Nadal et Federer se sont déjà affrontés sur leurs surfaces préférées, en même temps

Proposé par
Invité
le
dans

Tous les commentaires (34)

a écrit : Autant j'adore le tennis mais à un moment il faut être lucide, Agassi a reconnu s'être dopé tout au long de sa carrière. A partir de ce moment là comment d'autres joueurs peuvent surpasser ses performances sans user de substances similaires. C'est valable pour tous, tant Nadal que Djokovic ou Murray (et même si ça me brise le coeur je pense qu'on peut mettre Federer dans cette liste).
La question qu'on pourrait se poser est : pourquoi est-ce qu'on en entend pas parler ? A l'exception de Sharapova ou de Cilic il y a quelques années aucune affaire de dopage n'éclate. Et bien un des premiers éléments de réponse tient dans le fait que les contrôles anti-dopages sur le circuit pro du tennis sont gérés par le syndicat des joueurs (syndicat dont le Président et le vice-président sont respectivement Federer et Nadal pour la petite histoire).
Donc oui Nadal est un athlète hors-pair qui a fait preuve d'un grand fair-play tout au long de sa carrière, mais être convaincu qu'il n'use pas de substances illicites tient de la naïveté (remarque qui vaut aussi bien pour Nadal que pour les autres top players)
Afficher tout
J'avoue connaître mal les règlements en la matière ; mais tel que je me le figure, certaines substances précises ou familles de substances sont interdites, certaines pratiques aussi (je pense aux auto-transfusion du cyclisme), au sens "clairement interdites dans un formulaire".

Cependant, entre le jus d'orange qui "est plein de vitamines", et "LE" produit qui donnerait force, endurance et vitesse herculéennes, je devine une infinité de substances "aidant un peu mais pas trop, est-ce que ça compte ?" (café ? boissons énergisantes ? médicaments limitant la fatigue musculaire ? augmentant l'efficacité des échanges pulmonaires pour les asthmatiques ? Faute d'instruction, je laisse courir mon imagination !).

Du coup, le débat du "se dope / se dope pas" me laisse toujours un peu circonspect... la question me semble plutôt être "jusqu'où va-t-il dans les produits divers ?" (ce qui peut rester parfaitement dans le domaine autorisé, ou non). Et d'un coup, ça me met en tête une situation beaucoup moins manichéenne.

C'est mon imagination qui est trop fertile ?

Super ... et ?
Je ne comprends pas l'utilité de cette anecdote.
De plus, tous les commentaires sans exception parlent de dopage, chose qui n'est même pas évoqué dans l'anecdote.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Super ... et ?
Je ne comprends pas l'utilité de cette anecdote.
De plus, tous les commentaires sans exception parlent de dopage, chose qui n'est même pas évoqué dans l'anecdote.
Il faut avoir en tête que Nadal et Federer sont des joueurs d'exception avec des styles de jeux très différents. Nadal a régulièrement battu Federer sur terre battue alors qu'à l'inverse Federer dominait à Wimbeldon.

Les voir jouer sur un court hybride avec chacun leur surface de prédilection pour voir lequel des deux prend le dessus c'est assez dingue je trouve...

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : Dépassement de sois, efforts, progrès, entraînement, nouvelles technologies, progrès de la diététique sportive.. Meilleur hygiène de vie... Je continue ? Je pense pas que ce que tu mentionnes a tant évolué que ça depuis la fin de la carrière d'André Agassi dans les années 2000. Et je suis sceptique sur le fait que les évolutions que tu mentionnes aient comblées l'avance que donne le dopage sur les performances. J'ai aussi mentionné Cilic dont la condamnation date d'il y a seulement 4/5ans (et celle de Sharapova remonte à 2ans de ça). Mais oui ces éléments ont clairement aidé à améliorer le niveau de jeu des athlètes par rapport à leurs prédecesseurs, je pense juste qu'ils ne sont pas suffisants pour expliquer que des tennismen surpassent leurs comparses dont le dopage est avéré.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : J'avoue connaître mal les règlements en la matière ; mais tel que je me le figure, certaines substances précises ou familles de substances sont interdites, certaines pratiques aussi (je pense aux auto-transfusion du cyclisme), au sens "clairement interdites dans un formulaire".

