Chang Dai-chien fut un peintre de génie, d'ailleurs très bien coté, mais aussi un faussaire brillant. Les plus prestigieux musées détiendraient des faux réalisés par le maitre chinois, comme le Riverbank de Dong Yuan conservé au Metropolitan Museum of Art dont certains experts doutent de l'authenticité.
En 2011, il a été numéro un des ventes sur le marché de l'art mondial.
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Un résumé des sources, pour celles et ceux qui ont besoin de temps pour aller chercher les huîtres:
Chang Dai-Chien (1899-1983) est un faussaire chinois de génie et l’un des plus grands artistes du XXᵉ siècle. Né à Neijiang, en Chine, il excelle dans la peinture traditionnelle chinoise, comme celles des dynasties Ming et Tang.
Il est célèbre pour ses incroyables faux réalisés avec une telle perfection qu’ils ont trompé des experts et des musées du monde entier. Ses imitations de maîtres chinois comme Shitao ou Bada Shanren sont si convaincantes qu’elles continuent d’alimenter des débats parmi les historiens de l’art. Il a même intentionnellement introduit des imperfections dans ses œuvres pour les ‘personnaliser’.
Exilé après l’invasion japonaise et la montée du régime communiste, il a vécu en Inde, en Argentine, en Californie et à Taïwan, contribuant à la diffusion de l’art chinois à l’échelle mondiale. Outre ses faux, Chang Dai-Chien est reconnu pour son style splash ink (éclaboussures d’encre), une technique novatrice combinant tradition et modernité. Aujourd’hui, il est célébré pour son double héritage : celui d’un artiste visionnaire et d’un faussaire légendaire qui a repoussé les limites de l’authenticité artistique.
Mais enfin ! Pour reconnaître une contrefaçon chinoise il suffit de regarder l'étiquette.
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Un résumé des sources, pour celles et ceux qui ont besoin de temps pour aller chercher les huîtres:
Chang Dai-Chien (1899-1983) est un faussaire chinois de génie et l’un des plus grands artistes du XXᵉ siècle. Né à Neijiang, en Chine, il excelle dans la peinture traditionnelle chinoise, comme celles des dynasties Ming et Tang.
Il est célèbre pour ses incroyables faux réalisés avec une telle perfection qu’ils ont trompé des experts et des musées du monde entier. Ses imitations de maîtres chinois comme Shitao ou Bada Shanren sont si convaincantes qu’elles continuent d’alimenter des débats parmi les historiens de l’art. Il a même intentionnellement introduit des imperfections dans ses œuvres pour les ‘personnaliser’.
Exilé après l’invasion japonaise et la montée du régime communiste, il a vécu en Inde, en Argentine, en Californie et à Taïwan, contribuant à la diffusion de l’art chinois à l’échelle mondiale. Outre ses faux, Chang Dai-Chien est reconnu pour son style splash ink (éclaboussures d’encre), une technique novatrice combinant tradition et modernité. Aujourd’hui, il est célébré pour son double héritage : celui d’un artiste visionnaire et d’un faussaire légendaire qui a repoussé les limites de l’authenticité artistique.
Mais enfin ! Pour reconnaître une contrefaçon chinoise il suffit de regarder l'étiquette.