La fosse Dionne reste mal connue

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La fosse Dionne est un bassin en Bourgogne offrant un spectacle hors du commun, en particulier par la coloration bleu turquoise des eaux et l’inquiétant gouffre. Malgré de nombreuses explorations par des plongeurs spéléologues, personne n'a réussi à déterminer la profondeur de la fosse, et les explorations sont très réglementées en raison de plusieurs décès.


Commentaires préférés (3)

Donc , il est possible d'envoyé une sonde sur Mars , mais pas dans une fosse !?

Et si on met un caillou au bout d'une ficelle et qu'on le fait descendre jusqu'au fond, on pourrait peut-être le mesurer ?

a écrit : En fait c’est pas comme un puit qui tombe à pic. C’est plus comme une grotte sous marine qui s’enfonce aussi horizontalement. Sur place il y a une pancarte qui montre bien une coupe de la fosse qui a été mesurée, je sais pas si elle est trouvable sur internet mais elle montre assez bien la forme La coupe schématique pour mieux comprendre :

france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/crues-fosse-dionne-tonnerre-plus-mysterieuse-que-jamais-1397847.html

Et de l'intérieur, cela ressemble à ça :
www.youtube.com/watch?v=499EFeS_61Q&ab_channel=France3Bourgogne-Franche-Comt%C3%A9


Tous les commentaires (22)

Impressionnant !!! J'y suis allé plusieurs fois, à Tonnerre, et je ne l'ai jamais vu ni même entendu parler. Il semble qu'elle soit à l'origine de la fondation de la ville. JMC2xMB

Donc , il est possible d'envoyé une sonde sur Mars , mais pas dans une fosse !?

Quelqu’un aurait le portable de James Cameron ? Il a le matos !

Et si on met un caillou au bout d'une ficelle et qu'on le fait descendre jusqu'au fond, on pourrait peut-être le mesurer ?

a écrit : Et si on met un caillou au bout d'une ficelle et qu'on le fait descendre jusqu'au fond, on pourrait peut-être le mesurer ? Ton cailloux peut très bien se coincer dans une faille, deux autres cailloux, etc. et te laisser croire que tu es au fond.
Un robot serait bien plus indiqué...

a écrit : Et si on met un caillou au bout d'une ficelle et qu'on le fait descendre jusqu'au fond, on pourrait peut-être le mesurer ? En fait c’est pas comme un puit qui tombe à pic. C’est plus comme une grotte sous marine qui s’enfonce aussi horizontalement. Sur place il y a une pancarte qui montre bien une coupe de la fosse qui a été mesurée, je sais pas si elle est trouvable sur internet mais elle montre assez bien la forme

a écrit : En fait c’est pas comme un puit qui tombe à pic. C’est plus comme une grotte sous marine qui s’enfonce aussi horizontalement. Sur place il y a une pancarte qui montre bien une coupe de la fosse qui a été mesurée, je sais pas si elle est trouvable sur internet mais elle montre assez bien la forme La coupe schématique pour mieux comprendre :

france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/crues-fosse-dionne-tonnerre-plus-mysterieuse-que-jamais-1397847.html

Et de l'intérieur, cela ressemble à ça :
www.youtube.com/watch?v=499EFeS_61Q&ab_channel=France3Bourgogne-Franche-Comt%C3%A9

a écrit : La coupe schématique pour mieux comprendre :

france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/crues-fosse-dionne-tonnerre-plus-mysterieuse-que-jamais-1397847.html

Et de l'intérieur, cela ressemble à ça :
www.youtube.com/watch?v=499EFeS_61Q&ab_channel=France3Bourgogne-Franche-Comt%C3%A9
Merci pour le schéma qui montre bien la difficulté d'exploration de ce genre d'endroits, et les risques qui vont avec.

Dans une des sources, on parle de "source Vauclusienne", c'est très vrai, il y a eu des accidents dans l'exploration du "gouffre", comme on l'appelle par chez nous à Fontaine de Vaucluse, mais la cartographie est différente, ça descend en biais sur près de 300 mètres, et après... beeeeh... je crois qu'il va nous faloir des robots parce que même le Commandant Cousteau qui a bien failli y rester, dans la flotte, a refusé d'aller plus loin(bien que ce soit allé plus loin après lui, c'est pour dire à quel point c'est risqué d'explorer des grottes inondées)

Plus qu'à concevoir un robot pour chaque trou! Ah l'humain et sa curiosité presque maladive! :)

a écrit : Et si on met un caillou au bout d'une ficelle et qu'on le fait descendre jusqu'au fond, on pourrait peut-être le mesurer ? En fait, le parcours de l’eau est très chaotique. Ça monte, ça descend, des boyaux étroits, des siphons monstrueux. C’est vraiment un coup à se perdre. Pour information je vous copie ci-dessous quelques éléments issus de la source (sans jeu de mots) :
Quote
[La première exploration connue a été effectuée en 1955. La galerie s´enfonce d'abord selon un angle de 45° jusqu'à la profondeur de 32 mètres. Pour continuer l'exploration il faut franchir une chatière de 0,80 m sur 0,40 m. Puis elle remonte à deux reprises à des profondeurs proches de 0 mètre avant de s'enfoncer progressivement jusqu'à -70 m à 370 m de l'entrée, distance limite atteinte jusqu'ici par les plongeurs.]
Unquote

Pas du gâteau pour un plongeur, même professionnel

a écrit : Merci pour le schéma qui montre bien la difficulté d'exploration de ce genre d'endroits, et les risques qui vont avec.

