Saddam Hussein a fait rédiger un exemplaire du Coran avec son propre sang

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Avec l'aide d'un calligraphe et d'une infirmière, Saddam Hussein avait fait faire un exemplaire du Coran rédigé avec son propre sang. Il lui a fallu 2 ans pour arriver petit à petit à bout de cet ouvrage qui nécessita 27 litres de sang de l'ancien dictateur. Il est aujourd'hui préservé dans la mosquée de Bagdad en attendant de déterminer s'il faut l'exposer ou le détruire.


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a écrit : Je ne comprend pas forcément l'intérêt, en même temps je comprends pas non plus les dictatures, l'oppression de son peuple. La plupart des dictatures de l’histoire l’ont étés par marche forcée (si je puis dire) en l’occurrence dû aux rapports avec les pays voisins et aux ingérences occidentales. Une dictature n’advient pas parce qu’un homme décide du jour au lendemain de prendre le pouvoir et d’opprimer son peuple, elle advient parce que la centralisation des pouvoirs et une certaine fermeté sont devenues indispensables à la sortie d’un marasme semblant inextricable. Les états autoritaires sont souvent mis en place afin de reprendre en mains le destin d’un pays, et débouchent en général sur la remise en place des services régaliens et des contrôles accrus de ce qui traverse les frontières, rien d’étonnant là dedans...
Le problème est, la plupart du temps, qu’une partie de la population (plus ou moins puissante) avait des intérêts dans le système en place précédemment et va (souvent avec l’aide d’autre pays, intéressés aussi) faire opposition au nouveau système, entraînant violence, ostracisme et/ou guerre civile.
Le fait que les « démocraties » occidentales se fassent un devoir de diaboliser et de monter leur population contre les dictatures (à grand renfort de mensonges propagés par les médias dominants) tiens à leurs propre fragilité démocratique et ne servent qu’à tenter de se donner bonne conscience.

a écrit : Je ne comprend pas forcément l'intérêt, en même temps je comprends pas non plus les dictatures, l'oppression de son peuple. Évidement en général avec le temps passant cela dégénère et les excès ne se privent pas de pointer leur nez, le pouvoir (surtout centralisé) étant hautement corrupteur.
Tout cela non pas pour excuser les dérives de ce régime mais pour tenter d’expliquer comment on en arrive là. Les monstres (s’ils existent) n’existent qu’en très petit nombre (peut-être certains criminels fortement perturbés), il n’y a que des hommes ayant à faire des choix avec des données plus ou moins complexes, un entourage plus ou moins sain et un passif psychologique plus ou moins délétère.