Une montre décisive pour Apollo 13

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En 1970, les astronautes d'Apollo 13 réussirent à rentrer sur Terre avec leur module lunaire suite à la perte d'un réservoir d'oxygène. Ayant coupé la plupart de leurs instruments pour économiser l'énergie, c'est avec une montre Omega Speedmaster qu'ils chronométrèrent précisément les durées d'allumage des moteurs afin de corriger leur trajectoire et amerrir en sécurité. Le Silver Snoopy Award fut décerné à la marque horlogère suisse Omega pour le rôle de leur montre dans le sauvetage.

Le Silver Snoopy Award est décerné depuis 1968 aux collaborateurs de la NASA ayant contribué de manière significative à la sécurité des vols et au succès des missions du programme de vols spatiaux habités. Moins de 1% des collaborateurs l'ont reçu actuellement.


Commentaires préférés (3)

Voici pourquoi Snoopy, le célèbre chien favori des ados des années 70, a été adopté par la NASA.
Source Le Figaro

C’est après l'accident d'Apollo 1, en 1968, que la NASA choisit le célèbre «beagle» pour marquer le succès des missions. Un chien de garde de la conquête spatiale, en quelque sorte… Depuis, Snoopy apparaît sur les posters affichés dans les centres spatiaux afin de prôner les règles de sécurité à respecter pour le succès des missions spatiales. Al Chop, alors directeur des affaires publiques du centre des vols habités à Houston, imagine créer une récompense, une sorte d’ordre du mérite interne à la NASA. Il sera offert par les astronautes aux employés de l'industrie spatiale en reconnaissance de leur contribution aux programmes des vols habités. Schulz, grand fan du programme spatial américain, autorisera la NASA à utiliser l’image de Snoopy gratuitement, et le dessinera pour l’occasion en tenue d'astronaute, pour ces médailles emportées dans l’espace par chaque mission Apollo. C’est ainsi qu’est né la sylver Snoopy award.

Derrière toutes les montres Omega Speedmaster, on retrouve d'ailleurs l'inscription : "Flight-qualified by Nasa in 1965 for all manned space mission - The first watch worn on the moon"
www.omegawatches.com/fr/watch-omega-speedmaster-moonwatch-professional-co-axial-master-chronometer-chronograph-42-mm-31030425001001

Elles sont également parfois renommées : Omega Speedmaster Moonwatch

Je copie colle des infos de ce lien qui apporte des informations supplémentaires sur les omega speedmaster (lemag.cresus.fr/omega-speedmaster-5-anecdotes-incontournables-a-connaitre/) :

"Avant d’accéder à la notoriété spatiale et de gagner sa place dans les étoiles, la Speedmaster était déjà une montre de légende destinée aux pilotes… de courses automobiles et aux fans de vitesse. Présentée pour la première fois en 1957, la Speedmaster ref CK 2915 fait déjà parler d’elle grâce à un design sportif et des performances chronométriques révolutionnaires. C’est la première montre dotée d’une échelle tachymétrique extérieure. Pour rendre hommage aux courses automobiles, Omega a créé la Speedmaster Racing dont les compteurs s’inspirent des tableaux de bords de l’époque.

C’est en 1962, lors du programme Mercury que la Speedmaster ref CK 2998 réalise son premier voyage spatial au poignet de l’astronaute Walter Schirra. C’est la première fois qu’une montre Omega est envoyée dans l’espace. Mais ce n’est que le 23 Mars 1965 que la Speedmaster effectue son vol spatial inaugural officiel lors de la mission Gemini 3.

Vers les années 1962, la NASA commence à réaliser une batterie de tests en conditions extrêmes sur différents modèles de montres afin d’équiper ses astronautes de chronographes fiables pour leurs missions spatiales. Parmi ces « épreuves du feu », on peut notamment citer, une exposition à de fortes variations de températures, des chocs violents, des vibrations ou encore des champs magnétiques intenses. En 1965, la Speedmaster ST 105.003 est la seule à réussir tous les tests ce qui lui permet d’être homologuée par la NASA sous le titre « flight qualified by NASA for all manned space missions » (homologuée par la NASA pour toutes les missions spatiales habitées).

En 1970, Omega créé une Speedmaster en or pour récompenser le succès de la mission Apollo 11. Chaque astronaute de la Nasa a reçu une montre avec l’inscription « To mark man’s conquest of space with time, through time, on time » (pour marquer la conquête de l’espace avec le temps, à travers le temps, à temps)."


