L'intelligence artificielle qui prend rendez-vous chez le coiffeur

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Les intelligences artificielles sont devenues si performantes qu'elles peuvent être prises pour des humains. Lors d'une démonstration en 2018, le programme "Duplex" développé par Google a pu ainsi prendre un rendez-vous téléphonique pour un salon de coiffure.

Suite à cet événement, l'opinion publique s'est offusquée et Google a dû modifier le service vocal qu'il proposait en ajoutant en début de conversation qu'une intelligence artificielle serait l'interlocutrice de l'appel afin de ne pas tromper la cible de l'appel.


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a écrit : « Le plus exaltant n’est pas la destination mais le voyage ».

« Fais un travail que tu aimes et tu n’auras jamais à travailler de ta vie ».

Si l’ambition aujourd’hui consiste à dire « je travaille pour ne plus avoir à travailler un jour », ça en dit long sur les mentalités et l’avenir de notre pays...
L'ambition d'aujourd'hui ??

Rousseau, c'est plutôt la seconde moitié du XVIII° siècle.

a écrit : Oui je suis d'accord, il faut prendre les I.A avec des pincettes, j'ai bien précisé que les I.A actuelles ne peuvent se passer d'intervention humaine, mais ca reste quand même des intelligences artificielles même si on tâtonne vraiment le sujet.
Cette histoire de compétences, c'est vrai, mais
c'est vrai aussi pour le vivant, si je ne comprends pas un truc, je vais demander des explications pour tenter de le comprendre, certaines machines le font. Pour moi, c'est une forme d'intelligence, primitive, artificielle, créée de toute pièces, qui n'a aucune volonté propre je l'admet.
En gros, ce n'est pas vivant, mais de mon point de vue, c'est intelligent.

J'imagine que même si un jour on construit une conscience artificielle, il y aura toujours les deux écoles qui s'opposeront, ca promet de sacrés débats! :)
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Perso je rejoins MarcJohnson, pour moi c'est pas de l'intelligence et je trouve le terme "intelligence artificielle" galvaudé.

Comme disait Jean Piaget, "L'intelligence ce n'est pas ce que l'on sait mais ce que l'on fait quand on ne sait pas".

Et les "intelligence artificielles" ne font rien par elles mêmes lorsqu'elles ne savent pas.

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android

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a écrit : « Le plus exaltant n’est pas la destination mais le voyage ».

« Fais un travail que tu aimes et tu n’auras jamais à travailler de ta vie ».

Si l’ambition aujourd’hui consiste à dire « je travaille pour ne plus avoir à travailler un jour », ça en dit long sur les mentalités et l’avenir de notre pays...
J’aime beaucoup mon travail et j’estime avoir de la chance mais ce n’est pas une passion. Je préférerais travailler moins et passer mes journées à lire, faire plusieurs sports, voyager, etc.

Le travail passion c’est une notion japonaise qui s’appelle l’ikigaï. Pour pouvoir le trouver cette ikigaï il faut du temps et peu de soucis financiers.

a écrit : « Le plus exaltant n’est pas la destination mais le voyage ».

« Fais un travail que tu aimes et tu n’auras jamais à travailler de ta vie ».

Si l’ambition aujourd’hui consiste à dire « je travaille pour ne plus avoir à travailler un jour », ça en dit long sur les mentalités et l’avenir de notre pays...
Je crois que tu n'as pas compris le sens de l'expression "je travaille pour ne plus avoir à travailler un jour". Ça veut dire que la personne qui dit ça espère que son travail, qui consister à remédier à un problème, ne sera plus nécessaire s'il contribue à y remédier définitivement et le problème n'existe plus ou la situation s'est suffisamment améliorée pour ne plus justifier le même effort d'intervention. Par exemple celui qui travaille pour lutter contre la violence faite aux femmes, pour l'accès à l'eau potable dans les villages isolés des pays pauvres, contre l'insécurité dans son quartier, contre l’illettrisme, etc. n'espère pas que le problème va continuer indéfiniment et qu'il y aura toujours du travail mais au contraire il travaille avec l'espoir de voir l'aboutissement de ses efforts et qu'il n'y ait plus de travail à faire dans ce domaine. C'est déjà arrivé par exemple avec les campagnes de vaccination contre la variole. Et ceux qui travaillent actuellement sur les campagnes de vaccination contre la polio ont bon espoir de pouvoir bientôt arrêter !

