exemple sécurisé toute la région centrale, et permis de créer de très grands polders, regroupés aujourd'hui en Province, sous le nom de Flevoland.
99,9% de cette zone Administrative, est sous le niveau de la mer.

Suite au ras-de-marée de 1953, le Delta de Zélande (Sud-Ouest du pays) fut également sécurisé, par de gigantesques travaux qui prendront trente ans à se terminer.

Depuis la prise de conscience du Changement Climatique et de la conséquente montée du niveau des mers et des océans, les Pays-Bas ne restent pas inactifs.
Le plan, étalé sur les prochaines décennies, contemple la surélévation de un mètre, des digues et autres lieux littoraux, autant que faire se peut.
La tâche est immense, car la longueur des côtes Néerlandaises, est de 450 kilomètres.

Si la Municipalité de Rotterdam prend au sérieux les diverses menaces des eaux, c'est en très grande partie pour le poids économique national et international de son port.
Premier port Européen en importation et exportation de marchandises, une inondation fluviale ou maritime, tournerait tout autant à une catastrophe humaine qu'économique.

Les grandes inondations de 1995 au Sud des Pays-Bas (+ de 200 000 personnes évacuées dans l'urgence) ont également eu un impact menant les Néerlandais à la réflexion.
Depuis, le pays a choisi de procéder à diverses "dépoldérisations" de zones situées le long de plusieurs cours d'eau.
zones agricoles très faiblement urbanisées, elles sont actuellement des zones sauvages ou récréatives, où se déversent transitoirement les excédents d'eaux fluviales.

La création de "Zones tampons" transitoires, afin de mitiger les méfaits de pluies torrentielles, n'est pas une exclusivité Néerlandaise.
Suite à la terrible inondation de Nîmes, en 1988, c'est tout un ensemble de petits et moyens bassins, qui ont été construits en périphérie de la ville.

L'urbanisation à outrance, est également prise en considération par New York. La création de zones récréatives au revêtement poreux, commence timidement à apparaître. Les centaines de terrains de basketball, pourraient a terme être rénovés, afin d'absorber conjointement partie des excédents d'eaux pluviales.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières.
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Sans oublier que les Hollandais se sont servi plusieurs fois de la particularité de leur pays pour se défendre. Ils leur suffit d'inonder toute une zone pour empêcher une armée entière d'avancer. fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Hollande

Ils ont un savoir-faire si pointu dans la gestion de l'eau que cela ne m'étonnerais pas que la moitié des villes côtières de l'Europe soit sous l'eau avant eux dans plusieurs centaines d'années.

Autre exemple de leur rapport particulier à l'eau : tous les enfants hollandais doivent apprendre à nager avec habits et chaussures à l'école dans le cas où ils chuteraient en plein ville dans un cours d'eau.

Pour contrecarrer l'effet inondation et "soulager" l'impact de l'accroissement des villes sur la perméabilité du sol, il y a de plus en plus de maisons flottantes aux Pays-Bas, maisons ensuite amarrées sur des quais en ville.

a écrit : Pour contrecarrer l'effet inondation et "soulager" l'impact de l'accroissement des villes sur la perméabilité du sol, il y a de plus en plus de maisons flottantes aux Pays-Bas, maisons ensuite amarrées sur des quais en ville. Et en plus, si on aime pas ses voisins, c'est pratique pour déménager. ^^

C'est vraiment une invention étonnante, c'est un peu plus cher qu'une maison classique, mais le gain quand y'a une inondation compense le surcout, et on peut avoir un ptit bateau à disposition. :)

a écrit : Sans oublier que les Hollandais se sont servi plusieurs fois de la particularité de leur pays pour se défendre. Ils leur suffit d'inonder toute une zone pour empêcher une armée entière d'avancer. fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Hollande

Ils ont un savoir-faire si pointu dans la gestion de
l'eau que cela ne m'étonnerais pas que la moitié des villes côtières de l'Europe soit sous l'eau avant eux dans plusieurs centaines d'années.

