Pourquoi les chimiothérapies font-elles perdre les cheveux ?

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Des effets secondaires très courants en chimiothérapie sont des problèmes intestinaux et la perte des cheveux. Cela est dû au fait que le traitement est conçu pour agir sur les cellules qui se multiplient rapidement, ce qui est une particularité des cellules cancéreuses. Mais c'est aussi le cas des cellules capillaires et intestinales, ce qui crée ces effets secondaires indésirables.


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Heureusement que sweetie a eu de la chance

a écrit : un spécialiste pourrait peut etre confirmer mais pour palier en partie a la perte de cheveux il me semble que l'on peux appliquer une poche de glace sur la tete, réduisant ainsi la taille des vaisseaux et donc limitant l'accès au produit dans les cheveux. Je confirme, mon grand père ayant subit de nombreuses chimio, il portait à chaque fois un casque réfrigéré sur la tête et a perdu très peu de cheveux. Mais cela ne marche pas pour tout le monde.

a écrit : J'ai actuellement un cancers depuis le mois de juin. J'ai un traitement assez lourd, mais mes cheveux ne tombes que très peu... Alors que mon médecin m'avait dit que j'allais les perdre! Je suis bien contant mais pour pourquoi ils résistes? Ceux de mon mari sont tombés seulement après plusieurs mois de chimio. Lors des deux dernières... Mais il n'a jamais été totalement chauve.

a écrit : J'ai eu le cancer, le cancer des ganglions, et j'ai pus voir un autre effet secondaire, on peut perdre ses ongles, et ses sourcils.. J'ai eu pareil... Heureusement pour le lymphome les traitements sont bon. Mais j'ai pas eu la perte des ongles et sourcils. Juste les cheveux... Ça doit dépendre des personnes.

a écrit : Pour une femme c'est très difficile de perdre ses cheveux car c'est toute la féminité qui s'en va Ma compagne refusait que je la vois sans sa perruque. Elle la portait même la nuit sous un bandana. Alors qu'elle a fini dans un état déplorable, c'était une de ses crainte érigée en phobie (morphine aidant): qu'elle guérisse sans qu'ils repoussent.
Mais au début elle appréciait de ne plus devoir s'épiler. On se raccroche à ce qu'on peut.

a écrit : Les effets secondaires sont vraiment douloureux... Vomir jusqu'à 50 fois par jour (pendant 4/5 jours après chaque chimio) est terriblement épuisant. La bouche peu se remplir d'aphtes, de mycose... A côté de ça, la chute des cheveux ce n'est "rien" (bien que psychologiquement difficile).

Mais c'est vrai que la vie, ça n'a pas de prix !
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J'ai eu un médicament très efficace contre les nausées (Emend). Ça doit dépendre des traitements. Mais avant ce médoc c'était vomissements et après plus rien. Je n'avais que la fatigue :D

a écrit : Personnellement si un jour j'ai un cancer, je préfère devenir chauve et être soigné que rester physiquement "normal" mais rester malade.
Mais dans tous les cas, c'est pas la joie...
Y a des gens qui sont et le vivent très bien....

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a écrit : De nombreuses études cliniques ont par ailleurs pour objet d'observer l'effet du jeun sur le développement cancéreux. Le jeun retarderait la croissance de cellules cancéreuses et augmenterait la sensibilité de ces cellules aux traitements de chimiothérapie. Aurais-tu des références ?

Ça me paraît plus hérité du new age que de la science. Je n'ai rien trouvé de sérieux à ce sujet.

Sur les essais sur animaux, les résultats sont tantôt plutôt positifs, tantôt franchement pires.

