La lame d'un katana est d'abord droite

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La lame du katana (sabre traditionnel japonais) est forgée droite, comme une épée. Ce n'est que lors de sa trempe (on la met dans un liquide pour la refroidir) qu'elle prend sa forme courbe. Ceci étant dû à une trempe sélective : le forgeron joue avec les températures afin de donner des propriétés différentes au tranchant et au dos de la lame. Cette courbure permet d'ailleurs d'identifier les katanas traditionnels et dire quel forgeron l'a fait.


Commentaires préférés (3)

La réalisation d'un katana est un travail phénoménal. Chaque artisan, depuis le forgeron jusqu'au maître aiguiseur, passe des heures et des jours sur son ouvrage. Ce qui explique la qualité extraordinaire de ces lames et surtout le prix astronomique d'un katana traditionnel !

Pcchhhhhh... Oh non, zut, encore une épée toute tordue. Je n'y arriverai jamais :-(

D'ailleurs sachez que la lame d'un katana est issu d'un acier extrêmement spécial qu'on ne retrouve nul par ailleurs et qui se créer par une pratique millénaire et remplie de religion shintô. Le forgeron fait monter la température des minerais de manière traditionnelle dans un grand bac pendant une grosse dizaine de jours. Ensuite on obtient de grossiers minerais que le forgeron sélectionnera pour former la lame. Il fera attention à bien les sélectionner. Ensuite un rituel pour remercier le kami de la montagne se fera. Le kami de la montage dont le nom m'échappe à souvent été associé aux forgerons.

Plus tard le forgeron s'occupera de la lame et martelera l'acier en le pliant et repliant pouvais former plusieurs milliers de couches. Néanmoins plus les couches seront nombreuses plus la lame gagnera en tranchant mais perdra en solidité. Ensuite la lame sera envoyer à un polisseur qui fera ressortir toute la beauté de l'arme. On peut utiliser jusqu'à une soixantaine de pierres différentes pour cette étape et peut être fait en deux/trois jours.
Finalement le forgeron pourra apposer sa marque et celle de sa famille sur la lame. Généralement être forgeron est une affaire de famille.

Au japon médiéval on essayait le tranchant en décapitation un prisonnier et cela ne devait pas être fait par le futur propriétaire de l'arme.

Un katana ou un wakizashi ne doit jamais parer avec la lame mais avec son dos afin de préserver son arme mais d'amocher celle de l'adversaire.

Il existe plusieurs types d'armes nippone, la plus fameuse étant le katana qui peur se porter en daisho avec un wakizashi, un sabre plus court d'une trentaine de cm qui pouvait être porté par des non-samourai.
Cette pratique à été popularisé par la figure du bushi: Musashi Myamoto.

Un katana est offert au fils d'un samurai lors de sa naissance et il ne s'en séparera jamais, jusqu'à sa mort.

Il y a tant à dire sur les armes japonaise que je pense que je vais m'arrêter là...

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Ça me rappelle les katanas dans Kill Bill qui sont magnifiques

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La réalisation d'un katana est un travail phénoménal. Chaque artisan, depuis le forgeron jusqu'au maître aiguiseur, passe des heures et des jours sur son ouvrage. Ce qui explique la qualité extraordinaire de ces lames et surtout le prix astronomique d'un katana traditionnel !

Pcchhhhhh... Oh non, zut, encore une épée toute tordue. Je n'y arriverai jamais :-(

D'ailleurs sachez que la lame d'un katana est issu d'un acier extrêmement spécial qu'on ne retrouve nul par ailleurs et qui se créer par une pratique millénaire et remplie de religion shintô. Le forgeron fait monter la température des minerais de manière traditionnelle dans un grand bac pendant une grosse dizaine de jours. Ensuite on obtient de grossiers minerais que le forgeron sélectionnera pour former la lame. Il fera attention à bien les sélectionner. Ensuite un rituel pour remercier le kami de la montagne se fera. Le kami de la montage dont le nom m'échappe à souvent été associé aux forgerons.

Plus tard le forgeron s'occupera de la lame et martelera l'acier en le pliant et repliant pouvais former plusieurs milliers de couches. Néanmoins plus les couches seront nombreuses plus la lame gagnera en tranchant mais perdra en solidité. Ensuite la lame sera envoyer à un polisseur qui fera ressortir toute la beauté de l'arme. On peut utiliser jusqu'à une soixantaine de pierres différentes pour cette étape et peut être fait en deux/trois jours.
Finalement le forgeron pourra apposer sa marque et celle de sa famille sur la lame. Généralement être forgeron est une affaire de famille.

