Des motifs pour éviter les oeufs de papillons

Proposé par
le
dans

Commentaires préférés (3)

comme d'habitude, les anecdotes sur le mimétisme sont extrêmement mal tournées. On a l'impression que c'est la plante (ou l'insecte) qui décide, de par un acte de volonté, de ressembler à quelque chose pour mieux tromper l'ennemi. C'est comme çà qu'on fait le lit des créationnistes, qui veulent voir de la volonté (divine) partout. Les plantes, pas plus que les insectes, n'ont "recours" au mimétisme. Elles ne "décident" pas de leurs propres mutations.

a écrit : comme d'habitude, les anecdotes sur le mimétisme sont extrêmement mal tournées. On a l'impression que c'est la plante (ou l'insecte) qui décide, de par un acte de volonté, de ressembler à quelque chose pour mieux tromper l'ennemi. C'est comme çà qu'on fait le lit des créationnistes, qui veulent voir de la volonté (divine) partout. Les plantes, pas plus que les insectes, n'ont "recours" au mimétisme. Elles ne "décident" pas de leurs propres mutations. Afficher tout Et quand on dit que l'électricité choisit le chemin le plus facile, tu écris systématiquement un paragraphe pour expliquer que l'électricité n'est pas douée de la capacité de réfléchir ou tu peux supporter une expression imagée anthropomorphique de temps en temps et faire confiance au lecteur pour comprendre que c'est juste une expression imagée et que ça ne remet pas en cause les lois de la physique ou la théorie de l'évolution des espèces ?

a écrit : Il y a une justification : la sélection naturelle a sélectionné ce mimétisme parce qu'il apporte un avantage à la plante. Ce n'est pas un hasard ou une coïncidence. On peut dire de manière imagée que la plante imite des œufs de papillon pour éviter d'être mangée, ou on peut dire de manière plus précise mais aussi plus laborieuse que cette variété avec taches a été sélectionnée parce que ces taches lui procurent une protection. Mais de toute façon, il faut reconnaître que c'est une cause et pas une simple conséquence, le fait que ça éloigne les papillons. Afficher tout « Ce n'est pas un hasard ou une coïncidence »

Si, enfin si pour une partie du processus.

La mutation génétique qui confère à la plante des points jaunes est apparue par hasard dans l’ADN d’un des fruits d’une plante. Cela peut provenir d’une erreur de recopiage de l’ADN lors d’une mitose (division cellulaire), d’une particule cosmique qui tape l’ADN et inverse des gènes, bref, c’est arbitraire et par hasard.

La sélection qui suit, elle, n’est pas dû au hasard. Ce fruit a germé, une plante a poussé. Cette plante a donc des points jaunes. Les autres n’en ont pas.

Arrive une armée de papillons. Toutes les plantes sont ravagées et meurent. Sauf une : celle avec les points jaunes. C’est la seule qui a survécu car les papillons la pensaient occupée. C’est la seule qui produira des fruits (avec la même mutation) et c’est donc elle qui repeuplera la forêt.
Résultat, à la génération suivante, toute la forêt a alors des points jaunes, et aucun papillon ne viendra pondre dessus.

Toutes les caractéristiques, que ce soit la forme, la taille, la couleur, l’endurance, la présence de dents, de cornes, de feuilles, de venin, etc. sont issues d’apparitions hasardeuses successives dans l’ADN d’un gamète d’un individu d’une population d’être vivants. Ce gamète doit être celui qui permettra la reproduction et la naissance d’un nouvel individu, et la mutation doit engendrer un nouveau caractère qui ne soit pas compromettant pour la survie de l’individu.

C’est l’environnement (prédateurs, climat, etc.) qui détermine si l’individu va survivre.
Un ours qui naît blanc dans la forêt ne survivra pas : trop facile à repérer.
Un arbre qui ne produit des fleurs plus vives survivra mieux car les insectes pollinisateurs sont plus attirés.

Les mutations sont courantes, mais encore faut-il qu’elles se produisent dans un gamète, que ce gamète soit sélectionné lors de la fécondation. Ensuite, les mutations qui confèrent un changement sont rares, et celles conférant un avantage pour survivre le sont encore plus.
Mais le temps fait son effet, petit à petit.
Il a fallu 1,3 milliard d’années sur Terre, pour que l’on soit passé d’un être unicellulaire à toute la diversité du vivant que l’on connaît, en passant par celle que l’on ne connaît pas encore, et évidemment celle qui n’existe plus.


