La Stasi était partout

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A la chute de la République Démocratique Allemande en 1989, la Stasi, sa police politique, avait largement infiltré toute la population : elle employait alors 91 015 personnes et 173 081 informateurs, ainsi que des informateurs "irréguliers". Ainsi, 1 citoyen sur 66 travaillait pour la Stasi, proportion qui grimpe à 1 sur 7 si l'on inclut les informateurs occasionnels.


Tous les commentaires (35)

Je ne l’ai pas vécu, c’était son expérience et son regret du communisme. Il m’avait expliqué qu’il manquait parfois de choses aussi sous le communisme, mais avec le capitalisme c’était pire. Il m’avait parlé aussi des mendiants dans la rue qui ont proliféré avec le capitalisme. Et enfin, il m’avait expliqué qu’en tant que professeur, il avait un certain statut social sous le communisme, qu’il a perdu ensuite. C’était la première fois que j’entendais un tel discours, je l’ai trouvé très instructif et enrichissant.

Le ratio bienfaits / inconvénients du système communiste se résume assez bien par le ratio des tentatives désespérées de changer de côté du mur. Souvent au risque de sa vie.
Il y a plein de films instructifs désormais sur le sujet. Exemple « le vent de la liberté » ou « Est-Ouest »
Et aussi des drôles comme « Good bye Lénine »
Et une pièce de théâtre désopilante « Berlin - Berlin ».
Et bien sur le chef d’œuvre de Ken Follet, la trilogie LE SIÈCLE et son tome 3 « Aux portes de l’éternité ».

a écrit : Le ratio bienfaits / inconvénients du système communiste se résume assez bien par le ratio des tentatives désespérées de changer de côté du mur. Souvent au risque de sa vie.
Il y a plein de films instructifs désormais sur le sujet. Exemple « le vent de la liberté » ou « Est-Ouest »
Et aussi des drôles comm
e « Good bye Lénine »
Et une pièce de théâtre désopilante « Berlin - Berlin ».
Et bien sur le chef d’œuvre de Ken Follet, la trilogie LE SIÈCLE et son tome 3 « Aux portes de l’éternité ».
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Good bye Lenine, c'est absolument génial. Je pleure à chaque fois.

a écrit : Je ne l’ai pas vécu, c’était son expérience et son regret du communisme. Il m’avait expliqué qu’il manquait parfois de choses aussi sous le communisme, mais avec le capitalisme c’était pire. Il m’avait parlé aussi des mendiants dans la rue qui ont proliféré avec le capitalisme. Et enfin, il m’avait expliqué qu’en tant que professeur, il avait un certain statut social sous le communisme, qu’il a perdu ensuite. C’était la première fois que j’entendais un tel discours, je l’ai trouvé très instructif et enrichissant. Afficher tout Oui je comprends.
C'est pour ça que j'ai commencé par "je suis surpris"
La mère de mon ami bulgare (enfin ex ami devrais je plutôt dire malheureusement) était chercheure.
Donc pas non plus un métier lambda et il manquait quand même de tout. Il m'expliquait les rayons vides...

Pour le statut social des prof je crois surtout que c'est générationnel.
Même en France les prof disent qu'avant (cad avant les années 70) ils avaient un statut social cad quils etaient limite vu comme superieurs aux autres (sûrement car donnant le savoir) ...etc...
Aujourd'hui, ils sont mis au même niveau que n'importe quel travailleur ce qui me semble assez logique.

PS : aujourd'hui, nous sommes dans l'ultra capitalisme qui est aussi, à mes yeux, dangereux et mauvais.

a écrit : Oui je comprends.
C'est pour ça que j'ai commencé par "je suis surpris"
La mère de mon ami bulgare (enfin ex ami devrais je plutôt dire malheureusement) était chercheure.
Donc pas non plus un métier lambda et il manquait quand même de tout. Il m'expliquait les rayons vides...<
br />
Pour le statut social des prof je crois surtout que c'est générationnel.
Même en France les prof disent qu'avant (cad avant les années 70) ils avaient un statut social cad quils etaient limite vu comme superieurs aux autres (sûrement car donnant le savoir) ...etc...
Aujourd'hui, ils sont mis au même niveau que n'importe quel travailleur ce qui me semble assez logique.

PS : aujourd'hui, nous sommes dans l'ultra capitalisme qui est aussi, à mes yeux, dangereux et mauvais.
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Il faut noter une disparité importante aussi entre Moscou et le reste de l’URSS, surtout les autres républiques socialistes. L’élite communiste siégeant à Moscou les moscovite vivaient « un peu mieux » lotis que les autres. Il apparaît aussi que les gens étaient un peu mieux lotis dans les villes fermées où se situaient les industries stratégiques comme Zelenograd.
Ca restaient un système centralisé sur la Russie.

« - Vous en pensez quoi, vous ?
- ben… comme vous…
- alors je vous arrête ! »

a écrit : C'est également une bonne techniques pour contrer les dénonciations, envoyer une infinité de lettres (mass mailing) dénonçant tout et n'importe quoi pour noyer les informations.

Ça s'emploie actuellement pour faire crasher certains sites
Ca s'appelle une e-bombe, j'ai vu ça dans Die hard 4 ^^

Je précise que mon pote bulgare a vécu en Bulgarie gamin à l'époque du communisme.

Ce n'est donc pas les récits de sa mère mais son ressentit de gamin et ce qu'il a réellement vécu.
Ils sont partis aux usa quand il avait 9 ou 10 ans puis il est arrivé en France à 13 ans.

