La fraternité a son féminin

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a écrit : Allez... Juste pour t embêter un peu:
www.slate.fr/story/215904/femmes-effacees-livres-histoire-nouveaux-programmes-manuels-scolaires-regression
Perso je ne pense pas que ça soit un problème de langage. Concernant le salaire sur le fond/totalité tu as peut être raison. Mais ayant vu deux personnes,
sorties de la même école, même année, même poste dans mon entreprise. Une avait plus d expérience et s est aperçue qu ELLE gagnait 20% de moins que l autre... Un homme. Elle a remonté le problème aux RH... Bah son salaire a été augmenté...et on a reçu un message des rh comme quoi on devait pas donner notre salaire aux autres...
Je pense perso sincèrement que le débat est biaisé et ce n',est pas que la faute de savoir négocier.
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Qui te dit que l'homme n'aurait pas refusé le poste avec un salaire 20% inférieur ? ^^
Si c'était si facile de faire un -20% à compétence égale sur la charge salariale, il n'y aurait plus beaucoup d'hommes dans les entreprises....

Si la quête de l'anneau aurait été accomplie par des femmes, aurait-on pu alors parler de la Sororité de l'Anneau ?

a écrit : Il existe des débats pour que la devise française soit changée en « Liberté, Égalité, Adelphité ». L’adelphité désigne la fraternité et la sororité sans distinction de genre.

Totalement inutile juridiquement même s’il est probable que si une nouvelle devise était créée, ces considérations entreraient en j
eu. C’est difficile de changer une devise, nom d’un texte (déclaration des droits de l’HOMME et du citoyen) quand il est aussi historique

Par ailleurs le Conseil constitutionnel a reconnu en 2018 que la fraternité était un principe à valeur constitutionnelle, au même titre que les deux autres liberté et égalité. Tout principe est évidemment concilié à d’autres (ordre public notamment)
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Parce que Homme= humain tout simplement

a écrit : Parce que Homme= humain tout simplement Alors utilisons le terme humain ou être humain au lieu de Homme .
Car à l'oral on entend pas la majuscule et a lecrit la majorité des personnes l'oublie.
Chaque mot a sa définition, chaque définition a son mot ;)

PS : Homme n'est pas égale à humain enfait. C'est un mauvais raccourci de langue utilisé en français ( mais ni en anglais ( humans) ni en espagnol (humanos), je ne sais pas pour les autres langues)

a écrit : Je crois sincèrement que la société est difficile tant pour les hommes que pour les femmes et qu’une minorité d’hommes et de femmes s’en sortent mieux que les autres.

Si tu regardent les statistiques, tu remarqueras que les hommes ne sont pas épargnés par la misère sociale.
Je crois sincèrement que penser que les hommes et les femmes ont exactement les mêmes chances face à une même situation est synonyme d'aveuglement.
Je ne crois pas que les hommes subissent les mêmes problèmes de harcèlement de rue pour ne citer qu'un exemple. Leur place au sein de la famille est également différente. ( une femme qui quitte sont foyer et ses enfants est moins bien vu qu'un mec qui quitte son foyer et ses enfants , que tu penses comme cela ou pas )

Je ne dis pas que les hommes sont épargnés de la misère sociale, je dis simplement que quand les femmes en sont victimes c'est en partie du a leur genre.

J'ai déjà remarqué dans nos echanges que tu ne croyais pas trop en cela, c'est pourtant une réalité en France et encore + dans d'autres pays - connais tu des pays qui mettent au ban de la société les hommes à cause de leur genre uniquement ?- ou qui autorisent le mariage des hommes à 13 et des femmes à 15 ou 18 uniquement ?

a écrit : Je crois sincèrement que penser que les hommes et les femmes ont exactement les mêmes chances face à une même situation est synonyme d'aveuglement.
Je ne crois pas que les hommes subissent les mêmes problèmes de harcèlement de rue pour ne citer qu'un exemple. Leur place au sein de la famille est égalem
ent différente. ( une femme qui quitte sont foyer et ses enfants est moins bien vu qu'un mec qui quitte son foyer et ses enfants , que tu penses comme cela ou pas )

Je ne dis pas que les hommes sont épargnés de la misère sociale, je dis simplement que quand les femmes en sont victimes c'est en partie du a leur genre.

