Le bourreau pouvait librement se servir à manger

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A Paris et dans quelques villes, le bourreau bénéficiait du droit de havage, qui lui permettait de prélever des denrées vendues sur le marché, "autant que peut en prendre la main". Ce droit était destiné à compenser le fait que, vu son impopularité, beaucoup de marchants refusaient de le servir.

La main remplacée par une cuillère qui avait tendance à grandir de plus en plus, additionné à l'aversion des marchands à être marqués d'une croix quand ils s'étaient acquittés de ce droit conduisit le parlement à remplacer le droit de havage par une perception fixe.


Commentaires préférés (3)

Bien que majoritairement exécuté par des hommes, ce métier possédait déjà son équivalent féminin avec "la bourrelle".
La bourrelle désignait parfois aussi la femme du bourreau.

On doit d'ailleurs dire aujourd'hui : "cette femme est une bourrelle de travail" pour une femme qui travaille énormément.

Le terme bourreau proviendrait du verbe "bourrer", synonyme de frapper (cette étymologie est en débat encore aujourd'hui). Ce terme serait directement issu du fait de "bourrer" qui signifie remplir de bourre. On frappait la bourre pour la faire rentrer dans un sac, une selle ou un tabouret. La bourre était un amas de poils détachés de la peau de certains animaux (du latin Aburra, « étoffe grossière »).

" chérie je te laisse, ça va couper."
Louis XVI 21 janvier 1793 . ;)

a écrit : Bien que majoritairement exécuté par des hommes, ce métier possédait déjà son équivalent féminin avec "la bourrelle".
La bourrelle désignait parfois aussi la femme du bourreau.

On doit d'ailleurs dire aujourd'hui : "cette femme est une bourrelle de travail" pour une
femme qui travaille énormément.

Le terme bourreau proviendrait du verbe "bourrer", synonyme de frapper (cette étymologie est en débat encore aujourd'hui). Ce terme serait directement issu du fait de "bourrer" qui signifie remplir de bourre. On frappait la bourre pour la faire rentrer dans un sac, une selle ou un tabouret. La bourre était un amas de poils détachés de la peau de certains animaux (du latin Aburra, « étoffe grossière »).
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Exécuter son métier prend alors effectivement tout son sens.
Les enfants du bourreau ou de la bourelle sont d'ailleurs les bourrelets (ou pas).


Tous les commentaires (21)

Bien que majoritairement exécuté par des hommes, ce métier possédait déjà son équivalent féminin avec "la bourrelle".
La bourrelle désignait parfois aussi la femme du bourreau.

On doit d'ailleurs dire aujourd'hui : "cette femme est une bourrelle de travail" pour une femme qui travaille énormément.

Le terme bourreau proviendrait du verbe "bourrer", synonyme de frapper (cette étymologie est en débat encore aujourd'hui). Ce terme serait directement issu du fait de "bourrer" qui signifie remplir de bourre. On frappait la bourre pour la faire rentrer dans un sac, une selle ou un tabouret. La bourre était un amas de poils détachés de la peau de certains animaux (du latin Aburra, « étoffe grossière »).

" chérie je te laisse, ça va couper."
Louis XVI 21 janvier 1793 . ;)

a écrit : " chérie je te laisse, ça va couper."
Louis XVI 21 janvier 1793 . ;)
Citation reprise par Eddy Mitchell dans La cité de la peur.

a écrit : Bien que majoritairement exécuté par des hommes, ce métier possédait déjà son équivalent féminin avec "la bourrelle".
La bourrelle désignait parfois aussi la femme du bourreau.

On doit d'ailleurs dire aujourd'hui : "cette femme est une bourrelle de travail" pour une
femme qui travaille énormément.

