Les terribles chiffres d'une étude sur le viol

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L'ONU a effectué une enquête en 2013 dans des pays d'Asie du Sud-est (Bangladesh, Cambodge, Chine, Indonésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Sri Lanka). Il était demandé anonymement aux hommes s'ils avaient déjà violé une femme, et 25% d'entre eux répondirent positivement. Le triste record appartient à l'île de Bougainville (Papouasie-Nouvelle-Guinée) avec 62% de oui.


Tous les commentaires (97)

C'est auelque chose qui a mon avis n'est pas quantifiable :

Déjà tout le monde n'a pas la même definition du viol.
Cette définition évolue assez vite.

Les stats sont recueuillies avant jugement donc on devrait parler de présomption.

On parle beaucoup des femmes qui ont peur de témoigner mais la proportion d'hommes dans ce cas de figure est gigantesque en comparaison.

Les hommes n'ont souvent pas reçu les clés leur permettant de fermement affirmer qu'ils ont été violés : le fameux "woah la classe t'as baisé" qui a pour seul effet de pousser l'homme à ne pas porter plainte par peur d'être une lavette aux yeux de tous.

On parle ici de populations si différentes du "progressisme" occidental qu'il est probable que pour certains le viol n'existe même pas parce que da's leur culture il n'y a pas de "viol" mais des "conquêtes" ou ce genre de rapports. Mais je suis en train d'en revenir au premier argument...

Toit ça pour dire que dans nos sociétés de l'ouest, donner un avis contraire à la théorie de la femme opprimée (féminisme marxiste) vaut de se faire qualifier de mâle toxique et dangereux alors qu'il y a des faits tout simples derrière ces arguments.
C'est la raison pour laquelle un débat dans ces commentaires et ailleurs est voué à l'échec.
Cordialement, probablement un homme toxique et un harceleur de rue, mais qui lui, a des arguments.

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android

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a écrit : Allez c'est parti pour les montagnes russes de la "culture du viol"... Honnêtement j'aime toutes les anecdotes mais je commence à croire que certaines devraient être évitées dès la modération ou sans commentaires, les foires d'empoigne stériles non merci :( Je vois mal en quoi discuter d'à quel point nos sociétés sont empreintes de la culture du viol serait une "foire d'empoigne stérile". Même si ça ne vous plaît pas, ça fait partie des sujets qu'il faut évoquer plus souvent, dont il faut parler autour de nous, notamment pour délier la parole des victimes et faire réaliser à quel point les femmes sont victimes de cette culture, de harcèlement et de viol quotidiennement.
Je trouve ça au contraire très bien que des anecdotes de la sorte soient publiées, merci à l'équipe de modération.
Je rejoins Moe dans son témoignage, je suis toujours abasourdi lorsque des filles et femmes me font part de ce qu'elles ont vécu/vivent. Il n'y a rien de mal à affirmer de manière empirique que toutes les femmes connaissent de près ou de moins près un violeur dans leur entourage.

Concernant la notion de consentement, bien sûr que c'est un sujet complexe et on est jamais tout à fait au clair par rapport à son propre consentement, mais c'est très dangereux comme discours d'affirmer que c'est une notion "grise", plutôt que noire ou blanche. Pour la protection des victimes de viol, et pour éviter l'odieuse culpabilisation des victimes, on se doit de d'éviter les discours qui rendent ambigu la notion de consentement. Non c'est non, et la communication avec son/sa partenaire reste encore un moyen efficace d'éviter toute "ambiguïté".

a écrit : C'est auelque chose qui a mon avis n'est pas quantifiable :

Déjà tout le monde n'a pas la même definition du viol.
Cette définition évolue assez vite.

Les stats sont recueuillies avant jugement donc on devrait parler de présomption.

On parle beaucoup des femme
s qui ont peur de témoigner mais la proportion d'hommes dans ce cas de figure est gigantesque en comparaison.

Les hommes n'ont souvent pas reçu les clés leur permettant de fermement affirmer qu'ils ont été violés : le fameux "woah la classe t'as baisé" qui a pour seul effet de pousser l'homme à ne pas porter plainte par peur d'être une lavette aux yeux de tous.

On parle ici de populations si différentes du "progressisme" occidental qu'il est probable que pour certains le viol n'existe même pas parce que da's leur culture il n'y a pas de "viol" mais des "conquêtes" ou ce genre de rapports. Mais je suis en train d'en revenir au premier argument...