a écrit : Je crois que tu n'as pas compris le sens de l'expression "je travaille pour ne plus avoir à travailler un jour". Ça veut dire que la personne qui dit ça espère que son travail, qui consister à remédier à un problème, ne sera plus nécessaire s'il contribue à y remédier définitivement et le problème n'existe plus ou la situation s'est suffisamment améliorée pour ne plus justifier le même effort d'intervention. Par exemple celui qui travaille pour lutter contre la violence faite aux femmes, pour l'accès à l'eau potable dans les villages isolés des pays pauvres, contre l'insécurité dans son quartier, contre l’illettrisme, etc. n'espère pas que le problème va continuer indéfiniment et qu'il y aura toujours du travail mais au contraire il travaille avec l'espoir de voir l'aboutissement de ses efforts et qu'il n'y ait plus de travail à faire dans ce domaine. C'est déjà arrivé par exemple avec les campagnes de vaccination contre la variole. Et ceux qui travaillent actuellement sur les campagnes de vaccination contre la polio ont bon espoir de pouvoir bientôt arrêter ! Afficher tout Tu as raison.

Travailler c'est organiser et coordonner ses actions pour produire ce qui est nécessaire. Lorsque "ce qui est nécessaire" a été produit le travail n'a plus de raison d'être.

L'objectif de la plupart des gens et de travailler jusqu'à atteindre une sécurité financière suffisante pour pouvoir arrêter. Parce qu'il ne faut pas se voiler la face, la plupart des gens on un travail "alimentaire" et pas "passion".

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android

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À voir aussi la vidéo du robot qui trompe un système CAPTCHA « Je ne suis pas un robot » ;)

a écrit : C’est parce que dans notre société consumériste, on prend le problème à l’envers.

J’entends toujours qu’on va supprimer le travail, supprimer des emplois, faire du chômage avec l’avènement de la robotique.
Le premier sujet, c’est que oui on supprime certains emplois, mais on en créait d’autres, plu
s techniques, plus spécialisés. On ne supprime pas vraiment le travail, on le complexifie et il faudra de plus en plus d’étude pour trouver un travail, car on va robotiser les emplois « simples » ou nécessitant peu de compétences spécialisées.

C’est valable uniquement si on garde notre organisation sociétale actuelle. Personnellement, j’aimerais que la robotique nous permette justement de moins travailler, de consacrer plus de temps aux loisirs, de supprimer justement ces emplois qui n’ont pas beaucoup d’intérêt ou qui sont difficiles physiquement. Finalement, à terme, le but serait justement d’arrêter de travailler pour se consacrer à la culture, aux loisirs, à l’art et à tout ce qui fait de nous des humains.

Supprimer le travail n’est un problème que parce qu’on l’a rendu obligatoire dans notre société pour survivre. Il est tout à fait possible avec une autre organisation sociétale de vivre correctement tout en travaillant moins grâce à la robotique et l’automatisation. Je pense au revenu universel par exemple.

Et oui c'est ultra-utopique.

Je finirais par cette superbe réplique que l'on retrouve dans dikkenek : "Plus j’y pense et plus je me dis… Je crois que j’ai envie de faire exactement comme toi. Bah rien foutre. Comme toi. Finalement, c’est un peu ça le but dans la vie, non ? Réussir à rien foutre".
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Votre réponse me paraît inspirée (non pas copiée mais seulement influencée que l’on s’entende) du livre « Utopies Réalistes » de Rutger Bregman, je me trompe ?

a écrit : Quand les robots auront remplacé tous les emplois non qualifiés, la société devra s’adapter où mourir.

Quand la machine a remplacé la traction hippomobile où à voile, es ce que ca a tué des emplois? Oui, mais ca en a créé d'autres, et le monde a continué à tourner.

