Les bruits ont des couleurs

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Tout comme les couleurs, les sons peuvent aussi s'additionner. Chaque son possédant une densité spectrale de puissance, leur mélange forme des bruits dits colorés dont la "couleur" dépend des fréquences mélangées. Le bruit blanc aurait des actions bénéfiques sur le sommeil, et le bruit rose serait utile pour vérifier l'acoustique d'une salle par exemple.

Pour bien visualiser cette densité spectrale de puissance, il faut voir les sons comme des couleurs. Ces dernières vont émettre une longueur d'onde d'intensité variable. De la même manière, les sons vont émettre des fréquences (Hertz) d'intensité variables. C'est uniquement sur cette similarité graphique ainsi observée que le nom de bruit coloré leur a été attribué. On observe ainsi diverses "couleurs" de bruits : blanc, bleu, rose, rouge, violet et gris qui vont toutes être des mélanges de l'ensemble des fréquences audibles mais d'intensités variables.


Commentaires préférés (3)

a écrit : - Il était comment le concert ?
- Bleu.
"Blouge... C'est bien aussi blouge..."

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Il faut voir ces sons comme du "bruit" et pas comme de la musique.

Par exemple le son blanc ressemble au bruit de la neige des vieilles télé quand il n'y avait pas de chaînes en clair. Les sources parlent de bruit de cascade aussi.

Par contre à la question "pourquoi le son blanc aide à dormir ?" eh bien on ne sait pas vraiment. Tout n'est qu'hypothèses : pour les nourrissons il semblerait que cela leur rappelle l'environnement acoustique du ventre de leur mère.

Le bruit blanc est aussi utilisé pour tester l'acoustique des salles. On émet ce son et, par réflexion de ce bruit dans la salle, on regarde quelles fréquences sont les mieux réfléchies.

Il me semble aussi que ces sons sont utilisés à des fins de torture pour priver la personne de tous ses sens...

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a écrit : En lisant ce commentaire, personnellement, je deviens vert... Rien compris de si bon matin... Ce n'est pas si compliqué tu vas voir :

les sons fonctionnent comme des couleurs.

Celles-ci émettent ce qu'on appelle des "longueurs d'onde" propres à la couleur de l'objet en question.

Par exemple, les objets bleus vont émettre de faibles longueurs d'onde. À l'inverse des objets rouges.

J'imagine que jusque là ca va.

On ne peut voir qu'une certaine plage de longueur d'onde. Pour les sons c'est pareil aussi.

Sur un graphique représentant l'émission des longueurs d'onde d'une couleur -disons de la couleur blanche-, on peut voir une "droite" qui émet dans toutes les longueurs d'onde du spectre visible. Pour la couleur verte, qui est le mélange entre du bleu et du jaune, on va voir des "pics" de longueur d'onde émises dans le bleu et le jaune.

Ces mélanges forment des couleurs additives ou soustractives. Les sons fonctionnent de la même façon :

Ils ne sont audibles (par l'oreille humaine "standard") que sur une plage définie. Tout comme les couleurs.

Quand on regarde les graphiques représentant l'intensité des différentes fréquences d'émission d'un son, on voit une courbe avec des pics plus ou moins prononcés à certaines fréquences.

Si vous voulez, les longueurs d'onde sont aux couleurs ce que les fréquences sont aux sons. Et les 2 varient en fonction de leur intensité.

Le bruit blanc va émettre dans toutes les frequences audibles. D'où son qualificatif de "blanc". Le bruit vert, lui va émettre dans deux fréquences principalement. Et si on superpose ce graphe avec le graphe de la couleur verte, on remarquera que les 2 fréquences émises par le bruit vert et les 2 principales longueurs d'onde émises par la couleur verte peuvent de superposer GRAPHIQUEMENT

C'est uniquement sur cette similarité graphique qu'on parle de son coloré. Autrement dit, le seul rapport entre les sons et les couleurs, ici, c'est la gueule des courbes d'émission des couleurs et des sons.

Est-ce que c'est clair pour vous ?

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Tous les commentaires (44)

En lisant ce commentaire, personnellement, je deviens vert... Rien compris de si bon matin...

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a écrit : - Il était comment le concert ?
- Bleu.
"Blouge... C'est bien aussi blouge..."

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Donc le Brown sound n'est pas qu'une légende

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Il faut voir ces sons comme du "bruit" et pas comme de la musique.

Par exemple le son blanc ressemble au bruit de la neige des vieilles télé quand il n'y avait pas de chaînes en clair. Les sources parlent de bruit de cascade aussi.

Par contre à la question "pourquoi le son blanc aide à dormir ?" eh bien on ne sait pas vraiment. Tout n'est qu'hypothèses : pour les nourrissons il semblerait que cela leur rappelle l'environnement acoustique du ventre de leur mère.