Au japon médiéval on essayait le tranchant en décapitation un prisonnier et cela ne devait pas être fait par le futur propriétaire de l'arme.

Un katana ou un wakizashi ne doit jamais parer avec la lame mais avec son dos afin de préserver son arme mais d'amocher celle de l'adversaire.

Il existe plusieurs types d'armes nippone, la plus fameuse étant le katana qui peur se porter en daisho avec un wakizashi, un sabre plus court d'une trentaine de cm qui pouvait être porté par des non-samourai.
Cette pratique à été popularisé par la figure du bushi: Musashi Myamoto.

Un katana est offert au fils d'un samurai lors de sa naissance et il ne s'en séparera jamais, jusqu'à sa mort.

Il y a tant à dire sur les armes japonaise que je pense que je vais m'arrêter là...

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a écrit : La réalisation d'un katana est un travail phénoménal. Chaque artisan, depuis le forgeron jusqu'au maître aiguiseur, passe des heures et des jours sur son ouvrage. Ce qui explique la qualité extraordinaire de ces lames et surtout le prix astronomique d'un katana traditionnel ! et que ces personnes ont vraiment une passion pour leur realisations et y mettent tout leur coeur à l'ouvrage

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a écrit : D'ailleurs sachez que la lame d'un katana est issu d'un acier extrêmement spécial qu'on ne retrouve nul par ailleurs et qui se créer par une pratique millénaire et remplie de religion shintô. Le forgeron fait monter la température des minerais de manière traditionnelle dans un grand bac pendant une grosse dizaine de jours. Ensuite on obtient de grossiers minerais que le forgeron sélectionnera pour former la lame. Il fera attention à bien les sélectionner. Ensuite un rituel pour remercier le kami de la montagne se fera. Le kami de la montage dont le nom m'échappe à souvent été associé aux forgerons.

Plus tard le forgeron s'occupera de la lame et martelera l'acier en le pliant et repliant pouvais former plusieurs milliers de couches. Néanmoins plus les couches seront nombreuses plus la lame gagnera en tranchant mais perdra en solidité. Ensuite la lame sera envoyer à un polisseur qui fera ressortir toute la beauté de l'arme. On peut utiliser jusqu'à une soixantaine de pierres différentes pour cette étape et peut être fait en deux/trois jours.
Finalement le forgeron pourra apposer sa marque et celle de sa famille sur la lame. Généralement être forgeron est une affaire de famille.

Au japon médiéval on essayait le tranchant en décapitation un prisonnier et cela ne devait pas être fait par le futur propriétaire de l'arme.

Un katana ou un wakizashi ne doit jamais parer avec la lame mais avec son dos afin de préserver son arme mais d'amocher celle de l'adversaire.

Il existe plusieurs types d'armes nippone, la plus fameuse étant le katana qui peur se porter en daisho avec un wakizashi, un sabre plus court d'une trentaine de cm qui pouvait être porté par des non-samourai.
Cette pratique à été popularisé par la figure du bushi: Musashi Myamoto.

Un katana est offert au fils d'un samurai lors de sa naissance et il ne s'en séparera jamais, jusqu'à sa mort.

Il y a tant à dire sur les armes japonaise que je pense que je vais m'arrêter là...
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Merci pour ce complément d'anecdote, très intéressant !

En revanche y a une chose que je comprends pas, tu dis que plus on ajoute de couches, plus la lame gagne en tranchant et perd en solidité, ça ne devrait pas être le contraire? Plus il y a de couche, plus c'est solide mais moins c'est tranchant?

a écrit : D'ailleurs sachez que la lame d'un katana est issu d'un acier extrêmement spécial qu'on ne retrouve nul par ailleurs et qui se créer par une pratique millénaire et remplie de religion shintô. Le forgeron fait monter la température des minerais de manière traditionnelle dans un grand bac pendant une grosse dizaine de jours. Ensuite on obtient de grossiers minerais que le forgeron sélectionnera pour former la lame. Il fera attention à bien les sélectionner. Ensuite un rituel pour remercier le kami de la montagne se fera. Le kami de la montage dont le nom m'échappe à souvent été associé aux forgerons.