J'ai déjà remarqué dans nos echanges que tu ne croyais pas trop en cela, c'est pourtant une réalité en France et encore + dans d'autres pays - connais tu des pays qui mettent au ban de la société les hommes à cause de leur genre uniquement ?- ou qui autorisent le mariage des hommes à 13 et des femmes à 15 ou 18 uniquement ?
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Tu mélanges pas mal de sujets dans ton commentaire.

Selon la loi en France, les hommes et les femmes ont exactement les mêmes chances de réussite. Selon les chiffres, la misère sociale ne fait pas de distinction de genres dans le sens où c'est plus complexe que les femmes sont dans la misère et les hommes non.

Certes on parle de sous-emploi pour les femmes avec pas mal de temps partiel tout comme on peut parler d'emploi précaire ou de bas salaire pour les hommes. Et je ne vois pas du tout en quoi c'est le genre qui va créer la misère sociale.

Quel rapport entre la misère sociale et le harcèlement dans la rue ? entre la misère sociale et la place dans la famille ? Entre la situation en France et la situation dans les autres pays que tu sembles décrire ?

Je pense que notre société a toujours besoin d'évoluer vers un monde du travail plus égalitaire (pas au niveau du salaire ou c'est déjà le cas quand on compare les bons chiffres entre eux) mais niveau de la garde des enfants avec des congés parentaux que je ferais de même durée et obligatoires pour les deux parents ou les deux tuteurs d'un enfant (peu importe leur genre).
Je pense également que les petites filles et les petits garçons ont besoin de savoir et d'apprendre qu'elles peuvent exercer tous les métiers du monde et en France, c'est déjà le cas (en possibilité, pas en réalité). Sauf que la réalité est encore une fois plus complexe que les lubies d'un égalitarisme forcée et on observe dans les sociétés les plus égalitaires au monde comme la Suède ou la Norvège que la distinction de métier par genre s'accentue plus qu'elle ne diminue.

Je pense aussi que les combats féministes d'aujourd'hui n'ont plus rien à voir avec ceux d'antan qui étaient primordiaux (droit de vote, droit à l'avortement, droit de travailler sans l'accord du mari, etc.). Quand je regarde les discours des personnalités publiques françaises se désignant comme "féministes" (mais qui à mon sens n'en sont pas vraiment idéologiquement), j'y vois des discours remplis de vacuité et d'arguments creux, une gigantesque farce qui prône une élévation sociale absolue de la femme comme si l'ensemble des hommes étaient riches, cadres supérieurs et propriétaires.

Et pour être un peu plus précis sur la misère sociale :
96,4% des détenus sont des hommes
83 % des SDF sont des hommes
8,1 % des femmes et 7,8 % des hommes sont sous le seuil de 50 % du niveau de vie médian.

Même les cas de violence conjugales sont plus complexes et moins genrés qu'on ne le croit.
27 % des cas de violences conjugales sont des hommes et 17 % des cas mortels sont des hommes avec des chiffres qui seraient largement sous-évalués car 1 femme sur 10 porte plainte contre 3 hommes sur 100. Bien entendu, les femmes sont les premières victimes mais elles ne représentent pas la quasi-totalité des violences mais 73%. Pour les deux genres, c'est de toute façon trop à partir de la première violence.
Dernier chiffre largement méconnu : 70% des infanticides (sur moins de 15 ans) sont commis par des femmes.