Toit ça pour dire que dans nos sociétés de l'ouest, donner un avis contraire à la théorie de la femme opprimée (féminisme marxiste) vaut de se faire qualifier de mâle toxique et dangereux alors qu'il y a des faits tout simples derrière ces arguments.
C'est la raison pour laquelle un débat dans ces commentaires et ailleurs est voué à l'échec.
Cordialement, probablement un homme toxique et un harceleur de rue, mais qui lui, a des arguments.
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Sinon tu considères que le viol est un problème qui concerne tout le monde, les hommes, les femmes, les enfants les animaux et les hélicoptères Apache et ton discours n’en sera que meilleur.

a écrit : J'avoue que je ne cerne pas bien cette notion. Pourrais-tu développer ?
Dans quels cas l'absence de non est il un oui et dans quels cas ça ne l'est pas?
On n'est pas tous égaux dans la lecture du non-verbal.
Devra-t-on à l'avenir poser la question clairement et entendre au
ssi clairement un oui avant de se mettre à l'ouvrage ?
C'est une question sérieuse que je me pose ayant été confronté à une situation où on m'a reproché de n'avoir pas saisi que le "non" n'était pas assez ferme pour vraiment dire NON.

PS: je ne voudrais pas offenser les personnes victimes de viol, ou donner de circonstances atténuantes aux violeurs, c'est juste une question qui me turlupine depuis un moment.
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Je te recommande cette très bonne vidéo qui explique le consentement de manière simple et claire en comparant cela à préparer une tasse de thé :
Version anglaise originale : youtu.be/oQbei5JGiT8
Version française: youtu.be/S-50iVx_yxU
Pour ta défense, si c'était si clair pour tout le monde, on aurait pas autant de problèmes, c'est à ça aussi que servent ces discussions...

a écrit : La définition du viol est assez claire : si la fille dit "non" à un moment et que le mec insiste par la force ou la menace, c'est un viol.
Fastoche donc... c'est "oui" ou "non", et c'est la fille qui décide.
Idée très dangereuse qui insinue que les filles violant des mecs en soirée n'existent pas.
Le viol est une réalité pour les deux sexes. Non ce n'est pas la fille qui décide, c'est la personne qui n'a pas demandé qui décide.
Si la fille décide, qui est violé dans un viol gay, si deux ados ivres passent à l'acte qui serait capable de dire si un oui est toujours un oui ou un non toujours un non ? Tu m'as habitué à un esprit et un argumentaire beaucoup plus ouverts...

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android

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a écrit : C’est terriblement complexe.

Les exemples les plus simples pour montrer cette complexité sont les relations avec un ordre hiérarchique établi type prof et lycéen ou lycéenne. Il y aura dans certains cas viol car ascendant psychologique lié à l’autorité du poste occupé même si la personne « violée » se dit
d’accord.

Pareil pour les couples ou depuis quelques années le viol conjugual est condamné alors que la notion n’existait tout simplement pas avant.

Bref, oui il faut être certain que la personne en face soit d’accord.

Alors oui cela conduira à des extrêmes et cela arrive déjà au US, certains sportifs celebres mais encore étudiant font signer des accords de consentement à chaque fois qu’ils ont une relation afin d’éviter d’être accusé par la suite.

Un peu comme l’affaire Weinstein où il faut distinguer :
La victime de viol tout court
La victime de viol qui couche pour ne pas être virée Et qui dit oui
La fille qui couche volontairement en pensant faire progresser sa carrière mais se rend compte ensuite que ça reste un viol
Etc...

Bon courage aux juristes pour démêler ces affaires de mœurs.
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Merci pour la réponse.
Je trouve ça néanmoins triste qu'il faille en arriver à signer des accords de consentement. Ça enlève un peu le côté spontané de la chose,

Et en plus, ils devront signer à chaque fois l'accord avant de coucher ensemble ? Parce que consentement un jour ne veut pas dire consentement toujours. Ça devient vite le bordel.
J'imagine bien un petit malin créer une application de consentement où les deux personnes cliqueront sur oui ou non avant tout acte sexuel entre eux (je vois même déjà venir les derives, oubliez l'idée).

