Les pilotes d'avion de ligne s'endorment aux commandes

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Un pilote d'avion de ligne sur deux admet s'être déjà endormi aux commandes de l'appareil. C'est ce qui ressort de plusieurs enquêtes menées en Suède, en Norvège ou encore au Royaume-Uni. Dans ce dernier pays, un tiers des pilotes endormis se sont réveillés auprès d'un collègue endormi également.


Commentaires préférés (3)

Quand l'avion est en vol, je ne vois pas d'inconvénients à ce que le pilote pic une petite sieste. Il n'a pratiquement rien à faire comme boulot ni même le droit de lire un simple journal. Par contre, Lors du décollage ou de l'atterrissage, je conteste !

C’est parfaitement autorisé, y compris sur les vols petits courrier et c’est une nécessité pour les vols long courriers. Après que les deux dorment en même temps, ça parti limite.

Aujourd'hui, on pourrait faire décoller, voler et atterrir un avion avec le pilote automatique sans problème (voir le projet ATTOL de Airbus). Il me semble d'ailleurs que l'atterrissage avec semi-pilote automatique est obligatoire en cas de visibilité fortement dégradée.

Mais on garde le facteur humain car la machine n'aime pas l'imprévu et l'erreur informatique reste un risque, sans compter l'indice de confiance qui doit être maintenu entre les passagers qui sont des clients et la compagnie qui fait voler les avions.

Ce qui n'est pas encore automatique, c'est l'inversion de poussée, la gestion de l'avion au sol, la gestion des erreurs, la compensation rapide des rafales de vent ou des vents de travers, la vérification de la cohérence des données sur les instruments, etc.. On a encore besoin de l'humain pour quelques temps.


Tous les commentaires (40)

Quand l'avion est en vol, je ne vois pas d'inconvénients à ce que le pilote pic une petite sieste. Il n'a pratiquement rien à faire comme boulot ni même le droit de lire un simple journal. Par contre, Lors du décollage ou de l'atterrissage, je conteste !

C’est parfaitement autorisé, y compris sur les vols petits courrier et c’est une nécessité pour les vols long courriers. Après que les deux dorment en même temps, ça parti limite.

Tant que le pilote automatique reste éveillé...
Il me semble qu'un pilote automatique est capable d'atterrir tout seul. Un professionnel pour confirmer/infirmer, svp ???

Aujourd'hui, on pourrait faire décoller, voler et atterrir un avion avec le pilote automatique sans problème (voir le projet ATTOL de Airbus). Il me semble d'ailleurs que l'atterrissage avec semi-pilote automatique est obligatoire en cas de visibilité fortement dégradée.

Mais on garde le facteur humain car la machine n'aime pas l'imprévu et l'erreur informatique reste un risque, sans compter l'indice de confiance qui doit être maintenu entre les passagers qui sont des clients et la compagnie qui fait voler les avions.

Ce qui n'est pas encore automatique, c'est l'inversion de poussée, la gestion de l'avion au sol, la gestion des erreurs, la compensation rapide des rafales de vent ou des vents de travers, la vérification de la cohérence des données sur les instruments, etc.. On a encore besoin de l'humain pour quelques temps.

a écrit : Aujourd'hui, on pourrait faire décoller, voler et atterrir un avion avec le pilote automatique sans problème (voir le projet ATTOL de Airbus). Il me semble d'ailleurs que l'atterrissage avec semi-pilote automatique est obligatoire en cas de visibilité fortement dégradée.

Mais on garde le fa
cteur humain car la machine n'aime pas l'imprévu et l'erreur informatique reste un risque, sans compter l'indice de confiance qui doit être maintenu entre les passagers qui sont des clients et la compagnie qui fait voler les avions.

Ce qui n'est pas encore automatique, c'est l'inversion de poussée, la gestion de l'avion au sol, la gestion des erreurs, la compensation rapide des rafales de vent ou des vents de travers, la vérification de la cohérence des données sur les instruments, etc.. On a encore besoin de l'humain pour quelques temps.
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il ya déjà une grosse différence entre entre semi-automatique et automatique, et j'imagine aussi que automatique et autonome ne sont pas synonymes, et qu'un trajet sans pilote requiert une conduite autonome. On l'a vu avec les voitures, un véhicule autonome doit aussi gérer les décisions, les priorités et conflits entre des tâches contradictoires, et il y'a aussi des questions juridiques délicates à résoudre. L'exemple type c'est le conflit entre la sécurité des passagers et celle des extérieurs. on imagine mal une machine choisir d'atterrir en urgence sur une route ou sur une rivière, ou juger d'un atterrissage contraint par une naissance à bord, un passager agressif, etc (encore que dans ce dernier cas une décision pourrait être prise à distance avec un reporting des Stewart). Le futur est peut-être avec un commandant de bord présent, mais qui ne pilote plus ?