La montre a été de nouveau approuvée en 1978 pour le programme Shuttle et reste encore aujourd’hui la montre officielle des astronautes de la NASA pour effectuer les sorties extravéhiculaires.
Depuis, les astronautes qui volent sur Space X portent une montre Omega X-33 surnommée la «Mars watch». Cette montre résiste aux radiations, au dépressurisation et repressurisation, aux vibrations intenses d’une navette spatiale, à des vitesses atteignant 5 G et 7 G, à des températures allant de -45 à 75 °C.

a écrit : C'est amusant, mais je pense que n'importe quelle montre mécanique un peu calibrée aurait pu faire le job. Dans ce type de configuration c'est surtout le facteur humain (temps de réaction, synchronisation des gestes) qui est le facteur limitant.

Maintenant j'imagine que les astronautes
sauvés dans appolo 13 ont dû garder précieusement cette montre (ou en faire don à un musée, ce qui revient au même) qui symbolise ce passage critique. Afficher tout
Les montres portées par Neil Armstrong et Michael Collins sont conservées au National Air and Space Museum, à Washington DC. Buzz Aldrin avait prêté la sienne pour une exposition mais elle a disparu sur le chemin du retour et n'a jamais été retrouvé.

Celle de Neil Armstrong n'a jamais "foulé le sol lunaire en étant accroché à un poignet" car il l'avait laissé dans le module lunaire au cas où le système d'horloge tombait en panne.

Anecdote dans l'anecdote : les bracelets n'étaient pas métallique mais en velcro. Ainsi, les astronautes en combinaison spatiale portaient la montre au-dessus de la combinaison et non en dessous (en desserrant le bracelet velcro). Ils avaient ainsi accès à l'heure en permanence. La montre, elle, était bien entendu exposée au vide spatiale, aux températures extrêmes et aux radiations solaires.

D'autres montres ont également été approuvées comme la Casio G-Schock ou la Timex IRONMAN Triathlon Data Link mais uniquement pour être portée dans l'ISS.

Pour les tests, voici une vidéo explicative : www.youtube.com/watch?v=e002RfWn6mE&t=47s

Désolé je suis fasciné par les montres et le spatial alors les deux ensembles... j'arrête le spam promis ^^.


Tous les commentaires (33)

C'est amusant, mais je pense que n'importe quelle montre mécanique un peu calibrée aurait pu faire le job. Dans ce type de configuration c'est surtout le facteur humain (temps de réaction, synchronisation des gestes) qui est le facteur limitant.

Maintenant j'imagine que les astronautes sauvés dans appolo 13 ont dû garder précieusement cette montre (ou en faire don à un musée, ce qui revient au même) qui symbolise ce passage critique.

Voici pourquoi Snoopy, le célèbre chien favori des ados des années 70, a été adopté par la NASA.
Source Le Figaro

C’est après l'accident d'Apollo 1, en 1968, que la NASA choisit le célèbre «beagle» pour marquer le succès des missions. Un chien de garde de la conquête spatiale, en quelque sorte… Depuis, Snoopy apparaît sur les posters affichés dans les centres spatiaux afin de prôner les règles de sécurité à respecter pour le succès des missions spatiales. Al Chop, alors directeur des affaires publiques du centre des vols habités à Houston, imagine créer une récompense, une sorte d’ordre du mérite interne à la NASA. Il sera offert par les astronautes aux employés de l'industrie spatiale en reconnaissance de leur contribution aux programmes des vols habités. Schulz, grand fan du programme spatial américain, autorisera la NASA à utiliser l’image de Snoopy gratuitement, et le dessinera pour l’occasion en tenue d'astronaute, pour ces médailles emportées dans l’espace par chaque mission Apollo. C’est ainsi qu’est né la sylver Snoopy award.

Derrière toutes les montres Omega Speedmaster, on retrouve d'ailleurs l'inscription : "Flight-qualified by Nasa in 1965 for all manned space mission - The first watch worn on the moon"
www.omegawatches.com/fr/watch-omega-speedmaster-moonwatch-professional-co-axial-master-chronometer-chronograph-42-mm-31030425001001

Elles sont également parfois renommées : Omega Speedmaster Moonwatch

Je copie colle des infos de ce lien qui apporte des informations supplémentaires sur les omega speedmaster (lemag.cresus.fr/omega-speedmaster-5-anecdotes-incontournables-a-connaitre/) :

"Avant d’accéder à la notoriété spatiale et de gagner sa place dans les étoiles, la Speedmaster était déjà une montre de légende destinée aux pilotes… de courses automobiles et aux fans de vitesse. Présentée pour la première fois en 1957, la Speedmaster ref CK 2915 fait déjà parler d’elle grâce à un design sportif et des performances chronométriques révolutionnaires. C’est la première montre dotée d’une échelle tachymétrique extérieure. Pour rendre hommage aux courses automobiles, Omega a créé la Speedmaster Racing dont les compteurs s’inspirent des tableaux de bords de l’époque.

