La carte Shirley a servi à calibrer les photos

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La "non identifiée" est Shirley Page, la mannequin travaillant chez Kodak à l'époque.
Aujourd'hui, il ne se sait pas ce qu'il est advenu d'elle. Shirley Page quitta son emploi, quand elle s'est mariée.
D'autres "Shirley" suivront, posant pour les 'Shirley Cards" réactualisées, en fonction de l'évolution des modes.

Le problème qui se posait avec les "Shirley Cards", était qu'il s'agissait invariablement de femmes blanches...
Cette stratégie de la firme Kodak était motivé par le fait que la grande majorité des clients, étaient alors des personnes de type Caucasien.
Ceci avait alors le désagréable inconvénient, lors du développement des films argentiques, que les personnes de couleur noire, apparaissaient un 42% plus clairs que la réalité.

Jean-Luc Godard, en 1978, dénoncera publiquement Kodak, les traitant de "Racistes", et refusant de faire usage de ses pellicules de film, pour réaliser un projet cinématographique (jamais fini...) au Mozambique.

a écrit : La "non identifiée" est Shirley Page, la mannequin travaillant chez Kodak à l'époque.
Aujourd'hui, il ne se sait pas ce qu'il est advenu d'elle. Shirley Page quitta son emploi, quand elle s'est mariée.
D'autres "Shirley" suivront, posant pour les '
Shirley Cards" réactualisées, en fonction de l'évolution des modes.

Le problème qui se posait avec les "Shirley Cards", était qu'il s'agissait invariablement de femmes blanches...
Cette stratégie de la firme Kodak était motivé par le fait que la grande majorité des clients, étaient alors des personnes de type Caucasien.
Ceci avait alors le désagréable inconvénient, lors du développement des films argentiques, que les personnes de couleur noire, apparaissaient un 42% plus clairs que la réalité.

Jean-Luc Godard, en 1978, dénoncera publiquement Kodak, les traitant de "Racistes", et refusant de faire usage de ses pellicules de film, pour réaliser un projet cinématographique (jamais fini...) au Mozambique.
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Bien que le fait de privilégier la cible clientèle principale me semble tout à fait justifié, on peut effectivement déplorer le manque de diversité.
Par contre, au regard du marché toujours croissant de produit destiné à blanchir la peau dans les pays où les peaux sombres sont plus nombreuses, je ne sais pas vraiment si avoir la peau éclaircie sur les photos ou les films étaient mal perçus par les personnes concernées.
www.capital.fr/entreprises-marches/lafrique-toujours-accro-aux-produits-pour-se-blanchir-la-peau-1302296

Difficile également de définir et prouver le caractère intentionnel et raciste de l'entreprise.

a écrit : La "non identifiée" est Shirley Page, la mannequin travaillant chez Kodak à l'époque.
Aujourd'hui, il ne se sait pas ce qu'il est advenu d'elle. Shirley Page quitta son emploi, quand elle s'est mariée.
D'autres "Shirley" suivront, posant pour les '
Shirley Cards" réactualisées, en fonction de l'évolution des modes.

Le problème qui se posait avec les "Shirley Cards", était qu'il s'agissait invariablement de femmes blanches...
Cette stratégie de la firme Kodak était motivé par le fait que la grande majorité des clients, étaient alors des personnes de type Caucasien.
Ceci avait alors le désagréable inconvénient, lors du développement des films argentiques, que les personnes de couleur noire, apparaissaient un 42% plus clairs que la réalité.

Jean-Luc Godard, en 1978, dénoncera publiquement Kodak, les traitant de "Racistes", et refusant de faire usage de ses pellicules de film, pour réaliser un projet cinématographique (jamais fini...) au Mozambique.
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C’est toujours drôle cette culpabilité gaucho de trouver honteux que la représentation de la population majoritaire occidentale avant les migrations massives des années 70 est blanche. Si Kodak était en Afrique ce serait une noire et j’imagine que Gidar n’aurait rien eu rien à redire?


Tous les commentaires (10)

C'est une impression ou la couleur du visage est légèrement différente de celle de son [très long] cou et du haut de son buste ? On pourrait croire qu'il s'agit d'un assemblage de 2 photos.

a écrit : C'est une impression ou la couleur du visage est légèrement différente de celle de son [très long] cou et du haut de son buste ? On pourrait croire qu'il s'agit d'un assemblage de 2 photos. Ou juste du maquillage. Le cou y est souvent oublié.

La "non identifiée" est Shirley Page, la mannequin travaillant chez Kodak à l'époque.
Aujourd'hui, il ne se sait pas ce qu'il est advenu d'elle. Shirley Page quitta son emploi, quand elle s'est mariée.
D'autres "Shirley" suivront, posant pour les 'Shirley Cards" réactualisées, en fonction de l'évolution des modes.

Le problème qui se posait avec les "Shirley Cards", était qu'il s'agissait invariablement de femmes blanches...
Cette stratégie de la firme Kodak était motivé par le fait que la grande majorité des clients, étaient alors des personnes de type Caucasien.
Ceci avait alors le désagréable inconvénient, lors du développement des films argentiques, que les personnes de couleur noire, apparaissaient un 42% plus clairs que la réalité.

