Des chiens pour aider à lire

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En Finlande, les enfants en difficultés de lecture peuvent lire avec des chiens de lecture, des bouviers bernois, dans des séances de 5 à 15 minutes. L'objectif est que l'enfant prenne confiance en lisant à un auditeur qui ne le jugera pas sur sa qualité et vitesse de lecture, et qui en sortira toujours satisfait. Cela inciterait ensuite les enfants à s'intéresser davantage à l'exercice de lecture.


Tous les commentaires (38)

a écrit : L'un empêche pas l autre (être timbré et se faire l avocat du diable)
^^
Tu as raison !
D'ailleurs je ne passe pas pour une timbrée mais plus précisément pour une relou... beaucoup de gens autour de moi n'engage plus de conversation car ils aiment que ça reste ce que je qualifierai de " plan-plan".

Je suis donc l'avocate du diable , timbrée et relou :)
( et merci de ne pas me dire que je suis tout simplement une femme, tu passerais encore pour un misogyne ^^)

a écrit : Tu as raison !
D'ailleurs je ne passe pas pour une timbrée mais plus précisément pour une relou... beaucoup de gens autour de moi n'engage plus de conversation car ils aiment que ça reste ce que je qualifierai de " plan-plan".

Je suis donc l'avocate du diable , timbrée et re
lou :)
( et merci de ne pas me dire que je suis tout simplement une femme, tu passerais encore pour un misogyne ^^)
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Ah non.j ai pas dit ça car les femmes sont juste timbrées. Se font pas forcement l'avocat du diable ^^.

a écrit : J'aime beaucoup ce que tu dis sur le fait que la formulation permette de structurer sa pensée, de voir sous un nouvel angle et de trouver des erreurs de raisonnement.
Ca me fait penser à ce pourquoi j'adore le débat. Débattre permet de mettre en parole notre analyse par rapport à un sujet et de se conf
ronter à d'autres analyses qui même si elles sont fausses, permettront de nourrir sa propre réflexion afin de changer d'avis, d'ajuster son avis, de comprendre les avis antagonistes etc.
Et pour encore plus gagner en compréhension des personnes aux idées antagonistes, débattre en défendant une idée en laquelle on ne croit pas forcément ou totalement. Ca permet de se mettre dans les chaussettes des autres, d'essayer de penser comme eux et de comprendre pourquoi ils pensent comme ça.
Si je suis face à un communistes, je me transforme en capitaliste, face à un réac, en militant LGBTQ, face à un social justice warrior, en vieux réac, face à un libéral, en mercantiliste, etc.
Et en plus c'est marrant parce que soit on est face à quelqu'un de raisonné qui comprendra le bénéfice du débat et ça construit une amitié, soit on est face à quelqu'un d'émotionnel qui devient tout rouge.

Donc si vous avez des idées, mais que vous n'aimez pas en parler parce que vous ne savez pas les défendre et avez peur de passer pour un imbécile qui croit en des trucs sans savoir pourquoi, débattez avec des amis.
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Ben justement, je répond à la dernière phrase, ça évite les garçons qui cris au loup.
J’aime beaucoup tes commentaires. Souvent très réfléchis sinon cultivés et avec source, mais là, ce que tu dis me fait croire que t’es du genre à user la salive d’autrui pour ton besoin conflictuel que tu met au profit de ton plaisir intellectuel ..
en tout amitié! Sans vouloir te blessé !