C’est en 1962, lors du programme Mercury que la Speedmaster ref CK 2998 réalise son premier voyage spatial au poignet de l’astronaute Walter Schirra. C’est la première fois qu’une montre Omega est envoyée dans l’espace. Mais ce n’est que le 23 Mars 1965 que la Speedmaster effectue son vol spatial inaugural officiel lors de la mission Gemini 3.

Vers les années 1962, la NASA commence à réaliser une batterie de tests en conditions extrêmes sur différents modèles de montres afin d’équiper ses astronautes de chronographes fiables pour leurs missions spatiales. Parmi ces « épreuves du feu », on peut notamment citer, une exposition à de fortes variations de températures, des chocs violents, des vibrations ou encore des champs magnétiques intenses. En 1965, la Speedmaster ST 105.003 est la seule à réussir tous les tests ce qui lui permet d’être homologuée par la NASA sous le titre « flight qualified by NASA for all manned space missions » (homologuée par la NASA pour toutes les missions spatiales habitées).

En 1970, Omega créé une Speedmaster en or pour récompenser le succès de la mission Apollo 11. Chaque astronaute de la Nasa a reçu une montre avec l’inscription « To mark man’s conquest of space with time, through time, on time » (pour marquer la conquête de l’espace avec le temps, à travers le temps, à temps)."


La montre a été de nouveau approuvée en 1978 pour le programme Shuttle et reste encore aujourd’hui la montre officielle des astronautes de la NASA pour effectuer les sorties extravéhiculaires.
Depuis, les astronautes qui volent sur Space X portent une montre Omega X-33 surnommée la «Mars watch». Cette montre résiste aux radiations, au dépressurisation et repressurisation, aux vibrations intenses d’une navette spatiale, à des vitesses atteignant 5 G et 7 G, à des températures allant de -45 à 75 °C.

a écrit : C'est amusant, mais je pense que n'importe quelle montre mécanique un peu calibrée aurait pu faire le job. Dans ce type de configuration c'est surtout le facteur humain (temps de réaction, synchronisation des gestes) qui est le facteur limitant.

Maintenant j'imagine que les astronautes
sauvés dans appolo 13 ont dû garder précieusement cette montre (ou en faire don à un musée, ce qui revient au même) qui symbolise ce passage critique. Afficher tout
Je ne pense pas. Tybs parle de plusieurs tests résistances à des explosions ou des champs magnétiques liés au cahier des charges, mais sans partir dans les scénarios catastrophes, beaucoups d'éléments sont à prendre en compte. L'absence de gravitation (si il n'y a pas la force gravitationnelle qui vient augmenter les frottements sur tel engrenage, une seconde dure-t-elle une seconde ?), les G qu'elles doivent encaisser sans que ça ne perturbe leur fonctionnement, sont des exemples.

a écrit : C'est amusant, mais je pense que n'importe quelle montre mécanique un peu calibrée aurait pu faire le job. Dans ce type de configuration c'est surtout le facteur humain (temps de réaction, synchronisation des gestes) qui est le facteur limitant.

Maintenant j'imagine que les astronautes
sauvés dans appolo 13 ont dû garder précieusement cette montre (ou en faire don à un musée, ce qui revient au même) qui symbolise ce passage critique. Afficher tout
Les montres portées par Neil Armstrong et Michael Collins sont conservées au National Air and Space Museum, à Washington DC. Buzz Aldrin avait prêté la sienne pour une exposition mais elle a disparu sur le chemin du retour et n'a jamais été retrouvé.

Celle de Neil Armstrong n'a jamais "foulé le sol lunaire en étant accroché à un poignet" car il l'avait laissé dans le module lunaire au cas où le système d'horloge tombait en panne.

Anecdote dans l'anecdote : les bracelets n'étaient pas métallique mais en velcro. Ainsi, les astronautes en combinaison spatiale portaient la montre au-dessus de la combinaison et non en dessous (en desserrant le bracelet velcro). Ils avaient ainsi accès à l'heure en permanence. La montre, elle, était bien entendu exposée au vide spatiale, aux températures extrêmes et aux radiations solaires.

D'autres montres ont également été approuvées comme la Casio G-Schock ou la Timex IRONMAN Triathlon Data Link mais uniquement pour être portée dans l'ISS.

