Des foetus de lapins considérés comme du poisson

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Pour contourner l'interdiction de manger de la viande en période de Carême, les catholiques ont longtemps consommé des "laurices", des fœtus de lapin retirés du ventre de la lapine. Le pape Grégoire Ier aurait autorisé leur consommation, considérant qu'ils s'agissait d'animaux aquatiques : ils baignent effectivement dans du liquide amniotique.


Commentaires préférés (3)

Pure divagation
C'était avant l'arrivée des Romains dans la péninsule ibérique, donc bien avant l'apparition du Catholicisme (avant -218), et en tout état de cause, on est au niveau de la rumeur, déjà à l'époque...
Ensuite, on a eu de bien plus pratiques options pour consommer de la viande sans,déroger au Carême que de bouffer ces "laurices". Pour ceux qui n’auraient jamais vu de lapereaux à la naissance, c'est gros comme un abricot (ne vous lancez pas dans le concours du plus gros ou plus petit lapereau, s'il vous plait), je n'imagine même pas la taille d'un fœtus de lapin, et la quantité nécessaire rien que pour en trouver le "goût". Bien que, venant de Romains se gavant de langues de rossignols, plus rien ne m'étonne
Et le Vatican qui est le plus méticuleux archiviste du monde n'a aucun document à ce sujet.

a écrit : Pure divagation
C'était avant l'arrivée des Romains dans la péninsule ibérique, donc bien avant l'apparition du Catholicisme (avant -218), et en tout état de cause, on est au niveau de la rumeur, déjà à l'époque...
Ensuite, on a eu de bien plus pratiques options pour consommer de la vian
de sans,déroger au Carême que de bouffer ces "laurices". Pour ceux qui n’auraient jamais vu de lapereaux à la naissance, c'est gros comme un abricot (ne vous lancez pas dans le concours du plus gros ou plus petit lapereau, s'il vous plait), je n'imagine même pas la taille d'un fœtus de lapin, et la quantité nécessaire rien que pour en trouver le "goût". Bien que, venant de Romains se gavant de langues de rossignols, plus rien ne m'étonne
Et le Vatican qui est le plus méticuleux archiviste du monde n'a aucun document à ce sujet.
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D'autant plus qu'on ne devait pas enlever les fœtus en faisant une césarienne bien proprement, donc il fallait tuer la lapine et je n'imagine pas qu'on allait tuer des dizaines de lapines qu'on ne pouvait pas manger à cause du carême juste pour obtenir une assiette de fœtus.

En revanche qu'on ait tué des lapines pleines pour servir des laurices comme un plat prestigieux, et qu'on ait mangé les lapines par ailleurs, ça ne me surprendrait pas, mais ça n'a plus rien à voir avec l'Eglise ni le carême.

Le carême a au contraire été prévu pour ne pas gâcher la nourriture : on ne tuait pas les animaux pendant le carême et il se conservaient naturellement en vie dans leur enclos, et comme les poules n'arrêtait pas de pondre, il fallait consommer un maximum d'œuf avant et après le carême d'où la tradition du mardi-gras et des œufs de Pâques ! Mais des œufs ne se conservent pas 45 jours (durée du carême = 40 jours sans compter les dimanches), ils se conservent tout au plus une vingtaine de jours, c'est pourquoi l'Eglise a prévu la mi carême pour qu'on puisse manger tous ces oeufs avant qu'ils s'abîment, en faisant des crêpes !


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Le deuxième lien n'a aucun rapport avec l'anecdote. Dans le premier lien, de wikipédia, on voit qu'il s'agit de quelque chose d'excessivement ancien, avec des sources sporadiques et douteuses.

Et les amphibies alors, ils peuvent ou pas etre mangés... Telle est la question

Pure divagation
C'était avant l'arrivée des Romains dans la péninsule ibérique, donc bien avant l'apparition du Catholicisme (avant -218), et en tout état de cause, on est au niveau de la rumeur, déjà à l'époque...
Ensuite, on a eu de bien plus pratiques options pour consommer de la viande sans,déroger au Carême que de bouffer ces "laurices". Pour ceux qui n’auraient jamais vu de lapereaux à la naissance, c'est gros comme un abricot (ne vous lancez pas dans le concours du plus gros ou plus petit lapereau, s'il vous plait), je n'imagine même pas la taille d'un fœtus de lapin, et la quantité nécessaire rien que pour en trouver le "goût". Bien que, venant de Romains se gavant de langues de rossignols, plus rien ne m'étonne
Et le Vatican qui est le plus méticuleux archiviste du monde n'a aucun document à ce sujet.

