La mort suite à une hémorragie peut être causée par le froid

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a écrit : Étant secouriste moi-même et ayant posé la question à un chef d'intervention, je peux vous confirmer que l'on place en priorité la couverture en couvrant la victime (comme son nom l'indique) et non en couvrant le sol, bien qu'il y ait également un effet de ce côté.
Il est important d'iso
ler du sol surtout quand il fait particulièrement froid, qu'il gèle etc... Mais seulement après avoir placé la couverture SUR la victime!
Le vent, la pluie, l'humidité sont des facteurs nécessitant en priorité absolue d'isoler la victime de l'extérieur.
Pour répondre à notre problématique de déperdition, je prendrais l'exemple de l'igloo, dont le sol est de neige, non isolé du sol environnant. Pourtant, la température s'échappe beaucoup moins de cette façon que si on s'installait sur un parquet en pleine banquise.
Pour en revenir au secourisme, aujourd'hui notre matériel est souvent pourvu d'une couverture de laine ET d'une couverture de survie. Celle-ci a pour effet de conserver la température corporelle mais aussi de réchauffer: la fameuse couleur jaune sert à absorber les photons pour produire de l'énergie thermique. Selon les cas (type d'accident, position des blessures), le milieu (parquet, carrelage, goudron, température) on met soit les deux couvertures, soit seulement la laine, c'est pourquoi je disais qu'on isole pas toujours du sol, cela dépend des facteurs.
Et, pour en revenir à mon commentaire, je disais que dans certains cas seulement, il n'est pas de nécessité de l'isoler du sol car celui-ci peut être assez chaud pour réchauffer la victime, comme je disais par beau temps par exemple.
Attention également au cas où la victime a pu subir un traumatisme, alors on ne mettra rien entre le sol et elle pour ne pas risquer l'aggravement des fractures.

Pour conclure sur votre argument: la chaleur se transmettra dans un sens comme dans l'autre plus facilement, pas seulement de la victime vers le sol. En été, si l'air est à 30 degrés le goudron pourrait bien être à 40, de part sa conductivité. D'où l'intérêt de ne pas isoler la victime du sol si elle a froid.

Ce n'est pas une question de fragilité mais je trouve que vos commentaires sont assez aggressifs et ne témoignent pas d'une bonne volonté de discuter mais plus d'une volonté de discréditer mes arguments qui par moments contredisent les vôtres.
Mon envie d'avoir raison comme vous dites n'a aucune place lorsque j'intervient sur des victimes, où je ne fais que reproduire ce que j'ai appris. Un secouriste fait toujours des erreurs, mais jusqu'à présent je n'ai jamais commis de bourde mettant en danger une victime.
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Tout ce long post pour finalement me donner raison...
Oui si la victime est au milieu de la salle à manger avec un sol chauffant on aura pas besoin de l’isoler du sol en priorité... C’est du bon sens...

En revanche le fait de le faire lorsqu’on a à faire à une victime en plein air est loin d’être évident. Si vous êtes secouriste, vous avez du le remarquer lors de vos interventions. Et il s’agit pourtant d’une vrai perte de chance pour les victimes.

Étant secouriste moi aussi et ayant assisté à des formations de la part du chef du SAMU en personne, je peux vous dire que c’est un point sur lequel il a longuement insisté. Et qui paraît d’une évidence telle qu’on se sent un peu stupide de ne pas y avoir pensé soi-même. (Pour l’argument d’autorite c’est fait, un partout).

a écrit : On ne le répètera jamais assez en secourisme
COUVREZ VOTRE VICTIME
Les comas éthylique, les victimes de fractures, même les brûlures,... toutes personne blesser et immobilisé va immanquablement se refroidir
Ce qui obligera le corps à combattre le froid en plus du problème déjà survenue
Les h
émorragies c'est juste vachement plus rapide que les autres Afficher tout
Effectivement, je ne me souviens pas qu'on m'en ait parlé lors de mon AFPS... heureusement la seule fois où j'ai eu à m'en servir une infirmière est arrivée juste après moi et l'a couvert. Je comprends mieux merci pour cette précision ! :-)

a écrit : Tout à fait, on recense quelques cas très particuliers d'hypothermie sévère suivies de la survie. Dans ces cas le froid est si intense qu'il préserve les cellules de la mort, à la manière de la conservation par congélation qui fige la matière organique.
Et si on congelait les victimes durant le transpo
rt en ambulance pour les stabiliser jusqu'à l'hôpital ? Afficher tout
Ce n'est pas si simple. Lors de la "congélation" des cristaux de glace se créent dans les cellules et endommagent ces dernières. C'est pourquoi on remplace le sang des personnes cryogenisés par un produit spécial. De plus, on ne sait pas réveiller ces personnes, d'où le pari fait par les personnes qui se cryogénisent d'être réveillées dans le futur.

Cette anecdote est tout simplement fausse. Ou tout du moins sa formulation la rend fausse.
Le "une bonne proportion" est imprécis et la source unique n'éclaire pas cette imprécision.
Il faudrait à l'appui une étude sérieuse sur la cause de la mort en cas d'hémorragie...
Il est possible que l'hypothermie puisse être une cause de décès en cas d'hémorragie mais c'est certainement infime ...