a écrit : Tu as une vision pertinente sur ce que c'est que de débattre mais malheureusement, j'ai l'impression que dans la majorité des cas, on ne débat plus aujourd'hui, surtout sur internet. On s'insulte, on se rabaisse et on est souvent placé dans des cases très rapidement et souvent, ça peut être le cas sur base d'une seule phrase ou même d'un seul mot. Les interprétations vont bon train et j'ai pu expérimenter le truc où c'est parfois (je peux même dire souvent) à côté de la plaque par rapport à ma pensée de base. Encore hier, je devais défendre un mémoire et le jury composé de 3 personnes ont toutes compris le contraire de ce que je voulais dire. Ce n'était plus une défense mais un débat où je devais prouver que ce n'était pas ce que j'avais écrit ou dit, ce qui m'a bien saoulé. C'est comme quand on est innocent et qu'on nous accuse de quelque chose, c'est compliqué de prouver son innocence. J'ai trouvé ça bien représentatif de notre société, beaucoup de gens sont convaincus d'avoir raison et si on n'est pas d'accord avec eux, on est vite classé dans le camp ennemi et catalogué. Afficher tout Internet n’as jamais été fait pour débattre humainement parlant ? Il a été fait pour informer, relier, et au plus rapprocher mais sûrement pas parler humainement ?
60 pour cent du langage est corporel, l’intonation, le phrasé, les connaissances ou la réputation même de l’orateur change toute la donne, sans parler du locuteur enclin à subir son charisme et son influence sur l’effet de foule, par un regard sur ses interlocuteurs ou des exemples qui touche et qui vise ces derniers de manières ciblée après analyse ?

a écrit : Non, cette méthode, c'est l'opposé du débat puisqu'on parle à une chose ou un animal justement parce qu'il ne comprendra pas, ne jugera pas et ne répondra pas. C'est un système d'auto-évaluation utilisant un objet tiers comme support... Merci beaucoup d’être aussi subtil mais surtout présent après tant d’année.
C’est clairement la nuance que j’essaye d’explicité, ces animaux ne cherche ni le conflit ni la confrontation, ni se faire le bourreau, le juge, ne garde fou ou l’avocat de qui que ce soit, ils écoutent et acquiescent juste, ce n’est en rien un débat éclairé !!

a écrit : L'un empêche pas l autre (être timbré et se faire l avocat du diable)
^^
« Tout les gens biens sont un peu folle » mais ça n’excuse pas de justifier le diable, surtout qu’il est pavé de bonnes intentions et qu’on se méprend vite..!

On peut pas le faire avec un autre animal? Genre un chat, un poisson rouge, une belle-mère...

a écrit : Dans le même registre, en informatique, certains utilisent la méthode du canard en plastique.
Le principe est assez simple : on parle au canard en plastique, comme on parlerait a un collègue (voir a un illustre inconnu, devant encore plus expliquer et expliciter les choses), expliquant notre algorithme, notre c
ode, notre problème... Le simple fait de devoir le formuler, et l’exprimer a l'oral, permet de structurer notre pensée, de le voir sous un nouvel angle, et ainsi trouver plus facilement nos erreurs de raisonnement.
Tout comme dans l'exemple de l'anecdote, le fait de parler a un canard en plastique plutôt qu'a un collègue, permet de balancer une explications sans avoir peur d’être jugé (et aussi, accessoirement, ne pas monopoliser le temps des collègues qui n'ont pas forcement envie de perdre leur journée a vous écouter parler de votre code toute la journée).
C'est assez encrée dans la culture populaire informatique (par exemple, il y a deux ou trois ans, sur StackOverflow (le plus grand site de question-réponses informatiques) avait sorti un assistant vocal/chatbot, qui répondait juste "Quack" a l'utilisateur), mais c'est aussi transposable dans d'autre domaines. Vous stressez pour une présentation powerpoint ou l'oral du bac, et vos parents on pas le temps de vous aider ? faites le devant un canard en plastique (ou une peluche, ou autre), ça parait débile mais ça marche. Idem si vous avez un projet a présenter en entreprise, ou autre situation similaire.
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J’ai une collègue un peu comme ça qui aurait besoin d’un canard comme public

Pratique déjà utilisée en France... Alors bien sûr pas par l'éducation nationale, et il faut trouver le bon educateur canin. Elle s'utilise avec les enfants et les personnes âgées atteintes de pathologies neuro dégénératives.