Plus tard le forgeron s'occupera de la lame et martelera l'acier en le pliant et repliant pouvais former plusieurs milliers de couches. Néanmoins plus les couches seront nombreuses plus la lame gagnera en tranchant mais perdra en solidité. Ensuite la lame sera envoyer à un polisseur qui fera ressortir toute la beauté de l'arme. On peut utiliser jusqu'à une soixantaine de pierres différentes pour cette étape et peut être fait en deux/trois jours.
Finalement le forgeron pourra apposer sa marque et celle de sa famille sur la lame. Généralement être forgeron est une affaire de famille.

Au japon médiéval on essayait le tranchant en décapitation un prisonnier et cela ne devait pas être fait par le futur propriétaire de l'arme.

Un katana ou un wakizashi ne doit jamais parer avec la lame mais avec son dos afin de préserver son arme mais d'amocher celle de l'adversaire.

Il existe plusieurs types d'armes nippone, la plus fameuse étant le katana qui peur se porter en daisho avec un wakizashi, un sabre plus court d'une trentaine de cm qui pouvait être porté par des non-samourai.
Cette pratique à été popularisé par la figure du bushi: Musashi Myamoto.

Un katana est offert au fils d'un samurai lors de sa naissance et il ne s'en séparera jamais, jusqu'à sa mort.

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Concernant le travail du métal, il est nécessaire que son travail est très long en partie à cause de la faible qualité du fer japonais qui possède beaucoup d'impuretés. Le forgeron doit donc s'employer à éliminer ces imperfections pendant un certain temps.

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a écrit : Concernant le travail du métal, il est nécessaire que son travail est très long en partie à cause de la faible qualité du fer japonais qui possède beaucoup d'impuretés. Le forgeron doit donc s'employer à éliminer ces imperfections pendant un certain temps. En effet le tamahagane possède bien des défauts et cela rehausse d'autant plu le talent des forgerons nippons! :)

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A savoir que pendant la seconde guerre mondiale beaucoup de sous officier japonais était équipé de sabre industriel. Quand au sabre traditionnel beaucoup on été fondu par les americains ou garder en souvenir et dorment dans des greniers.

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a écrit : Merci pour ce complément d'anecdote, très intéressant !

En revanche y a une chose que je comprends pas, tu dis que plus on ajoute de couches, plus la lame gagne en tranchant et perd en solidité, ça ne devrait pas être le contraire? Plus il y a de couche, plus c'est solide mais moins c'est tranchant?
Alors je ne pense pas de dire de bêtise mais le fait de rajouter des couches (qui double à chaque opérations donc) affine la structure de le la lame et donc sa solidité! Plus il y a de couches plus celles ci sont fines par conséquent :)

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a écrit : La réalisation d'un katana est un travail phénoménal. Chaque artisan, depuis le forgeron jusqu'au maître aiguiseur, passe des heures et des jours sur son ouvrage. Ce qui explique la qualité extraordinaire de ces lames et surtout le prix astronomique d'un katana traditionnel ! Même aux temps des dynasties japonaises le katana avait un prix astronomique ? Où tout le monde pouvait en possédait un ?

Désolé je ne suis pas du tout calé sur l'histoire japonaise ^^

a écrit : D'ailleurs sachez que la lame d'un katana est issu d'un acier extrêmement spécial qu'on ne retrouve nul par ailleurs et qui se créer par une pratique millénaire et remplie de religion shintô. Le forgeron fait monter la température des minerais de manière traditionnelle dans un grand bac pendant une grosse dizaine de jours. Ensuite on obtient de grossiers minerais que le forgeron sélectionnera pour former la lame. Il fera attention à bien les sélectionner. Ensuite un rituel pour remercier le kami de la montagne se fera. Le kami de la montage dont le nom m'échappe à souvent été associé aux forgerons.

Plus tard le forgeron s'occupera de la lame et martelera l'acier en le pliant et repliant pouvais former plusieurs milliers de couches. Néanmoins plus les couches seront nombreuses plus la lame gagnera en tranchant mais perdra en solidité. Ensuite la lame sera envoyer à un polisseur qui fera ressortir toute la beauté de l'arme. On peut utiliser jusqu'à une soixantaine de pierres différentes pour cette étape et peut être fait en deux/trois jours.
Finalement le forgeron pourra apposer sa marque et celle de sa famille sur la lame. Généralement être forgeron est une affaire de famille.

