Le risque de transmission du VIH varie selon la pratique sexuelle

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Le principal risque de transmission du VIH est lors d’un rapport anal réceptif, avec un risque estimé selon certaines études à 1,4%. C’est principalement dû à la forte concentration de cellules immunitaires sur la paroi rectale. Le deuxième risque majeur concerne le partage de moyens d’injection contaminés comme des seringues avec un risque de 0,63%. Un rapport vaginal réceptif comporte quant à lui un risque de 0,08%.


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a écrit : La première source avance ce que tu énonces et la deuxième source évoque les cellules immunitaires en forte concentration ("II se trouve que la majorité des cellules immunitaires du corps – y compris les cellules cibles de choix du VIH – se situent dans les muqueuses du tractus gastro-intestinal, qui inclut le rectum").

Il se peut que les deux causes soient concomitantes.
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Il y a de fortes chances.

a écrit : J'ai soumis cette anecdote il y a très longtemps et je ne m'en souvenais plus. Je pensais qu'elle ne passerait jamais car c'est un sujet un peu tabou que ce soit dans le corps médical ou dans la société civile.

Statistiquement, les hommes ont plus de chance d'attraper le VIH en ay
ant des rapports homosexuels. C'est d'ailleurs une des principales raisons de l'hécatombe qui a eu lieu chez les homosexuels au début de l'épidémie.
Or, jamais vous ne verrez un médecin (très peu en tout cas) ou un journaliste dire tout haut ce que dit l'anecdote car on prendrait cela pour de la stigmatisation d'une catégorie de la population alors qu'il s'agit avant tout de statistiques ayant une explication purement biologique.

Dans tous les cas, j'étais très étonné d'apprendre que le risque était de 0,08% entre homme et femme alors que j'étais persuadé qu'on était à plus de 95%. La communication médiatique fonctionne bien et le second risque de communiquer ces statistiques est d'influer une baisse du port du préservatif.

Dans tous les cas, protégez-vous ou faites le test car c'est loin d'être terminé même si d'autres épidémies nous préoccupent.
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Jamais ou très peu ? C’est marrant parce que j’ai une expérience contraire, autant dans mes études que dans ma pratique, le corps médical / paramédical a toujours été très clair là-dessus et n’a - il me semble - jamais eu peur de dire que les rapports homosexuels masculins étaient les plus à risque face au VIH, je suis surprise de te lire dire que c’est tabou.

C’est même quelque chose que j’ai entendu bien avant de faire mes études ou de travailler, quand j’étais jeune, on nous sensibilisait sur le sujet et ça revenait systématiquement sur le tapis, « les rapports homosexuels entre hommes sont les plus risqués »...

Ils ont plus peur de révéler que l’épidémie baisse ou est moins importante que d’autre parce que c’est l’épidémie du VIH qui a poussé les gens à avoir des pratiques sexuelles moins risquées: se protéger en portant des préservatifs etc.

a écrit : Il est plus dur d'avoir le VIH que d'autres MST. Le VIH a bénéficié, et à raison, d'une forte médiatisation pendant un long moment. On pense toujours au VIH lors d'un rapport à risque, mais dans les faits vous avez moins de chance de l'avoir que d'autres MST plus graves.

Pet
it rappel : le VIH est un arbre qui cache la forêt. Vous avez plus de gens qui meurent de l'hépatite B par exemple. Les séropositif ont maintenant une espérance de vie normal avec le traitement, alors que dans le cas de l'hépatite B elle est plus basse et le traitement n'est pas aussi puissant.
Mais il y a aussi l'hépatite C qui est plus grave et les papillo qui sont inoffensif pour les hommes mais peuvent sur le tard causer des cancers de l'utérus aux femmes.
Bref si vous avez un rapport à risque, c'est bien de penser au VIH mais pensez aussi aux hépatites et aux papillo : c'est beaucoup plus facile à avoir et ça peut être bien plus grave.