En revanche, je suis surpris par le dernier exemple.
Genre la fille qui couche volontairement en aguichant (ou non) , espérant une promotion canapé, mais qui finalement n'obtient rien en retour a été violée? J'ai plus de mal à imprimer.

C'est sûr que les juristes vont avoir énormément de boulot.

a écrit : Tout dépend du contexte, c'est pour ca qu'on a des tribunaux.

Mais en fait c'est très simple : un viol c'est quand une personne a l'impression d'avoir été violée.
La question des fausses accusations est très différente et marginale, elle ne doit pas occulter le vrai problème.
"L'impression d'avoir été violée".
Je veux bien compatir à la douleur de la personne, mais c'est assez léger là je pense.

Si on devait se baser sur les impressions, les violeurs s'en sortiraient juste en disant qu'ils n'ont pas l'impression d'avoir violé (ce qui arrive dans les viols conjugaux).

Heureusement que tu dis qu'il y a des tribunaux. Ce qui prouve que c'est pas si simple que ça dans certain cas (qui sont pas aussi marginaux que tu le penses).

a écrit : Je vois mal en quoi discuter d'à quel point nos sociétés sont empreintes de la culture du viol serait une "foire d'empoigne stérile". Même si ça ne vous plaît pas, ça fait partie des sujets qu'il faut évoquer plus souvent, dont il faut parler autour de nous, notamment pour délier la parole des victimes et faire réaliser à quel point les femmes sont victimes de cette culture, de harcèlement et de viol quotidiennement.
Je trouve ça au contraire très bien que des anecdotes de la sorte soient publiées, merci à l'équipe de modération.
Je rejoins Moe dans son témoignage, je suis toujours abasourdi lorsque des filles et femmes me font part de ce qu'elles ont vécu/vivent. Il n'y a rien de mal à affirmer de manière empirique que toutes les femmes connaissent de près ou de moins près un violeur dans leur entourage.

Concernant la notion de consentement, bien sûr que c'est un sujet complexe et on est jamais tout à fait au clair par rapport à son propre consentement, mais c'est très dangereux comme discours d'affirmer que c'est une notion "grise", plutôt que noire ou blanche. Pour la protection des victimes de viol, et pour éviter l'odieuse culpabilisation des victimes, on se doit de d'éviter les discours qui rendent ambigu la notion de consentement. Non c'est non, et la communication avec son/sa partenaire reste encore un moyen efficace d'éviter toute "ambiguïté".
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Justement, ce que je viens de voir dans les commentaires après avoir posté le mien confirme mes craintes : le "camp" le plus bruyant est bien celui du "la fille décide toujours et la difference oui/non est simple.
Sauf que non, je considère que le viol concerne tout le monde et que la culture du viol n'existe pas : pour la voir réellement il suffit de se renseigner sur l'armée impériale du japon et nankin où le nombre de viol était devenu un palmarès.
Le réel problème c'est qu'à chaque fois que quelqu'un décide de parler en tant qu'autre "camp" il se fait immédiatement rappeler à l'ordre : cf mon commentaire originel est en négatif et empreint de sarcasme, aucune aggression ni accusation, mais il est en négatif, ce qui montre que la plupart des commentateurs se sont arrêtés au premier paragraphe sans aller dans le fond de ma pensée.
C'est ce qui est contre-productif selon moi.
Les preuves démontrant que le viol et le consentement vont bien plus loin que tout ça son simples à recueillir mais personne ne donne de preuves d'une "culture du viol" : à chaque fois le débat dégénère en concours d'auto-victimisation et en glorification du jugement de valeurs et du témoignage sans preuves.
Parlons de la méthode Mike Pence si vous voulez, là on aira un debut de quelque chose, pourquoi, à votre avis est elle si souvent appliquée, pourquoi séduit-elle ?
Pour les raisons que je viens de citer.
Un homme dans nos sociétés est désavantagé si accusé de viol car il sera généralement présumé coupable, c'est un fait avéré et courant.
Ce n'est pas une culture du viol, c'est une culture du contrôle de la plèbe par la sanction systématique de ce qui ne correspond pas à la docta des élites bourgeoises. Croyez-vous que le violeur moyen est un cadre blanc de 35 ans en pleine ascension ? Les mots blessent mais il se trouve que non. C'est un homme de paille.
Je vous recommande fortement la chaîne de Mos Majorum si vous me demandez des sources, il explique tout cela très bien :)
(si vous voulez une voix moins "niche" et qui ne vous paraîtra pas "complotiste" Vald a dit exactement cela et il est connu pour ne pas parler de ce qu'il ne comprend pas...).