Dans une des sources, on parle de "source Vauclusienne", c'est très vrai, il y a eu des accidents dans l'exploration du "gouffre", comme on l'a
ppelle par chez nous à Fontaine de Vaucluse, mais la cartographie est différente, ça descend en biais sur près de 300 mètres, et après... beeeeh... je crois qu'il va nous faloir des robots parce que même le Commandant Cousteau qui a bien failli y rester, dans la flotte, a refusé d'aller plus loin(bien que ce soit allé plus loin après lui, c'est pour dire à quel point c'est risqué d'explorer des grottes inondées)

Plus qu'à concevoir un robot pour chaque trou! Ah l'humain et sa curiosité presque maladive! :)
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J’ai publié une anecdote à ce sujet ☺️

a écrit : En fait, le parcours de l’eau est très chaotique. Ça monte, ça descend, des boyaux étroits, des siphons monstrueux. C’est vraiment un coup à se perdre. Pour information je vous copie ci-dessous quelques éléments issus de la source (sans jeu de mots) :
Quote
[La première exploration connue a été effectuée e
n 1955. La galerie s´enfonce d'abord selon un angle de 45° jusqu'à la profondeur de 32 mètres. Pour continuer l'exploration il faut franchir une chatière de 0,80 m sur 0,40 m. Puis elle remonte à deux reprises à des profondeurs proches de 0 mètre avant de s'enfoncer progressivement jusqu'à -70 m à 370 m de l'entrée, distance limite atteinte jusqu'ici par les plongeurs.]
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Pas du gâteau pour un plongeur, même professionnel
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La question que je me pose, n'ayant jamais plongé, encore moins en grotte, c'est si la pression change durant le parcours vu les dénivelés, comme en mer, malgré le fait qu'il n'y ait pas "la colonne d'eau" au dessus et si il faut donc respecter des paliers de décompression ?
Ça me semble contre intuitif mais avec la profondeur sous terre la pression augmente aussi je crois. Ce qui compliquerait en effet encore plus l'avancée.

a écrit : La question que je me pose, n'ayant jamais plongé, encore moins en grotte, c'est si la pression change durant le parcours vu les dénivelés, comme en mer, malgré le fait qu'il n'y ait pas "la colonne d'eau" au dessus et si il faut donc respecter des paliers de décompression ?
Ça
me semble contre intuitif mais avec la profondeur sous terre la pression augmente aussi je crois. Ce qui compliquerait en effet encore plus l'avancée. Afficher tout
Bonjour, oui ayant pratiqué la plongée spéléo pendant quelques années, pour limiter au maximum les temps de déco on utilise des mélanges suroxygénée type nitrox, si la profondeur le permet, et quand la taille de la galerie le permet on reste en partie haute pour limiter la saturation. La décompression étant calculée en temps réel par l’ordinateur de décompression. Avec la démocratisation du recycleur de plongée cela a permis d’optimiser grandement l’autonomie et la décompression et donc la découverte de suite encore inaccessible

a écrit : Y'a pas l'air d'y avoir beaucoup de poissons ;) Il peut en avoir quelques-un au début, puit après on peut trouver des niphargus sorte de crevettes aveugle qui vit en eau douce dans le noir

La région du LOT en France est connue comme spot de plongée spéléo et attire de nombreux plongeurs étrangers

a écrit : En fait, le parcours de l’eau est très chaotique. Ça monte, ça descend, des boyaux étroits, des siphons monstrueux. C’est vraiment un coup à se perdre. Pour information je vous copie ci-dessous quelques éléments issus de la source (sans jeu de mots) :
Quote
[La première exploration connue a été effectuée e
n 1955. La galerie s´enfonce d'abord selon un angle de 45° jusqu'à la profondeur de 32 mètres. Pour continuer l'exploration il faut franchir une chatière de 0,80 m sur 0,40 m. Puis elle remonte à deux reprises à des profondeurs proches de 0 mètre avant de s'enfoncer progressivement jusqu'à -70 m à 370 m de l'entrée, distance limite atteinte jusqu'ici par les plongeurs.]
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Il doit aussi y avoir du courant et dans les petits passages ça doit pousser fort avec 300l par secondes...
J'ai jamais fais de spéléo mais c'est sûrement le truc qu'il ne faut pas m'offrir à mon anniversaire, rien que d'y penser je suis en panique.

Attendez...vous n'allez pas me dire qu'il n'existe pas encore de robot sous marin capable d'aller explorer ce fameux trou?? On envoie des sous marin à je ne sais combien de km! Il n'existe pas des genre de drones sous marin ?? Je suis perdue

a écrit : La question que je me pose, n'ayant jamais plongé, encore moins en grotte, c'est si la pression change durant le parcours vu les dénivelés, comme en mer, malgré le fait qu'il n'y ait pas "la colonne d'eau" au dessus et si il faut donc respecter des paliers de décompression ?
Ça
me semble contre intuitif mais avec la profondeur sous terre la pression augmente aussi je crois. Ce qui compliquerait en effet encore plus l'avancée. Afficher tout
C’est toute la difficulté, il faut faire des paliers lors des remontes ou quand on connaît le profil utiliser des mélanges respiratoires de type nitrox