Le Japon est le pays avec le plus haut taux de crémation au monde : 99,9% des Japonais y ont recours à leur décès. Il faut dire que la loi les y oblige, notamment pour des raisons de place.
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Le Japon est le pays avec le plus haut taux de crémation au monde : 99,9% des Japonais y ont recours à leur décès. Il faut dire que la loi les y oblige, notamment pour des raisons de place.
Commentaires préférés (3)
A propos du titre de cette anecdote, on pourra remarquer que c'est quand même très rare, même dans les autres pays, que la personne concernée s'enterre elle-même !
On pourrait croire que le crémation est une manière bien propre écologiquement de disposer du corps d'un défunt mais, outre le fait qu'il faut utiliser du combustible et qu'il est souvent à base de pétrole, parce qu'un corps ne brûle pas facilement, et que la crémation pollue donc comme des voitures à essence, le principal problème vient de la conservation du corps avant la crémation elle-même : pour respecter les rites funéraires et permettre à la famille éplorée de garder le défunt pendant plusieurs jours (voire semaines ou mois), on injecte du formol dans le corps du defunt ! Ce corps devient alors un déchet polluant et il n'y a aucune façon de s'en débarrasser proprement : si on l'enterre, il va polluer le sol et une éventuelle nappe phréatique et si on l'incinère, le formol chauffé va produire de la dioxine (qui se trouve rejetée dans l'atmosphère avec la fumée) ! La solution pour éviter cette pollution serait de conserver plutôt le corps par le froid en l'installant sur une table réfrigérée (et c'est une solution très présentable, une fois recouverte de draps, ces tables ressemblent tout à fait à un lit) mais les employés des pompes funèbres ont néanmoins souvent recours au formol notamment dans les pays moins développés et donc moins sensibles aux problèmes environnementaux, car le formol conserve quand même mieux et plus longtemps et il faut parfois garder le corps très longtemps pour satisfaire la famille, et c'est d'autant plus un problème dans les pays chauds (par exemple pour laisser le temps aux proches de réunir la somme nécessaire à l'organisation de l'enterrement tellement cette cérémonie peut être ruineuse dans certains pays africains).
Pour ceux qui sont sensibles à l'environnement et veulent polluer le moins possible après leur mort, il y a des recherches en ce sens et il semblerait que les meilleures solutions disponibles actuellement (mais pas forcément autorisées dans tous les pays) sont : soit une sorte de compostage (avec un activateur permettant d'obtenir un engrais pouvant être répandu dans la nature dans un délai raisonnable de quelques mois) ou la dissolution du corps dans une solution de soude chauffée (qui consomme moins d'énergie que la crémation et dont le résultat, après neutralisation de la soude, peut également être répandu dans la nature).
Tous les commentaires (69)
A propos du titre de cette anecdote, on pourra remarquer que c'est quand même très rare, même dans les autres pays, que la personne concernée s'enterre elle-même !
99,9% des Français ne sont pas en prison...
On pourrait croire que le crémation est une manière bien propre écologiquement de disposer du corps d'un défunt mais, outre le fait qu'il faut utiliser du combustible et qu'il est souvent à base de pétrole, parce qu'un corps ne brûle pas facilement, et que la crémation pollue donc comme des voitures à essence, le principal problème vient de la conservation du corps avant la crémation elle-même : pour respecter les rites funéraires et permettre à la famille éplorée de garder le défunt pendant plusieurs jours (voire semaines ou mois), on injecte du formol dans le corps du defunt ! Ce corps devient alors un déchet polluant et il n'y a aucune façon de s'en débarrasser proprement : si on l'enterre, il va polluer le sol et une éventuelle nappe phréatique et si on l'incinère, le formol chauffé va produire de la dioxine (qui se trouve rejetée dans l'atmosphère avec la fumée) ! La solution pour éviter cette pollution serait de conserver plutôt le corps par le froid en l'installant sur une table réfrigérée (et c'est une solution très présentable, une fois recouverte de draps, ces tables ressemblent tout à fait à un lit) mais les employés des pompes funèbres ont néanmoins souvent recours au formol notamment dans les pays moins développés et donc moins sensibles aux problèmes environnementaux, car le formol conserve quand même mieux et plus longtemps et il faut parfois garder le corps très longtemps pour satisfaire la famille, et c'est d'autant plus un problème dans les pays chauds (par exemple pour laisser le temps aux proches de réunir la somme nécessaire à l'organisation de l'enterrement tellement cette cérémonie peut être ruineuse dans certains pays africains).
