Les cônes marins peuvent être redoutables

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Les cônes marins regroupent un millier d'espèces qui chassent au harpon paralysant. Ces escargots de mer projettent sur leur proie une dent radulaire contenant une neurotoxine plus ou moins puissante. Certains cônes infligent l'équivalent d'une piqûre de guêpe, mais d'autres peuvent tuer un homme.

Les neurotoxines des cones marins sont activement étudiées car elles présentent de potentielles applications en médecine. Le ziconotide par exemple, extrait de l'espèce Conus magus, est 1000 fois plus puissant que la morphine.


Commentaires préférés (3)

Cône de la taille d’une main, grosse trompe, mega harpon, neuro toxique, peut tuer un humain .. Sans savoir d’où ça vient, j’aurais répondu « Australie » .. ça n’a pas loupé apparement !

La liste des médicaments issus de mère nature est très longue (morphine, quinine, aspirine, digitaline pour ne citer qu'eux), même si ces médicaments sont désormais pour la plupart synthétisés en laboratoire.
On appelle pharmacognosie la science des médicaments d'origine naturels, à savoir biologique (plante ou animaux) ou minéral. Il y a des gens dont le boulot est d'aller rechercher des plantes avec des propriétés thérapeutiques et d'en extraire les principes actifs qui serviront de base à - peut être - un futur nouveau medicament.

@Guest nous écrit le mot "neurotoxine", pour parler du composé utilisé par les espèces de cônes, afin de tuer/neutraliser sa proie.

Cependant, certaines espèces de cônes, dont le cône de Kinoshita, rajoutent même de l'insuline dans le cocktail servant à chasser une proie.
...et ils n'ont parfois pas même besoin de piquer celui qui va lui servir de déjeuner... une simple diffusion de cette insuline, proche de la victime, permet de provoquer une hypoglycémie, conduisant à un stade de faiblesse.
Mais surtout, c'est que le type d'nsuline produite par les cônes, semblent avoir certaines propriétés qui pourraient être adaptées dans la production d'insuline pour l'humain.
-----------‐‐-+--------------
Oui, une piqûre infligée par certaines espèces de cônes, peut être mortelle pour l'homme.
Les annales de la Médecine recensent une trentaine de cas.

...et non, tous les cônes, dont les mortels pour l'homme, ne vivent pas que sur les rivages australiens.
Le cône géographe, par exemple, (probablement le plus mortel) se localise en Mer Rouge, à l'île de la Réunion, à Madagascar, au Mozambique, etc....


Tous les commentaires (9)

C’est décidé : fini les coquillages ramassés sur le sable. Je veux pas mourir :-)

La nature s'exprime à travers des objets et des êtres dont elle est l'unique source d'inspiration. Elle s'ouvre ainsi à ceux qui souhaitent mieux la comprendre.
Parfois belle, parfois mortelle (et belle), elle montre ici à nouveau que la médecine a beaucoup à apprendre d'elle.
Une tradition millénaire.

Cône de la taille d’une main, grosse trompe, mega harpon, neuro toxique, peut tuer un humain .. Sans savoir d’où ça vient, j’aurais répondu « Australie » .. ça n’a pas loupé apparement !

La liste des médicaments issus de mère nature est très longue (morphine, quinine, aspirine, digitaline pour ne citer qu'eux), même si ces médicaments sont désormais pour la plupart synthétisés en laboratoire.
On appelle pharmacognosie la science des médicaments d'origine naturels, à savoir biologique (plante ou animaux) ou minéral. Il y a des gens dont le boulot est d'aller rechercher des plantes avec des propriétés thérapeutiques et d'en extraire les principes actifs qui serviront de base à - peut être - un futur nouveau medicament.

@Guest nous écrit le mot "neurotoxine", pour parler du composé utilisé par les espèces de cônes, afin de tuer/neutraliser sa proie.

Cependant, certaines espèces de cônes, dont le cône de Kinoshita, rajoutent même de l'insuline dans le cocktail servant à chasser une proie.
...et ils n'ont parfois pas même besoin de piquer celui qui va lui servir de déjeuner... une simple diffusion de cette insuline, proche de la victime, permet de provoquer une hypoglycémie, conduisant à un stade de faiblesse.
Mais surtout, c'est que le type d'nsuline produite par les cônes, semblent avoir certaines propriétés qui pourraient être adaptées dans la production d'insuline pour l'humain.
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Oui, une piqûre infligée par certaines espèces de cônes, peut être mortelle pour l'homme.
Les annales de la Médecine recensent une trentaine de cas.

...et non, tous les cônes, dont les mortels pour l'homme, ne vivent pas que sur les rivages australiens.
Le cône géographe, par exemple, (probablement le plus mortel) se localise en Mer Rouge, à l'île de la Réunion, à Madagascar, au Mozambique, etc....

Je pense qu'il a une dent contre eux

a écrit : @Guest nous écrit le mot "neurotoxine", pour parler du composé utilisé par les espèces de cônes, afin de tuer/neutraliser sa proie.

Cependant, certaines espèces de cônes, dont le cône de Kinoshita, rajoutent même de l'insuline dans le cocktail servant à chasser une proie.
...et ils
n'ont parfois pas même besoin de piquer celui qui va lui servir de déjeuner... une simple diffusion de cette insuline, proche de la victime, permet de provoquer une hypoglycémie, conduisant à un stade de faiblesse.
Mais surtout, c'est que le type d'nsuline produite par les cônes, semblent avoir certaines propriétés qui pourraient être adaptées dans la production d'insuline pour l'humain.
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Oui, une piqûre infligée par certaines espèces de cônes, peut être mortelle pour l'homme.
Les annales de la Médecine recensent une trentaine de cas.

...et non, tous les cônes, dont les mortels pour l'homme, ne vivent pas que sur les rivages australiens.
Le cône géographe, par exemple, (probablement le plus mortel) se localise en Mer Rouge, à l'île de la Réunion, à Madagascar, au Mozambique, etc....
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On des cônes pas avec ces escargots ^^