Cependant,
entre le jus d'orange qui "est plein de vitamines", et "LE" produit qui donnerait force, endurance et vitesse herculéennes, je devine une infinité de substances "aidant un peu mais pas trop, est-ce que ça compte ?" (café ? boissons énergisantes ? médicaments limitant la fatigue musculaire ? augmentant l'efficacité des échanges pulmonaires pour les asthmatiques ? Faute d'instruction, je laisse courir mon imagination !).

Du coup, le débat du "se dope / se dope pas" me laisse toujours un peu circonspect... la question me semble plutôt être "jusqu'où va-t-il dans les produits divers ?" (ce qui peut rester parfaitement dans le domaine autorisé, ou non). Et d'un coup, ça me met en tête une situation beaucoup moins manichéenne.

C'est mon imagination qui est trop fertile ?
Afficher tout
Je te renvoie à l'autobiographie d'André Agassi qui est assez précise sur le sujet (en plus d'être très intéressante de manière globale) il fait notamment mention de la codéine qu'il prenait quotidiennement. Mais j'avoue que je ne suis pas spécialement calé sur le sujet non plus et que je ne suis pas vraiment en mesure de détailler toutes les substances utilisées et par quels moyens

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : C'est assez étrange.
En plus il faut définir si on préfère que sa surface de prédilection soit là où on bouge / reçoit la balle ou là où notre balle arrive.
Pour un attaquant comme Federer sur gazon, il est davantage important que la surface de prédilection soit celle de l'autre côté, pour que l
a balle fuse et les coups soient tranchants.
Pour un défenseur comme Nadal, il est davantage important que la surface de prédilection soit de son côté, pour pouvoir glisser, avoir le temps de défendre et mettre en place son jeu de défense.
Afficher tout
Il faudrait un terrain coupé en deux dans la longeur. Et les joueurs changeraient de côté à chaque set.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Autant j'adore le tennis mais à un moment il faut être lucide, Agassi a reconnu s'être dopé tout au long de sa carrière. A partir de ce moment là comment d'autres joueurs peuvent surpasser ses performances sans user de substances similaires. C'est valable pour tous, tant Nadal que Djokovic ou Murray (et même si ça me brise le coeur je pense qu'on peut mettre Federer dans cette liste).
La question qu'on pourrait se poser est : pourquoi est-ce qu'on en entend pas parler ? A l'exception de Sharapova ou de Cilic il y a quelques années aucune affaire de dopage n'éclate. Et bien un des premiers éléments de réponse tient dans le fait que les contrôles anti-dopages sur le circuit pro du tennis sont gérés par le syndicat des joueurs (syndicat dont le Président et le vice-président sont respectivement Federer et Nadal pour la petite histoire).
Donc oui Nadal est un athlète hors-pair qui a fait preuve d'un grand fair-play tout au long de sa carrière, mais être convaincu qu'il n'use pas de substances illicites tient de la naïveté (remarque qui vaut aussi bien pour Nadal que pour les autres top players)
Afficher tout
Je ne connais rien au ténis, et très vaguement les noms dont vous parlez, je suis donc totalement neutre dans l'histoire...
Mais ton post suffit à comprendre que ta logique se résume à "un est dopé, donc tous le sont".

C'est un peu limite comme raisonnement.
Et si je respecte l'hypothèse, (tu crois ce que tu veux), et même l'argument (qui se défend) tu devrais tout de même signaler que ce ne sont que -tes- doutes, et certainement pas l'affirmer comme une vérité établie.

C'est une chose de ne pas être naïf, c'en est une autre de ne pas être honnête.

Ce qu'on affirme, ce sont les faits, les preuves.
Ses convictions on les revendique, à fortiori donc on les indiques.

Sinon, c'est faire le lie de la rumeur et de la diffamation.

;)

a écrit : J'avoue connaître mal les règlements en la matière ; mais tel que je me le figure, certaines substances précises ou familles de substances sont interdites, certaines pratiques aussi (je pense aux auto-transfusion du cyclisme), au sens "clairement interdites dans un formulaire".