Bref, tout ça pour dire qu'entre les idéologies et la réalité, il y a tout un monde et c'est la misère sociale dans son ensemble qu'il faut combattre. Séparer les sexes dans les combats ne mènera jamais à rien.

a écrit : Tu mélanges pas mal de sujets dans ton commentaire.

Selon la loi en France, les hommes et les femmes ont exactement les mêmes chances de réussite. Selon les chiffres, la misère sociale ne fait pas de distinction de genres dans le sens où c'est plus complexe que les femmes sont dans la misère et les h
ommes non.

Certes on parle de sous-emploi pour les femmes avec pas mal de temps partiel tout comme on peut parler d'emploi précaire ou de bas salaire pour les hommes. Et je ne vois pas du tout en quoi c'est le genre qui va créer la misère sociale.

Quel rapport entre la misère sociale et le harcèlement dans la rue ? entre la misère sociale et la place dans la famille ? Entre la situation en France et la situation dans les autres pays que tu sembles décrire ?

Je pense que notre société a toujours besoin d'évoluer vers un monde du travail plus égalitaire (pas au niveau du salaire ou c'est déjà le cas quand on compare les bons chiffres entre eux) mais niveau de la garde des enfants avec des congés parentaux que je ferais de même durée et obligatoires pour les deux parents ou les deux tuteurs d'un enfant (peu importe leur genre).
Je pense également que les petites filles et les petits garçons ont besoin de savoir et d'apprendre qu'elles peuvent exercer tous les métiers du monde et en France, c'est déjà le cas (en possibilité, pas en réalité). Sauf que la réalité est encore une fois plus complexe que les lubies d'un égalitarisme forcée et on observe dans les sociétés les plus égalitaires au monde comme la Suède ou la Norvège que la distinction de métier par genre s'accentue plus qu'elle ne diminue.

Je pense aussi que les combats féministes d'aujourd'hui n'ont plus rien à voir avec ceux d'antan qui étaient primordiaux (droit de vote, droit à l'avortement, droit de travailler sans l'accord du mari, etc.). Quand je regarde les discours des personnalités publiques françaises se désignant comme "féministes" (mais qui à mon sens n'en sont pas vraiment idéologiquement), j'y vois des discours remplis de vacuité et d'arguments creux, une gigantesque farce qui prône une élévation sociale absolue de la femme comme si l'ensemble des hommes étaient riches, cadres supérieurs et propriétaires.

Et pour être un peu plus précis sur la misère sociale :
96,4% des détenus sont des hommes
83 % des SDF sont des hommes
8,1 % des femmes et 7,8 % des hommes sont sous le seuil de 50 % du niveau de vie médian.

Même les cas de violence conjugales sont plus complexes et moins genrés qu'on ne le croit.
27 % des cas de violences conjugales sont des hommes et 17 % des cas mortels sont des hommes avec des chiffres qui seraient largement sous-évalués car 1 femme sur 10 porte plainte contre 3 hommes sur 100. Bien entendu, les femmes sont les premières victimes mais elles ne représentent pas la quasi-totalité des violences mais 73%. Pour les deux genres, c'est de toute façon trop à partir de la première violence.
Dernier chiffre largement méconnu : 70% des infanticides (sur moins de 15 ans) sont commis par des femmes.

Bref, tout ça pour dire qu'entre les idéologies et la réalité, il y a tout un monde et c'est la misère sociale dans son ensemble qu'il faut combattre. Séparer les sexes dans les combats ne mènera jamais à rien.
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Je te rejoins sur beaucoup de choses que tu dis.