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android

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a écrit : Merci pour la réponse.
Je trouve ça néanmoins triste qu'il faille en arriver à signer des accords de consentement. Ça enlève un peu le côté spontané de la chose,

Et en plus, ils devront signer à chaque fois l'accord avant de coucher ensemble ? Parce que consentement un jour ne veut pas
dire consentement toujours. Ça devient vite le bordel.
J'imagine bien un petit malin créer une application de consentement où les deux personnes cliqueront sur oui ou non avant tout acte sexuel entre eux (je vois même déjà venir les derives, oubliez l'idée).

En revanche, je suis surpris par le dernier exemple.
Genre la fille qui couche volontairement en aguichant (ou non) , espérant une promotion canapé, mais qui finalement n'obtient rien en retour a été violée? J'ai plus de mal à imprimer.

C'est sûr que les juristes vont avoir énormément de boulot.
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C’est le cas dans l’épisode 4 de la saison 4 de la série d’anticipation black mirror. Ils signent le consentement sur une appli avant de coucher ensemble.

a écrit : J'ai un petit problème lorsqu'on ratisse aussi large pour qualifier certains actes de viol.

Une femme n'ayant pas forcément envie de coucher avec son mari et qui le ferait néanmoins pour lui faire plaisir à sa demande (sans contrainte de sa part) s'est elle faite violée ou pas ?
>
Deux jeunes ivres et défoncés qui finissent par coucher ensemble lors d'une soirée. Qui serait le violeur et qui serait la victime ?
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J'ai parlé de fille en train de dormir. La personne n'est pas consciente. Je n'ai pas ratissé large. Déjà c'est sacrément chelou de vouloir b*** quelqu'un qui comate, mais bon passons. Surtout la personne est inconsciente, elle peut pas dire oui ou non.
J'espère que selon tes critères si une fille vient me chevaucher alors que je comate inconscient à une soirée, ce sera considéré comme un viol.

Pour tes deux exemples je pense qu'il y a une règle très simple : si les deux ont exprimé leur consentement et si les drogues et l'alcool consommé l'a été librement c'est pas du viol.
Donc dans les deux cas il n'y a pas de viol, juste une femme qui fait des concessions pour son couple, un homme qui prend du plaisir à un rapport avec une femme qui n'en prend pas (ce que je trouve chelou de sa part mais c'est légal) et deux jeunes qui prennent du bon temps.

a écrit : Justement, ce que je viens de voir dans les commentaires après avoir posté le mien confirme mes craintes : le "camp" le plus bruyant est bien celui du "la fille décide toujours et la difference oui/non est simple.
Sauf que non, je considère que le viol concerne tout le monde et que la culture du vi
ol n'existe pas : pour la voir réellement il suffit de se renseigner sur l'armée impériale du japon et nankin où le nombre de viol était devenu un palmarès.
Le réel problème c'est qu'à chaque fois que quelqu'un décide de parler en tant qu'autre "camp" il se fait immédiatement rappeler à l'ordre : cf mon commentaire originel est en négatif et empreint de sarcasme, aucune aggression ni accusation, mais il est en négatif, ce qui montre que la plupart des commentateurs se sont arrêtés au premier paragraphe sans aller dans le fond de ma pensée.
C'est ce qui est contre-productif selon moi.
Les preuves démontrant que le viol et le consentement vont bien plus loin que tout ça son simples à recueillir mais personne ne donne de preuves d'une "culture du viol" : à chaque fois le débat dégénère en concours d'auto-victimisation et en glorification du jugement de valeurs et du témoignage sans preuves.
Parlons de la méthode Mike Pence si vous voulez, là on aira un debut de quelque chose, pourquoi, à votre avis est elle si souvent appliquée, pourquoi séduit-elle ?
Pour les raisons que je viens de citer.
Un homme dans nos sociétés est désavantagé si accusé de viol car il sera généralement présumé coupable, c'est un fait avéré et courant.
Ce n'est pas une culture du viol, c'est une culture du contrôle de la plèbe par la sanction systématique de ce qui ne correspond pas à la docta des élites bourgeoises. Croyez-vous que le violeur moyen est un cadre blanc de 35 ans en pleine ascension ? Les mots blessent mais il se trouve que non. C'est un homme de paille.
Je vous recommande fortement la chaîne de Mos Majorum si vous me demandez des sources, il explique tout cela très bien :)
(si vous voulez une voix moins "niche" et qui ne vous paraîtra pas "complotiste" Vald a dit exactement cela et il est connu pour ne pas parler de ce qu'il ne comprend pas...).
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Je crois que c’est surtout une question de proportion. Le viol sur les femmes est plus courant dans les chiffres que le viol sur des hommes. On peut remettre en doute les chiffres mais en tout cas ils nous montrent ça.

