"Monsieur, je vous demande pardon, je ne l'ai point fait exprès" furent selon les récits de l'époque les derniers mots de Marie-Antoinette avant d'être guillotinée le 16 octobre 1793. En effet, ses ultimes paroles ne furent pas destinées au peuple, mais à Charles-Henri Sanson, son bourreau, sur le pied duquel elle venait de marcher.
Tous les commentaires (144)
Beaucoup de dernières paroles de guillotinés pendant la Terreur ont marqué les esprits et les récits. Les dernières paroles de Danton sont vraiment fabuleuses. A son camarade Fabre d'Eglantine qui se lamentait de ne pas avoir eu le temps de terminer de composer des vers poétiques, il lui répond : "Ne t'inquiètes pas, des vers, dans quelques semaines, tu en auras fait des milliers !". Sur l'échafaud, au gendarme qui empêchait les deux hommes de s'enlacer pour un dernier adieu, il lui rétorqua : "Imbécile ! Tu n'empêcheras pas nos têtes de se baiser dans le panier". Et enfin, avant de se faire raccourcir, il dit au bourreau : "Tu montreras ma tête au peuple : elle en vaut la peine !". Danton était réputé laid. Bref, un courage incroyable !
Pour ajouter une anecdote, le député Guillotin n'a pas inventé la guillotine mais défendait l'égalité de tous devant le moyen d'exécution. Et le moyen inventé par Antoine Louis fut baptisé Guillotine. Avant les manières d'exécuter, et donc la souffrance qui l'accompagnait, n'étaient pas les mêmes selon le rang.
Quelle rapport avec le fait que les français sont sujets a croire en la propagande? Mais c'est tellement devenu facile et a la mode de taper sur les français.
N'oubliez pas qu'elle est arrivée dans le tout début de l'adolescence en France et que par conséquent on ne lui en demandait pas trop. Certes elle était un peu "tout feu tout flamme" mais beaucoup de choses reprochées ne sont que tissus de mensonge. Je cite par exemple la phrase "ils n'ont pas de pain? Qu'ils mangent de la brioche!" N'a jamais été prononcé par marie Antoinette. Je pense qu'elle était une personne sincère mais victime des pires mensonges a son sujet.
C'est drôle comme le type d'éducation que tu reçois influe grandement la vision de l'histoire. Je pense que tu as fait toute ta scolarité dans une école publique (laïque et républicaine, tout ça...)
Le 14 juillet est clairement une grande honte nationale. Sans être (du tout!) royaliste, c'est une fête a la gloire de la haine, le vol, le pillage, le communisme
Je vous renvoie aux paroles de la chanson de JJ GOLDMAN Né en 17 à Leidenstadt.
En temps normal c'est le mode panique qui enclenché :-)
Vive la Reine !
Son cerveau devait lui jouer de la musique douce ;-)
Ca ne signifie pas qu'elle dédaignait le peuple. Elle avait sans doute la tête ailleurs (lol).
La tournure de la phrase "ces derniers morts furent pour son bourreau et non le peuple" ne signifie aucunement son mépris pour se dernier. Juste qu'une fois sur l'échafaud, après de longs mois en prison, on l'a décapité sans qu'elle ne puisse faire d'élocution... elle devait être dans un état second et ses derniers mots furent pour son bourreau car elle craignait de l'avoir blessé... sans cela ils eurent sans doute étaient pour son geolier... ce qui n'aurait en aucun cas signifié, là encore, un quelconque mépris pour le peuple de France
Un pays sans un pouvoir fort et ostentatoire était une cible pour les autres. Les rois étaient élevés en rois pour être des rois. Ca s'arrête là.
Le peuple avait faim... tu crois qu'il suffisait de passer un coup de fil pour faire s'amarrer un plein cargo de victuailles ?
La famine, tout comme les épidémies, n'était pas la faute du roi mais celle de la météo...
Le système était profondément inégalitaire. Mais le peuple mangeait des rats... et alors? Ils en avaient l'habitude et ce n'était que normal à l'époque.
Pour l'anecdote, avant la WW2, l'oncle de mon grand père avait un élevage de cochon d'Inde destinés à la consommation. Aujourd'hui ça te semble invraisemblable non?
Ton mode de vie te selble normal. .. il sera peut être sévèrement jugé, comme tu le fais, par des incultes manquant d'empathie, de tolérance ou d'intelligence dans quelques siècles.
Un comportement doit s'analyser au regard des normes de son époque.
Tout historien te le dira. L'histoire se comprend, elle ne se juge pas.
Une façon de faire ressentir au bourreau qu'il est un monstre. .