Comme dit plus haut, o
n arrête pas le progrès, c'est un processus contre lequel lutter est d'une stupidité affligeante, y'a bien l'exemple des Amish, que je respecte qui, quand l'un de leur membre tombe malade, utilisent le téléphone pour appeler un toubib et prennent des antibiotiques, parce qu'ils sont pas débiles, les Amish! ^^ Afficher tout
L'idée n'est pas d'arrêter le progrès, mais de ne pas en devenir esclave.
L'exemple de la voiture est un très bon cas. La voiture est une invention formidable, si son utilisation était resté pour le plaisir, sauf que l'on nous a imposé de s'en servir pour aller travailler, rare sont ceux qui n'ont pas cette contrainte, ainsi l'État peut nous ponctionner diverses taxes sans trop de soucis.
Internet est une formidable invention, sauf qu'il faut déjà passé obligatoirement par le net pour s'inscrire a pôle emploi.
Les impôts vont devenir en ligne...ect... Puis l'État taxera toute utilisation, ainsi de suite.
Demain nous serons tous sous contrôle, le plus drôle, c'est que c'est une I.A. qui gérera tout ça.

a écrit : L'idée n'est pas d'arrêter le progrès, mais de ne pas en devenir esclave.
L'exemple de la voiture est un très bon cas. La voiture est une invention formidable, si son utilisation était resté pour le plaisir, sauf que l'on nous a imposé de s'en servir pour aller travailler, rare sont
ceux qui n'ont pas cette contrainte, ainsi l'État peut nous ponctionner diverses taxes sans trop de soucis.
Internet est une formidable invention, sauf qu'il faut déjà passé obligatoirement par le net pour s'inscrire a pôle emploi.
Les impôts vont devenir en ligne...ect... Puis l'État taxera toute utilisation, ainsi de suite.
Demain nous serons tous sous contrôle, le plus drôle, c'est que c'est une I.A. qui gérera tout ça.
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J'ai quand même du mal à comprendre comment on aurait pu nous imposer de nous servir de la voiture pour aller travailler. Parce que chacun est quand même libre de choisir son domicile, son travail, son trajet entre les deux et quel(s) moyen(s) de transport il utilise. Je crois plutôt que c'est toi qui es esclave d'un mode de pensée où il y aurait des complots partout et notamment l'Etat qui serait derrière chaque chose pour nous contrôler. Je pense d'ailleurs que tu fais partie des gens qui croient que l'Etat impose le port du masque pour nous contrôler et que s'il l'impose il devrait le fournir gratuitement à tout le monde...

a écrit : Ce n'est toujours pas de l'intelligence artificielle...
La grande différence entre cet automate et ceux déjà existants, c'est juste l'ajout de "Mmh-mmh" ou autres tics typiquement humain qui permettent de bluffer l'interlocuteur. C'est d'ailleurs à ce moment que l
9;assemblé est le plus enthousiaste.

Cet automate ne connait pas le sens du mot coiffeur, ne sais pas ce qu'est un horaire, se comprend pas pourquoi il passe un appel, pas plus qu'il a la volonté de recopier les tics humains.
Ça n'a rien d'intelligent.

La performance de ces automates, c'est d'être construit de manière à pouvoir choisir une réponse très rapidement dans le panel gigantesque de possibilités que peut offrir une conversation.
Un automate simple serait construit autour de conditions : "si elle dit ça, alors je réponds ceci", etc...
L'automate de Google (et de plus en plus d'autres) ne sont plus construits sur un arbre de conversations, mais subissent un entrainement de millions de conversations pour déterminer la probabilité de réponse la plus cohérente.

Ça a peut-être l'air intelligent, mais ça reste juste un automate qui vous fera la conversation bornée par ce qu'ont choisi ses concepteurs. Essayez de lui faire de l'humour, du second degré, des figures de styles complexes, et l'illusion s'évanouit avec l'incohérence des réponses.

Car au fond, cette "intelligence artificielle" ne comprend pas un mot de ce qu'elle raconte.
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M'est avis qu'il y a de plus en plus d'humains, faits de chair et d'os, qui ne sont pas aptes à apréhender une figure de style...