Tous les commentaires (28)

comme d'habitude, les anecdotes sur le mimétisme sont extrêmement mal tournées. On a l'impression que c'est la plante (ou l'insecte) qui décide, de par un acte de volonté, de ressembler à quelque chose pour mieux tromper l'ennemi. C'est comme çà qu'on fait le lit des créationnistes, qui veulent voir de la volonté (divine) partout. Les plantes, pas plus que les insectes, n'ont "recours" au mimétisme. Elles ne "décident" pas de leurs propres mutations.

a écrit : comme d'habitude, les anecdotes sur le mimétisme sont extrêmement mal tournées. On a l'impression que c'est la plante (ou l'insecte) qui décide, de par un acte de volonté, de ressembler à quelque chose pour mieux tromper l'ennemi. C'est comme çà qu'on fait le lit des créationnistes, qui veulent voir de la volonté (divine) partout. Les plantes, pas plus que les insectes, n'ont "recours" au mimétisme. Elles ne "décident" pas de leurs propres mutations. Afficher tout Tu m'enlève les mots des doigts.

a écrit : Tu m'enlève les mots des doigts. S'il fallait expliquer et préciser à chaque fois la théorie de l'évolution pour la mettre dans le contexte de ce genre d'anecdote, il faudrait trois pages Word. Ca rentre pô... Et puis c'est épuisant de répéter la même chose en boucle, sauf pour les créationnistes! ;)

a écrit : S'il fallait expliquer et préciser à chaque fois la théorie de l'évolution pour la mettre dans le contexte de ce genre d'anecdote, il faudrait trois pages Word. Ca rentre pô... Et puis c'est épuisant de répéter la même chose en boucle, sauf pour les créationnistes! ;) "Les feuilles de Passiflora boenderi sont ornées de motifs qui imitent des œufs de papillon. Ces derniers, croyant que les feuilles sont déjà occupées, vont pondre ailleurs."
Voilà. Pas besoin de 3 pages.

a écrit : comme d'habitude, les anecdotes sur le mimétisme sont extrêmement mal tournées. On a l'impression que c'est la plante (ou l'insecte) qui décide, de par un acte de volonté, de ressembler à quelque chose pour mieux tromper l'ennemi. C'est comme çà qu'on fait le lit des créationnistes, qui veulent voir de la volonté (divine) partout. Les plantes, pas plus que les insectes, n'ont "recours" au mimétisme. Elles ne "décident" pas de leurs propres mutations. Afficher tout Et quand on dit que l'électricité choisit le chemin le plus facile, tu écris systématiquement un paragraphe pour expliquer que l'électricité n'est pas douée de la capacité de réfléchir ou tu peux supporter une expression imagée anthropomorphique de temps en temps et faire confiance au lecteur pour comprendre que c'est juste une expression imagée et que ça ne remet pas en cause les lois de la physique ou la théorie de l'évolution des espèces ?

a écrit : "Les feuilles de Passiflora boenderi sont ornées de motifs qui imitent des œufs de papillon. Ces derniers, croyant que les feuilles sont déjà occupées, vont pondre ailleurs."
Voilà. Pas besoin de 3 pages.
Cette formulation est beaucoup moins bien que l'original car elle n'indique pas la raison de la présence de ces taches sur les feuilles. Et même si ces taches ne viennent pas d'une volonté de la plante mais de la sélection naturelle d'une mutation de la plante, elle a bien une justification.

a écrit : "Les feuilles de Passiflora boenderi sont ornées de motifs qui imitent des œufs de papillon. Ces derniers, croyant que les feuilles sont déjà occupées, vont pondre ailleurs."
Voilà. Pas besoin de 3 pages.
Ca peut quand même être détourné, même sous cette forme.

Le pire, c'est que je pourrais faire mieux qu'eux! ^^ si je le voulais, c'est beaucoup plus difficile d'expliquer la réalité que d'écrire une histoire.

@Lflelf on cherche encore pourquoi on marche que sur nos pattes arrières, ce qui nous permet de passer le temps à user des claviers ^^ (on est pas sortis du sable, hein...)

a écrit : Cette formulation est beaucoup moins bien que l'original car elle n'indique pas la raison de la présence de ces taches sur les feuilles. Et même si ces taches ne viennent pas d'une volonté de la plante mais de la sélection naturelle d'une mutation de la plante, elle a bien une justification. Mais non elles n'ont pas de justifications, c'est bien là le problème, les feuilles ont des taches donc elles ne sont pas attaquées, c'est tout.
Autrement dit:
Il y a une justification à la non-attaque, à cause des taches.