Et en plus maintenant on peut se vacciner contre ces deux dernières saloperies.
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Attention cependant, il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C, à ce jour !
Par contre les traitements antiviraux si l’infection est vue à temps s’avèrent assez efficace.

En revanche, on a bien un vaccin contre l’hépatite A et B, oui.

A noter que les hépatites A ou E ne deviennent jamais chroniques, elles finissent par guérir spontanément (le corps les élimine) et s’attrapent à cause des matières fécales (eaux usées, mauvais lavage des mains, zones où l’hygiène est moins bonne en gros), alors que les hépatites B ou C peuvent devenir chroniques et dangereuses car elles causent des cirrhoses, des cancers hépatiques etc...
L’hépatite B peut principalement s’attraper lors de relations sexuelles, mais aussi par contamination sanguine, même minime. L’hépatite C, quant à elle, s’attrape principalement lors des contaminations sanguines (il y a eu une vague de contamination avec des poches de sang transfusé contaminées d’ailleurs il y a plusieurs années), et très peu par les rapports sexuels (surtout en cas de lésions notamment).

L’hépatite D, personne n’en parle jamais, car elle ne touche que les personnes atteinte de l’hépatite B en gros et que le vaccin de l’hépatite B nous protège de ce fait de l’hépatite D.
Voilà pour le topo hépatites ! :)

a écrit : Attention cependant, il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C, à ce jour !
Par contre les traitements antiviraux si l’infection est vue à temps s’avèrent assez efficace.

En revanche, on a bien un vaccin contre l’hépatite A et B, oui.

A noter que les hépatites A ou E ne deviennent
jamais chroniques, elles finissent par guérir spontanément (le corps les élimine) et s’attrapent à cause des matières fécales (eaux usées, mauvais lavage des mains, zones où l’hygiène est moins bonne en gros), alors que les hépatites B ou C peuvent devenir chroniques et dangereuses car elles causent des cirrhoses, des cancers hépatiques etc...
L’hépatite B peut principalement s’attraper lors de relations sexuelles, mais aussi par contamination sanguine, même minime. L’hépatite C, quant à elle, s’attrape principalement lors des contaminations sanguines (il y a eu une vague de contamination avec des poches de sang transfusé contaminées d’ailleurs il y a plusieurs années), et très peu par les rapports sexuels (surtout en cas de lésions notamment).

L’hépatite D, personne n’en parle jamais, car elle ne touche que les personnes atteinte de l’hépatite B en gros et que le vaccin de l’hépatite B nous protège de ce fait de l’hépatite D.
Voilà pour le topo hépatites ! :)
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De même attention les hépatites A et E peuvent devenir aïgu et dans ce cas c'est une mort foudroyante qui arrive :)

a écrit : Quelle est la définition du risque ? Est ce que cela signifie par exemple que lors d’un rapport vaginal, la réceptrice a 0,88% de probabilité d’attraper le sida si son partenaire est séropositif ou si elle a une probabilité de l’attraper de 0,88% quel que soit son partenaire ? Ou bien encore autre chose ? Comment serait elle contaminé si son partenaire ne l'est pas lui même ?

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a écrit : Les formes d'humour étant difficiles à partager, parfois il est bon de s'abstenir... T’as une vie de merde...

a écrit : Comment serait elle contaminé si son partenaire ne l'est pas lui même ? Ca serait le risque par rapport au taux de personnes déjà infectés. Ce risque varierait en fonction de ce taux, il serait par ecemple très élevé au Lesotho (cf. autre anecdote du jour).

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En fait le taux de 0,08 % me semble très faible. Ça représente une contamination tous les 1250 rapports (en moyenne). En comptant 2 rapports par semaine, un homme mettrait 12 ans pour contaminer sa femme. Cette durée est quasiment supérieure à l'espérance de vie d'une personne atteinte du sida (environ 10 ans sans traitement). A ce train, comment le Lesotho a t'il atteint plus de 40% de sa population atteinte du VIH en quelques dizaines d'années ? (le virus n'a été découvert que dans les années 80, même s'il existait depuis bien longtemps).