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Bonsoir. Premier commentaire mais ce sujet me passionne. Une étude de sociologue américain à d'abord démontré que la balance entre les emplois supprimés par l ia et celle créé par l'arrivée massive de l'IA était de -30%.
Puis il ont publié un long communiqué deux ans après pour expliquer qu'un paramètre leur avait échappé.
Le temps que les employés moins qualifié passerai a se qualifié et a devenir performant. Et bien une IA plus performante serait déjà prête a les remplacer. Et il ont republié un chiffre de 50%

Il est a mon avis utopiste de croire qu'a ce niveau de robotisation on créera autant d'emploi qu'on en perdra.
La principale différence c'est que l ia va permettre de concevoir des robots multitâche mais surtout qui pourront en apprendre de nouvelles et ca au plan financier ça change tout car ça rentabilise bien plus l'investissement.

Tous les emplois dans le transport,dans les usines, la plupart dans l'administration, mise en rayon , encaissement.

Même certains emploi qualifié . Les prothésistes dentaire par exemple sont condamné a moyen termes.
la seule solution sera de créé une nouvelle société.

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a écrit : Bonsoir. Premier commentaire mais ce sujet me passionne. Une étude de sociologue américain à d'abord démontré que la balance entre les emplois supprimés par l ia et celle créé par l'arrivée massive de l'IA était de -30%.
Puis il ont publié un long communiqué deux ans après pour expliquer qu'un
paramètre leur avait échappé.
Le temps que les employés moins qualifié passerai a se qualifié et a devenir performant. Et bien une IA plus performante serait déjà prête a les remplacer. Et il ont republié un chiffre de 50%

Il est a mon avis utopiste de croire qu'a ce niveau de robotisation on créera autant d'emploi qu'on en perdra.
La principale différence c'est que l ia va permettre de concevoir des robots multitâche mais surtout qui pourront en apprendre de nouvelles et ca au plan financier ça change tout car ça rentabilise bien plus l'investissement.

Tous les emplois dans le transport,dans les usines, la plupart dans l'administration, mise en rayon , encaissement.

Même certains emploi qualifié . Les prothésistes dentaire par exemple sont condamné a moyen termes.
la seule solution sera de créé une nouvelle société.
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C'est très bien toutes ces études, mais à chaque fois on sous-entend que la diminution du nombre d'emplois serait une catastrophe. Il ne faut quand même pas perdre de vue que l'emploi n'est pas un but en soi et que cet emploi n'est pas obligatoirement de 8 heures par jour et 6 jours par semaine depuis l'âge de 6 ans jusqu'à la mort en échange d'un salaire, comme c'était le cas dans les usines au début de l’ère industrielle. Les réels besoins de l'homme c'est de manger, se loger et se divertir. Le temps de travail de chaque personne a eu tendance à diminuer dans les pays développés, aussi bien en durée hebdomadaire qu'au cours de sa vie, et ce changement s'est bien produit pour répondre au fait qu'il y a de plus en plus d'automatisation et de moins en moins besoin de main d'oeuvre. Alors on peut quand même espérer que le rythme de travail et sa répartition entre les gens va continuer à s'adapter et que les ressources vont continuer à être réparties entre les gens et qu'ils pourront continuer à subvenir à leurs réels besoins (nourriture, logement, loisirs) même si le travail n'est pas réparti de la même façon et s'il y aura forcément des gens pour qui ça ne sera pas agréable le temps que l'adaptation de la répartition se fasse. Il ne faut quand même pas perdre de vue qu'il y avait aussi de la misère au début de l'ère industrielle et qu'il y en avait sûrement moins au moyen-âge donc le travail salarié n'est pas la solution pour éviter la misère !

C’est pas si intelligent que ça finalement, elle a pas compris qu’elle avait pas de cheveux.

a écrit : J'aime beaucoup cette référence à Dikkenek mais je me permets de citer Rousseau qui, il y a plus de 200 ans, ne disait pas autre chose. On travaille pour ne plus avoir à travailler:

"Les passions qui rendent l'homme inquiet, prévoyant, actif, ne naissent que dans la société. Ne rien faire
est la première et la plus forte passion de l'homme après celle de se conserver. Si l'on y regardait bien, l'on verrait que, même parmi nous, c'est pour parvenir au repos que chacun travaille : c'est encore la paresse qui nous rend laborieux".

