Rosemary Brown est une pianiste qui fit l’objet d’une grande attention médiatique dans les années 1970. Elle affirmait entrer en communication avec de célèbres compositeurs décédés, et "composa" plus de 400 œuvres prétendues reçues d’outre-tombe de Brahms, Debussy, Chopin, Beethoven, Mozart ou Liszt.
Commentaires préférés (3)
Je ne connais pas le talent de cette dame, mais certains ne sont vraiment pas tendres avec elle :
« il ne s’agit en réalité que d’œuvres de modeste facture tout juste “passables” voire de qualité franchement “médiocres”, certes élaborées peu ou prou dans le style desdits compositeurs, mais calquées et remaniées à la lumière de morceaux préexistants. »
« Le musicologue Denis Matthews compare la musique de Brown à de “sympathiques pastiches” tout en laissant implicitement entendre que Rosemary Brown se borne à “recréer” des compositions “à la manière de" »
Si son œuvre est constituée de pastiches, peut-être voulait-elle qu’on évite de la traiter de copieuse et inventât cette histoire de facultés médiumniques.
Que dire ? Rosemary était une "originale", comme il y en a eu et il y en a encore :)
Elle n'était pas dangereuse, n'emmerdait personne, et @Tyb a raison de dire qu'il n'y a pas de quoi lui tomber dessus...
Que l'on croit ou pas à son "histoire", qu'on aime ou pas ce qu'elle a composé, n'a aucune importance ; elle faisait son "truc" et personne n'était obligé d'écouter ni d'aimer. Font chier les critiques : on ne leur demande rien, on n'a pas besoin d'eux pour aimer ou pas quelque chose... qu'ils nous lâchent un peu :)
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Je ne connais pas le talent de cette dame, mais certains ne sont vraiment pas tendres avec elle :
« il ne s’agit en réalité que d’œuvres de modeste facture tout juste “passables” voire de qualité franchement “médiocres”, certes élaborées peu ou prou dans le style desdits compositeurs, mais calquées et remaniées à la lumière de morceaux préexistants. »
« Le musicologue Denis Matthews compare la musique de Brown à de “sympathiques pastiches” tout en laissant implicitement entendre que Rosemary Brown se borne à “recréer” des compositions “à la manière de" »
Si son œuvre est constituée de pastiches, peut-être voulait-elle qu’on évite de la traiter de copieuse et inventât cette histoire de facultés médiumniques.
Que dire ? Rosemary était une "originale", comme il y en a eu et il y en a encore :)
Elle n'était pas dangereuse, n'emmerdait personne, et @Tyb a raison de dire qu'il n'y a pas de quoi lui tomber dessus...
Que l'on croit ou pas à son "histoire", qu'on aime ou pas ce qu'elle a composé, n'a aucune importance ; elle faisait son "truc" et personne n'était obligé d'écouter ni d'aimer. Font chier les critiques : on ne leur demande rien, on n'a pas besoin d'eux pour aimer ou pas quelque chose... qu'ils nous lâchent un peu :)
Une femme compositrice dérange dans un monde de musique classique très masculin (dans les années 70 du moins).
Sinon, j'ai connu des anecdotes avec des titres moins putaclik. On dirait un article de Konbini.
"qui fit l'objet"? "qui fut l'objet" plutôt, non ?
Pour moi ça reste du spectacle et elle ne fait que répondre à la demande. Faut bien manger, et si on peu le faire sans trop se fatiguer...
Et comme tout le monde, même moi quand j'ai lu l'anecdote, le public a voulu savoir ce que valait techniquement ses œuvres. Et c'est là que les experts, les critiques, ont été sollicités.
Quelqu’un disait en substance : « les critiques sont des artistes qui ratés… ». Je ne sais s’il y a du fait derrière cet sentence mais l’image est correcte.
« La critique est aisée » disait un autre…
C’est tellement plus facile de dire du mal de quelqu’un ou quelque chose que de prendre le risque de « faire » ! Et certains se placent même tellement haut et se prennent tant au sérieux qu’ils en deviennent des êtres humains exécrables… même Debussy qui devait (au vu de la douceur de sa musique) être quelqu’un de fréquentable dans la vie, devient un bourreau sadique lorsqu’il critique (cf le recueil de ses papiers acerbes sous le titre de « Monsieur croche »).