Pour les tests, voici une vidéo explicative : www.youtube.com/watch?v=e002RfWn6mE&t=47s

Désolé je suis fasciné par les montres et le spatial alors les deux ensembles... j'arrête le spam promis ^^.

a écrit : C'est amusant, mais je pense que n'importe quelle montre mécanique un peu calibrée aurait pu faire le job. Dans ce type de configuration c'est surtout le facteur humain (temps de réaction, synchronisation des gestes) qui est le facteur limitant.

Maintenant j'imagine que les astronautes
sauvés dans appolo 13 ont dû garder précieusement cette montre (ou en faire don à un musée, ce qui revient au même) qui symbolise ce passage critique. Afficher tout
N'importe quelle montre n'aurait pas fait aussi bien car n'importe quelle montre ne se serait pas trouvée à bord quand on avait besoin d'elle. Les astronautes n'embarquaient pas dans la fusée avec n'importe quelle montre qu'ils avaient au poignet à ce moment-là, et quand ils ont eu besoin d'une montre mécanique parce tous les appareils électriques étaient arrêtés, ce n'était pas le moment de vérifier s'il y avait une montre à bord et si elle avait résisté aux maltraitances de la mission et était toujours en état de marche. Je comprends que c'était rassurant pour les astronautes de savoir qu'ils étaient équipés de cette montre qui avait été choisie et testée pour sa robustesse et sa fiabilité et qu'ils pouvaient compter sur elle quand tous les autres instruments les ont lâchés !

a écrit : N'importe quelle montre n'aurait pas fait aussi bien car n'importe quelle montre ne se serait pas trouvée à bord quand on avait besoin d'elle. Les astronautes n'embarquaient pas dans la fusée avec n'importe quelle montre qu'ils avaient au poignet à ce moment-là, et quand ils ont eu besoin d'une montre mécanique parce tous les appareils électriques étaient arrêtés, ce n'était pas le moment de vérifier s'il y avait une montre à bord et si elle avait résisté aux maltraitances de la mission et était toujours en état de marche. Je comprends que c'était rassurant pour les astronautes de savoir qu'ils étaient équipés de cette montre qui avait été choisie et testée pour sa robustesse et sa fiabilité et qu'ils pouvaient compter sur elle quand tous les autres instruments les ont lâchés ! Afficher tout Bien évidemment, je sousentendais que n'importe quelle montre 'pourvue qu'elle soit qualifiée'. Simplement l'annecdote peut faire penser que c'est une montre incroyable dont la précision a sauvé la mission, alors qu'en vrai c'est a nuancer un peu.

Pour revenir à la qualification de la montre, je pense que l'accélération (décollage) et la gravité sont des problèmes mineurs : la gravité influe sur le mouvement du balancier, mais c'est du second ordre. L'accélération au décollage doit être analysée, mais en pratique il faut passer sur un plot vibrant dédié à ce type de qualif et ce doit être ok.

Reste notamment les problèmes de champ magnétique, là effectivement ca peut avoir un impact, mais avec un mécanisme dans une boîte métallique fermée (comme l'est une montre) on doit déjà bien atténuer l'effet. De plus rien n'empêche d'utiliser des alliages non ferromagnétiques. De Plus ca doit avoir un impact également du second ordre, et donc ne pas jouer à plus de quelques fraction de seconde par jour.

Enfin le problème éventuel de la pression va demander des éléments soit étanches et supportant 1bars de dépression soit un évent avec des matériaux degazant pas ou peu. On pourrait penser aux lubrifiants mais Justement, pour les montres mécaniques c'est souvent des axes en titane avec un rubis pour faire le maintien car le frottement entre les deux matériaux est particulièrement faible a sec. Pour le reste des éléments, je ne vois pas bien ce qui pourrait dégazer, donc dans tous les cas je n'y vois rien d'extraordinaire.

Pour ce qui est radiations etc... On va admettre que ça n'a pas d'influence sur une montre mécanique à court terme (et aux doses que l'humain peut supporter).

a écrit : Bien évidemment, je sousentendais que n'importe quelle montre 'pourvue qu'elle soit qualifiée'. Simplement l'annecdote peut faire penser que c'est une montre incroyable dont la précision a sauvé la mission, alors qu'en vrai c'est a nuancer un peu.

Pour revenir à la
qualification de la montre, je pense que l'accélération (décollage) et la gravité sont des problèmes mineurs : la gravité influe sur le mouvement du balancier, mais c'est du second ordre. L'accélération au décollage doit être analysée, mais en pratique il faut passer sur un plot vibrant dédié à ce type de qualif et ce doit être ok.

Reste notamment les problèmes de champ magnétique, là effectivement ca peut avoir un impact, mais avec un mécanisme dans une boîte métallique fermée (comme l'est une montre) on doit déjà bien atténuer l'effet. De plus rien n'empêche d'utiliser des alliages non ferromagnétiques. De Plus ca doit avoir un impact également du second ordre, et donc ne pas jouer à plus de quelques fraction de seconde par jour.