J.-J. Rousseau, Essai sur l'origine des langues
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Amoureux de Voltaire je ne peux pourtant qu'être d'accord avec cette citation...

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a écrit : C’est parce que dans notre société consumériste, on prend le problème à l’envers.

J’entends toujours qu’on va supprimer le travail, supprimer des emplois, faire du chômage avec l’avènement de la robotique.
Le premier sujet, c’est que oui on supprime certains emplois, mais on en créait d’autres, plu
s techniques, plus spécialisés. On ne supprime pas vraiment le travail, on le complexifie et il faudra de plus en plus d’étude pour trouver un travail, car on va robotiser les emplois « simples » ou nécessitant peu de compétences spécialisées.

C’est valable uniquement si on garde notre organisation sociétale actuelle. Personnellement, j’aimerais que la robotique nous permette justement de moins travailler, de consacrer plus de temps aux loisirs, de supprimer justement ces emplois qui n’ont pas beaucoup d’intérêt ou qui sont difficiles physiquement. Finalement, à terme, le but serait justement d’arrêter de travailler pour se consacrer à la culture, aux loisirs, à l’art et à tout ce qui fait de nous des humains.

Supprimer le travail n’est un problème que parce qu’on l’a rendu obligatoire dans notre société pour survivre. Il est tout à fait possible avec une autre organisation sociétale de vivre correctement tout en travaillant moins grâce à la robotique et l’automatisation. Je pense au revenu universel par exemple.

Et oui c'est ultra-utopique.

Je finirais par cette superbe réplique que l'on retrouve dans dikkenek : "Plus j’y pense et plus je me dis… Je crois que j’ai envie de faire exactement comme toi. Bah rien foutre. Comme toi. Finalement, c’est un peu ça le but dans la vie, non ? Réussir à rien foutre".
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J'ai longtemps pensé comme toi...
Mais je crois qu'il existe des intellectuels clés et qui sont nos contemporains, comme Lordon, Deneault ou Friot qui dépassent le cadre de pensée que tu décris pour réinteroger ce que nous appelons "travail", "économie" ou si il y a une nature humaine (qui nous pousserait par exemple vers la paresse).
C'est pas forcément facile d'accès mais si tu es curieux c'est extrêmement intéressant.

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a écrit : C’est parce que dans notre société consumériste, on prend le problème à l’envers.

J’entends toujours qu’on va supprimer le travail, supprimer des emplois, faire du chômage avec l’avènement de la robotique.
Le premier sujet, c’est que oui on supprime certains emplois, mais on en créait d’autres, plu
s techniques, plus spécialisés. On ne supprime pas vraiment le travail, on le complexifie et il faudra de plus en plus d’étude pour trouver un travail, car on va robotiser les emplois « simples » ou nécessitant peu de compétences spécialisées.

C’est valable uniquement si on garde notre organisation sociétale actuelle. Personnellement, j’aimerais que la robotique nous permette justement de moins travailler, de consacrer plus de temps aux loisirs, de supprimer justement ces emplois qui n’ont pas beaucoup d’intérêt ou qui sont difficiles physiquement. Finalement, à terme, le but serait justement d’arrêter de travailler pour se consacrer à la culture, aux loisirs, à l’art et à tout ce qui fait de nous des humains.

Supprimer le travail n’est un problème que parce qu’on l’a rendu obligatoire dans notre société pour survivre. Il est tout à fait possible avec une autre organisation sociétale de vivre correctement tout en travaillant moins grâce à la robotique et l’automatisation. Je pense au revenu universel par exemple.

Et oui c'est ultra-utopique.