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a écrit : En fait le taux de 0,08 % me semble très faible. Ça représente une contamination tous les 1250 rapports (en moyenne). En comptant 2 rapports par semaine, un homme mettrait 12 ans pour contaminer sa femme. Cette durée est quasiment supérieure à l'espérance de vie d'une personne atteinte du sida (environ 10 ans sans traitement). A ce train, comment le Lesotho a t'il atteint plus de 40% de sa population atteinte du VIH en quelques dizaines d'années ? (le virus n'a été découvert que dans les années 80, même s'il existait depuis bien longtemps). Afficher tout Les donnes ne sont pas complète. Le vih n’a pas le même pouvoir infectieux sur tout le monde. Les occidentaux et asiatiques sont plus « résistant » que les populations africaines .

a écrit : Les formes d'humour étant difficiles à partager, parfois il est bon de s'abstenir... Ah le manque d’ouverture ... si je peux m’exprimer ainsi !!

a écrit : Les donnes ne sont pas complète. Le vih n’a pas le même pouvoir infectieux sur tout le monde. Les occidentaux et asiatiques sont plus « résistant » que les populations africaines . Pour quelles raisons est ce que les africains sont moins résistant au VIH ?

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a écrit : En fait le taux de 0,08 % me semble très faible. Ça représente une contamination tous les 1250 rapports (en moyenne). En comptant 2 rapports par semaine, un homme mettrait 12 ans pour contaminer sa femme. Cette durée est quasiment supérieure à l'espérance de vie d'une personne atteinte du sida (environ 10 ans sans traitement). A ce train, comment le Lesotho a t'il atteint plus de 40% de sa population atteinte du VIH en quelques dizaines d'années ? (le virus n'a été découvert que dans les années 80, même s'il existait depuis bien longtemps). Afficher tout Tu oublie que le VIH, on ne s'en débarrasse jamais. On est contagieux jusqu'è ce qu'on en meure. C'est pas une gastro, ce truc.

Le virus a été identifié en 1983, il y a fort à parier que ce virus existe depuis plus longtemps, des années avant, peut être des dizaines d'années. On a commencé à tirer la sonnette d'alarme quand des milliers de gens tombaient, ca te rappelle pas le coronavirus où aujourd'hui il est admis qu'il était déjà en France avant que la première alerte internationale soit donnée par la Chine en Novembre 2019?

a écrit : Pour quelles raisons est ce que les africains sont moins résistant au VIH ? En vrai, ils sont plus résistants, ils l'ont plus que nous (les blancs, les jaunes...), mais ils en meurent moins.

a écrit : Les donnes ne sont pas complète. Le vih n’a pas le même pouvoir infectieux sur tout le monde. Les occidentaux et asiatiques sont plus « résistant » que les populations africaines . Ah c'est sur quand on a les moyens de se payer une trithérapie à 1000 balles par mois minimum, ca aide à la survie.
Voir mon commentaire juste au dessus svp.

a écrit : J'ai soumis cette anecdote il y a très longtemps et je ne m'en souvenais plus. Je pensais qu'elle ne passerait jamais car c'est un sujet un peu tabou que ce soit dans le corps médical ou dans la société civile.

Statistiquement, les hommes ont plus de chance d'attraper le VIH en ay
ant des rapports homosexuels. C'est d'ailleurs une des principales raisons de l'hécatombe qui a eu lieu chez les homosexuels au début de l'épidémie.
Or, jamais vous ne verrez un médecin (très peu en tout cas) ou un journaliste dire tout haut ce que dit l'anecdote car on prendrait cela pour de la stigmatisation d'une catégorie de la population alors qu'il s'agit avant tout de statistiques ayant une explication purement biologique.

