Génétiquement, il vaut mieux s'accoupler avec un lointain cousin

Proposé par
le

Grâce à une application smartphone destinée à lutter contre la consanguinité, des chercheurs islandais ont découvert qu'il est plus avantageux d'avoir des enfants avec un cousin au 3e ou 4e degré plutôt qu'avec une personne sans lien génétique avec soi. Ce degré d'éloignement permettrait de limiter le risque d'avoir un gène déficient en double exemplaire, tout en assurant une bonne compatibilité.


Tous les commentaires (50)

on fait la même chose sur l’île de pitcairn , pour mémoire c'est l’île ou se sont réfugiés les mutins du bounty
l’île est très isolé et pour évité la consanguinité l'arbre généalogique de la population (67 personnes au dernier recensement en 2011 ) est consultable par tous les habitants
mais officiellement il n'y a que 15 actif sur l’île , la population est plutôt agée
les jeunes gens préférant allé vivre ailleurs , en nouvelle Zélande ou en Australie

Joyeuse Saint-Valentin aux Islandais!

Posté le

android

(5)

Répondre

a écrit : Faudrai en parler à Jaime et à Cerseï LANISTER au cas où... Quand tu vois le résultat, Jeoffrey Baratheon, tu te dis que la consanguinité produit quand même de vrais tarés...

a écrit : Petit complément sur les pharaons: Toutânkhamon présentait de graves anomalies génétiques due à une consanguinité prolongée (ses parents, frère et sœur, présentaient déjà des anomalies, par exemple les traits d'Aménophis IV: visage étroit, abdomen développé, féminisation - ses curieuses statues ne sont pas des caricatures).
Reconstitué en 3D, il n'avait rien d'un athlète, ni même d'un jeune homme ordinaire mais sain; il ne pouvait même pas monter sur un char, pensent les médecins actuels, et devait marcher avec une canne (il y en a plusieurs dans son tombeau). La thèse de l'assassinat est maintenant écartée, il est mort naturellement à 19 ans.
Afficher tout
Dans la dernière revue "secret d'histoire" l'égyptologue Chris Naunton évoquent les derniers scans (environ 2000) passés en 2013 pour réaliser une autopsie virtuelle par tomographie. Cela montre qu'en plus de la malaria, dont toutankhamon était atteint, il avait un pied-bot, une mâchoire inférieure trop reculée et des hanches féminines. Des tares génétiques probablement héritées de sa parenté incestueuse. Il lui était impossible de conduire un char avec ce pied bot comme tu l'as dit. En outre il était atteint de la maladie de Köhler, au vue des os de pieds déformés, qui provoquent d'intenses douleurs. Enfin il aurait été victime d'une fracture a la jambe peu avant son décès. S'appuyant sur des blessures au flanc et sur une reconstruction virtuelle, Chris Naunton et son équipe avancent l'idée que le pharaon aurait été renversé par un char qui lui aurait écrasé le coeur.
Source: revue secrets d'histoire n°9 qui vient de sortir

a écrit : Dans la dernière revue "secret d'histoire" l'égyptologue Chris Naunton évoquent les derniers scans (environ 2000) passés en 2013 pour réaliser une autopsie virtuelle par tomographie. Cela montre qu'en plus de la malaria, dont toutankhamon était atteint, il avait un pied-bot, une mâchoire inférieure trop reculée et des hanches féminines. Des tares génétiques probablement héritées de sa parenté incestueuse. Il lui était impossible de conduire un char avec ce pied bot comme tu l'as dit. En outre il était atteint de la maladie de Köhler, au vue des os de pieds déformés, qui provoquent d'intenses douleurs. Enfin il aurait été victime d'une fracture a la jambe peu avant son décès. S'appuyant sur des blessures au flanc et sur une reconstruction virtuelle, Chris Naunton et son équipe avancent l'idée que le pharaon aurait été renversé par un char qui lui aurait écrasé le coeur.
Source: revue secrets d'histoire n°9 qui vient de sortir
Afficher tout
Curieux, j'ai vu l'émission de Chris Naunton, et le médecin-légiste en chef repoussait catégoriquement toute hypothèse de mort violente, les os brisés - dont ceux du crâne - ne l'étant pas lors de la momification. C'est lors de l'ouverture, très maladroite, qu'ils l'auraient été: la momie étant collée au couvercle, il aurait fallu attendre d'être dans un laboratoire au lieu de le faire tout de suite, avec des moyens rudimentaires.