J'en connais un qui à regardé la dernière vidéo de Tev =)
En parlant de place dans les cimetières, un vrai business sur les morts. Comme pour les voitures ....
Pour ceux qui sont sensibles à l'environnement et veulent polluer le moins possible après leur mort, il y a des recherches en ce sens et il semblerait que les meilleures solutions disponibles actuellement (mais pas forcément autorisées dans tous les pays) sont : soit une sorte de compostage (avec un activateur permettant d'obtenir un engrais pouvant être répandu dans la nature dans un délai raisonnable de quelques mois) ou la dissolution du corps dans une solution de soude chauffée (qui consomme moins d'énergie que la crémation et dont le résultat, après neutralisation de la soude, peut également être répandu dans la nature).
Néanmoins, il faut quand même souligner qu'en Europe, dans n'importe quelle ville, on marche constamment sur des espace d'inculpation, ne serait ce qu'autour de n'importe quelle église, et que avant le 18e siècle, on enterre principalement en linceul ou en pleine terre, sans que ça nous pose de problème aujourd'hui.
Moi j'aime bien le truc perse ou andin, on laissait le corps aux charognards. Par contre je me demande si à le vautour à la cocotte passe bien (histoire d'équilibrer éventuellement)..?
Effectivement, il y a 71 061 prisonniers pour 66 993 000 français, soit 0,01% de la population.
Et encore, il ya des prisonniers étrangers...
Il y a en extrême Orient (Népal je pense mais je ne suis pas sûr) où ils apportent leurs morts dans un temple, ils les découpent et les donnent aux vautours. Un peu gore de voir son oncle servir de dîner, mais question place et écologie, c'est efficace.
Même si dans le fond c'est ça, je pense que le mot déchet est mal choisi. On parle quand même de restes humains pas des restes du repas du soir.
Je reste toutefois persuadé que tu ne voulais offenser personne.
Mes chiffres étaient les premiers trouvés sur Google. Au 1e janvier 2019, la France hors collectivités d'outre mer comptait 66 993 000 personnes, et au 1e janvier 2020 nous serions 67 063 703.
Et au 1e décembre 2018, le nombre de détenus dans les prisons françaises était de 71 061 (dont 22% de personnes de nationalités étrangères) et il y avait 11 573 personnes sous surveillance électronique.
euh...tout ça pour dire quoi au fait ??
Il y a bien sûr le colombarium ou le caveau de famille, je jardin des souvenirs dans les cimetières, en pleine nature loin des habitations, ou en mer à une distance minimale de la côte. Dans tous les cas de dispersion en nature la mairie doit être informée. L'accès à l'endroit doit rester possible par la famille. C'est pour cette raison qu'une dispersion ou inhumation sur un terrain privé pose problème en cas de vente car il faudra y conserver une servitude pour la famille du défunt.
Cela dit, je te rejoins à 100% sur la manière non écologique avec laquelle on traite nos défunts, c'est en train de changer d'ailleurs.
Le coup du compost, c'est nickel, "tu est né poussière et tu retournera poussière... enfin, lombricompost... ^^
Mon dernier chat qui est mort y'a 10 ans, il est dans le jardin, j'ai planté un arbre dessus, ben, l'arbre est magnifique, et c'est quand même moins glauque qu'une bête plaque de marbre où une urne sur la télévision! ^^