Dans tous les cas, j'étais très étonné d'apprendre que le risque était de 0,08% entre homme et femme alors que j'étais persuadé qu'on était à plus de 95%. La communication médiatique fonctionne bien et le second risque de communiquer ces statistiques est d'influer une baisse du port du préservatif.

Dans tous les cas, protégez-vous ou faites le test car c'est loin d'être terminé même si d'autres épidémies nous préoccupent.
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C'est la semaine peste/VIH, attendons demain pour une nouvelle maladie ? ;)

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a écrit : De même attention les hépatites A et E peuvent devenir aïgu et dans ce cas c'est une mort foudroyante qui arrive :) Oui, ça peut arriver mais c’est très rare, 0,5% de mortalité pour l’hépatite A et 3,3% pour l’hépatite E recensées pour les morts liées aux hépatites, donc dans la très grosse majorité des cas, ça se finit très bien et mon point était surtout de dire que contrairement aux autres, ça ne devient jamais chronique. :)

a écrit : Il est plus dur d'avoir le VIH que d'autres MST. Le VIH a bénéficié, et à raison, d'une forte médiatisation pendant un long moment. On pense toujours au VIH lors d'un rapport à risque, mais dans les faits vous avez moins de chance de l'avoir que d'autres MST plus graves.

Pet
it rappel : le VIH est un arbre qui cache la forêt. Vous avez plus de gens qui meurent de l'hépatite B par exemple. Les séropositif ont maintenant une espérance de vie normal avec le traitement, alors que dans le cas de l'hépatite B elle est plus basse et le traitement n'est pas aussi puissant.
Mais il y a aussi l'hépatite C qui est plus grave et les papillo qui sont inoffensif pour les hommes mais peuvent sur le tard causer des cancers de l'utérus aux femmes.
Bref si vous avez un rapport à risque, c'est bien de penser au VIH mais pensez aussi aux hépatites et aux papillo : c'est beaucoup plus facile à avoir et ça peut être bien plus grave.

Et en plus maintenant on peut se vacciner contre ces deux dernières saloperies.
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Le papillomavirus n'est pas inoffensif pour les hommes. Certains selon la qualité de leur réponse immunitaire peuvent développer un cancer du penis.

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a écrit : Jamais ou très peu ? C’est marrant parce que j’ai une expérience contraire, autant dans mes études que dans ma pratique, le corps médical / paramédical a toujours été très clair là-dessus et n’a - il me semble - jamais eu peur de dire que les rapports homosexuels masculins étaient les plus à risque face au VIH, je suis surprise de te lire dire que c’est tabou.

C’est même quelque chose que j’ai entendu bien avant de faire mes études ou de travailler, quand j’étais jeune, on nous sensibilisait sur le sujet et ça revenait systématiquement sur le tapis, « les rapports homosexuels entre hommes sont les plus risqués »...

Ils ont plus peur de révéler que l’épidémie baisse ou est moins importante que d’autre parce que c’est l’épidémie du VIH qui a poussé les gens à avoir des pratiques sexuelles moins risquées: se protéger en portant des préservatifs etc.
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Je ne connais pas tous les médecins du monde ^^. Je disais cela car c'est ce que me rapportent mes quelques amis médecins (qui ne sont ni virologues ni spécialiste du sida non plus) qui m'évoquaient le fait que ce sujet est "tabou" (dans les médias principalement) pour les deux raisons évoquées : stigmatisation des homosexuels et risque de baisse du port du préservatif.

On peut le comprendre car après les campagnes massives de sensibilisation sur le sida, les pourcentages avancés ici paraissent très faibles.

J'ai fait des études paramédicales et, au contraire, c'est quelque chose qui n'est ni caché ni implicitement sous entendu.. je suis un peu étonnée de lire cela du coup ?

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a écrit : Comme quoi, on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde...
Savez-vous quels sont les premiers symptômes du sida ?
Une douleur à l'anus et un souffle tiède dans la nuque... ;-)
Encore faut-il en rire !!

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