a écrit : Même si c'est un peu glauque au 3e et 4e degré c'est déjà un peu plus compliqué de parlé de cousin parce que souvent ont ne les connais pas et ils sont assez éloignés pour qu'on ai l'impression de ne mas avoir de lien familiaux. 4eme degré c'est le fils de ta tante ein.

Cette personne a le même père et la même mère que moi, et pourtant ce n'est ni mon frère ni ma soeur.
Qui est-ce donc ?

a écrit : 4eme degré c'est le fils de ta tante ein. De ce que j'ai vu sur internet, 3e degré c'est simplement un cousin / une cousine, et 4e degré c'est leur enfant.

j'imagine bien la scène:

-T'as des preservatifs?

-non, mais j'ai l'application smartphone !

Posté le

windowsphone

(4)

Répondre

a écrit : De ce que j'ai vu sur internet, 3e degré c'est simplement un cousin / une cousine, et 4e degré c'est leur enfant. De ce que je vois tous les jours dans mon metier, c'est un cousin - no offense. :)

Un degré = "un lien" entre 2 personnes.

a écrit : Cette personne a le même père et la même mère que moi, et pourtant ce n'est ni mon frère ni ma soeur.
Qui est-ce donc ?
Seule solution: GarlicHead lui-même.

a écrit : Cette personne a le même père et la même mère que moi, et pourtant ce n'est ni mon frère ni ma soeur.
Qui est-ce donc ?
Je soupçonne une autre solution que celle ci-dessus, mais qui dépend des définitions en droit français, que j'ignore.

La mère a eu un fils (par exemple) de père inconnu, puis s'est mariée avec le père qui a légitimé l'enfant, légalement son fils donc. Puis ils ont ensemble un autre fils. Les deux sont-ils frères, ou restent-ils demi-frères?

a écrit : En fait cette application est utile là bas car la population est limitée et isolée. La probabilité d'avoir un lien de parenté avec une autre personne est donc augmentée.
La faible population rend également faisable la création d'une base de donnée contenant l'arbre généalogique sur plusieurs généra
tion de la quasi-totalité des habitants. Afficher tout
Elle est surtout utile là bas parce qu'ils sont très religieux et superstitieux.

Ça joue sur la "peur" de l'insceste.

Lorsqu'on ne connait en rien la personne et que les liens remontent aux arrière arrières arrières grand parent... Qu'on ne connait même pas.
La notion de "famille" est surtout très abstraite, et n'a pas vraiment de réalité scientifique.


Mais utiliser le mot "famille" nous fait "projeter" sur des cas qui n'ont rien à voir, l'image d'une vraie famille.
( et ça, ce serait glauque... Même si les enfants étaient adoptés et n'avaient aucune consanguinité d'ailleur.
Ce qui prouve bien que le glauque ne vient pas de la proximité génétique, mais de la famille sociale.
)

On oublie souvent de dire que si notre science actuelle arrive à /détecter/ des traces de liens de paternité... Des gens qui ne sont pas de notre famille peuvent avoir plus de gènes en commun avec nous que quelqu'un de notre famille très éloignée.


Pour arriver à établir ces "paternité" à longue distance, les scientifiques sont obligés de regarder des gènes extrêmement rares, ou des séquences de gènes qu'on pourrait retrouver dans un ordre différents chez qqn d'autre.


La nature est bien faite.
La consanguinité n'a quasiment aucun impact, à moins d'être extrême et de porter sur des générations.
Ou sur des populations extrêmement restreinte.
Ou concerner une maladie extrêmement rare et en "oubliant" de compter dans les stats l'extrême improbabilité du cas initial.