Autre exemple de leur rapport particulier à l'eau : tous les enfants hollandais doivent apprendre à nager avec habits et chaussures à l'école dans le cas où ils chuteraient en plein ville dans un cours d'eau.
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Ton dernier paragraphe, aurait pu être une anecdote en soi, de fait.
En réalité, ça ne m'étonne pas de leur part. C'est probablement le pays le plus pragmatique que je connaisse, au monde.

Si vous avez l'occasion de visiter le Pays de part en part, n'hésitez pas !!!
Ne vous contentez pas de ses villes, ses coffeeshops et ses quartiers rouges, mais programmez-vous des itinéraires dans ses polders, dont ceux du Flevoland.
Laissez courrir votre imagination, en pensant qu'il y a 60 à 80 ans, ces terres agricoles, boisées et parsemées de petit villages et de villes... N'étaient autres que le fond de la mer (ou d'un immense lac, dans ce cas).
Pour les fous de la technologie, je vous recommande aussi les grandes portes du Delta...
youtu.be/80WknfpwejE
.... Dont celles construites pour protéger le Port de Rotterdam.
Chacune de ces deux portes coulissantes, mesure plus de 200 mètres !!!
www.lemonde.fr/europe/article/2007/11/10/le-barrage-antitempete-de-rotterdam-actionne-pour-la-premiere-fois_976862_3214.html

Pardon.
J'oubliais: durant la Seconde Guerre Mondiale, l'Occupant Nazi obligea les Autorités Néerlandaises, à inonder certains polders côtiers des Pays-Bas, afin de contrecarrer un potentiel Débarquement Allié.
Les habitants des bourgades, villages et fermes situées en ces lieux, durent "apprendre" à vivre durant 15 mois, les pieds dans l'eau.

a écrit : La Hollande est de base proche du niveau de la mer en terme d'altitude. Les bassins ont été pensés en cas de monté des hauts ponctuelles et non contre une augmentation globale du niveau de la mer Si on veut être précis, la Hollande n'est qu'une région des Pays-bas et ne constitue pas tout le pays.

a écrit : Bien que je sois d'accord avec toi sur le fait que ça va inévitablement poser de plus en plus de problèmes aux villes côtières, le but de ces aménagements souvent énormes et coûteux est en général tout autre, lié à l'étalement urbain, les villes grandissent sur des sols qui sont sensés absorber l'eau, mais le béton... bref vous m'avez compris.

Donc plus les villes grandissent, moins l'eau est absorbée, plus ses systèmes d'évacuation saturent et plus on doit faire d'aménagements, soit plus gros et plus chers, soit, comme le montre la troisième source, en adaptant les nouveaux quartiers d'infrastructures plus petites, de stockage pour soulager les systèmes d'évacuation déjà existants.

On se mord un peu la queue mais bon, a part d'arrêter d'agrandir les villes, pas vraiment le choix. ;)
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En réalité, @Nico, l'Urbanisation ne devrait pas, à priori, être un problème insurmontable, quant à l'infiltration des eaux de pluie.
Techniquement, on sait aujourd'hui fabriquer et poser des revêtements extérieurs de sol, qui ne sont pas imperméables.
Routes, trottoirs, parkings en tout genre, cours d'école, places, etc... peuvent faire l'objet de la pose de ce type de revêtements, ne serait-ce que lors de la construction d'un nouveau quartier ou d'une rénovation.

Maintenant, le quid de la question, reste le prix au mètre carré posé, ainsi que de savoir si ces types de revêtements gardent leur efficacité de porosité, tout au long de leurs années de vie utile...