Exemples de résultats de recherche :

www.inserm-actualites.fr/index.php/content/download/81366/613834/version/1/file/Rapport+jeune_final.pdf
"Jeûner induit des modifications métaboliques qui pourraient être utilisées à bon escient dans diverses situations pathologiques. Cependant, aucune donnée clinique reposant sur des essais méthodologiques rigoureux ne peut étayer aujourd’hui le bien-fondé de cette piste, qui reste donc pour l’instant essentiellement théorique."

www.cancer-environnement.fr/330-Point-sur-le-jeune-therapeutique.ce.aspx
"Il est fortement recommandé aux patients atteints de cancer, pendant la maladie et ses traitements, de maintenir un poids optimal grâce à l’activité physique et à une alimentation diversifiée (voir fiche Alimentation et cancer) : il est en effet essentiel pour les patients d’éviter la dénutrition, qui peut engendrer de graves complications, altérer l’état général et la qualité de vie, et/ou perturber le bon fonctionnement des traitements (voir à ce sujet le site du réseau NACRe)."

a écrit : Serait-ce en cas de destruction des cellules souches ? Je viens de revoir l'émission. Cela n'a pas été précisé en dehors du fait qu'il s'agit d'une alopécie irréversible...

a écrit : un spécialiste pourrait peut etre confirmer mais pour palier en partie a la perte de cheveux il me semble que l'on peux appliquer une poche de glace sur la tete, réduisant ainsi la taille des vaisseaux et donc limitant l'accès au produit dans les cheveux. Oui c'est un casque glacé a mettre pendant l'injection de la chimiothérapie. Cela peux ralentir la chute mais n'arrêtera pas le phénomène... Il faut savoir aussi que tous les traitements sont maintenant presque unique au malade et n'ont pas tous les mêmes effets secondaires. Et la perte des cheveux n'est malheureusement pas le pire.

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a écrit : J'ai eu le cancer, le cancer des ganglions, et j'ai pus voir un autre effet secondaire, on peut perdre ses ongles, et ses sourcils.. Lymphome? Viens faire un tour en hemato a Créteil pour la nourriture :p
Pour ma part leucémie, perdu mes cheveux a plusieurs reprises ainsi que tous mes poils mais mes sourcils et cils sont restés bien accrochés. Pour avoir tester une fois le casque réfrigérant ça donne très mal a la tête et ça ne marche pas souvent, ça dépend du traitement. Pour les effets secondaires ils sont très nombreux (nausées, fatigue,...) mais c'est un mal pour un bien, il ne faut pas oublier que la chimio est un poison et que ça élimine les mauvaises mais aussi les bonnes cellules. Donc ca attaque en effet les cellules se reproduisant vite, cheveux, système digestif (même la bouche avec de "superbes" mucites), etc. Mais on est bien heureux qd on guéri (même si l'on peut avoir des séquelles) et que les cheveux repoussent parfois avec des surprises (passé de blonde cheveux lisse au frisés châtains)

a écrit : Aurais-tu des références ?

Ça me paraît plus hérité du new age que de la science. Je n'ai rien trouvé de sérieux à ce sujet.

Sur les essais sur animaux, les résultats sont tantôt plutôt positifs, tantôt franchement pires.

Exemples de résultats de recherche :

ht
tp://www.inserm-actualites.fr/index.php/content/download/81366/613834/version/1/file/Rapport+jeune_final.pdf
"Jeûner induit des modifications métaboliques qui pourraient être utilisées à bon escient dans diverses situations pathologiques. Cependant, aucune donnée clinique reposant sur des essais méthodologiques rigoureux ne peut étayer aujourd’hui le bien-fondé de cette piste, qui reste donc pour l’instant essentiellement théorique."

www.cancer-environnement.fr/330-Point-sur-le-jeune-therapeutique.ce.aspx
"Il est fortement recommandé aux patients atteints de cancer, pendant la maladie et ses traitements, de maintenir un poids optimal grâce à l’activité physique et à une alimentation diversifiée (voir fiche Alimentation et cancer) : il est en effet essentiel pour les patients d’éviter la dénutrition, qui peut engendrer de graves complications, altérer l’état général et la qualité de vie, et/ou perturber le bon fonctionnement des traitements (voir à ce sujet le site du réseau NACRe)."
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Tu as raison, il n’y a pas encore énormément d’études sur le sujet mais quelques chercheurs s’y intéressent car les médecins eux même ne comprennent pas encore très bien l’effet du jeûne sur certaines maladies - apparemment le jeûne induit un stress qui relance les mécanismes d’autorégulation du corps, ce qui à un effet thérapeutique.
Par ailleurs, il n’y a aucune raison que sous surveillance médicale, le patient subisse une dénutrition – de plus on ne parle pas là de jeûnes prolongés.