( Oui l'enfant a 2 chances sur un millions de contracter un maladie au lieu d'une... Le facteur peut être élevé, ça ne change rien s'il s'agit de très faible probabilité.
1 seul cas en plus sur des millions, ça fait quand même franchement insignifiant comme risque.

Or, on est plus effrayé par l'idée de la consanguinité, que par la cigarette ou l'utilisation d'une voiture... Qui question risque sont des facteurs nettement plus graves.

Cette crainte n'est pas rationnelle.
C'est une superstition d'ordre religieuse.
Et la projection de situation affreuses, qui n'ont en fait rien à voir.

.

a écrit : Elle est surtout utile là bas parce qu'ils sont très religieux et superstitieux.

Ça joue sur la "peur" de l'insceste.

Lorsqu'on ne connait en rien la personne et que les liens remontent aux arrière arrières arrières grand parent... Qu'on ne connait même pas.
La notion de "famille" est surtout très abstraite, et n'a pas vraiment de réalité scientifique.


Mais utiliser le mot "famille" nous fait "projeter" sur des cas qui n'ont rien à voir, l'image d'une vraie famille.
( et ça, ce serait glauque... Même si les enfants étaient adoptés et n'avaient aucune consanguinité d'ailleur.
Ce qui prouve bien que le glauque ne vient pas de la proximité génétique, mais de la famille sociale.
)

On oublie souvent de dire que si notre science actuelle arrive à /détecter/ des traces de liens de paternité... Des gens qui ne sont pas de notre famille peuvent avoir plus de gènes en commun avec nous que quelqu'un de notre famille très éloignée.


Pour arriver à établir ces "paternité" à longue distance, les scientifiques sont obligés de regarder des gènes extrêmement rares, ou des séquences de gènes qu'on pourrait retrouver dans un ordre différents chez qqn d'autre.


La nature est bien faite.
La consanguinité n'a quasiment aucun impact, à moins d'être extrême et de porter sur des générations.
Ou sur des populations extrêmement restreinte.
Ou concerner une maladie extrêmement rare et en "oubliant" de compter dans les stats l'extrême improbabilité du cas initial.

( Oui l'enfant a 2 chances sur un millions de contracter un maladie au lieu d'une... Le facteur peut être élevé, ça ne change rien s'il s'agit de très faible probabilité.
1 seul cas en plus sur des millions, ça fait quand même franchement insignifiant comme risque.

Or, on est plus effrayé par l'idée de la consanguinité, que par la cigarette ou l'utilisation d'une voiture... Qui question risque sont des facteurs nettement plus graves.

Cette crainte n'est pas rationnelle.
C'est une superstition d'ordre religieuse.
Et la projection de situation affreuses, qui n'ont en fait rien à voir.

.
Afficher tout
Dans le cas d'un gêne récessif faiblement présent dans une population mais dont la famille est porteur sain

On parle plus de passer de 1/1 millions à 1/4

a écrit : Dans le cas d'un gêne récessif faiblement présent dans une population mais dont la famille est porteur sain

On parle plus de passer de 1/1 millions à 1/4
Ça c'est vrai à condition que l'inceste ait lieu entre frère et sœur et que les deux soient porteurs sains. Entre cousins du premier degré le risque est déjà moindre (mais reste élevé).

a écrit : Cette fameuse application a-t-elle un lien avec le site internet évoqué dans la publication du 13 mars 2013. Ce site permet de lutter contre la consanguinité en Islande (comme par hasard) en vérifiant les arbres généalogiques des personnes concernées Oui! C'est la même. Les chercheurs ont utilisé cette base de données pour constituer 3 groupes de couples: fortement apparenté (cousin 1er ou 2eme degré), faiblement apparenté (3 et 4eme) et pas du tout. Puis ils ont comparé le nombre de descendants.