C’est un peu comme l’argument de « il existe un racisme contre les blancs ». Oui effectivement mais en proportion beaucoup plus faible que le racisme contre les noirs. En France en tout cas.

Donc ceux qui parlent le plus fort sont ceux les plus à mêmes d’être touchés par le problème (sans mauvais jeu de mots) et dans le sujet du viol ce sont les femmes. C’est tout. Cela n’empêche pas de considérer cela comme un problème global.

a écrit : J'ai parlé de fille en train de dormir. La personne n'est pas consciente. Je n'ai pas ratissé large. Déjà c'est sacrément chelou de vouloir b*** quelqu'un qui comate, mais bon passons. Surtout la personne est inconsciente, elle peut pas dire oui ou non.
J'espère que selon tes critè
res si une fille vient me chevaucher alors que je comate inconscient à une soirée, ce sera considéré comme un viol.

Pour tes deux exemples je pense qu'il y a une règle très simple : si les deux ont exprimé leur consentement et si les drogues et l'alcool consommé l'a été librement c'est pas du viol.
Donc dans les deux cas il n'y a pas de viol, juste une femme qui fait des concessions pour son couple, un homme qui prend du plaisir à un rapport avec une femme qui n'en prend pas (ce que je trouve chelou de sa part mais c'est légal) et deux jeunes qui prennent du bon temps.
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Contre exemple extrêmement simple :
Si une fille voit une jeune homme un peu mignon en état d'ivresse dans une soirée (trop ivre pour dire oui ou non de manière ferme) et qu'elle décide de le "croquer" pour utiliser un mot gentil.
C'est un viol ou pas ?
Si la cible est une fille oui.
Si la cible est un homme non.
Deux poids deux mesures, c'est l'insurmontable problème de cet argument, il y a une zone floue entre oui et non, et un homme n'est généralement pas considéré comme violé à moins d'un acte particulièrement "crade" où il n'est humainement pas possible de dire le contraire.
Alors qu'une femme qui n'avait pas très envie de coucher ce soir mais qui a quand même taillé une pipe pourra "crier" au viol sans preuves, tout le monde ou presque y croira.
C'est abject, l'absence même d'égalité dans un débat qui se base sur une justice qui soi-disant favorise les hommes (et c'est la même chose pour la garde lors des divorces).

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android

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a écrit : Contre exemple extrêmement simple :
Si une fille voit une jeune homme un peu mignon en état d'ivresse dans une soirée (trop ivre pour dire oui ou non de manière ferme) et qu'elle décide de le "croquer" pour utiliser un mot gentil.
C'est un viol ou pas ?
Si la cible est une fil
le oui.
Si la cible est un homme non.
Deux poids deux mesures, c'est l'insurmontable problème de cet argument, il y a une zone floue entre oui et non, et un homme n'est généralement pas considéré comme violé à moins d'un acte particulièrement "crade" où il n'est humainement pas possible de dire le contraire.
Alors qu'une femme qui n'avait pas très envie de coucher ce soir mais qui a quand même taillé une pipe pourra "crier" au viol sans preuves, tout le monde ou presque y croira.
C'est abject, l'absence même d'égalité dans un débat qui se base sur une justice qui soi-disant favorise les hommes (et c'est la même chose pour la garde lors des divorces).
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Si le gars porte plainte, alors il y aura enquête pour viol.

a écrit : Je ne serais pas surpris que les chiffres soient également plus élevés qu’on ne croit en Europe et aux USA. La notion de consentement n’est pas encore bien cernée par tous et l’absence de non ne veut pas toujours dire un oui. Comme en Espagne... plusieurs affaires où la fille n'ayant pas eu la possibilité (trop bourré, drogue, autres) d'exprimer un refus. Les hommes n'ont pas été condamné car la loi stipule que la fille doit exprimer clairement un refus pour que ce soit considéré comme un viol.