Il est également possible de s'inspirer de la Législation Belge, qui offre des avantages financiers, à ceux qui construisent des infrastructures permettant de stocker de l'eau de pluie.
Cette eau, non potable, peut néanmoins trouver de nombreux débouchés, tant sur le plan domestique, agricole, comme industriel.
Ce type d'installation, multiplié à millions, représente tout de même un sacré volume d'eau stockée en temps de pluie.... Si, du moins, n'étaient-elles pas déjà pleines avant les premières gouttes.

a écrit : En réalité, @Nico, l'Urbanisation ne devrait pas, à priori, être un problème insurmontable, quant à l'infiltration des eaux de pluie.
Techniquement, on sait aujourd'hui fabriquer et poser des revêtements extérieurs de sol, qui ne sont pas imperméables.
Routes, trottoirs, parkings en tout
genre, cours d'école, places, etc... peuvent faire l'objet de la pose de ce type de revêtements, ne serait-ce que lors de la construction d'un nouveau quartier ou d'une rénovation.

Maintenant, le quid de la question, reste le prix au mètre carré posé, ainsi que de savoir si ces types de revêtements gardent leur efficacité de porosité, tout au long de leurs années de vie utile...

Il est également possible de s'inspirer de la Législation Belge, qui offre des avantages financiers, à ceux qui construisent des infrastructures permettant de stocker de l'eau de pluie.
Cette eau, non potable, peut néanmoins trouver de nombreux débouchés, tant sur le plan domestique, agricole, comme industriel.
Ce type d'installation, multiplié à millions, représente tout de même un sacré volume d'eau stockée en temps de pluie.... Si, du moins, n'étaient-elles pas déjà pleines avant les premières gouttes.
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La législation Belge n'offre pas tellement d'avantages financiers (quelques primes tout au plus). C'est surtout obligatoire de posséder une citerne d'eau de pluie pour toute constructions neuves dans une grande partie des communes belges (pas toutes cela dit). Sur la durée de vie de la citerne (installation, maintenance, etc.) et en comparaison avec le prix de l'eau (faible en europe), ce n'est pas du tout rentable financièrement.

Concernant l'aspect écologique du procédé, c'est encore en débat. Des copains ingénieurs chez VEOLIA m'ont certifié que c'était profondément stupide (c'est leur terme). Oui cela peut paraitre génial d'arroser ses plantes avec de l'eau de pluie ou tirer la chasse d'eau avec l'eau de pluie. Sauf que cette eau de pluie captée, c'est autant d'eau douce qui ne s'infiltre pas dans le sol et qui vient remplir les nappes phréatiques. En faisant cela on perturbe le cycle naturel de l'eau. J'avoue ne pas connaitre réellement les problématiques de ce sujet.

a écrit : Si on veut être précis, la Hollande n'est qu'une région des Pays-bas et ne constitue pas tout le pays. La synecdoque est depuis bien longtemps acceptée et compréhensible par tous ^^.

a écrit : Pour contrecarrer l'effet inondation et "soulager" l'impact de l'accroissement des villes sur la perméabilité du sol, il y a de plus en plus de maisons flottantes aux Pays-Bas, maisons ensuite amarrées sur des quais en ville. C'est le concept revisité des personnes qui vivent dans une péniche, cette dernière revalorisée... Par manque de débouchés dans le transport fluvial.

Les Pays Bas sont l'Etat d'Europe ayant la plus forte densité de population au km2.
La création des grands polders du Flevoland, furent motivés par la nécessité de nouvelles terres agricoles, ainsi que par l'absorption de sa Démographie galopante, jusqu'aux années 70.
Il avait d'ailleurs été planifié la mise en valeur d'un cinquième grand polder, en le lieu qui est aujourd'hui le Markermeer. fr.m.wikipedia.org/wiki/Markermeer
Prévu dans les plans élaborés à la fin du 19ème par Cornélis Lely, des décennies plus tard, il s'avéra finalement inutile, de par la baisse de la natalité et de l'amélioration productive à l'hectare agricole. Le projet fut finalement abandonné au début des années 80
Néanmoins, diverses personnes réclamèrent à ce que le polder soit terminé, afin d'y créer des zones urbaines et forestières, pour le bénéfice de Amsterdam (soulager la pression urbanistique) et pour les loisirs.
Il semble que ceci ne verra jamais le jour, car la croissance démographique des Pays-Bas, est appelée à stagner très prochainement.