Cette légende pourrait dater du 18ème ou 19ème, provenant de copies remaniées (donc déformés) des écrits de Grégoire de Tours, évêque de cette ville au 6ème siècle.

Saint Grégoire de Tours fut un Historien de l'église et des Francs.
Dans un de ses écrits, il cite le cas d'un certain Roccolenus ayant mangé du lapereau (ou du fœtus de lapereau) durant le Carême.
Par déformation des copistes, cette légende aurait transformé saint Grégoire de Tours en Pape Grégoire, allant jusqu'à lui attribuer un Édit qui n'a probablement jamais existé.

www.atlasobscura.com/articles/rabbit-domestication-pope-gregory-myth

Quelle horreur! C'est fou les atrocités pouvant être commises sous prétexte de la religion

a écrit : Pure divagation
C'était avant l'arrivée des Romains dans la péninsule ibérique, donc bien avant l'apparition du Catholicisme (avant -218), et en tout état de cause, on est au niveau de la rumeur, déjà à l'époque...
Ensuite, on a eu de bien plus pratiques options pour consommer de la vian
de sans,déroger au Carême que de bouffer ces "laurices". Pour ceux qui n’auraient jamais vu de lapereaux à la naissance, c'est gros comme un abricot (ne vous lancez pas dans le concours du plus gros ou plus petit lapereau, s'il vous plait), je n'imagine même pas la taille d'un fœtus de lapin, et la quantité nécessaire rien que pour en trouver le "goût". Bien que, venant de Romains se gavant de langues de rossignols, plus rien ne m'étonne
Et le Vatican qui est le plus méticuleux archiviste du monde n'a aucun document à ce sujet.
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D'autant plus qu'on ne devait pas enlever les fœtus en faisant une césarienne bien proprement, donc il fallait tuer la lapine et je n'imagine pas qu'on allait tuer des dizaines de lapines qu'on ne pouvait pas manger à cause du carême juste pour obtenir une assiette de fœtus.

En revanche qu'on ait tué des lapines pleines pour servir des laurices comme un plat prestigieux, et qu'on ait mangé les lapines par ailleurs, ça ne me surprendrait pas, mais ça n'a plus rien à voir avec l'Eglise ni le carême.

Le carême a au contraire été prévu pour ne pas gâcher la nourriture : on ne tuait pas les animaux pendant le carême et il se conservaient naturellement en vie dans leur enclos, et comme les poules n'arrêtait pas de pondre, il fallait consommer un maximum d'œuf avant et après le carême d'où la tradition du mardi-gras et des œufs de Pâques ! Mais des œufs ne se conservent pas 45 jours (durée du carême = 40 jours sans compter les dimanches), ils se conservent tout au plus une vingtaine de jours, c'est pourquoi l'Eglise a prévu la mi carême pour qu'on puisse manger tous ces oeufs avant qu'ils s'abîment, en faisant des crêpes !

a écrit : D'autant plus qu'on ne devait pas enlever les fœtus en faisant une césarienne bien proprement, donc il fallait tuer la lapine et je n'imagine pas qu'on allait tuer des dizaines de lapines qu'on ne pouvait pas manger à cause du carême juste pour obtenir une assiette de fœtus.

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anche qu'on ait tué des lapines pleines pour servir des laurices comme un plat prestigieux, et qu'on ait mangé les lapines par ailleurs, ça ne me surprendrait pas, mais ça n'a plus rien à voir avec l'Eglise ni le carême.

Le carême a au contraire été prévu pour ne pas gâcher la nourriture : on ne tuait pas les animaux pendant le carême et il se conservaient naturellement en vie dans leur enclos, et comme les poules n'arrêtait pas de pondre, il fallait consommer un maximum d'œuf avant et après le carême d'où la tradition du mardi-gras et des œufs de Pâques ! Mais des œufs ne se conservent pas 45 jours (durée du carême = 40 jours sans compter les dimanches), ils se conservent tout au plus une vingtaine de jours, c'est pourquoi l'Eglise a prévu la mi carême pour qu'on puisse manger tous ces oeufs avant qu'ils s'abîment, en faisant des crêpes !
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C'est plutôt pour écouler la farine excédentaire qu'on fait des crêpes à la chandeleur. Les oeufs ne sont pas un ingrédient indispensable.

Je suis sceptique: ils tueraient une lapine dont il n est possible de manger la chaire. Qui sera jeter par conséquent. Pour en extraire des fœtus de lapereaux sur lesquels il n y a quasiment rien à manger?! Ça me semble au mieux un gros gâchis, au pire totalement stupide.

a écrit : C'est plutôt pour écouler la farine excédentaire qu'on fait des crêpes à la chandeleur. Les oeufs ne sont pas un ingrédient indispensable. La farine ca peut se conserver longtemps, enfin, sous forme de graines, pas les oeufs.

