Le séminaire d'entreprise qui se transforme en prise d'otage

Proposé par
Invité
le

En 2005, Philippe Santini, directeur général du service publicité de France Télévisions organisa une prise d’otage fictive des cadres dirigeants sous sa responsabilité, pour tester leur cohésion et leur résistance au stress. Les cadres pris en otage n’étaient pas informés de ce jeu de rôle. Philippe Santini fut condamné en 2010.

Un roman de Pierre Lemaitre (Cadres noirs) s’inspire de ce fait divers. Une série télévisée (Dérapages) avec Éric Cantona sera également développée à partir du roman.


Tous les commentaires (42)

Aaah, Lemaitre, mon auteurs de polars français préféré. Avis aux amateurs.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : A savoir que dans le cadre d'une attestation citoyenne un citoyen peut être amener à entraver les mouvements d'une personne (voir même le priver de sa vue) pour peu qu'il s'agisse d'éviter la fuite de la personne en attendant l'arrivée des forces de sécurité intérieure. Legifrance est LE site de référence à avoir dans ses favoris en matière de droit.
En revanche une menace avec arme reste une menace avec arme (factice ou non).
Les farceurs? Plutôt des acteurs (ou cascadeurs) ducoup s'ils sont employés par une société.
La durée quant à elle n'influe en rien au niveau pénal en général (à part le préjudice psychologique éventuellement).
2500€ une tâche au casier judiciaire et un sacré coup de pub (pas assez exploité en revanche) sa hiérarchie n'est pas revencharde visiblement.
Afficher tout
"La durée quant à elle n'influe en rien au niveau pénal en général"

Si, bien sûr que si. Lorsqu'on séquestre quelqu'un et qu'on le libère volontairement avant le 7e jour, on reste dans la sphère du délit (5 ans de prison max). Au delà, on rentre dans celle du crime (jusqu'à 20 ans de prison).

Source: Art. 224-1 et suivants du Code pénal (Cf. Légifrance, LE site de référence).