Le problème c’est que les études suivent un protocole strict pour être recevable et qu’on veut tous des études pour savoir si tel traitement est efficace.
Or ces études aux protocoles stricts doivent être subventionnées – et bien comment dire… la plupart des sujets d’études potentiels ne reçoivent jamais de fonds.
Dans ta première source, il est mentionné qu’en France le jeûne thérapeutique n’est pas pratiqué, mais que dire de tous ces autres pays ou il l’est (Etats-Unis, Allemagne, Suisse, Autriche etc…)? Années après années, cette pratique y perdure. Les résultats sont apparemment satisfaisants mais plus important encore les patients rapportent de nombreux bienfaits et un grand bien-être.

Ta source, note qu’en France la recherche sur le sujet n’est pas actif alors qu’elle l’est en Allemagne, aux Etats-Unis, dans les pays scandinaves et au Japon. Il paraît donc intéressant de souligner que les articles traitant du sujet sur les sites francophones sont d’un grand scepticisme alors que ceux en anglais ou en allemand sont plus prometteurs.

Donc, si tu lis aisément l'anglais je ne peux que te conseiller de chercher les résultats pour le "jeûne thérapeutique" - en anglais: "therapeutic fasting".

a écrit : Tu as raison, il n’y a pas encore énormément d’études sur le sujet mais quelques chercheurs s’y intéressent car les médecins eux même ne comprennent pas encore très bien l’effet du jeûne sur certaines maladies - apparemment le jeûne induit un stress qui relance les mécanismes d’autorégulation du corps, ce qui à un effet thérapeutique.
Par ailleurs, il n’y a aucune raison que sous surveillance médicale, le patient subisse une dénutrition – de plus on ne parle pas là de jeûnes prolongés.

Le problème c’est que les études suivent un protocole strict pour être recevable et qu’on veut tous des études pour savoir si tel traitement est efficace.
Or ces études aux protocoles stricts doivent être subventionnées – et bien comment dire… la plupart des sujets d’études potentiels ne reçoivent jamais de fonds.
Dans ta première source, il est mentionné qu’en France le jeûne thérapeutique n’est pas pratiqué, mais que dire de tous ces autres pays ou il l’est (Etats-Unis, Allemagne, Suisse, Autriche etc…)? Années après années, cette pratique y perdure. Les résultats sont apparemment satisfaisants mais plus important encore les patients rapportent de nombreux bienfaits et un grand bien-être.

Ta source, note qu’en France la recherche sur le sujet n’est pas actif alors qu’elle l’est en Allemagne, aux Etats-Unis, dans les pays scandinaves et au Japon. Il paraît donc intéressant de souligner que les articles traitant du sujet sur les sites francophones sont d’un grand scepticisme alors que ceux en anglais ou en allemand sont plus prometteurs.

Donc, si tu lis aisément l'anglais je ne peux que te conseiller de chercher les résultats pour le "jeûne thérapeutique" - en anglais: "therapeutic fasting".
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J'ai aussi recherché des articles en anglais, c'est d'ailleurs effectivement plutôt dans cette langue que la science est la plus abondante.

Ce site étant fréquenté par des francophones, j'ai fourni des liens en français.

Mais que ce soit pour le "therapeutic fasting" ou son frère le "ketogenic diet" (diète cétogène), le minimum que l'on puisse dire est effectivement que tout le monde n'est pas d'accord, et pas qu'en France.

Dire que la France, au royaume de l'homéopathie, est un pays de sceptiques, c'est lui faire trop d'honneur :).