Ce n’est pas un problème, je dirai même que si les pilotes se fiaient au pilotage automatique à 100% il y aurait eu de nombreux accidents évités

Le nombre de crash dus à un dysfonctionnement matériel est de loin inférieur au nombre de crash dus un un défaut de pilotage, a une erreur humaine en somme.

Cela peut étonner beaucoup d’entre vous, cela étonne nombre de mes connaissances, mais je serai beaucoup plus en sécurité dans un avion totalement piloté automatiquement et de manière autonome par un ordinateur d’A à Z 

Évidemment, vous trouverez des exceptions et des crash évités par le bon sens du pilote. Mais c’est extrêmement rare. Et dans beaucoup de ces cas, une intelligence artificielle s’en serait aussi bien sorti si ce n’est mieux 

le plus connu d’entre eux, crash sur le fleuve Hudson aurait pu être évité si un ordinateur avait été aux commandes, en moins de deux secondes, il aurait recalculé le trajet et bifurqué sur la guardia airport. 100 % des simulateurs l’ont validé. Alors qu’il a fallu naturellement au pilote, beaucoup plus de temps pour réfléchir, et calculer la meilleure solution selon lui. 

On ne refait pas le monde, mais il y a donc de fortes chances pour que l’avion ne se soit même pas du tout craché s’il était piloté de manière autonome.

Et ne me parlez pas des hackers qui viendrait détourner un avion avec un ordinateur,ou de la menace terroriste… Elle existe aujourd’hui, mais elle était encore pire à l’époque où il n’y avait aucune automatisation dans les transports 

Mon raisonnement, évidemment, vaut pour les avions à venir 100 % autonomes, la technologie n’est pas encore prête. Mais lorsqu’elle le sera, l’aéronautique deviendra alors beaucoup plus sûre



a écrit : C’est parfaitement autorisé, y compris sur les vols petits courrier et c’est une nécessité pour les vols long courriers. Après que les deux dorment en même temps, ça parti limite. Ils tournent à 3 pilotes pour les longs courriers, l’un se repose pendant que les 2 autres sont aux commandes, enfin normalement !

a écrit : Ce n’est pas un problème, je dirai même que si les pilotes se fiaient au pilotage automatique à 100% il y aurait eu de nombreux accidents évités

Le nombre de crash dus à un dysfonctionnement matériel est de loin inférieur au nombre de crash dus un un défaut de pilotage, a une erreur humaine en somme.
>
Cela peut étonner beaucoup d’entre vous, cela étonne nombre de mes connaissances, mais je serai beaucoup plus en sécurité dans un avion totalement piloté automatiquement et de manière autonome par un ordinateur d’A à Z 

Évidemment, vous trouverez des exceptions et des crash évités par le bon sens du pilote. Mais c’est extrêmement rare. Et dans beaucoup de ces cas, une intelligence artificielle s’en serait aussi bien sorti si ce n’est mieux 

le plus connu d’entre eux, crash sur le fleuve Hudson aurait pu être évité si un ordinateur avait été aux commandes, en moins de deux secondes, il aurait recalculé le trajet et bifurqué sur la guardia airport. 100 % des simulateurs l’ont validé. Alors qu’il a fallu naturellement au pilote, beaucoup plus de temps pour réfléchir, et calculer la meilleure solution selon lui. 

On ne refait pas le monde, mais il y a donc de fortes chances pour que l’avion ne se soit même pas du tout craché s’il était piloté de manière autonome.

Et ne me parlez pas des hackers qui viendrait détourner un avion avec un ordinateur,ou de la menace terroriste… Elle existe aujourd’hui, mais elle était encore pire à l’époque où il n’y avait aucune automatisation dans les transports 

Mon raisonnement, évidemment, vaut pour les avions à venir 100 % autonomes, la technologie n’est pas encore prête. Mais lorsqu’elle le sera, l’aéronautique deviendra alors beaucoup plus sûre


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Pour qu'un ordinateur fasse mieux que l'amerrissage sur l'Hudson il aurait fallu qu'ils soient à même d'analyser correctement la situation en 2s ce qui est loin d'être garanti. Il aurait fallu qu'il comprenne qu'il avait perdu la propulsion, qu'il vérifie l'information, qu'il obtienne l'autorisation de se détourner du contrôle aérien, qu'il prenne les bonnes décisions... Il aurait pu décider d'accélérer en piquant pour tenter un redémarrage moteur, il aurait pu décider que mettre en danger les populations civiles en dessous ne valait pas le coup, etc.