Enfin le problème éventuel de la pression va demander des éléments soit étanches et supportant 1bars de dépression soit un évent avec des matériaux degazant pas ou peu. On pourrait penser aux lubrifiants mais Justement, pour les montres mécaniques c'est souvent des axes en titane avec un rubis pour faire le maintien car le frottement entre les deux matériaux est particulièrement faible a sec. Pour le reste des éléments, je ne vois pas bien ce qui pourrait dégazer, donc dans tous les cas je n'y vois rien d'extraordinaire.

Pour ce qui est radiations etc... On va admettre que ça n'a pas d'influence sur une montre mécanique à court terme (et aux doses que l'humain peut supporter).
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Beh alors fallait pas dire "n'importe quelle montre mécanique un peu calibrée" vu que tu soulève toi-même plein de conditions à laquelle d'autres choses doivent être prises en compte par rapport à une montre classique.

Je ne t'agresse pas hein, je dis juste que cette montre est beaucoup plus qu'une montre mécanique un peu calibrée, en astronautique, le hasard et les approximations n'ont pas leur place. ;)

p.s les modèles récents mais toujours mécaniques valent 4800€... en entrée de gamme, et elles sont même pas dorées à l'or fin! ^^ j'imagine que le prix vient beaucoup dans le travail de vérification de chaque pièce où la moindre imperfection est rejetée, chuis pas fan de montres, mais Tybs pourra probablement nous donner plus de détails? (on les aime tes pavés, t'aime les montres et c'est un sujet sur les montres, FONCE! ;) )

a écrit : Beh alors fallait pas dire "n'importe quelle montre mécanique un peu calibrée" vu que tu soulève toi-même plein de conditions à laquelle d'autres choses doivent être prises en compte par rapport à une montre classique.

Je ne t'agresse pas hein, je dis juste que cette montre est bea
ucoup plus qu'une montre mécanique un peu calibrée, en astronautique, le hasard et les approximations n'ont pas leur place. ;)

p.s les modèles récents mais toujours mécaniques valent 4800€... en entrée de gamme, et elles sont même pas dorées à l'or fin! ^^ j'imagine que le prix vient beaucoup dans le travail de vérification de chaque pièce où la moindre imperfection est rejetée, chuis pas fan de montres, mais Tybs pourra probablement nous donner plus de détails? (on les aime tes pavés, t'aime les montres et c'est un sujet sur les montres, FONCE! ;) )
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Justement j'ai fait un peu la liste est rien n'est très problématique. D'où le fait que, très humblement, un montre mécanique comme fabriqué par 'orient' ou un fabriquant sérieux, devrait à peu de frais réussir a passer les qualifications.

Maintenant, si cette montre est vendue 4,7ke, c'est parce-que c'est un objet de luxe principalement. Tu as d'excellentes montres pour bien moins cher également montées sur rubis etc... La mienne, je l'ai achetée moins de 300€, et hormis l'aspect 'automatique' et donc pas possible à recharger manuellement, je ne vois pas ce qui coincerait de manière rédhibitoire. Certainement 2/3 choses a ajuster, mais rien d'extraordinaire.

Dans le spatial, ce qui coûte est en bonne partie la qualification plus que l'objet en lui même.

a écrit : Justement j'ai fait un peu la liste est rien n'est très problématique. D'où le fait que, très humblement, un montre mécanique comme fabriqué par 'orient' ou un fabriquant sérieux, devrait à peu de frais réussir a passer les qualifications.

Maintenant, si cette montre est vendue 4,
7ke, c'est parce-que c'est un objet de luxe principalement. Tu as d'excellentes montres pour bien moins cher également montées sur rubis etc... La mienne, je l'ai achetée moins de 300€, et hormis l'aspect 'automatique' et donc pas possible à recharger manuellement, je ne vois pas ce qui coincerait de manière rédhibitoire. Certainement 2/3 choses a ajuster, mais rien d'extraordinaire.

Dans le spatial, ce qui coûte est en bonne partie la qualification plus que l'objet en lui même.
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La montre Omega de l'anecdote avait tout de même des caractéristiques innovantes pour l'époque qui lui ont permis de réussir tous les tests au contraire des 10 autres montres en lices et des 4 autres montres testées en phase finale. Elle avait notamment des joints "O ring" en silicone graphité permettant une étanchéité jusqu'à 6 bars et un calibre Lemania 321 extrêmement robuste et précis.