Au japon médiéval on essayait le tranchant en décapitation un prisonnier et cela ne devait pas être fait par le futur propriétaire de l'arme.

Un katana ou un wakizashi ne doit jamais parer avec la lame mais avec son dos afin de préserver son arme mais d'amocher celle de l'adversaire.

Il existe plusieurs types d'armes nippone, la plus fameuse étant le katana qui peur se porter en daisho avec un wakizashi, un sabre plus court d'une trentaine de cm qui pouvait être porté par des non-samourai.
Cette pratique à été popularisé par la figure du bushi: Musashi Myamoto.

Un katana est offert au fils d'un samurai lors de sa naissance et il ne s'en séparera jamais, jusqu'à sa mort.

Il y a tant à dire sur les armes japonaise que je pense que je vais m'arrêter là...
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Merci Garimors!

a écrit : D'ailleurs sachez que la lame d'un katana est issu d'un acier extrêmement spécial qu'on ne retrouve nul par ailleurs et qui se créer par une pratique millénaire et remplie de religion shintô. Le forgeron fait monter la température des minerais de manière traditionnelle dans un grand bac pendant une grosse dizaine de jours. Ensuite on obtient de grossiers minerais que le forgeron sélectionnera pour former la lame. Il fera attention à bien les sélectionner. Ensuite un rituel pour remercier le kami de la montagne se fera. Le kami de la montage dont le nom m'échappe à souvent été associé aux forgerons.

Plus tard le forgeron s'occupera de la lame et martelera l'acier en le pliant et repliant pouvais former plusieurs milliers de couches. Néanmoins plus les couches seront nombreuses plus la lame gagnera en tranchant mais perdra en solidité. Ensuite la lame sera envoyer à un polisseur qui fera ressortir toute la beauté de l'arme. On peut utiliser jusqu'à une soixantaine de pierres différentes pour cette étape et peut être fait en deux/trois jours.
Finalement le forgeron pourra apposer sa marque et celle de sa famille sur la lame. Généralement être forgeron est une affaire de famille.

Au japon médiéval on essayait le tranchant en décapitation un prisonnier et cela ne devait pas être fait par le futur propriétaire de l'arme.

Un katana ou un wakizashi ne doit jamais parer avec la lame mais avec son dos afin de préserver son arme mais d'amocher celle de l'adversaire.

Il existe plusieurs types d'armes nippone, la plus fameuse étant le katana qui peur se porter en daisho avec un wakizashi, un sabre plus court d'une trentaine de cm qui pouvait être porté par des non-samourai.
Cette pratique à été popularisé par la figure du bushi: Musashi Myamoto.

Un katana est offert au fils d'un samurai lors de sa naissance et il ne s'en séparera jamais, jusqu'à sa mort.

Il y a tant à dire sur les armes japonaise que je pense que je vais m'arrêter là...
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Moi j'écoute, prêt pour la suite ( et j'en lirais jusqu'à la moindre virgule ).

a écrit : Même aux temps des dynasties japonaises le katana avait un prix astronomique ? Où tout le monde pouvait en possédait un ?

Désolé je ne suis pas du tout calé sur l'histoire japonaise ^^
Tout le monde non. C'était reservé aux guerriers, pas aux pécores.

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a écrit : Ça me rappelle les katanas dans Kill Bill qui sont magnifiques Ouais chacun ses références. ;)
Mais bon ce sont de beaux katanas tout de même.

a écrit : D'ailleurs sachez que la lame d'un katana est issu d'un acier extrêmement spécial qu'on ne retrouve nul par ailleurs et qui se créer par une pratique millénaire et remplie de religion shintô. Le forgeron fait monter la température des minerais de manière traditionnelle dans un grand bac pendant une grosse dizaine de jours. Ensuite on obtient de grossiers minerais que le forgeron sélectionnera pour former la lame. Il fera attention à bien les sélectionner. Ensuite un rituel pour remercier le kami de la montagne se fera. Le kami de la montage dont le nom m'échappe à souvent été associé aux forgerons.

Plus tard le forgeron s'occupera de la lame et martelera l'acier en le pliant et repliant pouvais former plusieurs milliers de couches. Néanmoins plus les couches seront nombreuses plus la lame gagnera en tranchant mais perdra en solidité. Ensuite la lame sera envoyer à un polisseur qui fera ressortir toute la beauté de l'arme. On peut utiliser jusqu'à une soixantaine de pierres différentes pour cette étape et peut être fait en deux/trois jours.
Finalement le forgeron pourra apposer sa marque et celle de sa famille sur la lame. Généralement être forgeron est une affaire de famille.