Ils ont mis seulement 20s a analyser la situation et ont sauvé la totalité des occupants, je ne vois pas comment il aurait été possible de faire mieux sans prendre beaucoup plus de risques.

Les simulations on misent en évidence qu'il était possible d'atterrir si on était capable d'infléchir la trajectoire immédiatement après l'impact, rien d'autre. Donc c'était possible si on savait exactement ce qui allait se passer. Aucun avion n'a suffisamment de capteurs ni de boucle de décision automatisée suffisamment élaborée pour faire mieux que ce que le pilote a fait ce jour là.

Dans un monde où on fait voler des 737Max avec des patch informatiques défectueux par souci de rentabilité, sans en informer les pilotes et après 2h de formation sur iPad, je te trouve bien confiant envers les concepteurs/fabricants et leurs capacités a faire voler des avions en toute autonomie.

Techniquement, aucun pilote ne s'endort aux commandes (mais je joue sur les mots).
Normalement, avant de faire une micro sieste, on transfert les commandes au collègue assis à droite ou à gauche. L'autre pilote doit bien évidemment être d'accord.
Aussi, on ne fait pas de sieste n'importe quand et n'importe comment. Par exemple, la sieste ne doit pas durer plus de 30 minutes et il faut etre réveillé au moins 30 minutes avant le début de descente. Il faut au corps humain environ 20 minutes pour se remettre de l'inertie d'une sieste.
Aussi normalement le pilote doit avertir la ou le chef de cabine qui doit passer toute les 10-15minutes.

La sieste est même recommandée si le pilote se sent fatigué.
En tout cas c'est la règle dans ma compagnie.

Après, il y en a surement qui ne respectent pas toutes les regles...

a écrit : Techniquement, aucun pilote ne s'endort aux commandes (mais je joue sur les mots).
Normalement, avant de faire une micro sieste, on transfert les commandes au collègue assis à droite ou à gauche. L'autre pilote doit bien évidemment être d'accord.
Aussi, on ne fait pas de sieste n'importe
quand et n'importe comment. Par exemple, la sieste ne doit pas durer plus de 30 minutes et il faut etre réveillé au moins 30 minutes avant le début de descente. Il faut au corps humain environ 20 minutes pour se remettre de l'inertie d'une sieste.
Aussi normalement le pilote doit avertir la ou le chef de cabine qui doit passer toute les 10-15minutes.

La sieste est même recommandée si le pilote se sent fatigué.
En tout cas c'est la règle dans ma compagnie.

Après, il y en a surement qui ne respectent pas toutes les regles...
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De la même façon, je suis persuadé qu'en voiture, si on autorisait le pilote automatique de niveau 3 ou 4 sur autoroute et qu'on permettait aux gens de faire des sieste, on aurait moins d'accident lié à la fatigue en fin de trajet.

a écrit : Aujourd'hui, on pourrait faire décoller, voler et atterrir un avion avec le pilote automatique sans problème (voir le projet ATTOL de Airbus). Il me semble d'ailleurs que l'atterrissage avec semi-pilote automatique est obligatoire en cas de visibilité fortement dégradée.

Mais on garde le fa
cteur humain car la machine n'aime pas l'imprévu et l'erreur informatique reste un risque, sans compter l'indice de confiance qui doit être maintenu entre les passagers qui sont des clients et la compagnie qui fait voler les avions.

Ce qui n'est pas encore automatique, c'est l'inversion de poussée, la gestion de l'avion au sol, la gestion des erreurs, la compensation rapide des rafales de vent ou des vents de travers, la vérification de la cohérence des données sur les instruments, etc.. On a encore besoin de l'humain pour quelques temps.
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Effectivement, par faible visibilité (CAT II et CAT III pour ceux à qui ça parle) on laisse l'avion se poser seul. Et c'est même obligatoire dans ma compagnie. En revanche on surveille le bébé de très près car au moindre faux pas on remets les gaz. Il peut aussi très bien rester centré sur la piste après l'atterrissage.
Pour les vents et turbulences, les limites pour un A320 en autoland sont 30kt de vent de face, 20kt vent arrière, 15kt vent de travers avec rollout automatic, 20kt en travers avec rollout manuel. Pour avoir essayé en simu des autolands avec des rafales et autres vents fort, l'airbus se debrouille bien même au delà des conditions maximum certifiées.
Il faut aussi que l'aéroport soit passé en mode faible visibilité qui implique tout plein de nouvelles règles au sol. Par exemple les avions doivent attendre un peu plus loin de la piste pour ne pas perturber les signaux radios ( ILS) qui permettent à l'avion de rester centré et sur le plan.