a écrit : Tu as une vision pertinente sur ce que c'est que de débattre mais malheureusement, j'ai l'impression que dans la majorité des cas, on ne débat plus aujourd'hui, surtout sur internet. On s'insulte, on se rabaisse et on est souvent placé dans des cases très rapidement et souvent, ça peut être le cas sur base d'une seule phrase ou même d'un seul mot. Les interprétations vont bon train et j'ai pu expérimenter le truc où c'est parfois (je peux même dire souvent) à côté de la plaque par rapport à ma pensée de base. Encore hier, je devais défendre un mémoire et le jury composé de 3 personnes ont toutes compris le contraire de ce que je voulais dire. Ce n'était plus une défense mais un débat où je devais prouver que ce n'était pas ce que j'avais écrit ou dit, ce qui m'a bien saoulé. C'est comme quand on est innocent et qu'on nous accuse de quelque chose, c'est compliqué de prouver son innocence. J'ai trouvé ça bien représentatif de notre société, beaucoup de gens sont convaincus d'avoir raison et si on n'est pas d'accord avec eux, on est vite classé dans le camp ennemi et catalogué. Afficher tout Je crois, pour avoir été dans ce cas, que le débat pour le débat n'est intéressant et constructif que lorsque les deux locuteurs savent qu'ils s'adonnent à ce type d'exercice. On ne peut pas imposer un débat à quelqu'un qui n'en veut pas car c'est là que l'on passe son temps à se justifier et non plus à soulever des opinions/hypothèses. A fortiori, celui qui 'force' le débat ne le fait pas pour accroître son intelligence mais fait plutôt montre de pédanterie et de narcissisme car il ne se parle au final qu'à lui-même. Et ça, à mon sens, c'est le contraire de 'l'intelligence' qui consiste à s'adapter (à son interlocuteur, à la situation, à la nouveauté,...). D'où le fait que ces 'débats' pour le débat, de 'recalibrage' personnel pourrait-on dire, ne surviennent qu'avec de bons amis ou des gens aussi relous que nous : les inconnus dans les bars... ;-)

a écrit : On peut pas le faire avec un autre animal? Genre un chat, un poisson rouge, une belle-mère... Il y a des écoles qui ont des projets avec des maisons de retraites et les enfants vont faire la lecture aux personnes âgées.

Je me souviens d’une initiative similaire qui avait lieu dans l’équivalent d’une SPA (c’était dans un autre pays, je ne me souviens plus lequel, j’avais vu ça dans un docu Arte), cela avait un double objectif : permettre aux jeunes de s’entraîner à la lecture, et socialiser au maximum les animaux afin que cela se passe au mieux lors de leur adoption, certains animaux - au vu de leur passé - étant très craintif de l’homme.

a écrit : Dans le même registre, en informatique, certains utilisent la méthode du canard en plastique.
Le principe est assez simple : on parle au canard en plastique, comme on parlerait a un collègue (voir a un illustre inconnu, devant encore plus expliquer et expliciter les choses), expliquant notre algorithme, notre c
ode, notre problème... Le simple fait de devoir le formuler, et l’exprimer a l'oral, permet de structurer notre pensée, de le voir sous un nouvel angle, et ainsi trouver plus facilement nos erreurs de raisonnement.
Tout comme dans l'exemple de l'anecdote, le fait de parler a un canard en plastique plutôt qu'a un collègue, permet de balancer une explications sans avoir peur d’être jugé (et aussi, accessoirement, ne pas monopoliser le temps des collègues qui n'ont pas forcement envie de perdre leur journée a vous écouter parler de votre code toute la journée).
C'est assez encrée dans la culture populaire informatique (par exemple, il y a deux ou trois ans, sur StackOverflow (le plus grand site de question-réponses informatiques) avait sorti un assistant vocal/chatbot, qui répondait juste "Quack" a l'utilisateur), mais c'est aussi transposable dans d'autre domaines. Vous stressez pour une présentation powerpoint ou l'oral du bac, et vos parents on pas le temps de vous aider ? faites le devant un canard en plastique (ou une peluche, ou autre), ça parait débile mais ça marche. Idem si vous avez un projet a présenter en entreprise, ou autre situation similaire.
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Pendant mes études, je répétais mes soutenances seule avant de le faire avec un public témoin, et je n'étais pas la seule à le faire. Il y a vraiment un avantage à le faire avec un objet plutôt que seul ?