Où alors c'est pour pas gâcher les deux. On m'a raconté gamin que la crêpe est à la base un plat de restes...

a écrit : C'est plutôt pour écouler la farine excédentaire qu'on fait des crêpes à la chandeleur. Les oeufs ne sont pas un ingrédient indispensable. Je n'ai pas parlé de la Chandeleur, ce n'est pas à la même date. En tout cas, à la mi-carême, on écoule les œufs qui ne se garderaient pas jusqu'à Pâques.

Les oeufs au frigo, donc actuellement, se conservent bien plus de 20 jours. J'en mange régulièrement dont la date de péremption est dépassé d'au moins 15 jours. L'astuce pour vérifier qu'ils soient encore bon : les tremper dans une casserole d'eau froide. Si ils flottent ça veut dire qu'ils sont remplis de gaz donc fermenté et non comestible. Si ils restent au fond pas de soucis vous pouvez y aller et si ils sont entre deux eaux, faites le bien cuire en omelette ou oeuf au plat, pas à la coque. Bon ap

a écrit : D'autant plus qu'on ne devait pas enlever les fœtus en faisant une césarienne bien proprement, donc il fallait tuer la lapine et je n'imagine pas qu'on allait tuer des dizaines de lapines qu'on ne pouvait pas manger à cause du carême juste pour obtenir une assiette de fœtus.

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anche qu'on ait tué des lapines pleines pour servir des laurices comme un plat prestigieux, et qu'on ait mangé les lapines par ailleurs, ça ne me surprendrait pas, mais ça n'a plus rien à voir avec l'Eglise ni le carême.

Le carême a au contraire été prévu pour ne pas gâcher la nourriture : on ne tuait pas les animaux pendant le carême et il se conservaient naturellement en vie dans leur enclos, et comme les poules n'arrêtait pas de pondre, il fallait consommer un maximum d'œuf avant et après le carême d'où la tradition du mardi-gras et des œufs de Pâques ! Mais des œufs ne se conservent pas 45 jours (durée du carême = 40 jours sans compter les dimanches), ils se conservent tout au plus une vingtaine de jours, c'est pourquoi l'Eglise a prévu la mi carême pour qu'on puisse manger tous ces oeufs avant qu'ils s'abîment, en faisant des crêpes !
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D'après wikipedia, il n'était pas totalement interdit de manger de la viande.
Je cite : Le Carême doit être, pour les fidèles, une période d'approfondissement, de prière et de détachement des biens matériels en préparation de la fête de Pâques ; l'alimentation doit être plus frugale, avec en particulier une diminution des aliments d'origine animale.

a écrit : La farine ca peut se conserver longtemps, enfin, sous forme de graines, pas les oeufs.

Où alors c'est pour pas gâcher les deux. On m'a raconté gamin que la crêpe est à la base un plat de restes...
Ce ne serait pas étonnant pour le "plats de restes", voire parfois "plats de pauvres", Beaucoup de spécialités locales sont nées comme ça : les cannelés bordelais, dans le même genre, pour écouler les surplus de farine dans cette ville au XVIIIème siècle. On peut citer aussi des spécialités de "pauvres" devenues denrées rares donc souvent chères : le caviar, qui était donné entre autres aux cochons ; le foie gras (on gavait les oies pour faire du gras) ; le homard, surnommé le "cafard de mer", donné aux prisonniers... En plats on a la bouillabaisse, avec les poissons de roches qui n'étaient pas vendus ; Epoxy ne me contredira pas si je parle des Fidéus, plats des pêcheurs de sardines espagnols, et même, me semble-t-il, la paella... On peut citer aussi le Dombré, plat des esclaves aux Caraïbes, revisité aujourd'hui par quelques restaurateurs (très peu nombreux) : à l'époque c'était une poignée de riz, une poignée de haricots rouges, les restes du cochon que les "maîtres" ne mangeaient pas (queue, etc) et pour caler les estomacs des boulettes de farine et d'eau, jetées dans la marmite en fin de cuisson (le nom "Dombré" vient d'ailleurs de ces boulettes).
Je suis sûr que la liste de ces "plats de pauvres", devenus spécialités cullinaires, est interminable.