a écrit : Mais non elles n'ont pas de justifications, c'est bien là le problème, les feuilles ont des taches donc elles ne sont pas attaquées, c'est tout.
Autrement dit:
Il y a une justification à la non-attaque, à cause des taches.
Il y a une justification : la sélection naturelle a sélectionné ce mimétisme parce qu'il apporte un avantage à la plante. Ce n'est pas un hasard ou une coïncidence. On peut dire de manière imagée que la plante imite des œufs de papillon pour éviter d'être mangée, ou on peut dire de manière plus précise mais aussi plus laborieuse que cette variété avec taches a été sélectionnée parce que ces taches lui procurent une protection. Mais de toute façon, il faut reconnaître que c'est une cause et pas une simple conséquence, le fait que ça éloigne les papillons.

a écrit : Il y a une justification : la sélection naturelle a sélectionné ce mimétisme parce qu'il apporte un avantage à la plante. Ce n'est pas un hasard ou une coïncidence. On peut dire de manière imagée que la plante imite des œufs de papillon pour éviter d'être mangée, ou on peut dire de manière plus précise mais aussi plus laborieuse que cette variété avec taches a été sélectionnée parce que ces taches lui procurent une protection. Mais de toute façon, il faut reconnaître que c'est une cause et pas une simple conséquence, le fait que ça éloigne les papillons. Afficher tout C'est un peu comme ces papillons qui ont des yeux de prédateurs sur leurs ailes

a écrit : Il y a une justification : la sélection naturelle a sélectionné ce mimétisme parce qu'il apporte un avantage à la plante. Ce n'est pas un hasard ou une coïncidence. On peut dire de manière imagée que la plante imite des œufs de papillon pour éviter d'être mangée, ou on peut dire de manière plus précise mais aussi plus laborieuse que cette variété avec taches a été sélectionnée parce que ces taches lui procurent une protection. Mais de toute façon, il faut reconnaître que c'est une cause et pas une simple conséquence, le fait que ça éloigne les papillons. Afficher tout « Ce n'est pas un hasard ou une coïncidence »

Si, enfin si pour une partie du processus.

La mutation génétique qui confère à la plante des points jaunes est apparue par hasard dans l’ADN d’un des fruits d’une plante. Cela peut provenir d’une erreur de recopiage de l’ADN lors d’une mitose (division cellulaire), d’une particule cosmique qui tape l’ADN et inverse des gènes, bref, c’est arbitraire et par hasard.

La sélection qui suit, elle, n’est pas dû au hasard. Ce fruit a germé, une plante a poussé. Cette plante a donc des points jaunes. Les autres n’en ont pas.

Arrive une armée de papillons. Toutes les plantes sont ravagées et meurent. Sauf une : celle avec les points jaunes. C’est la seule qui a survécu car les papillons la pensaient occupée. C’est la seule qui produira des fruits (avec la même mutation) et c’est donc elle qui repeuplera la forêt.
Résultat, à la génération suivante, toute la forêt a alors des points jaunes, et aucun papillon ne viendra pondre dessus.

Toutes les caractéristiques, que ce soit la forme, la taille, la couleur, l’endurance, la présence de dents, de cornes, de feuilles, de venin, etc. sont issues d’apparitions hasardeuses successives dans l’ADN d’un gamète d’un individu d’une population d’être vivants. Ce gamète doit être celui qui permettra la reproduction et la naissance d’un nouvel individu, et la mutation doit engendrer un nouveau caractère qui ne soit pas compromettant pour la survie de l’individu.

C’est l’environnement (prédateurs, climat, etc.) qui détermine si l’individu va survivre.
Un ours qui naît blanc dans la forêt ne survivra pas : trop facile à repérer.
Un arbre qui ne produit des fleurs plus vives survivra mieux car les insectes pollinisateurs sont plus attirés.

Les mutations sont courantes, mais encore faut-il qu’elles se produisent dans un gamète, que ce gamète soit sélectionné lors de la fécondation. Ensuite, les mutations qui confèrent un changement sont rares, et celles conférant un avantage pour survivre le sont encore plus.
Mais le temps fait son effet, petit à petit.
Il a fallu 1,3 milliard d’années sur Terre, pour que l’on soit passé d’un être unicellulaire à toute la diversité du vivant que l’on connaît, en passant par celle que l’on ne connaît pas encore, et évidemment celle qui n’existe plus.

a écrit : « Ce n'est pas un hasard ou une coïncidence »

Si, enfin si pour une partie du processus.

La mutation génétique qui confère à la plante des points jaunes est apparue par hasard dans l’ADN d’un des fruits d’une plante. Cela peut provenir d’une erreur de recopiage de l’ADN lors d’une mit
ose (division cellulaire), d’une particule cosmique qui tape l’ADN et inverse des gènes, bref, c’est arbitraire et par hasard.