Mais je confirme (et j'espère le plus longtemps possible) qu'on a bien besoin de l'humain encore un peu.

a écrit : Pour qu'un ordinateur fasse mieux que l'amerrissage sur l'Hudson il aurait fallu qu'ils soient à même d'analyser correctement la situation en 2s ce qui est loin d'être garanti. Il aurait fallu qu'il comprenne qu'il avait perdu la propulsion, qu'il vérifie l'information, qu'il obtienne l'autorisation de se détourner du contrôle aérien, qu'il prenne les bonnes décisions... Il aurait pu décider d'accélérer en piquant pour tenter un redémarrage moteur, il aurait pu décider que mettre en danger les populations civiles en dessous ne valait pas le coup, etc.

Ils ont mis seulement 20s a analyser la situation et ont sauvé la totalité des occupants, je ne vois pas comment il aurait été possible de faire mieux sans prendre beaucoup plus de risques.

Les simulations on misent en évidence qu'il était possible d'atterrir si on était capable d'infléchir la trajectoire immédiatement après l'impact, rien d'autre. Donc c'était possible si on savait exactement ce qui allait se passer. Aucun avion n'a suffisamment de capteurs ni de boucle de décision automatisée suffisamment élaborée pour faire mieux que ce que le pilote a fait ce jour là.

Dans un monde où on fait voler des 737Max avec des patch informatiques défectueux par souci de rentabilité, sans en informer les pilotes et après 2h de formation sur iPad, je te trouve bien confiant envers les concepteurs/fabricants et leurs capacités a faire voler des avions en toute autonomie.
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Je suis tout à fait d’accord avec vous, c’est la raison pour laquelle j’ai modéré mon commentaire en disant bien que la technologie n’est pas encore au point à ce niveau-là (niveau aviation civile)

Pas assez de capteurs, et surtout, l’intelligence artificielle n’est pas encore tout à fait au point

Mais un jour elle le sera, et ce sera de notre vivant.

Je pense que le plus gros problème actuellement réside justement entre la cohabitation de l’intelligence artificielle grandissante et de la technologie qui évolue vite, et l’être humain qui tendance à se reposer dessus, alors qu’il ne devrait pas…

Lorsque l’homme pourra faire totalement confiance à 100 % à la machine, tout ira mieux .

malheureusement, on l’a bien vu avec les derniers crash des Boeing 737 Max, il a suffit d’un seul capteur défectueux pour que l’homme ne sache pas quoi faire…

Alors que si nos amis de Boeing avaient pu justement anticiper une parade logicielle fiable contre cette mésaventure matérielle … le pilote n’aurait rien eu à faire

Vous le savez comme moi, un avion ça reste compliqué, mais finalement pas tant que ça si on le construit en partant de zéro totalement prévu pour l’intelligence artificielle, pilotage autonome et donc sans pilote

Pour moi, le problème réside de vouloir absolument continuer de faire voler des pilotes, dans un cockpit, alors qu’il faudrait construire dès maintenant des avions de ligne sans pilotes.

L’armée de l’air notamment américaine est déjà au point à ce niveau là avec les avions de chasse 



Très heureuse de lire cette anecdote aujourd'hui...sachant que j'ai deux déplacements à l'étranger le mois prochain...yeahh au top, j'adore me coucher moins... rassurée...euh bête oups

a écrit : Je suis tout à fait d’accord avec vous, c’est la raison pour laquelle j’ai modéré mon commentaire en disant bien que la technologie n’est pas encore au point à ce niveau-là (niveau aviation civile)

Pas assez de capteurs, et surtout, l’intelligence artificielle n’est pas encore tout à fait au point
<
br /> Mais un jour elle le sera, et ce sera de notre vivant.

