Finnegans Wake, de l’auteur irlandais James Joyce, est sûrement l’un des ouvrages les plus difficiles à lire. Publié en 1939 au terme d’un travail de rédaction de 17 ans, ce livre, qui mêle plusieurs langues, constitue un cycle : la première phrase est en fait la fin de la dernière, ou inversement.
Selon Joyce, le lecteur idéal de cet ouvrage serait celui qui, insomniaque, le terminerait dans la nuit avant de le recommencer dans un cycle éternel.
Sa traduction française, réalisée par Philippe Lavergne, prit une vingtaine d’années.
Commentaires préférés (3)
Vu que j’estime que la lecture doit rester un plaisir je crois qu’il est temps de citer les 10 commandements du lecteur édictés par Daniel Pennac :
1. « Le droit de ne pas lire »
2. « Le droit de sauter des pages »
3. « Le droit de ne pas finir un livre »
4. « Le droit de relire »
5. « Le droit de lire n'importe quoi » (même s'il y a des bons et des mauvais romans)
6. « Le droit au bovarysme (c'est-à-dire à la passion quand on lit).
7. « Le droit de lire n'importe où »
8. « Le droit de grappiller » (commencer un livre par le milieu !)
9. « Le droit de lire à haute voix »
10. « Le droit de nous taire » (taire nos sentiments à l'égard du livre)
J’avoue avoir toujours beaucoup de mal à les appliquer surtout le 2, 3 et 8. Je rajouterais même le droit de commencer un livre alors qu’on est au milieu d’un autre (je m’interdisais de le faire adolescent, du coup je lisais vite pour commencer les autres).
Je ne suis jamais arrivé au quart d'Ulysse du même auteur. Malgré plusieurs essais. Je vais éviter soigneusement cet ouvrage
Commencer un livre au milieu c'est juste impensable pour moi mais apparemment ce serait faisable avec le livre de l'anecdote ^^. Pour le fait de sauter des pages, c'est même plutôt l'inverse qui se produit. Je relis des pages que je n'ai pas bien imprégné car mon esprit a vagabondé sur une idée provenant des pages antérieures...
Tous les commentaires (26)
Si ya une traduction française, ça doit être facile à lire du coup ?
Vu que j’estime que la lecture doit rester un plaisir je crois qu’il est temps de citer les 10 commandements du lecteur édictés par Daniel Pennac :
1. « Le droit de ne pas lire »
2. « Le droit de sauter des pages »
3. « Le droit de ne pas finir un livre »
4. « Le droit de relire »
5. « Le droit de lire n'importe quoi » (même s'il y a des bons et des mauvais romans)
6. « Le droit au bovarysme (c'est-à-dire à la passion quand on lit).
7. « Le droit de lire n'importe où »
8. « Le droit de grappiller » (commencer un livre par le milieu !)
9. « Le droit de lire à haute voix »
10. « Le droit de nous taire » (taire nos sentiments à l'égard du livre)
J’avoue avoir toujours beaucoup de mal à les appliquer surtout le 2, 3 et 8. Je rajouterais même le droit de commencer un livre alors qu’on est au milieu d’un autre (je m’interdisais de le faire adolescent, du coup je lisais vite pour commencer les autres).
Très bonne découverte ! On reconnaîtra les vrais passionnés de lecture. Svp, lisez les 2 sources.
Je ne suis jamais arrivé au quart d'Ulysse du même auteur. Malgré plusieurs essais. Je vais éviter soigneusement cet ouvrage
Je ne commence pas un autre livre au milieu de l'actuel non plus, et sauter des pages, je n'y penserais même pas !
Alors peut-être que je suis fort pour choisir mes livres ^^
Commencer un livre au milieu c'est juste impensable pour moi mais apparemment ce serait faisable avec le livre de l'anecdote ^^. Pour le fait de sauter des pages, c'est même plutôt l'inverse qui se produit. Je relis des pages que je n'ai pas bien imprégné car mon esprit a vagabondé sur une idée provenant des pages antérieures...
J'avais lu un petit exemple dont l'auteur prétendait que c'était la correction d'un extrait de ce livre de James Joyce qui aurait été plein de coquilles d'imprimerie. Donc il y avait l'extrait original, incompréhensible, et la prétendue correction en bon anglais, qui n'avait rien à voir avec l'original à part qu'elle faisait à peu près la même longueur et qu'on y retrouvait quelques mots de l'original !