a écrit : Contre exemple extrêmement simple :
Si une fille voit une jeune homme un peu mignon en état d'ivresse dans une soirée (trop ivre pour dire oui ou non de manière ferme) et qu'elle décide de le "croquer" pour utiliser un mot gentil.
C'est un viol ou pas ?
Si la cible est une fil
le oui.
Si la cible est un homme non.
Deux poids deux mesures, c'est l'insurmontable problème de cet argument, il y a une zone floue entre oui et non, et un homme n'est généralement pas considéré comme violé à moins d'un acte particulièrement "crade" où il n'est humainement pas possible de dire le contraire.
Alors qu'une femme qui n'avait pas très envie de coucher ce soir mais qui a quand même taillé une pipe pourra "crier" au viol sans preuves, tout le monde ou presque y croira.
C'est abject, l'absence même d'égalité dans un débat qui se base sur une justice qui soi-disant favorise les hommes (et c'est la même chose pour la garde lors des divorces).
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Alors malheureusement oui, tu as raison. L’infraction est sexiste malgré le corps médical reconnaissant que le stress peut permettre l erection masculine.
Le viol est défini à l'article 222-23 du Code pénal « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol »
Il y a cette obligation d introduction / pénétration condition sine qua none pour caractériser l’infraction.

Il ne faut pas oublier que le code pénal a été écrit par une société patriarcale cherchant à défendre la femme, sexe faible, dans l’idéologie de l époque. Les infractions ont peu évolué hormis celle créées pour répondre un besoin actualisé (vol d énergie,...).

Je suis un homme plutôt costaud, 1.87m, +100kg. Je me suis fait "agresser" par un "petit vieux" qui m'a littéralement harcelé, dans le métro, jusqu'à que je le menace à haute voix (pour que les autres voyageurs comprennent ce qui se passait sans me prendre pour une grosse brute) de lui en coller une... et c'est moi qui suis descendu pour prendre le métro suivant
alors une pov nana de 1.62 m et 54 kg, je la plains sincèrement

a écrit : J'ai parlé de fille en train de dormir. La personne n'est pas consciente. Je n'ai pas ratissé large. Déjà c'est sacrément chelou de vouloir b*** quelqu'un qui comate, mais bon passons. Surtout la personne est inconsciente, elle peut pas dire oui ou non.
J'espère que selon tes critè
res si une fille vient me chevaucher alors que je comate inconscient à une soirée, ce sera considéré comme un viol.

Pour tes deux exemples je pense qu'il y a une règle très simple : si les deux ont exprimé leur consentement et si les drogues et l'alcool consommé l'a été librement c'est pas du viol.
Donc dans les deux cas il n'y a pas de viol, juste une femme qui fait des concessions pour son couple, un homme qui prend du plaisir à un rapport avec une femme qui n'en prend pas (ce que je trouve chelou de sa part mais c'est légal) et deux jeunes qui prennent du bon temps.
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Désolé, quand je parlais de ratisser, je parlais de l'anecdote, pas de ton commentaire.
Oui, pour moi, face à une personne endormie ou vraiment saoule ou défoncée quand on ne l'est pas soi même, c'est du viol. Je n'en discute pas.

Et merci pour les réponses.
Toutefois précision, si la femme qui veut faire plaisir à son mari simule (ou ne laisse pas transparaître un dégoût), comment pourrait-il savoir qu'elle n'en a pas envie et donc qu'elle n'y prend pas du plaisir.
Je parle depuis le début de l'homme qui veut coucher, mais ça arrive aussi qué ce soit l'inverse.
J'en parle parce que une histoire qui se termine mal entre deux personnes peut amener l'un à reecrire (inconsciemment ou non les événements) et à considérer avoir été violée.

Et puis, si j'ai pris l'exemple des deux jeunes quelques peu inconscients c'est parce qu'on est dans un cas où le consentement sexuel de part et d'autre est impossible à partir du moment où ils sont saouls ou défoncés même s'ils ont pris librement ces produits.

a écrit : Alors malheureusement oui, tu as raison. L’infraction est sexiste malgré le corps médical reconnaissant que le stress peut permettre l erection masculine.
Le viol est défini à l'article 222-23 du Code pénal « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'
;autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol »
Il y a cette obligation d introduction / pénétration condition sine qua none pour caractériser l’infraction.