Jean-Luc Godard, en 1978, dénoncera publiquement Kodak, les traitant de "Racistes", et refusant de faire usage de ses pellicules de film, pour réaliser un projet cinématographique (jamais fini...) au Mozambique.

a écrit : La "non identifiée" est Shirley Page, la mannequin travaillant chez Kodak à l'époque.
Aujourd'hui, il ne se sait pas ce qu'il est advenu d'elle. Shirley Page quitta son emploi, quand elle s'est mariée.
D'autres "Shirley" suivront, posant pour les '
Shirley Cards" réactualisées, en fonction de l'évolution des modes.

Le problème qui se posait avec les "Shirley Cards", était qu'il s'agissait invariablement de femmes blanches...
Cette stratégie de la firme Kodak était motivé par le fait que la grande majorité des clients, étaient alors des personnes de type Caucasien.
Ceci avait alors le désagréable inconvénient, lors du développement des films argentiques, que les personnes de couleur noire, apparaissaient un 42% plus clairs que la réalité.

Jean-Luc Godard, en 1978, dénoncera publiquement Kodak, les traitant de "Racistes", et refusant de faire usage de ses pellicules de film, pour réaliser un projet cinématographique (jamais fini...) au Mozambique.
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Bien que le fait de privilégier la cible clientèle principale me semble tout à fait justifié, on peut effectivement déplorer le manque de diversité.
Par contre, au regard du marché toujours croissant de produit destiné à blanchir la peau dans les pays où les peaux sombres sont plus nombreuses, je ne sais pas vraiment si avoir la peau éclaircie sur les photos ou les films étaient mal perçus par les personnes concernées.
www.capital.fr/entreprises-marches/lafrique-toujours-accro-aux-produits-pour-se-blanchir-la-peau-1302296

Difficile également de définir et prouver le caractère intentionnel et raciste de l'entreprise.

L’utilisation de cartes en gris moyen est un grand classique en photographie pour corriger les dominantes de couleur en post production. xRite - entre autres - commercialise ce genre de produit.

a écrit : La "non identifiée" est Shirley Page, la mannequin travaillant chez Kodak à l'époque.
Aujourd'hui, il ne se sait pas ce qu'il est advenu d'elle. Shirley Page quitta son emploi, quand elle s'est mariée.
D'autres "Shirley" suivront, posant pour les '
Shirley Cards" réactualisées, en fonction de l'évolution des modes.

Le problème qui se posait avec les "Shirley Cards", était qu'il s'agissait invariablement de femmes blanches...
Cette stratégie de la firme Kodak était motivé par le fait que la grande majorité des clients, étaient alors des personnes de type Caucasien.
Ceci avait alors le désagréable inconvénient, lors du développement des films argentiques, que les personnes de couleur noire, apparaissaient un 42% plus clairs que la réalité.

Jean-Luc Godard, en 1978, dénoncera publiquement Kodak, les traitant de "Racistes", et refusant de faire usage de ses pellicules de film, pour réaliser un projet cinématographique (jamais fini...) au Mozambique.
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Merci pour tes explications Epoxy. De ce que je comprends, la 3ème source dit pourtant que les personnes noires n'apparaissaient pas plus claires, mais au contraire plus foncé, ce qui fait qu'on ne pouvait distinguer que leurs yeux et leurs dents. Voici l'extrait :
"The light range was so narrow, Broomberg said, that "if you exposed film for a white kid, the black kid sitting next to him would be rendered invisible except for the whites of his eyes and teeth". It was only when Kodak's two biggest clients – the confectionary and furniture industries – complained that dark chocolate and dark furniture were losing out that it came up with a solution."

a écrit : La "non identifiée" est Shirley Page, la mannequin travaillant chez Kodak à l'époque.
Aujourd'hui, il ne se sait pas ce qu'il est advenu d'elle. Shirley Page quitta son emploi, quand elle s'est mariée.
D'autres "Shirley" suivront, posant pour les '
Shirley Cards" réactualisées, en fonction de l'évolution des modes.

Le problème qui se posait avec les "Shirley Cards", était qu'il s'agissait invariablement de femmes blanches...
Cette stratégie de la firme Kodak était motivé par le fait que la grande majorité des clients, étaient alors des personnes de type Caucasien.
Ceci avait alors le désagréable inconvénient, lors du développement des films argentiques, que les personnes de couleur noire, apparaissaient un 42% plus clairs que la réalité.

Jean-Luc Godard, en 1978, dénoncera publiquement Kodak, les traitant de "Racistes", et refusant de faire usage de ses pellicules de film, pour réaliser un projet cinématographique (jamais fini...) au Mozambique.
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C’est toujours drôle cette culpabilité gaucho de trouver honteux que la représentation de la population majoritaire occidentale avant les migrations massives des années 70 est blanche. Si Kodak était en Afrique ce serait une noire et j’imagine que Gidar n’aurait rien eu rien à redire?

a écrit : C’est toujours drôle cette culpabilité gaucho de trouver honteux que la représentation de la population majoritaire occidentale avant les migrations massives des années 70 est blanche. Si Kodak était en Afrique ce serait une noire et j’imagine que Gidar n’aurait rien eu rien à redire? Merci ! Enfin une parole pleine de bon sens et de sagesse.

En cinéma, on a la même chose avec une "Lili" pour les pellicules. Généralement une femme blanche et blonde.
www.projectionniste.net/forums/viewtopic.php?t=2206
Récemment j'avais aussi vu passer un chat noir qui tire la tronche ! Très bien pour les basses lumières et les noirs (pas la peau). Je ne retrouve pas l'image par contre.