Pourquoi se frotter là où on a mal atténue la douleur ?

Proposé par
le
dans

Lorsque l'on a mal quelque part à la suite d'un choc par exemple, on se frotte souvent par réflexe la partie du corps douloureuse. Ce réflexe s'explique par la taille des fibres de notre moelle épinière : en nous frottant, nous envoyons des messages nerveux tactiles au cerveau par des grosses fibres, qui ont la capacité d'inhiber les messages nociceptifs (de douleur) qui eux transitent par des petites fibres.


Tous les commentaires (85)

a écrit : Et quand ca nous gratte d'un coup ca vient de quoi ??? Des morpions...

Posté le

iphone

(10)

Répondre

a écrit : T'as déjà été amputé pour sortir une enormité pareille ? Je veux bien qu'on perde connaissance suite au choc, mais ne pas ressentir la douleur, j'ai beaucoup de peine à te croire... J'ai perdu la moitié de mon pouce(heureusement recousue) donc je sais de quoi je parle, on n'a pas mal du tout, en revanche on est super stressé et on est sur le point de tomber dans les pommes.

Posté le

website

(4)

Répondre

a écrit : Un peu le principe des chatouilles en fait : si on le fait fort c'est souvent moins efficace qu'en effleurant à peine... Les chatouilles, c'est particulier.
C'est dans la tête uniquement.
J'avais lu une étude scientifique qui montrait que pour qu'une chatouille marche, (au point de nous faire plus que sourire) il faut qu'on sache (ou qu'on croit) que c'est quelqu'un qui nous la fait. Et au contraire, si on est convaincu qu'il ne s'agit que d'un phénomène physique, ça ne nous fait rien.
Aucune machine ou phénomène physique particulier ne peut nous faire de chatouilles.

Posté le

iphone

(8)

Répondre

a écrit : T'as déjà été amputé pour sortir une enormité pareille ? Je veux bien qu'on perde connaissance suite au choc, mais ne pas ressentir la douleur, j'ai beaucoup de peine à te croire... Le corps ne réagis pas graduellement à la douleur.
Nos estimations empiriques sur les petites douleurs que nous ressentons face à certaine causes ne fonctionne pas sur les grosses.
Le corps est bien fait.
La peur et l'appréhension sont considérablement plus "douloureuse" que la réalité.
La torture ne vise pas à provoquer de grandes souffrances physiques, mais à provoquer la panique, de grandes peur et appréhensions psychologiques.
(comme porter atteinte à qqchose d'irréversible.)
En réalité, le phénomène de la souffrances physique est limité.

Posté le

iphone

(6)

Répondre

trop fort... j'avais une anecdote concernant le nerf optique qui serait le nerf le plus long du corps humain, mais je doute de son authenticité...

Posté le

website

(2)

Répondre

a écrit : De ce que j'ai compris, tu touches la partie douloureuse car en faisant ça le message nerveux du toucher surpasse celui de la douleur au point de faire disparaitre ce dernier (j'essaye de définir "inhiber" ^^)

Edit : Et en y pensant c'est vrai, une (petite) coupure au doigt par exe
mple si tu appuies fort dessus tu ne la sens plus ! Afficher tout
Merci pour cette explication qui devrait etre fusioner a l'anecdote
Sans toi j'aurai rien capté

Posté le

iphone

(0)

Répondre

C'est vrai que ce reflexe est intriguant quand on n'en connait pas la cause. Essayez de ne pas frotter un endroit où vous venez de vous faire mal ( je parle d'une legere douleur pas d'une fracture hein.. ) vous verrez comme on sent un manque, une sensation de malaise en allant a l'encontre de ce reflexe.

Posté le

iphone

(2)

Répondre

a écrit : bonne question, aux vues des explications je dirais que peu importe la zone qu'on frotte ça doit marcher mais que le reflexe nous fait frotter la zone ou l'on s'est blessé.. si quelqu'un a des infos la dessus :) Pas du tout, il faut frotter l'endroit touché car le signal douloureux est inhibé par une substance (beta endorphine) venant du mecanocepteur (récepteur au toucher) associé !
Ça n'a rien n'a voir avec un surplus d'information ou avec une priorité du mecanocepteur comme j'ai pu le lire...

Posté le

iphone

(8)

Répondre

C'est pas comme les médicaments placebo par hasard ? sa doit surment être psychologique !