Le terme bourreau proviendrait du verbe "bourrer", synonyme de frapper (cette étymologie est en débat encore aujourd'hui). Ce terme serait directement issu du fait de "bourrer" qui signifie remplir de bourre. On frappait la bourre pour la faire rentrer dans un sac, une selle ou un tabouret. La bourre était un amas de poils détachés de la peau de certains animaux (du latin Aburra, « étoffe grossière »).
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Exécuter son métier prend alors effectivement tout son sens.
Les enfants du bourreau ou de la bourelle sont d'ailleurs les bourrelets (ou pas).

a écrit : Même pas puisqu'il est doublé ;)
youtu.be/5tHngycSMwo
Film avec un nombre incalculable de références...d'une finesse et d'une intelligence comme on n'en fait plus. Mais qui ne passe pas pour pas mal de gens.

Le mot havage faisait référence à une ancienne unité de capacité utilisée pour la mesure des grains et qui correspondait à une poignée prise à deux mains : la havée. Facile à placer au Scrabble.

a écrit : Bien que majoritairement exécuté par des hommes, ce métier possédait déjà son équivalent féminin avec "la bourrelle".
La bourrelle désignait parfois aussi la femme du bourreau.

On doit d'ailleurs dire aujourd'hui : "cette femme est une bourrelle de travail" pour une
femme qui travaille énormément.

Le terme bourreau proviendrait du verbe "bourrer", synonyme de frapper (cette étymologie est en débat encore aujourd'hui). Ce terme serait directement issu du fait de "bourrer" qui signifie remplir de bourre. On frappait la bourre pour la faire rentrer dans un sac, une selle ou un tabouret. La bourre était un amas de poils détachés de la peau de certains animaux (du latin Aburra, « étoffe grossière »).
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Est-ce que ça a un rapport étymologiquement avec un bourrage de papier Tybs ? Tu sais quand la fameuse imprimante chérie n’en fait qu’à sa tête alors que t’en as besoin pile à ce moment-là

a écrit : Est-ce que ça a un rapport étymologiquement avec un bourrage de papier Tybs ? Tu sais quand la fameuse imprimante chérie n’en fait qu’à sa tête alors que t’en as besoin pile à ce moment-là Entre le terme bourrer et le terme bourrage oui certainement.
C'est le lien bourreau/bourrer qui est moins prouvé.

Certains linguistes parlent d'une autre origine, de Borel, seigneur de Bellecombe, en 1261, qui avait la charge de pendre les voleurs du canton (il était pend-larron) et qui par déformation aurait donné "bourreau".
Bourreau pourrait aussi venir de bouchereau qui est l'ancien nom du boucher et qui par contraction aurait pu donner bourreau.

a écrit : Entre le terme bourrer et le terme bourrage oui certainement.
C'est le lien bourreau/bourrer qui est moins prouvé.

Certains linguistes parlent d'une autre origine, de Borel, seigneur de Bellecombe, en 1261, qui avait la charge de pendre les voleurs du canton (il était pend-larron) et q
ui par déformation aurait donné "bourreau".
Bourreau pourrait aussi venir de bouchereau qui est l'ancien nom du boucher et qui par contraction aurait pu donner bourreau.
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Ahhh je vais me pencher sur le sujet dès que bebe fais sa sieste !
Merci Tybs :)

a écrit : Bien que majoritairement exécuté par des hommes, ce métier possédait déjà son équivalent féminin avec "la bourrelle".
La bourrelle désignait parfois aussi la femme du bourreau.

On doit d'ailleurs dire aujourd'hui : "cette femme est une bourrelle de travail" pour une
femme qui travaille énormément.

Le terme bourreau proviendrait du verbe "bourrer", synonyme de frapper (cette étymologie est en débat encore aujourd'hui). Ce terme serait directement issu du fait de "bourrer" qui signifie remplir de bourre. On frappait la bourre pour la faire rentrer dans un sac, une selle ou un tabouret. La bourre était un amas de poils détachés de la peau de certains animaux (du latin Aburra, « étoffe grossière »).
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Un bourre c’est aussi un policier.

a écrit : Film avec un nombre incalculable de références...d'une finesse et d'une intelligence comme on n'en fait plus. Mais qui ne passe pas pour pas mal de gens. J'ai beau être fan (j'ai 40 ans alors c'est comme une majorité de ma génération), avoir participé à des concours de carioca, ce n'est ni fin ni intelligent, mais absurde et surprenant et fait avec talent. Selon Wikipedia, ils se sont inspirés des monthy python et de zaz et ils reprennent ce type d'humour. Les inconnus, par exemple, est un humour plus intelligent (mais plus convenu) car ils critiquent la société et les effets pervers. Je ne lancerai pas le débat de savoir quelle troupe est la plus drôle, car ce n'est pas à moi, simple lecteur, de divulguer les ragots comme quoi l'une à plus de talent...

