Physiologiquement, le swing au baseball est l'un des gestes les plus difficiles du sport à réaliser. Lors d'un lancer à 160 km/h, le batteur ne dispose que de 125 millisecondes (ms) pour analyser la balle et 25 ms pour déclencher la frappe. À titre de comparaison, le clignement des yeux dure de 100 à 300 ms. C'est pourquoi même les meilleurs frappeurs n'arrivent à toucher qu'un tiers des lancers.

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Une petite précision pour le cas où tu ne le saurais pas, puisqu'on est ici pour partager des anecdotes pas forcément très utiles : le terme réflexe conditionné serait dû à un erreur de traduction. Une meilleure traduction de la publication de Pavlov (en russe) serait réflexe conditionnel ! Mais bon, maintenant on est habitué à entendre réflexe conditionné et tant pis si Pavlov se retourne dans sa tombe...
Raison pour laquelle c'est un sport assez chiant à suivre...
Lisez la seconde source : après les calculs en ms, elle évoque la notion de cerveau “predictif”. En gros, la répétition permet de mettre en place des réactions sur des situations déjà vécues, finalement : notre propre fonctionnement “big data” intégré !
Cela s’appelle un réflexe conditionné. Le geste appris et répété pendant des années devient un réflexe, ce qui permet d’atteindre une vitesse qui serait sinon impossible si l’on devait réfléchir à ce que l’on doit faire. Les karatékas et les boxeurs connaissent bien ce mécanisme.
Bien ! Pour le réflexe... on a compris
Revenons au baseball...
Laisse tomber c'est un robot ce mec.
Non il anticipe.
Pour être encore plus précis il faut différencier le caractère inné du réflexe, pour reprendre ton exemple, pas besoin de s’entraîner pour enlever sa main d’une plaque brûlante. Le geste sportif, lui est issu d’un automatisme, fruit du travail technique et de répétition.