Je pense que le plus gros problème actuellement réside justement entre la cohabitation de l’intelligence artificielle grandissante et de la technologie qui évolue vite, et l’être humain qui tendance à se reposer dessus, alors qu’il ne devrait pas…

Lorsque l’homme pourra faire totalement confiance à 100 % à la machine, tout ira mieux .

malheureusement, on l’a bien vu avec les derniers crash des Boeing 737 Max, il a suffit d’un seul capteur défectueux pour que l’homme ne sache pas quoi faire…

Alors que si nos amis de Boeing avaient pu justement anticiper une parade logicielle fiable contre cette mésaventure matérielle … le pilote n’aurait rien eu à faire

Vous le savez comme moi, un avion ça reste compliqué, mais finalement pas tant que ça si on le construit en partant de zéro totalement prévu pour l’intelligence artificielle, pilotage autonome et donc sans pilote

Pour moi, le problème réside de vouloir absolument continuer de faire voler des pilotes, dans un cockpit, alors qu’il faudrait construire dès maintenant des avions de ligne sans pilotes.

L’armée de l’air notamment américaine est déjà au point à ce niveau là avec les avions de chasse 


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Tu as raison sur le fond et sur bien des points, mais je ne suis pas de du même avis que toi concernant les crashes des 737 Max.

Il y a bien eu une panne de capteur, mais Boeing avait bien mis au point une parade automatique (le MCAS), parade qui demandait à l’avion de piquer du nez. L’avion a donc suivit cet automatisme et a volé directement dans le sol, et cela même si les pilotes (conscient de l’erreur) lui demandaient le contraire.

C’est donc plutôt un contre-exemple à ton argumentation, ou plutôt un exemple que la technologie n’est pas encore là, comme tu le dis si bien.

Les avions militaires américains autonomes le sont parce qu’ils sont très encadrés, et sont considérés « sacrifiables », ce qui n’est pas la même chose qu’un avion avec 400 passagers.
Mais tu as raison, cet automatisme on y viendra.

Je me souviens d’un pilote honnête qui, lors d’un atterrissage et ses habituels applaudissements, a dit « le pilote automatique vous remercie ».

a écrit : Tu as raison sur le fond et sur bien des points, mais je ne suis pas de du même avis que toi concernant les crashes des 737 Max.

Il y a bien eu une panne de capteur, mais Boeing avait bien mis au point une parade automatique (le MCAS), parade qui demandait à l’avion de piquer du nez. L’avion a donc suivit
cet automatisme et a volé directement dans le sol, et cela même si les pilotes (conscient de l’erreur) lui demandaient le contraire.

C’est donc plutôt un contre-exemple à ton argumentation, ou plutôt un exemple que la technologie n’est pas encore là, comme tu le dis si bien.

Les avions militaires américains autonomes le sont parce qu’ils sont très encadrés, et sont considérés « sacrifiables », ce qui n’est pas la même chose qu’un avion avec 400 passagers.
Mais tu as raison, cet automatisme on y viendra.
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C’est surtout que Boing sur les 737 max avait fait n’importe quoi. L’avion était, à sa sortie, plus proche d’une hérésie qu’autre chose. Pour le reste, les avions volent très bien tout seul et il y a plusieurs niveau de pilotage ne faisant pas appel au pilote dans l’avion. De plus, avec le fly by wire, un avion peut être commandé depuis une tour de contrôle.

a écrit : C’est surtout que Boing sur les 737 max avait fait n’importe quoi. L’avion était, à sa sortie, plus proche d’une hérésie qu’autre chose. Pour le reste, les avions volent très bien tout seul et il y a plusieurs niveau de pilotage ne faisant pas appel au pilote dans l’avion. De plus, avec le fly by wire, un avion peut être commandé depuis une tour de contrôle. Afficher tout Euh, non, le fly-by-wire ne permet pas de télécommander l’avion depuis la tour. Heureusement.

Le pilotage automatique d'un avion ne concerne pas que le vol, mais peut aussi avoir lieu lors de l'atterrissage : certaines pistes sont équipées du système ILS (Instrumental Landing System) qui guide l'avion lors de l'atterrissage. Sous certaines conditions météorologiques (fort brouillard), l'ILS CAT IIIc est un atterrissage totalement géré par le pilote automatique.

Source scmb du 03/01/2012

J'imagine qu'en 12 ans le système a évolué.

a écrit : C’est parfaitement autorisé, y compris sur les vols petits courrier et c’est une nécessité pour les vols long courriers. Après que les deux dorment en même temps, ça parti limite. En fait, c'est quand c'est ceux qui sont aux commandes du zinc et que les deux dorment que ca craint, mais oui, il existe des cabines à dodo pour les pilotes quand les vols durent 16 heures.
Par contre, faut quatre pilotes, bawi pour les rotations... voir même 5 au cas où y'en ait un qui... je sais pas moi, choppe la chiasse où qu'il ait glissé sur une peau de banane.! :^^=

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