Le Costa Rica, pays protégé mais plein de pesticides

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a écrit : Les pommes bio sont traitées, ce "scandale" est connu, mais la réplique est "on ne peut pas faire autrement"
alerte-environnement.fr/2015/04/03/biocoop-oublie-que-ses-pommes-bio-sont-traitees-avec-des-pesticides/
Toutes les cultures bio sont "traitées", à quelques exception près. Les traitements sont "naturels" ou "à l'ancienne", mais cela reste des traitements. Le sulfate de cuivre, par exemple, est largement utilisé en viticulture bio (je bosse dans les vignes, je les vois traiter), et ils en usent et en abusent. Pourtant cela est toxique, mais sans aucun traitement, le mildiou réduirait à peau de chagrin la production de raisin.

a écrit : En même temps le label bio n'interdit pas les traitements... l'emploi de produits phytosanitaires est juste règlementé... c’est justement ça le scandale
pour le français moyen le label Bio c’est sans produit chimique
alors que le label bio c’est sans les produits chimiques que nous n’avons pas autorisé
et les paysans payent le label bio

a écrit : la formulation correct ne serait pas "bien que le Costa Rica ait" et non pas "a"? Correcte*. :)

Je crois que les deux sont justes. La différence est que avec "a" c'est une affirmation, tandis qu'avec "ait" ce serait une supposition (conditionnel).

a écrit : Ce qui est effectivement fait dans l'anecdote vu qu'on parle du ratio à l'hectare... Calmez vous les centristes

a écrit : Faux sur la question du rendement. Renseigne toi sur le biointensif et la permaculture: réduction des surfaces pour rendement optimal sans traitement par association d'espèces. Alors non pour une logique d'agriculture industrielle ça marche pas, mais pour redévelopper le monde agricole à échelle raisonnée et locale, ça fonctionne. Peut être la nouvelle future révolution agricole qui mettra fin à cette aberration de révolution ´verté des années 50... Afficher tout Oui, pour nourrir tout le monde, jardiner derrière sa maison n’est pas suffisant. Je ne vois pas pourquoi la logique d’industrialisation serait à éliminer.
Et non, ça n’est pas faux, ça a même été étudié en long et en large :
- Study: Organic yields 25% lower than conventional farming
www.cnn.com/2012/04/26/world/organic-food-yield/index.html
- Organic yields lag conventional by 20% in developed countries, 43% in Africa, meta-analyses find
geneticliteracyproject.org/2017/01/23/organic-yields-lag-conventional-20-developed-countries-43-africa-meta-analyses-finds/


Les exemples que tu donnes ont-ils été déployés à l’échelle (temps, surface) ?
As-tu des sources à consulter qui le montrent ?

a écrit : Calmez vous les centristes Je n'ai pas bien compris ton commentaire ... :(

a écrit : Après "bien que", l'utilisation de l'indicatif n'est pas interdit (mais reste marginal) si c'est pour insister sur la véracité de ce dont on parle. Cependant, le subjonctif reste plus utilisé et plus usuel. Bien que su**r ne soit pas tromper, ça n’en reste pas moins une trahison

a écrit : Un peut comme la Nouvelle-Zélande, c'est un pays qui est très vert mais pour y avoir vécu pendant un bon moment, ils n'ont pas du tout un comportement écolo, gros 4X4, beaucoup de sachet plastique, déchet à profusion...
Et là aussi, beaucoup de pesticides utilisés
J’y ai vécu aussi et je suis tout à fait d’accord !!!

a écrit : L'indicatif affirme, le subjonctif suppose : là l'auteur affirme que le Costa Rica a une image de pionnier dans la protection de l'environnement. On doit utiliser le subjonctif quand l’événement est probable, par exemple "J'ai peur qu'il pleuve". La météo est incertaine. Il faut dire "J'ai peur qu'il est bleu" si tu parles d'un mur que ton père a peint hier, mais dire "J'ai peur qu'il soit bleu" si tu parles d'un mur que ton père a peut-être peint, sans certitude. Drôle de conjugaison, un mode rien que pour signifier l'incertitude...

Pour en revenir à l'anecdote, la culture de l'ananas et de la banane requiert problablement beaucoup de pesticide pour tenir les rendements voulus. Ce qui est sans doute moins le cas en France pour d'autres types de culture, où des recherches agronomiques ont permis de trouver des souches plus résistantes et plus productives, ont permis d'imaginer des techniques de culture plus respectueuses de l'environnement en maintenant les rendements. Mais je suis confiant, j'espère que des recherches sur la banane et l'ananas se font (notez l'indicatif, qui insiste sur ma confiance), et que l'usage de pesticides diminuera et s'arrêtera à terme.
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merci du petit cours ^^