Le bruit blanc est aussi utilisé pour tester l'acoustique des salles. On émet ce son et, par réflexion de ce bruit dans la salle, on regarde quelles fréquences sont les mieux réfléchies.

Il me semble aussi que ces sons sont utilisés à des fins de torture pour priver la personne de tous ses sens...

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Et le bruit marron ne sent pas bon.

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Le bruit blanc, comme la couleur en lumière, n'est il pas le résultat de l'addition de toutes les fréquences audibles ? J'avais imprimé que c'est le son que fait un vieux poste de télé en mode neige - un grésillement bien sale avec lequel je ne m'endormirai pas !

Au début je pensais que c'était une anecdote sur la synesthésie : voir un son goûter une couleur... Mais en fait non

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a écrit : En lisant ce commentaire, personnellement, je deviens vert... Rien compris de si bon matin... Ce n'est pas si compliqué tu vas voir :

les sons fonctionnent comme des couleurs.

Celles-ci émettent ce qu'on appelle des "longueurs d'onde" propres à la couleur de l'objet en question.

Par exemple, les objets bleus vont émettre de faibles longueurs d'onde. À l'inverse des objets rouges.

J'imagine que jusque là ca va.

On ne peut voir qu'une certaine plage de longueur d'onde. Pour les sons c'est pareil aussi.

Sur un graphique représentant l'émission des longueurs d'onde d'une couleur -disons de la couleur blanche-, on peut voir une "droite" qui émet dans toutes les longueurs d'onde du spectre visible. Pour la couleur verte, qui est le mélange entre du bleu et du jaune, on va voir des "pics" de longueur d'onde émises dans le bleu et le jaune.

Ces mélanges forment des couleurs additives ou soustractives. Les sons fonctionnent de la même façon :

Ils ne sont audibles (par l'oreille humaine "standard") que sur une plage définie. Tout comme les couleurs.

Quand on regarde les graphiques représentant l'intensité des différentes fréquences d'émission d'un son, on voit une courbe avec des pics plus ou moins prononcés à certaines fréquences.

Si vous voulez, les longueurs d'onde sont aux couleurs ce que les fréquences sont aux sons. Et les 2 varient en fonction de leur intensité.

Le bruit blanc va émettre dans toutes les frequences audibles. D'où son qualificatif de "blanc". Le bruit vert, lui va émettre dans deux fréquences principalement. Et si on superpose ce graphe avec le graphe de la couleur verte, on remarquera que les 2 fréquences émises par le bruit vert et les 2 principales longueurs d'onde émises par la couleur verte peuvent de superposer GRAPHIQUEMENT

C'est uniquement sur cette similarité graphique qu'on parle de son coloré. Autrement dit, le seul rapport entre les sons et les couleurs, ici, c'est la gueule des courbes d'émission des couleurs et des sons.

Est-ce que c'est clair pour vous ?

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a écrit : Au début je pensais que c'était une anecdote sur la synesthésie : voir un son goûter une couleur... Mais en fait non Peut-être que ça a clairement un lien ! À rechercher !

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La troisième source est excellente, je vous conseille à tous d'y jeter un coup d'oeil.

Il y est expliqué la signification de termes flous et abstraits (rond, fin, brillant...) à l'aide de chiffres et d'exemples concrets.
Plus loin, on y trouve la signification et l'utilité de ces fameux bruits colorés, exemples audio à l'appui.
En somme, chacun m'évoque le bruit d'une cascade différant légèrement selon où je me situe par rapport à elle.

a écrit : Il faut voir ces sons comme du "bruit" et pas comme de la musique.

Par exemple le son blanc ressemble au bruit de la neige des vieilles télé quand il n'y avait pas de chaînes en clair. Les sources parlent de bruit de cascade aussi.

Par contre à la question "pourquoi le son
blanc aide à dormir ?" eh bien on ne sait pas vraiment. Tout n'est qu'hypothèses : pour les nourrissons il semblerait que cela leur rappelle l'environnement acoustique du ventre de leur mère.

Le bruit blanc est aussi utilisé pour tester l'acoustique des salles. On émet ce son et, par réflexion de ce bruit dans la salle, on regarde quelles fréquences sont les mieux réfléchies.

Il me semble aussi que ces sons sont utilisés à des fins de torture pour priver la personne de tous ses sens...
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La troisième source, sans donner de source ou de preuve scientifique, évoque néanmoins une explication possible concernant l'aspect apaisant du bruit blanc: il diminue le ratio signal/bruit.
Concrètement, vu qu'il émet dans l'ensemble du spectre sonore audible pour l'homme, il couvrirait alors tous les signaux sonores potentiellement générateurs de stress.