Au japon médiéval on essayait le tranchant en décapitation un prisonnier et cela ne devait pas être fait par le futur propriétaire de l'arme.

Un katana ou un wakizashi ne doit jamais parer avec la lame mais avec son dos afin de préserver son arme mais d'amocher celle de l'adversaire.

Il existe plusieurs types d'armes nippone, la plus fameuse étant le katana qui peur se porter en daisho avec un wakizashi, un sabre plus court d'une trentaine de cm qui pouvait être porté par des non-samourai.
Cette pratique à été popularisé par la figure du bushi: Musashi Myamoto.

Un katana est offert au fils d'un samurai lors de sa naissance et il ne s'en séparera jamais, jusqu'à sa mort.

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Merci pour tes précisions. C'est tout ce que j'aime !

A propos j'ai jamais compris pourquoi on trouve des 'katana' au mont saint michel..

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a écrit : Même aux temps des dynasties japonaises le katana avait un prix astronomique ? Où tout le monde pouvait en possédait un ?

Désolé je ne suis pas du tout calé sur l'histoire japonaise ^^
Non seul les seigneur et guerrier pouvait se permettre d'acheter un katana , j'ai vue que les katana se vendait minimum 3000€ lors de certains enchère

a écrit : Merci pour ce complément d'anecdote, très intéressant !

En revanche y a une chose que je comprends pas, tu dis que plus on ajoute de couches, plus la lame gagne en tranchant et perd en solidité, ça ne devrait pas être le contraire? Plus il y a de couche, plus c'est solide mais moins c'est tranchant?
Non justement , c'est pour cela que le principe du katana est de tuer en un seul coup , contrairement au épée médiéval ( qui sont beaucoup plus résistante mais plus lourde et moins tranchante )les samurais essayer d'éviter le plus possible les contact entre lame pour ne pas la fragiliser. Je crois que c'est une question de teneur en carbone , regarde sur YouTube , y'a un documentaire des plus intéressant à ce sujet qui explique de A à Z la fabrication de ces chef d'œuvre ;)

a écrit : D'ailleurs sachez que la lame d'un katana est issu d'un acier extrêmement spécial qu'on ne retrouve nul par ailleurs et qui se créer par une pratique millénaire et remplie de religion shintô. Le forgeron fait monter la température des minerais de manière traditionnelle dans un grand bac pendant une grosse dizaine de jours. Ensuite on obtient de grossiers minerais que le forgeron sélectionnera pour former la lame. Il fera attention à bien les sélectionner. Ensuite un rituel pour remercier le kami de la montagne se fera. Le kami de la montage dont le nom m'échappe à souvent été associé aux forgerons.

Plus tard le forgeron s'occupera de la lame et martelera l'acier en le pliant et repliant pouvais former plusieurs milliers de couches. Néanmoins plus les couches seront nombreuses plus la lame gagnera en tranchant mais perdra en solidité. Ensuite la lame sera envoyer à un polisseur qui fera ressortir toute la beauté de l'arme. On peut utiliser jusqu'à une soixantaine de pierres différentes pour cette étape et peut être fait en deux/trois jours.
Finalement le forgeron pourra apposer sa marque et celle de sa famille sur la lame. Généralement être forgeron est une affaire de famille.

Au japon médiéval on essayait le tranchant en décapitation un prisonnier et cela ne devait pas être fait par le futur propriétaire de l'arme.

Un katana ou un wakizashi ne doit jamais parer avec la lame mais avec son dos afin de préserver son arme mais d'amocher celle de l'adversaire.

Il existe plusieurs types d'armes nippone, la plus fameuse étant le katana qui peur se porter en daisho avec un wakizashi, un sabre plus court d'une trentaine de cm qui pouvait être porté par des non-samourai.
Cette pratique à été popularisé par la figure du bushi: Musashi Myamoto.

Un katana est offert au fils d'un samurai lors de sa naissance et il ne s'en séparera jamais, jusqu'à sa mort.

Il y a tant à dire sur les armes japonaise que je pense que je vais m'arrêter là...
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merci pour cette lecture interessante!

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