Il ne faut pas oublier que le code pénal a été écrit par une société patriarcale cherchant à défendre la femme, sexe faible, dans l’idéologie de l époque. Les infractions ont peu évolué hormis celle créées pour répondre un besoin actualisé (vol d énergie,...).
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Plus maintenant :
« La loi Schiappa élargit la définition du viol de l’article 222-23 du code pénal, en prévoyant que « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol ».

Donc s’il y a pénétration de la victime sur l’auteur, il y a viol.

a écrit : Contre exemple extrêmement simple :
Si une fille voit une jeune homme un peu mignon en état d'ivresse dans une soirée (trop ivre pour dire oui ou non de manière ferme) et qu'elle décide de le "croquer" pour utiliser un mot gentil.
C'est un viol ou pas ?
Si la cible est une fil
le oui.
Si la cible est un homme non.
Deux poids deux mesures, c'est l'insurmontable problème de cet argument, il y a une zone floue entre oui et non, et un homme n'est généralement pas considéré comme violé à moins d'un acte particulièrement "crade" où il n'est humainement pas possible de dire le contraire.
Alors qu'une femme qui n'avait pas très envie de coucher ce soir mais qui a quand même taillé une pipe pourra "crier" au viol sans preuves, tout le monde ou presque y croira.
C'est abject, l'absence même d'égalité dans un débat qui se base sur une justice qui soi-disant favorise les hommes (et c'est la même chose pour la garde lors des divorces).
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Vous semblez vous offusquer que les chiffres ne montrent pas les hommes autant victimes de viol que les femmes. Mais c’est comme ça, les femmes sont beaucoup plus victimes de viol que l’inverse, que ça vous plaise ou non. Oui il y a des hommes violés et oui, c’est encore plus dur pour eux de parler de ça vu la société dans laquelle on vit. Pourquoi ? Parce que ça ne serait pas viril d’être violé ! Les hommes sont aussi victimes de cette société qui prône le masculinisme, l’excès de virilité. Ça se retourne contre eux dans ces cas là et c’est triste oui. Maintenant quand les gens parlent de viol, forcément dans l’imaginaire c’est un homme qui viole une femme parce que c’est très majoritairement ce cas de configuration, je vois pas en quoi c’est problématique. Combattre la culture du viol, c’est aussi combattre cette tendance à être toujours plus viril, qui joue aussi en défaveur des hommes, mine de rien.

a écrit : Vraiment ? Voici les chiffres (2017) du nombre de viols en France :

250 000 victimes, 93 000 femmes, 15 000 hommes et 150 000 mineur/es, dont 90% connaissaient leur violeur.

En sachant que 90% des victimes ressentent un sentiment de gêne, de honte, peur d'être accusé d'être respons
able, 10% seulement porteront plainte, et dans ces 10%, 1 affaire sur 10 seulement aboutira en justice. Sans même compter tous les viols conjugaux et autres qui sont pour la majorité non déclarés et sont les plus fréquents.
Le pourcentage de viol en France n'a pas diminué entre 2017 et 2020 (+19% en 2019)

Bien sûr, nous avons "plus de chance" contrairement aux pays cités dans l'anecdote, mais pour un pays comme la France, atteindre un taux si élevé, c'est énorme et quand même très inquiétant.
Dans mon entourage (je ne parle que de femmes ici) je dirais que c'est 70% d'entre elles qui ont déjà subi un viol (aucune plainte), la grande majorité du temps conjugal. Posez des questions à vos proches, c'est beaucoup plus présent que vous ne pensez...
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J'avais fait le meme constat (j'avais dit une femme sur 2, j'étais encore en dessous de vos chiffres) et avoir dit un jour devant une assemblée féminine qu'on avait plus ou moins dans notre entourage une connaissance qui avait été agressée sexuellement voire violée, m'avait valu d'être taxé de paranoiaque et d'affabuler. J'avais aussi eu droit aux fameuses "tu fais le jeu des médias (qui martellent l'insécurité)" et autres réflexions.

Mais bon c'était en d'autres temps, d'autres moeurs, c'était y a quoi pfiouuu 10 ans ?...