a écrit : Pendant mes études, je répétais mes soutenances seule avant de le faire avec un public témoin, et je n'étais pas la seule à le faire. Il y a vraiment un avantage à le faire avec un objet plutôt que seul ? Je dirais que ce dépend des personnes, mais certains ont vraiment du mal a parler dans le vide, et parler a un objet, aussi inanimé soit-il, peut vraiment aider a le faire. L'idée c'est surtout de faire une explication orale, et simple, comme si on expliquait a quelqu'un. Ce qui fait que ça marche, c'est avant tout que ça oblige a structurer tes propos, alors que si tu garde tout dans ta tête, les idées peuvent fuser de partout, et a se forcer a tout expliquer, étape par étape.
Le canard n'est qu'un moyen de se mettre en situation et d'avoir une "personne" a qui expliquer le bout de code, c'est plus facile en prenant un canard en plastique si tu veux rester classique, le chat qui passe par la, ou ta plante verte si t'a pas de canard sous la main, mais si t'a pas de problème à expliquer quelque chose dans le vide, c'est optionnel.
A titre personnel je trouve que ça plus simple de le faire avec un objet, vu que tu n'a plus besoin de t'imaginer un public, et donc tu te concentre sur ton explication, mais j'utilise pas souvent cette méthode, un expert en canard pourra peut être plus facilement répondre a cette question

a écrit : Je dirais que ce dépend des personnes, mais certains ont vraiment du mal a parler dans le vide, et parler a un objet, aussi inanimé soit-il, peut vraiment aider a le faire. L'idée c'est surtout de faire une explication orale, et simple, comme si on expliquait a quelqu'un. Ce qui fait que ça marche, c9;est avant tout que ça oblige a structurer tes propos, alors que si tu garde tout dans ta tête, les idées peuvent fuser de partout, et a se forcer a tout expliquer, étape par étape.
Le canard n'est qu'un moyen de se mettre en situation et d'avoir une "personne" a qui expliquer le bout de code, c'est plus facile en prenant un canard en plastique si tu veux rester classique, le chat qui passe par la, ou ta plante verte si t'a pas de canard sous la main, mais si t'a pas de problème à expliquer quelque chose dans le vide, c'est optionnel.
A titre personnel je trouve que ça plus simple de le faire avec un objet, vu que tu n'a plus besoin de t'imaginer un public, et donc tu te concentre sur ton explication, mais j'utilise pas souvent cette méthode, un expert en canard pourra peut être plus facilement répondre a cette question
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D'accord merci, j'entends effectivement le côté simulation. J'avoue que je faisais principalement cette répétition sans rien hormis le projecteur pour vérifier si ma présentation ne me faisait pas trop bafouiller/perdre mes explications, et si je tenais bien le temps prévu. Ensuite je faisais une présentation devant public test pour le côté aisance et vérification du discours.
J'avoue que d'un point de vue personnel j'ai plus de mal à me voir parler à un objet que seule, mais je n'ai jamais vraiment pensé à tester. Je demanderai son avis à mon canard de bain la prochaine fois :)

J ai comme l'impression que Sonia Rykiel va voir les ventes de son canard exploser à nouveau après cette anecdote ^^

a écrit : Ah ba tiens vécu aussi, ma mère qui me gueulait dessus, une fois trois heures d'affilée (merci papa d'avoir dit que la bouffe de midi était sur la table sinon j'y serai encore^^)

En fait j'entendais : Bwa liba la la ri dagnou REGARDE MOI DANS LES YEUX QUAND JE TE PARLE! (oup's, mom
ent d'inattention) bla bli badibou lalilalou boudou kon prenrien mémen fou darliladada....
J'étais bien dressé à faire semblant d'écouter, hein?! ;) Bon chienchien! ^^
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Comme les adultes qui parlent dans snoopy ^^

a écrit : Je confirme pour le côté informatique, étant le mentor d'un de mes collègues, souvent lorsque qu'on raisonne je reprends oralement les étapes avec lui, quitte à répéter bêtement des choses qui paraissent pourtant simples "si on fait ça, ceci doit se passer, si ceci doit se passer alors je m'attends à cela".
Ça aide beaucoup, cela peut amener à réaliser des liens et autres conséquences non prévues "sur le papier".

Et puis comme disait Einstein (je crois), je trouve que c'est en lien avec l'anecdote :
"Si l'on ne peut pas expliquer quelque chose simplement, c'est qu'on ne le comprend pas assez bien".
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Ou, selon Boileau, "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément"...