Les tests de la nasa étaient les suivants :
- faire endurer à la montre une température de 70°C pendant 48 heures, puis de 90°C pendant trente minutes.
- faire endurer à la montre une température de -18°C pendant plusieurs heures.
- mise sous vide avec des gradients de températures allant de +70°C à -18°C
- mise sous 95% d'humidité avec des gradients de températures allant de +25°C à +70°C
- exposée à l'oxydation sous oxygène pur durant 48 heures.
- subir une série de 6 chocs de 40g
- série d'accélération dans trois axes jusqu'à 16g
- série de décompression et de mise sous pression jusqu'à 5 bars
- test de résistance à d'intenses vibrations équivalent à un décollage de Saturn V
- test de résistance à des ondes acoustiques équivalent à un décollage de Saturne V

Deux autres montres testées seront éjectées dès le premier test. La 4eme montre étant non adaptée pour les combinaisons ne fut même pas testée.
La Rolex testée aura les aiguilles déformées par la chaleur
La Longines testée aura la glace de protection décollée par la chaleur

La montre sera retestée plusieurs fois et améliorée en 1968 avec la mise au point d'un calibre de chronographe manuel.

Aujourd'hui, il est probable que d'autres montres réussiraient les tests mais en 1965, seule la montre OMEGA l'a fait. (et non je ne travaille pas pour OMEGA ^^)

Il me semble que la précision de durées d'allumage des propulseurs étaient de l'ordre du dixième de seconde. L'homme est-il capable d'une telle précision ?

a écrit : La montre Omega de l'anecdote avait tout de même des caractéristiques innovantes pour l'époque qui lui ont permis de réussir tous les tests au contraire des 10 autres montres en lices et des 4 autres montres testées en phase finale. Elle avait notamment des joints "O ring" en silicone graphité permettant une étanchéité jusqu'à 6 bars et un calibre Lemania 321 extrêmement robuste et précis.

Les tests de la nasa étaient les suivants :
- faire endurer à la montre une température de 70°C pendant 48 heures, puis de 90°C pendant trente minutes.
- faire endurer à la montre une température de -18°C pendant plusieurs heures.
- mise sous vide avec des gradients de températures allant de +70°C à -18°C
- mise sous 95% d'humidité avec des gradients de températures allant de +25°C à +70°C
- exposée à l'oxydation sous oxygène pur durant 48 heures.
- subir une série de 6 chocs de 40g
- série d'accélération dans trois axes jusqu'à 16g
- série de décompression et de mise sous pression jusqu'à 5 bars
- test de résistance à d'intenses vibrations équivalent à un décollage de Saturn V
- test de résistance à des ondes acoustiques équivalent à un décollage de Saturne V

Deux autres montres testées seront éjectées dès le premier test. La 4eme montre étant non adaptée pour les combinaisons ne fut même pas testée.
La Rolex testée aura les aiguilles déformées par la chaleur
La Longines testée aura la glace de protection décollée par la chaleur

La montre sera retestée plusieurs fois et améliorée en 1968 avec la mise au point d'un calibre de chronographe manuel.

Aujourd'hui, il est probable que d'autres montres réussiraient les tests mais en 1965, seule la montre OMEGA l'a fait. (et non je ne travaille pas pour OMEGA ^^)
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Effectivement, ils n'y sont pas allés de main morte pour les spécifications. Beaucoup (gradient thermique etc...) Sont liées à l'aspect sortie dans l'espace avec des expositions très pire cas je dirais.

Pour le coup il est normal que beaucoup de montres échouent à la qualification.

si on revient a l'anecdote la plupart de ces specs ne sont pas entrées en jeu et donc bien d'autres montres auraient convenu pour cet usage. Ce qui n'enlève rien au mérite d'Oméga.

a écrit : Bien évidemment, je sousentendais que n'importe quelle montre 'pourvue qu'elle soit qualifiée'. Simplement l'annecdote peut faire penser que c'est une montre incroyable dont la précision a sauvé la mission, alors qu'en vrai c'est a nuancer un peu.

Pour revenir à la
qualification de la montre, je pense que l'accélération (décollage) et la gravité sont des problèmes mineurs : la gravité influe sur le mouvement du balancier, mais c'est du second ordre. L'accélération au décollage doit être analysée, mais en pratique il faut passer sur un plot vibrant dédié à ce type de qualif et ce doit être ok.

Reste notamment les problèmes de champ magnétique, là effectivement ca peut avoir un impact, mais avec un mécanisme dans une boîte métallique fermée (comme l'est une montre) on doit déjà bien atténuer l'effet. De plus rien n'empêche d'utiliser des alliages non ferromagnétiques. De Plus ca doit avoir un impact également du second ordre, et donc ne pas jouer à plus de quelques fraction de seconde par jour.