Pour revenir à ces maisons flottantes... ainsi qu'à des bureaux flottants.
Si elles ont autant d'attrait aux Pays Bas, c'est également de par le fait que le coût de construction est, au final, moindre qu'une construction traditionnelle.

a écrit : La législation Belge n'offre pas tellement d'avantages financiers (quelques primes tout au plus). C'est surtout obligatoire de posséder une citerne d'eau de pluie pour toute constructions neuves dans une grande partie des communes belges (pas toutes cela dit). Sur la durée de vie de la citerne (installation, maintenance, etc.) et en comparaison avec le prix de l'eau (faible en europe), ce n'est pas du tout rentable financièrement.

Concernant l'aspect écologique du procédé, c'est encore en débat. Des copains ingénieurs chez VEOLIA m'ont certifié que c'était profondément stupide (c'est leur terme). Oui cela peut paraitre génial d'arroser ses plantes avec de l'eau de pluie ou tirer la chasse d'eau avec l'eau de pluie. Sauf que cette eau de pluie captée, c'est autant d'eau douce qui ne s'infiltre pas dans le sol et qui vient remplir les nappes phréatiques. En faisant cela on perturbe le cycle naturel de l'eau. J'avoue ne pas connaitre réellement les problématiques de ce sujet.
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Eh bien, je suis très content d'avoir plus d'infos, suite à un sujet qui fut présenté au JT Espagnol, fin des années 90. (Oui, ça date).
La principale raison qui y était abordée, était l'argument que ce stockage d'eau de pluie pouvait avoir un (modeste) effet sur les pics de crues des rivières et fleuves.

Une question: quelle est l'empreinte carbone d'un M3 d'eau potable issu du pompage ?
Et celle d'1M3 d'eau de pluie ?

a écrit : Sans oublier que les Hollandais se sont servi plusieurs fois de la particularité de leur pays pour se défendre. Ils leur suffit d'inonder toute une zone pour empêcher une armée entière d'avancer. fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Hollande

Ils ont un savoir-faire si pointu dans la gestion de
l'eau que cela ne m'étonnerais pas que la moitié des villes côtières de l'Europe soit sous l'eau avant eux dans plusieurs centaines d'années.

Autre exemple de leur rapport particulier à l'eau : tous les enfants hollandais doivent apprendre à nager avec habits et chaussures à l'école dans le cas où ils chuteraient en plein ville dans un cours d'eau.
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Ca me rappelle cette blague sur un voyage scolaire de petits Français à Londres. L'un des écoliers tombe dans la Tamise, alors il crie "Help !, Help !", et les autres le regardent en disant : "Il aurait mieux fait d'apprendre à nager plutôt qu'apprendre l'anglais".

a écrit : La législation Belge n'offre pas tellement d'avantages financiers (quelques primes tout au plus). C'est surtout obligatoire de posséder une citerne d'eau de pluie pour toute constructions neuves dans une grande partie des communes belges (pas toutes cela dit). Sur la durée de vie de la citerne (installation, maintenance, etc.) et en comparaison avec le prix de l'eau (faible en europe), ce n'est pas du tout rentable financièrement.