La sélection qui suit, elle, n’est pas dû au hasard. Ce fruit a germé, une plante a poussé. Cette plante a donc des points jaunes. Les autres n’en ont pas.

Arrive une armée de papillons. Toutes les plantes sont ravagées et meurent. Sauf une : celle avec les points jaunes. C’est la seule qui a survécu car les papillons la pensaient occupée. C’est la seule qui produira des fruits (avec la même mutation) et c’est donc elle qui repeuplera la forêt.
Résultat, à la génération suivante, toute la forêt a alors des points jaunes, et aucun papillon ne viendra pondre dessus.

Toutes les caractéristiques, que ce soit la forme, la taille, la couleur, l’endurance, la présence de dents, de cornes, de feuilles, de venin, etc. sont issues d’apparitions hasardeuses successives dans l’ADN d’un gamète d’un individu d’une population d’être vivants. Ce gamète doit être celui qui permettra la reproduction et la naissance d’un nouvel individu, et la mutation doit engendrer un nouveau caractère qui ne soit pas compromettant pour la survie de l’individu.

C’est l’environnement (prédateurs, climat, etc.) qui détermine si l’individu va survivre.
Un ours qui naît blanc dans la forêt ne survivra pas : trop facile à repérer.
Un arbre qui ne produit des fleurs plus vives survivra mieux car les insectes pollinisateurs sont plus attirés.

Les mutations sont courantes, mais encore faut-il qu’elles se produisent dans un gamète, que ce gamète soit sélectionné lors de la fécondation. Ensuite, les mutations qui confèrent un changement sont rares, et celles conférant un avantage pour survivre le sont encore plus.
Mais le temps fait son effet, petit à petit.
Il a fallu 1,3 milliard d’années sur Terre, pour que l’on soit passé d’un être unicellulaire à toute la diversité du vivant que l’on connaît, en passant par celle que l’on ne connaît pas encore, et évidemment celle qui n’existe plus.
Afficher tout
Celui qui se plaignait que la manière dont l'anecdote a été rédigée semblait indiquer une volonté de la plante sera sûrement très content de lire cette longue explication, ainsi que ceux qui n'avaient pas bien compris la sélection naturelle. Quant à moi, il ne me reste plus qu'à confirmer et te remercier d'avoir fait cet effort car je n'avais pas le courage de réexpliquer ça une fois de plus sur ce site (je pense même que ça été expliqué tellement souvent, à peu près sur chaque anecdote qui parle de caractéristiques de plantes ou d'animaux, qu'il faut vraiment ne pas être intéressé, vraiment ne pas avoir de chance, ou être vraiment nouveau pour ne pas l'avoir déjà lue au moins une fois...).

a écrit : Cette formulation est beaucoup moins bien que l'original car elle n'indique pas la raison de la présence de ces taches sur les feuilles. Et même si ces taches ne viennent pas d'une volonté de la plante mais de la sélection naturelle d'une mutation de la plante, elle a bien une justification. Pour éviter d'être mangées par les chenilles, passiflora boenderi a **évolué de telle façon que ses feuilles** sont ornées de motifs qui imitent des œufs de papillon. Ces derniers, croyant que les feuilles sont déjà occupées, iront pondre ailleurs.

a écrit : comme d'habitude, les anecdotes sur le mimétisme sont extrêmement mal tournées. On a l'impression que c'est la plante (ou l'insecte) qui décide, de par un acte de volonté, de ressembler à quelque chose pour mieux tromper l'ennemi. C'est comme çà qu'on fait le lit des créationnistes, qui veulent voir de la volonté (divine) partout. Les plantes, pas plus que les insectes, n'ont "recours" au mimétisme. Elles ne "décident" pas de leurs propres mutations. Afficher tout Bien entendu, ce n'est pas les plantes qui ont décidé, mais bien le Concepteur. Tu fais bien de le préciser.

a écrit : Pour éviter d'être mangées par les chenilles, passiflora boenderi a **évolué de telle façon que ses feuilles** sont ornées de motifs qui imitent des œufs de papillon. Ces derniers, croyant que les feuilles sont déjà occupées, iront pondre ailleurs. "Pour éviter d'être mangées..." donne toujours l'impression d'une volonté.