Enfin le problème éventuel de la pression va demander des éléments soit étanches et supportant 1bars de dépression soit un évent avec des matériaux degazant pas ou peu. On pourrait penser aux lubrifiants mais Justement, pour les montres mécaniques c'est souvent des axes en titane avec un rubis pour faire le maintien car le frottement entre les deux matériaux est particulièrement faible a sec. Pour le reste des éléments, je ne vois pas bien ce qui pourrait dégazer, donc dans tous les cas je n'y vois rien d'extraordinaire.

Pour ce qui est radiations etc... On va admettre que ça n'a pas d'influence sur une montre mécanique à court terme (et aux doses que l'humain peut supporter).
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Il n'empêche que c'est la seule montre qui a réussi tous les tests : une source dit que la NASA a testé plusieurs montres et que, non seulement c'était la meilleure, mais les autres montres n'ont pas atteint le niveau requis. Quant aux radiations, la montre devait pouvoir supporter d'être portée par dessus la combinaison, quand l'astronaute marchait sur la lune, donc elle encaissait bien plus de radiations que l'astronaute qui était à l'intérieur de la combinaison (parce que si elle avait été portée sous la combinaison, ça n'aurait pas été très pratique de relever sa manche pour regarder l'heure).

a écrit : Il me semble que la précision de durées d'allumage des propulseurs étaient de l'ordre du dixième de seconde. L'homme est-il capable d'une telle précision ? Dans cette histoire, il avait été calculé que les propulseurs devaient être allumé 14 secondes pour rejoindre une trajectoire correcte d'entrée dans l'atmosphère.

C'est pourquoi l’édition limitée de la commémoration des 45 ans de la mission Apollo 13 porte sur le cadran entre 0 et 14 secondes une phrase : "What could you do in 14 seconds?».
www.vogue.fr/vogue-hommes/montres/diaporama/horlogerie-omega-clbre-les-45-ans-de-la-mission-apollo-13-avec-la-montre-speedmaster-apollo-13-silver-snoopy-award/20767

a écrit : Il me semble que la précision de durées d'allumage des propulseurs étaient de l'ordre du dixième de seconde. L'homme est-il capable d'une telle précision ? Je pense que oui, une précision à un dixième de seconde près pour appuyer sur un bouton, à condition de bien garder le rythme.

-5 scoubidoubidou 4 scoubidoubidou 3 scoubidoubidou 2 scoubidoubidou 1 scoubidoubidou TOP

Bon avec la montre c'était plus précis. ^^

Il me semble que dans le film Apollo 13, y'en a un qui compte vocalement le temps d'allumage en fixant la montre pendant que l'autre a le doigt sur le bouton d'extinction, mais ca fait longtemps que je l'ai pas vu...

a écrit : Justement j'ai fait un peu la liste est rien n'est très problématique. D'où le fait que, très humblement, un montre mécanique comme fabriqué par 'orient' ou un fabriquant sérieux, devrait à peu de frais réussir a passer les qualifications.

Maintenant, si cette montre est vendue 4,
7ke, c'est parce-que c'est un objet de luxe principalement. Tu as d'excellentes montres pour bien moins cher également montées sur rubis etc... La mienne, je l'ai achetée moins de 300€, et hormis l'aspect 'automatique' et donc pas possible à recharger manuellement, je ne vois pas ce qui coincerait de manière rédhibitoire. Certainement 2/3 choses a ajuster, mais rien d'extraordinaire.

Dans le spatial, ce qui coûte est en bonne partie la qualification plus que l'objet en lui même.
Afficher tout
Comme l'a fait remarqué Tybs, c'était au début des années 1960, la technologie présente au sein des montres n'était pas la même, ce qui paraît banal aujourd'hui sur une montre automatique chronographe ne l'était pas il y a plus de 50 ans. Il n'y a qu'a voir dans le milieu de la plongée sous-marine le progrès technique et les évolutions qu'il y a pu avoir sur les montres destinées à ce milieu à partir des années 1950.
Par ailleurs, tu dis que sur ta montre Orient, tu ne peux pas la remonter manuellement puisqu'elle est automatique, or l'un n'empêche pas l'autre, généralement les mouvements automatique ont aujourd'hui les deux fonctions de remontage possibles (manuel et automatique).

a écrit : Dans cette histoire, il avait été calculé que les propulseurs devaient être allumé 14 secondes pour rejoindre une trajectoire correcte d'entrée dans l'atmosphère.