Cependant,
entre le jus d'orange qui "est plein de vitamines", et "LE" produit qui donnerait force, endurance et vitesse herculéennes, je devine une infinité de substances "aidant un peu mais pas trop, est-ce que ça compte ?" (café ? boissons énergisantes ? médicaments limitant la fatigue musculaire ? augmentant l'efficacité des échanges pulmonaires pour les asthmatiques ? Faute d'instruction, je laisse courir mon imagination !).

Du coup, le débat du "se dope / se dope pas" me laisse toujours un peu circonspect... la question me semble plutôt être "jusqu'où va-t-il dans les produits divers ?" (ce qui peut rester parfaitement dans le domaine autorisé, ou non). Et d'un coup, ça me met en tête une situation beaucoup moins manichéenne.

C'est mon imagination qui est trop fertile ?
Afficher tout
J'aime bien ta vision pleine de nuance.
Et qui doit bien rendre compte de la difficulté de voir cette ligne rouge, probablement pas aussi nette que dans les jugements populaires.

Puisqu'on parle de dopage qui remet sur un pied d'égalité...
Le problème du dopage n'est pas "l'égalité dans la compétition".

Attention aux libéraux... Le sport, ça n'est pas QUE la compétition.
C'est aussi, et depuis les temps antique, une sacralisation du corps humain. Ce qu'il est capable de faire.

Un "dopage légal" transformerai le sport en un concourt scientifico-technique de qui trouverai la substance transformant le corps le plus efficacement.

Un peu comme les concours automobiles sont plus des complétions d'industries que des compétitions humaines.

Si le sport cesse de sacraliser le corps humain, alors ça sera le signe de la fin de notre humanité dans notre propre civilisation. Où nous ne serions plus alors que des "pièces mécaniques" comme les autres, au milieux d'autre pièces mécaniques ou chimique.

Le sport n'a aucun intérêt en soit, si ce n'est la sacralisation du corps humain. Pensez y.

;)

a écrit : C'est assez étrange.
En plus il faut définir si on préfère que sa surface de prédilection soit là où on bouge / reçoit la balle ou là où notre balle arrive.
Pour un attaquant comme Federer sur gazon, il est davantage important que la surface de prédilection soit celle de l'autre côté, pour que l
a balle fuse et les coups soient tranchants.
Pour un défenseur comme Nadal, il est davantage important que la surface de prédilection soit de son côté, pour pouvoir glisser, avoir le temps de défendre et mettre en place son jeu de défense.
Afficher tout
Je comprend ce que tu dis mais... si c'était le cas le match n'aurait pas eu lieu dans ces conditions , tu dis qu'il serait préférable pour federer d'avoir en face de lui sa surface de prédilection ( la terre battue) hors il l'a sous les pieds , c'est surement celle sur laquelle il aime etre quand même ...

a écrit : C'est assez étrange.
En plus il faut définir si on préfère que sa surface de prédilection soit là où on bouge / reçoit la balle ou là où notre balle arrive.
Pour un attaquant comme Federer sur gazon, il est davantage important que la surface de prédilection soit celle de l'autre côté, pour que l
a balle fuse et les coups soient tranchants.
Pour un défenseur comme Nadal, il est davantage important que la surface de prédilection soit de son côté, pour pouvoir glisser, avoir le temps de défendre et mettre en place son jeu de défense.
Afficher tout
Tout à fait vrai pour Federer.
Par contre, Nadal est aussi avantagé lorsque le terrain opposé est de la terre battue car il est connu pour ses lifts puissants qui sont accentués par la terre battue.