a écrit : J'ai beau être fan (j'ai 40 ans alors c'est comme une majorité de ma génération), avoir participé à des concours de carioca, ce n'est ni fin ni intelligent, mais absurde et surprenant et fait avec talent. Selon Wikipedia, ils se sont inspirés des monthy python et de zaz et ils reprennent ce type d'humour. Les inconnus, par exemple, est un humour plus intelligent (mais plus convenu) car ils critiquent la société et les effets pervers. Je ne lancerai pas le débat de savoir quelle troupe est la plus drôle, car ce n'est pas à moi, simple lecteur, de divulguer les ragots comme quoi l'une à plus de talent... Afficher tout J'ai un ami qui avait fait son sujet de mémoire de Master d'études cinématographiques sur la Cité de la Peur. Et je te jure que toutes les scènes sont particulièrement calculées, et bourrées de références, avec beaucoup d'intelligence. C'est particulièrement fin. Et ce n'est pas donné à tout le monde. Faudrait que je retrouve son mémoire. Je sais que les thèses se retrouvent facilement, je doute pour les mémoires de Master.

a écrit : J'ai un ami qui avait fait son sujet de mémoire de Master d'études cinématographiques sur la Cité de la Peur. Et je te jure que toutes les scènes sont particulièrement calculées, et bourrées de références, avec beaucoup d'intelligence. C'est particulièrement fin. Et ce n'est pas donné à tout le monde. Faudrait que je retrouve son mémoire. Je sais que les thèses se retrouvent facilement, je doute pour les mémoires de Master. Afficher tout C'est ce qu'on appelle Perdre la mémoire ???

a écrit : J'ai un ami qui avait fait son sujet de mémoire de Master d'études cinématographiques sur la Cité de la Peur. Et je te jure que toutes les scènes sont particulièrement calculées, et bourrées de références, avec beaucoup d'intelligence. C'est particulièrement fin. Et ce n'est pas donné à tout le monde. Faudrait que je retrouve son mémoire. Je sais que les thèses se retrouvent facilement, je doute pour les mémoires de Master. Afficher tout Tu l’avais déjà dit ;)

Il y a une superstition selon laquelle présenter le pain à l’envers sur une table attire le diable remonte au Moyen Age. 

A cette époque, la peine de mort est largement pratiquée. Elle est exécutée en public, souvent à l’heure du marché afin que le peuple puisse y assister. Compte tenu de cet horaire, tout occupés à leur tâche, les bourreaux ne pouvaient pas se rendre chez le boulanger pour acheter leur pain. Aussi, ce commerçant réservait le pain du bourreau pour qu’il vienne le chercher plus tard. Et pour être certain de ne pas le vendre à autrui, ils prirent l’habitude de le retourner.

Poser un pain à l’envers signifie donc le réserver pour un bourreau, synonyme de mort, malheur et pourquoi pas du diable.

Je pensais pas que les bourreaux étaient mal vu, il me semblait que les exécutions publiques avaient un certain succès auprès de la population, un peu comme un "spectacle". Mais peut être que c'est une image un peu trop véhiculé par les films ou séries..

a écrit : J'ai un ami qui avait fait son sujet de mémoire de Master d'études cinématographiques sur la Cité de la Peur. Et je te jure que toutes les scènes sont particulièrement calculées, et bourrées de références, avec beaucoup d'intelligence. C'est particulièrement fin. Et ce n'est pas donné à tout le monde. Faudrait que je retrouve son mémoire. Je sais que les thèses se retrouvent facilement, je doute pour les mémoires de Master. Afficher tout Si le mémoire a été déposé sur la plateforme en ligne DUMAS cela peut sûrement se retrouver simplement si tu connais le titre de son mémoire.