C'est pourquoi l’édition limitée de la commémoration des 45 ans de la mission Apollo 13 porte sur le cadran entre 0 et 14 second
es une phrase : "What could you do in 14 seconds?».
www.vogue.fr/vogue-hommes/montres/diaporama/horlogerie-omega-clbre-les-45-ans-de-la-mission-apollo-13-avec-la-montre-speedmaster-apollo-13-silver-snoopy-award/20767
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Elle est quand même magnifique cette montre dont je n'avais jamais vu l'inscription. Merci ;)

a écrit : La montre Omega de l'anecdote avait tout de même des caractéristiques innovantes pour l'époque qui lui ont permis de réussir tous les tests au contraire des 10 autres montres en lices et des 4 autres montres testées en phase finale. Elle avait notamment des joints "O ring" en silicone graphité permettant une étanchéité jusqu'à 6 bars et un calibre Lemania 321 extrêmement robuste et précis.

Les tests de la nasa étaient les suivants :
- faire endurer à la montre une température de 70°C pendant 48 heures, puis de 90°C pendant trente minutes.
- faire endurer à la montre une température de -18°C pendant plusieurs heures.
- mise sous vide avec des gradients de températures allant de +70°C à -18°C
- mise sous 95% d'humidité avec des gradients de températures allant de +25°C à +70°C
- exposée à l'oxydation sous oxygène pur durant 48 heures.
- subir une série de 6 chocs de 40g
- série d'accélération dans trois axes jusqu'à 16g
- série de décompression et de mise sous pression jusqu'à 5 bars
- test de résistance à d'intenses vibrations équivalent à un décollage de Saturn V
- test de résistance à des ondes acoustiques équivalent à un décollage de Saturne V

Deux autres montres testées seront éjectées dès le premier test. La 4eme montre étant non adaptée pour les combinaisons ne fut même pas testée.
La Rolex testée aura les aiguilles déformées par la chaleur
La Longines testée aura la glace de protection décollée par la chaleur

La montre sera retestée plusieurs fois et améliorée en 1968 avec la mise au point d'un calibre de chronographe manuel.

Aujourd'hui, il est probable que d'autres montres réussiraient les tests mais en 1965, seule la montre OMEGA l'a fait. (et non je ne travaille pas pour OMEGA ^^)
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Chacun ses névroses... Mais là chapeau bas ;)
PS: j adore les montres automatiques ^^. J ai appris plein de trucs. Merci !

a écrit : Beh alors fallait pas dire "n'importe quelle montre mécanique un peu calibrée" vu que tu soulève toi-même plein de conditions à laquelle d'autres choses doivent être prises en compte par rapport à une montre classique.

Je ne t'agresse pas hein, je dis juste que cette montre est bea
ucoup plus qu'une montre mécanique un peu calibrée, en astronautique, le hasard et les approximations n'ont pas leur place. ;)

p.s les modèles récents mais toujours mécaniques valent 4800€... en entrée de gamme, et elles sont même pas dorées à l'or fin! ^^ j'imagine que le prix vient beaucoup dans le travail de vérification de chaque pièce où la moindre imperfection est rejetée, chuis pas fan de montres, mais Tybs pourra probablement nous donner plus de détails? (on les aime tes pavés, t'aime les montres et c'est un sujet sur les montres, FONCE! ;) )
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Y a des moins chères ;)
www.mrmontre.com/montres-approuves-nasa.html
Pfff j ai eu une g shock pour ma communion... L ai jeté j aimais pas les montres numériques :(

a écrit : Comme l'a fait remarqué Tybs, c'était au début des années 1960, la technologie présente au sein des montres n'était pas la même, ce qui paraît banal aujourd'hui sur une montre automatique chronographe ne l'était pas il y a plus de 50 ans. Il n'y a qu'a voir dans le milieu de la plongée sous-marine le progrès technique et les évolutions qu'il y a pu avoir sur les montres destinées à ce milieu à partir des années 1950.
Par ailleurs, tu dis que sur ta montre Orient, tu ne peux pas la remonter manuellement puisqu'elle est automatique, or l'un n'empêche pas l'autre, généralement les mouvements automatique ont aujourd'hui les deux fonctions de remontage possibles (manuel et automatique).
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Yep.
Je ne nie absolument pas que c'est un produit remarquable. Je disais simplement qu'en l'occurrence bien d'autres modèles auraient pu convenir pour rester fonctionnels après le décollage puis en orbite.

En ce qui concerne le ressort, sur ma montre c'est purement automatique. Idem sur l'ancienne citizen de mon père. Après effectivement ce doit être simple de faire en sorte de pouvoir la remonter. Cela dit, j'avoue que si c'est couplé à une autre action des boutons, je ne m'en suis pas aperçu !