Enfait dans " misère sociale ", j'entends aussi "social" et donc le fait de la société. - dailleurs tu as parlé de misère sociale avant moi, je ne crois pas que le sujet initial était celui-là, je n ai pas accès à l'historique en te répondant-

Le fait que la société ne permette pas aux 2 genres d etre égaux est un problème ( qui existe aujourdhui, tes chiffres le prouvent ).
Je ne parle pas de loi mais bien de société.
La loi dit que nous sommes égaux, la société ne l'est pas.
L'exemple du harcèlement est parlant pour moi car n'existe presque pas pour les hommes ( en tout cas j'ai jamais entendu un mec dire qu'il devait réfléchir à ce qu'il allait porter pour sortir ; je n ai jamais entendu un ministre donner son avis sur le style vestimentaire des garçons au prétexte que " ca allait déconcentrer les filles ") : nous ne sommes donc pas égaux face à nos façons de nous habiller ou de nous comporter dans la rue, même si la loi dit le contraire.
S'arrêter à ce que dit la loi pour déclarer que nous sommes un pays égalitaire c'est pas très pertinent selon moi.

Qu'entends tu par " lubie d'un egalitarisme forcé" ? Tu dis que nous sommes égaux mais qu'on devrait pas forcer l'égalité ?! J'ai pas bien compris.

Je n'ai jamais prôné la séparation des genres mais il semble pertinent d'adapter les solutions (socialesmais pas que ) en fonction des problématiques et des personnes concernées par les problèmes pour que ces solutions soient le plus efficaces possibles.

a écrit : Je te rejoins sur beaucoup de choses que tu dis.

Enfait dans " misère sociale ", j'entends aussi "social" et donc le fait de la société. - dailleurs tu as parlé de misère sociale avant moi, je ne crois pas que le sujet initial était celui-là, je n ai pas accès à l'historique e
n te répondant-

Le fait que la société ne permette pas aux 2 genres d etre égaux est un problème ( qui existe aujourdhui, tes chiffres le prouvent ).
Je ne parle pas de loi mais bien de société.
La loi dit que nous sommes égaux, la société ne l'est pas.
L'exemple du harcèlement est parlant pour moi car n'existe presque pas pour les hommes ( en tout cas j'ai jamais entendu un mec dire qu'il devait réfléchir à ce qu'il allait porter pour sortir ; je n ai jamais entendu un ministre donner son avis sur le style vestimentaire des garçons au prétexte que " ca allait déconcentrer les filles ") : nous ne sommes donc pas égaux face à nos façons de nous habiller ou de nous comporter dans la rue, même si la loi dit le contraire.
S'arrêter à ce que dit la loi pour déclarer que nous sommes un pays égalitaire c'est pas très pertinent selon moi.

Qu'entends tu par " lubie d'un egalitarisme forcé" ? Tu dis que nous sommes égaux mais qu'on devrait pas forcer l'égalité ?! J'ai pas bien compris.

Je n'ai jamais prôné la séparation des genres mais il semble pertinent d'adapter les solutions (socialesmais pas que ) en fonction des problématiques et des personnes concernées par les problèmes pour que ces solutions soient le plus efficaces possibles.
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Le harcèlement est un problème c'est certain. Il faut le condamner fermement et il faut le prévenir en éduquant les enfants. Je suis d'accord mais c'est une problématique d'ordre légal.
Je veux dire que ce sont des comportements individuels répréhensibles et à part la prévention dès l'enfance et la répression des actes, on ne peut pas faire grand chose de plus.

Quand je parle de lubies d'égalitarisme forcée, c'est quand j'entends qu'il faudrait absolument 50% de femmes chez les informaticiens, les ingénieurs, les avocats, etc. Je pense que n'importe qui est d'accord avec le fait d'avoir plus de femmes dans ces professions mais même quand toute la société fait tout pour que ce soit le cas (comme dans les pays scandinaves), la réalité en décide autrement car cela ne se résume pas uniquement à des concepts d'égalité. Il existe également des domaine de prédilection chez les hommes et chez les femmes et c'est très difficile d'imposer une volonté d'égalité à tout prix dans une société de liberté et de libre choix de carrière.

Par contre, j'entends très rarement qu'il faudrait 50% de femmes éboueurs, 50% de femmes militaires, 50% de femmes agent de maintenance en usine, 50% de femmes mécanicienne... mais c'est un autre sujet :)