Au final, nos yeux et nos oreilles captent les mêmes phénomènes physiques, des longueurs d'ondes en hertz... c'est juste que les fréquences entre couleurs et sons sont très éloignées...
Ou je me trompe ?

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a écrit : Au final, nos yeux et nos oreilles captent les mêmes phénomènes physiques, des longueurs d'ondes en hertz... c'est juste que les fréquences entre couleurs et sons sont très éloignées...
Ou je me trompe ?
Un peu, en fait c'est juste complètement l'inverse :-P
Le concept de «bruit coloré» est une analogie assez grossière entre deux phénomènes physiques radicalement différents, le seul point commun étant qu'il y a une onde. Alors que la lumière est une onde électromagnétique, le son est une onde méchanique. Les deux sont incomparables sauf sur le papier justement, la courbe d'un «son bleu» se superposant parfaitement avec celui de la couleur bleue.
De fait, alors que nous percevons une certaine harmonie dans notre environnement et donc dans les jeux de lumière, un bruit coloré reste un... bruit.

Roger : Michel j'entend des couleurs partout !
Michel : Arrête les champi !

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a écrit : Ce n'est pas si compliqué tu vas voir :

les sons fonctionnent comme des couleurs.

Celles-ci émettent ce qu'on appelle des "longueurs d'onde" propres à la couleur de l'objet en question.

Par exemple, les objets bleus vont émettre de faibles longueurs
d'onde. À l'inverse des objets rouges.

J'imagine que jusque là ca va.

On ne peut voir qu'une certaine plage de longueur d'onde. Pour les sons c'est pareil aussi.

Sur un graphique représentant l'émission des longueurs d'onde d'une couleur -disons de la couleur blanche-, on peut voir une "droite" qui émet dans toutes les longueurs d'onde du spectre visible. Pour la couleur verte, qui est le mélange entre du bleu et du jaune, on va voir des "pics" de longueur d'onde émises dans le bleu et le jaune.

Ces mélanges forment des couleurs additives ou soustractives. Les sons fonctionnent de la même façon :

Ils ne sont audibles (par l'oreille humaine "standard") que sur une plage définie. Tout comme les couleurs.

Quand on regarde les graphiques représentant l'intensité des différentes fréquences d'émission d'un son, on voit une courbe avec des pics plus ou moins prononcés à certaines fréquences.

Si vous voulez, les longueurs d'onde sont aux couleurs ce que les fréquences sont aux sons. Et les 2 varient en fonction de leur intensité.

Le bruit blanc va émettre dans toutes les frequences audibles. D'où son qualificatif de "blanc". Le bruit vert, lui va émettre dans deux fréquences principalement. Et si on superpose ce graphe avec le graphe de la couleur verte, on remarquera que les 2 fréquences émises par le bruit vert et les 2 principales longueurs d'onde émises par la couleur verte peuvent de superposer GRAPHIQUEMENT

C'est uniquement sur cette similarité graphique qu'on parle de son coloré. Autrement dit, le seul rapport entre les sons et les couleurs, ici, c'est la gueule des courbes d'émission des couleurs et des sons.

Est-ce que c'est clair pour vous ?
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L'idée ce commentaire, ce gars sait comment les choses se passent.

Je rajouterai que la bande de fréquence audible par l'oreille humaine s'étend de 20 à 20 KHz (et se rétracte avec le temps), et la perception humaine des couleurs de 380 à 700e-9 m de longueur d'onde.
Calcul de la longueur d'onde = vitesse / fréquence.
(Source : les cours de Télécom )

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Aucune blague sur le bleulaune ? :(

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Pas super scientifique comme méthode.
Elle est basé sur l'oreille et l'œil humain.
Avec un chien qui entend sur une bien plus grande largeur spectrale le "bleu humain" deviendrait un "vert chien"
Ou le "rouge humain" un "vert éléphant"

Bref c'est un peu du baratin tout ça.

a écrit : Pas super scientifique comme méthode.
Elle est basé sur l'oreille et l'œil humain.
Avec un chien qui entend sur une bien plus grande largeur spectrale le "bleu humain" deviendrait un "vert chien"
Ou le "rouge humain" un "vert éléphant"

Bref c'est un peu du baratin tout ça.
Je ne pense pas qu'on puisse appeler ça du baratin. Je ne suis pas sûr que les éléphants ou les chiens auraient une réelle utilité à utiliser le bruit rose pour des salles de concert....

D'autant plus que rien ne nous dit que l'effet d'apaisement ne peut être utilisé sur les animaux en question. C'est juste que là c'est appliqué à l'échelle humaine et sur la capacité de l'Homme a percevoir telle ou telle son. Surtout que la corrélation bruit-couleur est arbitraire comme expliqué dans l'anecdote.

C'est comme dire que la médecine c'est du baratin parceque tout n'est pas retransmisible à l'échelle des animaux...

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