En tête de liste tu aurais pu citer la pizza,
Quant au cannelé je crois plutôt que c'est l'excès de jaunes d'oeufs restants après que les vignerons aient utilisé le blanc pour épurer le vin en tonneaux.

a écrit : Ce ne serait pas étonnant pour le "plats de restes", voire parfois "plats de pauvres", Beaucoup de spécialités locales sont nées comme ça : les cannelés bordelais, dans le même genre, pour écouler les surplus de farine dans cette ville au XVIIIème siècle. On peut citer aussi des spécialités de ";pauvres" devenues denrées rares donc souvent chères : le caviar, qui était donné entre autres aux cochons ; le foie gras (on gavait les oies pour faire du gras) ; le homard, surnommé le "cafard de mer", donné aux prisonniers... En plats on a la bouillabaisse, avec les poissons de roches qui n'étaient pas vendus ; Epoxy ne me contredira pas si je parle des Fidéus, plats des pêcheurs de sardines espagnols, et même, me semble-t-il, la paella... On peut citer aussi le Dombré, plat des esclaves aux Caraïbes, revisité aujourd'hui par quelques restaurateurs (très peu nombreux) : à l'époque c'était une poignée de riz, une poignée de haricots rouges, les restes du cochon que les "maîtres" ne mangeaient pas (queue, etc) et pour caler les estomacs des boulettes de farine et d'eau, jetées dans la marmite en fin de cuisson (le nom "Dombré" vient d'ailleurs de ces boulettes).
Je suis sûr que la liste de ces "plats de pauvres", devenus spécialités cullinaires, est interminable.
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Je dirais même plus: les plats "de riches" qui ne sont pas issus de "quand on a faim, on mange ce qu'on trouve" y'en a pas lourd.

Les langues de rossignol peut être... ;)

C'est tellement vrai qu'on met maintenant des feuilles d'or sur des pizzas et c'est pas un gag, vous pouvez vérifier!!! C'est très con hein, n'est il pas? Mais y'a pire! Ils ont essayé d'y mettre des diamants mais c'était un peu trop croquant et ca prenait feu à la cuisson dès fois! (<--ca par contre, c'est un gag. ^^)

a écrit : D'après wikipedia, il n'était pas totalement interdit de manger de la viande.
Je cite : Le Carême doit être, pour les fidèles, une période d'approfondissement, de prière et de détachement des biens matériels en préparation de la fête de Pâques ; l'alimentation doit être plus frugale, avec en
particulier une diminution des aliments d'origine animale. Afficher tout
Ça c'est la version actuelle. Il y a encore quelques siècles, on ne badinait pas avec les préceptes de l'Eglise. Personne n'aurait pris le risque de brûler éternellement dans les flammes de l'enfer pour un peu de viande. On attendait sagement la fin du carême pour manger de la viande. Figure-toi que, par exemple, il était obligatoire d'assister à la messe tous les dimanches, et si tu devais t'absenter un dimanche, tu devais présenter le dimanche suivant un certificat prouvant que tu avais assisté à la messe dans une autre paroisse pendant ton déplacement !

En relisant l'anecdote, je me rends compte que, même si elle n'est pas complètement fausse, elle est quand même ridiculement exagérée ! "Les catholiques ont longtemps consommé des laurices"... Comme si c'était une nourriture habituelle pour tous les catholiques, alors que ça a pu arriver quelques fois, pour quelques personnes !

a écrit : Les oeufs au frigo, donc actuellement, se conservent bien plus de 20 jours. J'en mange régulièrement dont la date de péremption est dépassé d'au moins 15 jours. L'astuce pour vérifier qu'ils soient encore bon : les tremper dans une casserole d'eau froide. Si ils flottent ça veut dire qu'ils sont remplis de gaz donc fermenté et non comestible. Si ils restent au fond pas de soucis vous pouvez y aller et si ils sont entre deux eaux, faites le bien cuire en omelette ou oeuf au plat, pas à la coque. Bon ap Afficher tout Je suis désolé de te décevoir, mais l'aptitude des œufs à couler ou flotter n'a pas de rapport avec leur "comestibilité"
Le blanc d’œuf est constitué essentiellement d'eau. Avec le temps, ET SURTOUT s'il est dans un frigo, cette eau s'évapore à travers la coquille poreuse... donc la bulle d'air située entre le bout rond de l’œuf et la membrane grossit, et rend de ce fait l’œuf plus léger, tout en ayant le même volume : il flotte de plus en plus... le blanc est plus "concentré"...
Ça n’empêche pas qu'un œuf puisse pourrir et devenir une puanteur innommable, et au goût très apprécié dans certaines civilisations, mais ce n'est pas la flottabilité qui te renseignera valablement

Les religieux vous êtes vraiment effrayant