L'évolution de passiflora boenderi est telle que les motifs sur ses feuilles ressemblent à des œufs de papillon, lesquels, croyant ces feuilles déjà occupées, iront pondre ailleurs.

a écrit : "Les feuilles de Passiflora boenderi sont ornées de motifs qui imitent des œufs de papillon. Ces derniers, croyant que les feuilles sont déjà occupées, vont pondre ailleurs."
Voilà. Pas besoin de 3 pages.
Ils imitent ? Tu veux dire qu'il y a une volonté derrière ? :)
Ce n'est effectivement pas facile à rédiger.

a écrit : Ils imitent ? Tu veux dire qu'il y a une volonté derrière ? :)
Ce n'est effectivement pas facile à rédiger.
À moi. Je propose: « Les passiflora boenderi ont tellement peur de se faire becquetter par des monstrueux petits papillons daleux qu’elles se collent des petits pois jaunes sur les feuilles, et peut être aussi un peu par coquetterie mais on n’en a pas la preuve formelle. Ces cons de papillons, qui non seulement ont pas la lumière à tous les étages mais en plus rentrent souvent bourrés à la sève de coquelicot fermentée à trois heures du mat, croyant que les feuilles sont déjà occupées, vont déposer leur chiards terrifiants dans des bleds apparemment moins surpeuplés. ».

En tout cas, moi demain, je vais prendre mon marqueur jaune pour décorer mes passiflores.
J’en ai mare que ces chenilles les bouffes et ruinent mes majacujas (fruits de la passion))!!!

a écrit : « Ce n'est pas un hasard ou une coïncidence »

Si, enfin si pour une partie du processus.

La mutation génétique qui confère à la plante des points jaunes est apparue par hasard dans l’ADN d’un des fruits d’une plante. Cela peut provenir d’une erreur de recopiage de l’ADN lors d’une mit
ose (division cellulaire), d’une particule cosmique qui tape l’ADN et inverse des gènes, bref, c’est arbitraire et par hasard.

La sélection qui suit, elle, n’est pas dû au hasard. Ce fruit a germé, une plante a poussé. Cette plante a donc des points jaunes. Les autres n’en ont pas.

Arrive une armée de papillons. Toutes les plantes sont ravagées et meurent. Sauf une : celle avec les points jaunes. C’est la seule qui a survécu car les papillons la pensaient occupée. C’est la seule qui produira des fruits (avec la même mutation) et c’est donc elle qui repeuplera la forêt.
Résultat, à la génération suivante, toute la forêt a alors des points jaunes, et aucun papillon ne viendra pondre dessus.

Toutes les caractéristiques, que ce soit la forme, la taille, la couleur, l’endurance, la présence de dents, de cornes, de feuilles, de venin, etc. sont issues d’apparitions hasardeuses successives dans l’ADN d’un gamète d’un individu d’une population d’être vivants. Ce gamète doit être celui qui permettra la reproduction et la naissance d’un nouvel individu, et la mutation doit engendrer un nouveau caractère qui ne soit pas compromettant pour la survie de l’individu.

C’est l’environnement (prédateurs, climat, etc.) qui détermine si l’individu va survivre.
Un ours qui naît blanc dans la forêt ne survivra pas : trop facile à repérer.
Un arbre qui ne produit des fleurs plus vives survivra mieux car les insectes pollinisateurs sont plus attirés.

Les mutations sont courantes, mais encore faut-il qu’elles se produisent dans un gamète, que ce gamète soit sélectionné lors de la fécondation. Ensuite, les mutations qui confèrent un changement sont rares, et celles conférant un avantage pour survivre le sont encore plus.
Mais le temps fait son effet, petit à petit.
Il a fallu 1,3 milliard d’années sur Terre, pour que l’on soit passé d’un être unicellulaire à toute la diversité du vivant que l’on connaît, en passant par celle que l’on ne connaît pas encore, et évidemment celle qui n’existe plus.
Afficher tout
Salut le hollandais volant.

Dommage qu'il n'y ait plus d'anecdotes du dimanche.
Vous aviez brillamment répondu à une de mes questions (sur les fusées). serait t'il envisageable que vous continuiez ?

a écrit : Salut le hollandais volant.

Dommage qu'il n'y ait plus d'anecdotes du dimanche.
Vous aviez brillamment répondu à une de mes questions (sur les fusées). serait t'il envisageable que vous continuiez ?
NEIN! Le service est payant maintenant.
"SCANDAAAALE!!!"
Envoyez votre virement sur le compte Nicolaslaslas en bitcoin où en dollars canadiens.

En vrai cet avantage a été annulé parce que les sujets devenaient de plus en plus difficiles à trouver et de moins en moins intéressants (non contre toi, le Hollandais Violent, excellent travail mais c'est factuel, je n'y peux rien), , même problème avec les anecdotes, dur de trouver quelquechose de nouveau, c'est pas facile, en 10 ans, sur différents comptes, j'ai trouvé que 5 anecdotes qui ont étés publiées...
Où ptêt que 4...