Voici un article qui passe en revue quelques prétentions de la diète cétogène, pas pour le meilleur :
www.sciencebasedmedicine.org/ketogenic-diets-for-cancer-hype-versus-science/

Peux-tu citer quelques études dont tu parles, histoire que je me fasse une idée ?

a écrit : Ton commentaire arrive comme un cheveu sur la soupe et il est tiré un peu par les cheveux.
Plus sérieusement, avec l'arrivée des nouveaux soins contre le cancer, les vendeurs de perruques ont peut-être des cheveux blancs à se faire ? Enfin, ils doivent être de mèches avec les médecins, car il y a de quoi s&
#039;arracher les cheveux quand ont voient le prix des perruques. Attention quand même, plusieurs personnes peuvent être sur le coup, et tu te retrouves coiffé sur le poteau.
Certains se crêpent le chignon pour faire baisser les prix. Le mieux c'est d'aller sur internet, afin de dégoter une bonne offre, et de saisir la chance par les cheveux, si tu tombes sur une bonne occasion. Art
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Certaines sont prise en charge la sécu.

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a écrit : J'ai actuellement un cancers depuis le mois de juin. J'ai un traitement assez lourd, mais mes cheveux ne tombes que très peu... Alors que mon médecin m'avait dit que j'allais les perdre! Je suis bien contant mais pour pourquoi ils résistes? Chaque personne répond différemment à la chimiothérapie. Tout dépend du protocole. Tant mieux si tu les a encore sur la tête mais dans la semaine qui a suivi ma première séance j'en avais plus.

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a écrit : Belle leçon de vie. Qui fait un bien fou, avant de s'endormir : l'espoir et le bonheur des choses simples et vraies. Votre commentaire m'a beaucoup emu, moi qui ne commente jamais, je n'ai pu m'empêcher de sauter sur mon clavier pour vous dire que Demain sera un grand et beau jour pour vous. Au plaisir de vous relire après demain ;) Afficher tout Merci pour votre commentaire qui m'a touché à mon tour. Mon opération s'est bien passée et je considère mon cancer comme une expérience vécue.
Elle me permet entre autre, d'accompagner mon beau-père qui y passe à son tour. Nous avons le sentiment que cela nous rapproche énormément.
Bonne Continuation à tous ceux qui témoignent dans ces commentaires.

a écrit : Oui hélas l'alopécie fait partie de nombreux effets secondaires des chimiothérapies, même si heureusement toutes les chimiothérapies ne font pas perdre les cheveux.
D'ailleurs il existe une méthode qui permet de limiter dans certains cas la perte de cheveux, et ça ne marche que pour les chimiothérapies
injectées en intra-veineux, sur une courte durée: on place un casque réfrigérant sur la tête du patient, cela va faire diminuer la taille des vaisseaux sanguins, vasoconstriction, et donc le produit circulera moins bien dans cette zone, limitant alors la perte... Afficher tout
Cette pratique n'est -elle pas réputée pour multiplier les risques de déclencher d'autres cancers par la suite? Simple question, ce n'est pas une affirmation

a écrit : Merci pour votre commentaire qui m'a touché à mon tour. Mon opération s'est bien passée et je considère mon cancer comme une expérience vécue.
Elle me permet entre autre, d'accompagner mon beau-père qui y passe à son tour. Nous avons le sentiment que cela nous rapproche énormément.
Bonne Co
ntinuation à tous ceux qui témoignent dans ces commentaires. Afficher tout
Je suis très heureuse. Croyez le. Je n'ai cessé de penser à votre épouse et vous. Je suis ravie. Étant passée par là vous me remémorer ce vif sentiment que chaque jour " est une nouvelle chance". Je souhaite le meilleur pour votre beau pere. Et plein de merveilleux nouveaux matins pour vous.

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a écrit : Le cancer profite au moins aux vendeurs de perruque. Je ne sais pas si c'est une blague mais ça ne me fait pas rire