La différence entre ce qu'il vivait au quotidien en Bulgarie et ce qu'il a découvert aux US a été un vrai choc (les opposés en somme)

(Désolé de rajouter cela comme ça. Ça fait un peu cheveux sur la soupe mais il edt trop tard pour éditer mon dernier post)

a écrit : Je ne l’ai pas vécu, c’était son expérience et son regret du communisme. Il m’avait expliqué qu’il manquait parfois de choses aussi sous le communisme, mais avec le capitalisme c’était pire. Il m’avait parlé aussi des mendiants dans la rue qui ont proliféré avec le capitalisme. Et enfin, il m’avait expliqué qu’en tant que professeur, il avait un certain statut social sous le communisme, qu’il a perdu ensuite. C’était la première fois que j’entendais un tel discours, je l’ai trouvé très instructif et enrichissant. Afficher tout Ce phénomène porte un nom : l'ostalgie, c'est-à-dire la nostalgie de l'est et du système communiste.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Ostalgie#:~:text=L'ostalgie%20(en%20allemand%20%3A,%C2%AB%20nostalgie%20du%20syst%C3%A8me%20communiste%20%C2%BB.

a écrit : Le ratio bienfaits / inconvénients du système communiste se résume assez bien par le ratio des tentatives désespérées de changer de côté du mur. Souvent au risque de sa vie.
Il y a plein de films instructifs désormais sur le sujet. Exemple « le vent de la liberté » ou « Est-Ouest »
Et aussi des drôles comm
e « Good bye Lénine »
Et une pièce de théâtre désopilante « Berlin - Berlin ».
Et bien sur le chef d’œuvre de Ken Follet, la trilogie LE SIÈCLE et son tome 3 « Aux portes de l’éternité ».
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Ce ratio des tentatives d'évasion ne résume rien en ce qui concerne l'ensemble de la population. Ceux qui tentaient de fuir étaient une toute petite minorité, qui pensait (sûrement à raison) que leur vie serait meilleure (ou même qu'ils ne seraient plus en danger de mort) s'il réussissaient à franchir le mur. C'étaient souvent des personnes avec beaucoup d'instruction qui pouvaient exercer leur métier à l'Ouest en gagnant de quoi avoir une vie bien meilleure, ou des opposants qui étaient pourchassés par le régime. Les simples paysans ne cherchaient pas à fuir. Ca ne veut donc rien dire pour la très grande majorité qui ne tentait pas de fuir, et ça ne dit pas si c'est parce qu'ils étaient résignés à un triste sort ou parce qu'ils trouvaient qu'ils s'en sortaient plutôt bien et que leur vie leur convenait comme ça.

La surconsommation, le fait de pouvoir obtenir instantanément tout ce que nous voulons, ne nous rend pas heureux, elle fait de nous des enfants gâtés, et elle nous fait juste croire que ceux qui en sont privé sont malheureux. Mais on peut très bien avoir une vie heureuse en vivant chichement de ce qui est disponible et ne pas se formaliser de ce qui manque. De même pour la liberté d'expression, la plupart des gens n'ont pas besoin de critiquer ouvertement le pouvoir en place pour avoir une vie heureuse. Et j'en passe, des exemple de ce que nous croyons indispensable au bonheur dans nos sociétés modernes.

Et si tu prends des cas extrêmes pour en faire un ratio que tu crois représentatif, tu peux aussi dire que le ratio des clochards est un signe de pauvreté de la population des grandes villes, ou que le ratio des gagnants au loto montre que c'est un moyen facile de gagner beaucoup d'argent.

a écrit : J'ai oublié de parler de la deuxième grosse fournée, celle où on a balancé les collaborateurs, trafiquants du marché noir et autres dénonciateurs (faut pas avoir honte, on dénonce les dénonciateurs), que les comités de résistants ont reçue de : 3 à 5000000 (cinq millions!) selon les sources de l'époque... Il a été quasiment impossible d'épurer l'armée, ou la police, ni même l'éducation nationale. On a gardé tout le monde (enfin, presque), on a fermé les yeux en faisant semblant de ne pas savoir Afficher tout Un excellent documentaire, trouvable facilement de l'historien Laurent Joly, retrace cette période.
Passionnant et Glaçant.
Cherchez "Dénoncer sous l'Occupation"

a écrit : Je suis assez surpris car c'est l'inverse du discours qu'on m'a tenu.
Même, les prof, les chercheurs... manquaient de tout.
Alors oui avant il y avait moins d'inégalité car c'était la merde pour tout le monde.
Les magasins n'avaient pas la réputation d'être vide
... ils étaient vides.

Source : un ami bulgare, des discussions avec des polonais et Tchèque lors de nombreux voyage pro, et aussi un voyage (ma sœur) en Roumanie hébergé dans une famille "riche" (prof justement) qui n'avait rien à l'époque.
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Son anecdote date d’il y a 30 ans, en plus une personne dont le métier dépendait du public. Les années 90 furent dures à l’est.

Moi je vais te donner une anecdote, mes beaux parents sont venus comme ouvriers en France à la chute du mur pour quelques années, l’abondance des produits les a choqué. Ils pouvaient choisir ce qu’ils voulaient, rends toi compte ! Rien que trouver une conserve de cassoulet à ED c’était un beau souvenir pour eux.

Ma belle-mère adolescente a dormi devant un magasin en octobre pour obtenir une paire de chaussure d’hiver. C’était ça le communisme quand t’étais pas membre du parti.

Aujourd’hui des gens font la queue et dorment devant un Apple Store pour acheter le dernier iPhone ou devant l’hypermarché pour profiter d’une offre canon sur les pots de Nutela … Un autre monde.

N'oublions pas que l'allemagne de l'est était la vitrine du communisme, le pays le plus riche de tout le bloc soviétique.
S'il y avait des ruptures régulières en allemagne de l'est, on peut imaginer que dans le reste du bloc, c'était une catastrophe de façon régulière.