L'effet Matilda désigne la tendance à masquer la contribution des femmes scientifiques dans certaines découvertes. Le terme fut créé en 1993 par l'historienne des sciences Margaret W. Rossiter en honneur à la féministe Matilda J. Gage. Il est dérivé de l'effet Matthieu, qui lui indique comment certains scientifiques ou universités accaparent les honneurs.
Commentaires préférés (3)
La chercheuse la plus lésée au monde est certainement Rosalind Franklin qui est la première à avoir mis en évidence la réelle structure de l'ADN et ne s'en est pas vu attribuer le mérite.
Ce sont 2 autres chercheurs ayant pris connaissance des travaux de Mme Franklin (à cause d'un collègue malveillant) qui s'en sont servi et ont reçu le prix Nobel 4 ans plus tard pour cette découverte capitale.
Le pire étant que R. Franklin est décédée d'un cancer avant la remise de ce prix Nobel.
Et maintenant nous avons l’effet inverse que l’on pourrait appeler l’effet anti-Mathilda.
Les journalistes mettent souvent en avant une femme dans une équipe de plusieurs scientifiques afin de montrer que les femmes scientifiques réussissent. Un exemple récent est la surmédiatisation à outrance de Katie Bouman, faisant partie de l’équipe de scientifiques ayant réussi la prouesse de reconstituer une photo d’un trou noir. Cette jeune femme n’a d’ailleurs rien demandé à personne et a mis en avant toute l’équipe à chacune de ces interviews sauf que maintenant elle se fait lyncher sur les réseaux sociaux à cause de sa surmédiatisation non voulue et dont les journalistes sont responsables. C’est le même problème quand des personnes étrangères font acte de bravoure (cf. le jeune homme ayant sauvé un enfant qui allait tomber dans le vide).
Ce sont finalement des situations aussi stupides que de vouloir de la discrimination positive partout. Le pire, c’est que les mis en cause ne sont pas souvent responsables de leur médiatisation.
Bref, essayons de rendre les honneurs aux humains méritants sans distinction de sexe, d’ethnie, de religion, etc., et arrêtons de vouloir absolument édulcorer les histoires en utilisant les minorités.
Quand on a un collègue handicapé et super doué dans son boulot. Souvent toute l’entreprise est persuadée qu’il a été embauché à cause de son handicap et ne reconnait pas vraiment ces qualités. C’est le cas pour n’importe quelle minorité.
Bien entendu, je ne nie pas qu’une femme par exemple doit faire plus d’effort pour atteindre une certaine position dans une entreprise. Ce plafond de verre existe et je ne le remets pas en question. Mais donner une position avantageuse à une femme parce que justement c’est une femme ne lui donnera jamais le respect et les honneurs qu’elle aurait eus en accédant normalement à cette position. Bref, la discrimination c’est mal, peu importe dans quel sens on l’applique.
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La chercheuse la plus lésée au monde est certainement Rosalind Franklin qui est la première à avoir mis en évidence la réelle structure de l'ADN et ne s'en est pas vu attribuer le mérite.
Ce sont 2 autres chercheurs ayant pris connaissance des travaux de Mme Franklin (à cause d'un collègue malveillant) qui s'en sont servi et ont reçu le prix Nobel 4 ans plus tard pour cette découverte capitale.
Le pire étant que R. Franklin est décédée d'un cancer avant la remise de ce prix Nobel.
Et maintenant nous avons l’effet inverse que l’on pourrait appeler l’effet anti-Mathilda.
Les journalistes mettent souvent en avant une femme dans une équipe de plusieurs scientifiques afin de montrer que les femmes scientifiques réussissent. Un exemple récent est la surmédiatisation à outrance de Katie Bouman, faisant partie de l’équipe de scientifiques ayant réussi la prouesse de reconstituer une photo d’un trou noir. Cette jeune femme n’a d’ailleurs rien demandé à personne et a mis en avant toute l’équipe à chacune de ces interviews sauf que maintenant elle se fait lyncher sur les réseaux sociaux à cause de sa surmédiatisation non voulue et dont les journalistes sont responsables. C’est le même problème quand des personnes étrangères font acte de bravoure (cf. le jeune homme ayant sauvé un enfant qui allait tomber dans le vide).
Ce sont finalement des situations aussi stupides que de vouloir de la discrimination positive partout. Le pire, c’est que les mis en cause ne sont pas souvent responsables de leur médiatisation.
Bref, essayons de rendre les honneurs aux humains méritants sans distinction de sexe, d’ethnie, de religion, etc., et arrêtons de vouloir absolument édulcorer les histoires en utilisant les minorités.
la discrimination c'est pas bien.
C'est vrai que ça devient souvent malsain cette surmédiatisation non souhaitée, au final, ça attire plus d'emmerdements qu'autre chose, mais aujourd'hui avec internet et les smartphones, n'importe quel blaireau peut balancer n'importequoi à la face du monde.
-ETEIGNEZ CETTE CAMERA!
-Laquelle?
^^
Quand on a un collègue handicapé et super doué dans son boulot. Souvent toute l’entreprise est persuadée qu’il a été embauché à cause de son handicap et ne reconnait pas vraiment ces qualités. C’est le cas pour n’importe quelle minorité.
Bien entendu, je ne nie pas qu’une femme par exemple doit faire plus d’effort pour atteindre une certaine position dans une entreprise. Ce plafond de verre existe et je ne le remets pas en question. Mais donner une position avantageuse à une femme parce que justement c’est une femme ne lui donnera jamais le respect et les honneurs qu’elle aurait eus en accédant normalement à cette position. Bref, la discrimination c’est mal, peu importe dans quel sens on l’applique.
Même chose avec les Homos qui font leur coming out et passent leur temps a rappeler qu’ils ne sont pas heteros, a draguer tout ce qui bougent en faisant des allusions bien baveuses.
Desole encore je n’ai absolument rien contre les homos.
Les femmes, des minorités ? Ça me laisse perplexe...
En l’honneur de ...
"All around over million places, worn out face,..." (Tears for Fear - Mad World)
Finalement je suis bien content en tant qu’homme d’être dans une relation stable depuis longtemps car je ne suis pas certain moi même d’arriver à décrire les codes et les limites de la séduction d’aujourd’hui. Je connais à peu près les codes de séduction de ma femme et c’est déjà un boulot à temps plein pour que la flamme brille.