Concernant l'aspect écologique du procédé, c'est encore en débat. Des copains ingénieurs chez VEOLIA m'ont certifié que c'était profondément stupide (c'est leur terme). Oui cela peut paraitre génial d'arroser ses plantes avec de l'eau de pluie ou tirer la chasse d'eau avec l'eau de pluie. Sauf que cette eau de pluie captée, c'est autant d'eau douce qui ne s'infiltre pas dans le sol et qui vient remplir les nappes phréatiques. En faisant cela on perturbe le cycle naturel de l'eau. J'avoue ne pas connaitre réellement les problématiques de ce sujet.
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Sans forcément en connaitre beaucoup plus que toi, je peux essayer de réfléchir et je pense que tes copains de VEOLIA ne donnent pas un avis objectif et que ce qu'ils disent est faux. L'eau qui est captée dans les citernes n'est pas de l'eau qui allait s'infiltrer gentiment dans le jardin mais de l'eau qui est tombée sur le toit de la maison (parce que la citerne n'aspire pas la pluie au-dessus du jardin mais recueille l'eau des gouttières) donc qui allait rejoindre le caniveau puis les cours d'eau puis les rivières. Alors que l'eau des WC, si la maison est équipée d'une fosse septique et d'un plateau absorbant va bien s'infiltrer dans la terre. Si la maison est raccordée à un tout-à-l'égout ou si la sortie de la fosse septique se déverse dans le caniveau, ça va rejoindre la rivière (via la station d'épuration dans le cas du tout-à-l'égout) donc ça ne change rien par rapport à l'eau de la citerne, la seule différence c'est qu'on ne passe pas par la case traitement de l'eau et bénéfice pour VEOLIA dans le cas de la citerne. Quand à l'utilisation pour arroser le jardin : ça permet justement à l'eau de mieux s'infiltrer puisqu'on relâche progressivement sur une surface absorbante l'eau qui était destinée au caniveau. Donc l'avantage de la citerne c'est que l'eau s'infiltre mieux dans le cas des WC qui sont raccordés à un plateau absorbant (ce qui est très fréquent comme installation) et dans le cas de l'arrosage du jardin, et dans les autres cas, le circuit de l'eau est équivalent entre l'eau de VEOLIA et celle de la citerne, la citerne ne défavorise jamais l'infiltration de l'eau. Tu peux dire à tes copains de revoir leur copie, soit ils prêchent délibérément pour leur paroisse en sachant que c'est faux, soit on leur a tellement lavé le cerveau qu'ils croient ce qu'ils disent alors que c'est manifestement faux. Ceci dit effectivement la citerne n'est pas rentable économiquement actuellement vu le faible prix de l'eau mais peut le devenir quand l'eau va devenir plus rare et plus chère parce qu'il faudra davantage la dépolluer pour la rendre potable. Je comprends que les gens de VEOLIA essaient de décourager ce genre d'initiative car le fait que chacun ait sa citerne permet d'éviter d'avoir un réseau et des réservoirs surdimensionnés pour faire face aux pics de consommation, et ça permet même d'éviter le monopole de la régie des eaux, donc c'est très intéressant pour la communauté et c'est contraire aux intérêts financiers de la régie des eaux !

a écrit : En réalité, @Nico, l'Urbanisation ne devrait pas, à priori, être un problème insurmontable, quant à l'infiltration des eaux de pluie.
Techniquement, on sait aujourd'hui fabriquer et poser des revêtements extérieurs de sol, qui ne sont pas imperméables.
Routes, trottoirs, parkings en tout
genre, cours d'école, places, etc... peuvent faire l'objet de la pose de ce type de revêtements, ne serait-ce que lors de la construction d'un nouveau quartier ou d'une rénovation.

Maintenant, le quid de la question, reste le prix au mètre carré posé, ainsi que de savoir si ces types de revêtements gardent leur efficacité de porosité, tout au long de leurs années de vie utile...

Il est également possible de s'inspirer de la Législation Belge, qui offre des avantages financiers, à ceux qui construisent des infrastructures permettant de stocker de l'eau de pluie.
Cette eau, non potable, peut néanmoins trouver de nombreux débouchés, tant sur le plan domestique, agricole, comme industriel.
Ce type d'installation, multiplié à millions, représente tout de même un sacré volume d'eau stockée en temps de pluie.... Si, du moins, n'étaient-elles pas déjà pleines avant les premières gouttes.
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Tout a fait d'accord, j'aurai du préciser que les aménagements dont parle l'anecdote ont pour but d'encaisser des pluies torrentielles, les petites pluies qui durent longtemps, les systèmes classiques sont capables de les encaisser.