a écrit : Autant j'adore le tennis mais à un moment il faut être lucide, Agassi a reconnu s'être dopé tout au long de sa carrière. A partir de ce moment là comment d'autres joueurs peuvent surpasser ses performances sans user de substances similaires. C'est valable pour tous, tant Nadal que Djokovic ou Murray (et même si ça me brise le coeur je pense qu'on peut mettre Federer dans cette liste).
La question qu'on pourrait se poser est : pourquoi est-ce qu'on en entend pas parler ? A l'exception de Sharapova ou de Cilic il y a quelques années aucune affaire de dopage n'éclate. Et bien un des premiers éléments de réponse tient dans le fait que les contrôles anti-dopages sur le circuit pro du tennis sont gérés par le syndicat des joueurs (syndicat dont le Président et le vice-président sont respectivement Federer et Nadal pour la petite histoire).
Donc oui Nadal est un athlète hors-pair qui a fait preuve d'un grand fair-play tout au long de sa carrière, mais être convaincu qu'il n'use pas de substances illicites tient de la naïveté (remarque qui vaut aussi bien pour Nadal que pour les autres top players)
Afficher tout
Agassi a reconnu prendre des drogues récréatives, ici de la méthamphétamine. Il n'a pas cependant reconnu prendre des produits aidant la performance sportive.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : C'est assez étrange.
En plus il faut définir si on préfère que sa surface de prédilection soit là où on bouge / reçoit la balle ou là où notre balle arrive.
Pour un attaquant comme Federer sur gazon, il est davantage important que la surface de prédilection soit celle de l'autre côté, pour que l
a balle fuse et les coups soient tranchants.
Pour un défenseur comme Nadal, il est davantage important que la surface de prédilection soit de son côté, pour pouvoir glisser, avoir le temps de défendre et mettre en place son jeu de défense.
Afficher tout
Regardes bien la video, c'était un match normal, ils changeaient de côté... donc, changeaient de surface également chacun leur tour.

A moins que les joueurs n'aient baissé leur short pour exhiber leur bistouquette au public, l'expression « match d'exhibition » est un affreux anglicisme vide de sens (ou trop plein de sens, au choix). Il vaudrait mieux la traduire par « match amical » ou « match sans enjeu ».

a écrit : Autant j'adore le tennis mais à un moment il faut être lucide, Agassi a reconnu s'être dopé tout au long de sa carrière. A partir de ce moment là comment d'autres joueurs peuvent surpasser ses performances sans user de substances similaires. C'est valable pour tous, tant Nadal que Djokovic ou Murray (et même si ça me brise le coeur je pense qu'on peut mettre Federer dans cette liste).
La question qu'on pourrait se poser est : pourquoi est-ce qu'on en entend pas parler ? A l'exception de Sharapova ou de Cilic il y a quelques années aucune affaire de dopage n'éclate. Et bien un des premiers éléments de réponse tient dans le fait que les contrôles anti-dopages sur le circuit pro du tennis sont gérés par le syndicat des joueurs (syndicat dont le Président et le vice-président sont respectivement Federer et Nadal pour la petite histoire).
Donc oui Nadal est un athlète hors-pair qui a fait preuve d'un grand fair-play tout au long de sa carrière, mais être convaincu qu'il n'use pas de substances illicites tient de la naïveté (remarque qui vaut aussi bien pour Nadal que pour les autres top players)
Afficher tout
Hello,

Pour avoir lu l'autobio d'Agassi et les compte-rendus qui s'en sont suivis, je tiens à nuancer ta déclaration "Agassi a reconnu s'être dopé tout au long de sa carrière".
Il a reconnu avoir été accro à la méthamphétamine et en avoir consommé à foison ... en 1997 (au plus bas de sa carrière). Il a été détecté au contrôle anti-dopage, mais a réussi à faire passer un démenti en utilisant un ami comme bouc-émissaire. La méthamphétamine améliore certes la confiance en soi mais c'est une drogue récréative.
Il ne reconnait absolument pas s'être dopé tout au long de sa carrière. Après, il l'a peut-être fait, mais ça ne fait pas partie des aveux... (Sources : l'autobio que tu cites, et tous les articles obtenus en tapant "Agassi reconnait s'être dopé" sur google)
Donc je veux bien qu'on ne soit pas angélique, mais il ne faut pas non plus attribuer de fausses citations pour diaboliser l'intégralité du monde tennistique. Le sport s'est beaucoup plus professionnalisé depuis le début des années 2000 et ce sont des athlètes entourés d'une équipe nettement plus touffue de préparateurs qui arrivent maintenant sur le court. D'où la possibilité d'un gain en performances. Auquel concourt la stagnation actuelle (on reste sur l'impression qu'il n'est pas possible de dépasser un niveau Federer 2006 / Nadal 2008 / Djoko 2015 qui sont classés comme les meilleures saisons de tennis environ à égalité)

Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne prennent pas de substance, encore une fois, les contrôles étant parfois trop aléatoires (et assez peu performants), mais tous les cas positifs sont remontés (cf Sharapova).