Je crois que c'était dans le "Prince Harry's First Quiz Book", un prétendu manuel scolaire destiné au Prince Harry (ça date un peu car le prince a maintenant 36 ans) pour lui donner l'instruction nécessaire pour pouvoir régner un jour. Il y avait aussi des questions du genre : "Est-ce que vous pouvez trouver un rapport entre le fait que les cars de voyageurs sont de plus en plus hauts et la quantité croissante de déchets nucléaires à transporter discrètement à travers le pays ?"...
Sinon merci pour l'info, j'achèterai jamais ce bouquin, j'aime lire! ;)
On parle ici de la lecture pour son propre plaisir ou dans n'importe quelle circonstance? Je viens de lire une tonne de livres pour mon mémoire et heureusement que je n'ai pas dû tout lire car le temps (et l'envie aussi par rapport à certains livres) manquait.
11. Le droit de prêter ou donner son livre.
12. Le droit de surligner et mettre des annotations (ce point étant difficilement compatible avec le précédant)
pages (quand c’est sa propriété).
A cause de la bibliothèque, j’avais commencé à sacraliser l’objet alors qu’avec ses propres bouquins on a le droit de les plier, de les annoter voire même d’arracher des pages.
Je crois que c'est à cause du téléphone portable à proximité... J'ai honte :(
Pour ce qui est de lâcher un livre en cours, avant je ne le faisais pas mais maintenant je n'hésite plus. Il y a tellement d’œuvres passionnantes que perde du temps avec des choses qui me paraissent moins que médiocre...même si c'est sur qu'on ne sait jamais avant la fin. J'ai du commencer à le faire, et j'en garde un souvenir de plaisir de l'avoir lâcher, avec American Gods de Neil Gaiman. Comment avec des idées aussi brillantes peut on écrire quelque chose d'aussi insipide ? Pourtant Prix Hugo et Nebula etc, mais je crois que j'ai du mal avec la littérature des désenchantés. De Houellebecq à Martin Eden même combat, si j'ai envie de me bouffer du spleen j'écoute du rap, je ne me tape pas un roman de 300 pages. Et pourtant les trois ont été encensés. Mais je trouve d'un niais d'étaler son désenchantement, c'est tellement simple. Aujourd'hui la vrai force c'est de pouvoir garder et partager sa capacité à l’émerveillement plutôt.
C'était le quart d'heure moralisateur du docteur.
Bon du coup un peu de spleen pour rattraper le gout :
Je suis l'ombre sur la mesure à la pointe d'une écriture
L'ombre de ces murs aux milles blessures que des bouches murmurent
Entre deux rondes furibondes du bleu criard ou blafard d'un gyrophare
Je tisse ma toile noire sur des cœurs hagards
Et je traîne mes guêtres sous les fenêtres de ces ruelles qui ont la lèpre
Mon coeur au carrefour de la cour des miracles en débâcle
Sous les arcades malades où crisent les voies croisées de la faim et du vice
Je suis l'ombre cerclée de gris rouillé verrouillé sur une aire où rien ne brille
Où les corps se compriment où la vue décline et où les brigadiers fulminent
Regarde ces silhouettes grises
Dont les rêves gisent sur le pavé couvert de pisse
Elles poussent toutes la même porte
En crachant sur le trottoir de leur illusions mortes
Nous n'avons à perdre que nos pensées ternes
Te diront-elles avec le feu dans les yeux
De ceux qui sont près à tenter le diable
Pourvu qu'il garnisse leurs tables
Et conjurent la misère, le fer
Et la pierre qui les enserrent
Je suis l'ombre sur la mesure
Et je sature
Dans les graves
De cette basse qui monte d'une cave
Parmi la crasse et l'éther
D'une trop vieille poudrière.
La rumeur - L'ombre sur la mesure
www.youtube.com/watch?v=9bHruM2N-HU
J'ai toujours 4 ou 5 livres de style assez differents en cours. Je choisis le livre que vais lire à l'instant T selon mon humeur et de l'émotion que je recherche