a écrit : Petit exemple des effets de la consanguinité : Vers 1775, le typhon Lengkieki a dévasté l'atoll de Pingelap, dans l'état de Pohnpei, un des États fédérés de Micronésie. Le typhon et la famine qui a suivi n'ont laissé qu'une vingtaine de survivants, dont l'un était porteur d'un gène de l�39;achromatopsie, maladie génétique caractérisée par une absence totale de vision des couleurs, une forte photophobie, une acuité visuelle très réduite et un nystagmus. Quelques générations plus tard, à cause de la consanguinité, entre 8 et 10 % de la population est atteinte d'achromatopsie, et environ 30 % des habitants de l'atoll sont porteurs sains du gène, alors que la fréquence normale de l'achromatopsie est de 1/33000. Cette proportion inhabituelle d'achromates dans la population a attiré le neurologue Oliver Sacks dans l'île. À la suite de ce voyage, il a écrit son livre L'Île en noir et blanc en 1997.

Autre info sur ce phénomène:

Les pharaons avaient pour coutume d'épouser leur soeur, peut-être pour conserver le sang royal. Ils ont connu plus de trente dynastie en trois mille ans, soit en moyenne un siècle pour chacune.

En y réfléchissant bien, nous sommes tous issus quelque part d'une certaine consanguinité...si si... Au tout début début ! Flippant...
Afficher tout
En effet, ce phénomène est l'effet fondateur. En revanche d'après les théories de l'evolution nous ne sommes pas fruit de consanguinité car notre plus vieil ancêtre (LUCA), effectuait probablement une reproduction asexuée ;)

a écrit : Cette personne a le même père et la même mère que moi, et pourtant ce n'est ni mon frère ni ma soeur.
Qui est-ce donc ?
Ton jumeau monozygote!

a écrit : En effet, ce phénomène est l'effet fondateur. En revanche d'après les théories de l'evolution nous ne sommes pas fruit de consanguinité car notre plus vieil ancêtre (LUCA), effectuait probablement une reproduction asexuée ;) Qui était Luca?
Reproduction asexuée?? Sommes-nous avec des homo sapiens, ou bien antérieur? Était-ce une vie pluricellulaire?

a écrit : Elle est surtout utile là bas parce qu'ils sont très religieux et superstitieux.

Ça joue sur la "peur" de l'insceste.

Lorsqu'on ne connait en rien la personne et que les liens remontent aux arrière arrières arrières grand parent... Qu'on ne connait même pas.
La notion de "famille" est surtout très abstraite, et n'a pas vraiment de réalité scientifique.


Mais utiliser le mot "famille" nous fait "projeter" sur des cas qui n'ont rien à voir, l'image d'une vraie famille.
( et ça, ce serait glauque... Même si les enfants étaient adoptés et n'avaient aucune consanguinité d'ailleur.
Ce qui prouve bien que le glauque ne vient pas de la proximité génétique, mais de la famille sociale.
)

On oublie souvent de dire que si notre science actuelle arrive à /détecter/ des traces de liens de paternité... Des gens qui ne sont pas de notre famille peuvent avoir plus de gènes en commun avec nous que quelqu'un de notre famille très éloignée.


Pour arriver à établir ces "paternité" à longue distance, les scientifiques sont obligés de regarder des gènes extrêmement rares, ou des séquences de gènes qu'on pourrait retrouver dans un ordre différents chez qqn d'autre.


La nature est bien faite.
La consanguinité n'a quasiment aucun impact, à moins d'être extrême et de porter sur des générations.
Ou sur des populations extrêmement restreinte.
Ou concerner une maladie extrêmement rare et en "oubliant" de compter dans les stats l'extrême improbabilité du cas initial.

( Oui l'enfant a 2 chances sur un millions de contracter un maladie au lieu d'une... Le facteur peut être élevé, ça ne change rien s'il s'agit de très faible probabilité.
1 seul cas en plus sur des millions, ça fait quand même franchement insignifiant comme risque.

Or, on est plus effrayé par l'idée de la consanguinité, que par la cigarette ou l'utilisation d'une voiture... Qui question risque sont des facteurs nettement plus graves.

Cette crainte n'est pas rationnelle.
C'est une superstition d'ordre religieuse.
Et la projection de situation affreuses, qui n'ont en fait rien à voir.

.
Afficher tout
N'importe qui peut demander une recherche de consanguinité?