Posté le

iphone

(0)

Répondre

a écrit : T'as déjà été amputé pour sortir une enormité pareille ? Je veux bien qu'on perde connaissance suite au choc, mais ne pas ressentir la douleur, j'ai beaucoup de peine à te croire... l'énormité c'est ta réaction !!! mon frère a eu une jambe coupé lors d'un accident de moto...et aucune douleur...il avait même l'impression d'avoir toujours sa jambe...c'est au moment du garrot, au niveau de l'emplacements du garrot pour stopper l'hémorragie avec sa ceinture qu'il a eu mal....

Posté le

android

(7)

Répondre

a écrit : l'énormité c'est ta réaction !!! mon frère a eu une jambe coupé lors d'un accident de moto...et aucune douleur...il avait même l'impression d'avoir toujours sa jambe...c'est au moment du garrot, au niveau de l'emplacements du garrot pour stopper l'hémorragie avec sa ceinture qu'il a eu mal.... Idem pour un ami a moi ayant perdu sont doit dans un filet metalique de panier de basquet, durant 5 min rien puis ce n'est qu'a la perception visuel de la perte qu'il dit resentir la douleur.

Une explication?

Posté le

android

(3)

Répondre

a écrit : Le corps ne réagis pas graduellement à la douleur.
Nos estimations empiriques sur les petites douleurs que nous ressentons face à certaine causes ne fonctionne pas sur les grosses.
Le corps est bien fait.
La peur et l'appréhension sont considérablement plus "douloureuse" que la réalité.

La torture ne vise pas à provoquer de grandes souffrances physiques, mais à provoquer la panique, de grandes peur et appréhensions psychologiques.
(comme porter atteinte à qqchose d'irréversible.)
En réalité, le phénomène de la souffrances physique est limité.

Afficher tout
Ouais enfin faut faire la part des choses un peu, certaines tortures sont uniquement pensées pour de la douleur physique qui en découle de la douleur psychique... Tu souffre tellement que t'en perds la tête.

Je veux bien que la douleur physique soit limitée, mais faut pas déconner non plus, c'est pas aussi simple que ça... (Même si ça n'a pas grand chose à voir et que je peux pas me "vanter" d'avoir perdu une jambe, la plus grande douleur que j'ai ressenti a été je pense quand j'ai souffert de coliques néphrétiques, je peux te dire que la douleur n'avait rien de psychique puisqu'on m'avait expliqué ce qui provoquait ces douleurs et que ça n'était pas grave, je n'avais donc pas peur du tout.. juste très mal !)

Posté le

website

(1)

Répondre

a écrit : [quote=AtomikBanane]et ça a été publié ça? On comprend rien...[/quote]Le seul mot complexe dans cette anecdote est "inhiber" tu peux le comprendre comme réduire. A part ce mot, le reste est plutot bien vulgarisé.
A toi de sortir un dico quand tu ne saisis pas un mot, ça n'a jamais tué personne ;)
après le seuil de douleur n'est pas le même chez tout le monde, je suis Verrier et ce couper et ce brûlé est mon lot de tout les jours, je je fait même plus attention, lorsque je me coupe ou que je me brûle je le remarque après coup, pisse le sang ou insansibiliter dût à la brûlure.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Pas du tout, il faut frotter l'endroit touché car le signal douloureux est inhibé par une substance (beta endorphine) venant du mecanocepteur (récepteur au toucher) associé !
Ça n'a rien n'a voir avec un surplus d'information ou avec une priorité du mecanocepteur comme j'ai pu le lire...
d'accord donc c'est bien l'action d'une molécule. Merci pour ces détails ;)

Posté le

android

(0)

Répondre

Moi quand je me fait mal je me fous une gifle ailleurs et je ne sens plus la 1ère douleur!

Posté le

iphone

(0)

Répondre

Des années de rugby m'ont fait presqu'oublié la douleur d'un bleu , le plus souvent je les découvre 2 jours plus tard . Du coup j'ai pas ce réflexe de friction...

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : trop fort... j'avais une anecdote concernant le nerf optique qui serait le nerf le plus long du corps humain, mais je doute de son authenticité...

Je connaissais une blague sur la longueur du nerf optique, mais on ne peu pas la raconter ici ... !

Posté le

android

(1)

Répondre