Me rappelle d'un jour où je vivais encore en appart, la petite avenue sous ma fenêtre y'avait 10 centimètres d'eau, pourtant cette avenue est en pente, tout le village est en pente d'ailleurs, mais les égouts n'ont pas suffi.
Bon y'a pas eu de casse d'autant que personne n'a de cave en dessous du sol vu que le bled (de 1200 hab) est construit sur une énorme masse rocheuse, mais y'en a quelques uns qui ont eu un peu de flotte au rez de chaussée.

Il était VRAIMENT tombé des hallebardes... alors j'imagine, oui, dans une ville toute plate comme Rotterdam, les sites de stockage d'eau, c'est carrément une question de survie, une fois que le sol, même désimperméabilisé est saturé, ben il est saturé.

a écrit : Sans forcément en connaitre beaucoup plus que toi, je peux essayer de réfléchir et je pense que tes copains de VEOLIA ne donnent pas un avis objectif et que ce qu'ils disent est faux. L'eau qui est captée dans les citernes n'est pas de l'eau qui allait s'infiltrer gentiment dans le jardin mais de l'eau qui est tombée sur le toit de la maison (parce que la citerne n'aspire pas la pluie au-dessus du jardin mais recueille l'eau des gouttières) donc qui allait rejoindre le caniveau puis les cours d'eau puis les rivières. Alors que l'eau des WC, si la maison est équipée d'une fosse septique et d'un plateau absorbant va bien s'infiltrer dans la terre. Si la maison est raccordée à un tout-à-l'égout ou si la sortie de la fosse septique se déverse dans le caniveau, ça va rejoindre la rivière (via la station d'épuration dans le cas du tout-à-l'égout) donc ça ne change rien par rapport à l'eau de la citerne, la seule différence c'est qu'on ne passe pas par la case traitement de l'eau et bénéfice pour VEOLIA dans le cas de la citerne. Quand à l'utilisation pour arroser le jardin : ça permet justement à l'eau de mieux s'infiltrer puisqu'on relâche progressivement sur une surface absorbante l'eau qui était destinée au caniveau. Donc l'avantage de la citerne c'est que l'eau s'infiltre mieux dans le cas des WC qui sont raccordés à un plateau absorbant (ce qui est très fréquent comme installation) et dans le cas de l'arrosage du jardin, et dans les autres cas, le circuit de l'eau est équivalent entre l'eau de VEOLIA et celle de la citerne, la citerne ne défavorise jamais l'infiltration de l'eau. Tu peux dire à tes copains de revoir leur copie, soit ils prêchent délibérément pour leur paroisse en sachant que c'est faux, soit on leur a tellement lavé le cerveau qu'ils croient ce qu'ils disent alors que c'est manifestement faux. Ceci dit effectivement la citerne n'est pas rentable économiquement actuellement vu le faible prix de l'eau mais peut le devenir quand l'eau va devenir plus rare et plus chère parce qu'il faudra davantage la dépolluer pour la rendre potable. Je comprends que les gens de VEOLIA essaient de décourager ce genre d'initiative car le fait que chacun ait sa citerne permet d'éviter d'avoir un réseau et des réservoirs surdimensionnés pour faire face aux pics de consommation, et ça permet même d'éviter le monopole de la régie des eaux, donc c'est très intéressant pour la communauté et c'est contraire aux intérêts financiers de la régie des eaux ! Afficher tout T'inquiète pas pour ça, va, Veolia a pensé a tout. Ce n'est pas le mètre cube qui coute cher, c'est l'abonnement, la taxe sur la distribution, celle sur l'évacuation des eaux usées, le pourcentage pour l'écologie, celui pour le capitaine...

En été, je remplis la piscine, 80mcubes de plus, ca me coute même pas 20€ de plus, sur une facture de 190€ en hiver.
Que tu consomme où pas, chez Veolia, tu paye quand même.