Je finirais par cette superbe réplique que l'on retrouve dans dikkenek : "Plus j’y pense et plus je me dis… Je crois que j’ai envie de faire exactement comme toi. Bah rien foutre. Comme toi. Finalement, c’est un peu ça le but dans la vie, non ? Réussir à rien foutre".
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Je me suis connecté juste pour upvoter ton commentaire.
Je me dis souvent qu'avec ma flemme chronique, je ne suis pas né dans le bon siècle :D

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a écrit : J'ai quand même du mal à comprendre comment on aurait pu nous imposer de nous servir de la voiture pour aller travailler. Parce que chacun est quand même libre de choisir son domicile, son travail, son trajet entre les deux et quel(s) moyen(s) de transport il utilise. Je crois plutôt que c'est toi qui es esclave d'un mode de pensée où il y aurait des complots partout et notamment l'Etat qui serait derrière chaque chose pour nous contrôler. Je pense d'ailleurs que tu fais partie des gens qui croient que l'Etat impose le port du masque pour nous contrôler et que s'il l'impose il devrait le fournir gratuitement à tout le monde... Afficher tout C'est tout simple: comment on nous a imposé d'avoir un compte en banque d'après toi, ce n'est pas obligatoire pourtant, mais c'est devenu indispensable, comme la bagnole pour beaucoup, tout comme d'avoir une adresse, un numéro de téléphone, une carte d'identité... rien de tout ceci n'est obligatoire dans la loi, mais c'est indispensable. Tu peux vérifier.

le seul truc qui est interdit, c'est le vagabondage, mais pour pallier à cet interdit, il suffit d'avoir 100 francs dans son portefeuille. Ah zut, on est passés à l'€uro... ^^

a écrit : C'est très bien toutes ces études, mais à chaque fois on sous-entend que la diminution du nombre d'emplois serait une catastrophe. Il ne faut quand même pas perdre de vue que l'emploi n'est pas un but en soi et que cet emploi n'est pas obligatoirement de 8 heures par jour et 6 jours par semaine depuis l'âge de 6 ans jusqu'à la mort en échange d'un salaire, comme c'était le cas dans les usines au début de l’ère industrielle. Les réels besoins de l'homme c'est de manger, se loger et se divertir. Le temps de travail de chaque personne a eu tendance à diminuer dans les pays développés, aussi bien en durée hebdomadaire qu'au cours de sa vie, et ce changement s'est bien produit pour répondre au fait qu'il y a de plus en plus d'automatisation et de moins en moins besoin de main d'oeuvre. Alors on peut quand même espérer que le rythme de travail et sa répartition entre les gens va continuer à s'adapter et que les ressources vont continuer à être réparties entre les gens et qu'ils pourront continuer à subvenir à leurs réels besoins (nourriture, logement, loisirs) même si le travail n'est pas réparti de la même façon et s'il y aura forcément des gens pour qui ça ne sera pas agréable le temps que l'adaptation de la répartition se fasse. Il ne faut quand même pas perdre de vue qu'il y avait aussi de la misère au début de l'ère industrielle et qu'il y en avait sûrement moins au moyen-âge donc le travail salarié n'est pas la solution pour éviter la misère ! Afficher tout D'ailleurs le travail-salaire n'a apporté qu'une seule chose de plus: la garantie de pouvoir rembourser un cred. Es ce que c'est une bonne chose, de vivre au dessus de ses moyens? Pour les banques, certainement, mais pour Bibi, j'en suis pas certain. Quand on vit dans un monde où on peut faire un crédit sur 40 ans pour acheter une cage à lapin, j'ai quand même des doutes...

a écrit : C’est parce que dans notre société consumériste, on prend le problème à l’envers.

J’entends toujours qu’on va supprimer le travail, supprimer des emplois, faire du chômage avec l’avènement de la robotique.
Le premier sujet, c’est que oui on supprime certains emplois, mais on en créait d’autres, plu
s techniques, plus spécialisés. On ne supprime pas vraiment le travail, on le complexifie et il faudra de plus en plus d’étude pour trouver un travail, car on va robotiser les emplois « simples » ou nécessitant peu de compétences spécialisées.

C’est valable uniquement si on garde notre organisation sociétale actuelle. Personnellement, j’aimerais que la robotique nous permette justement de moins travailler, de consacrer plus de temps aux loisirs, de supprimer justement ces emplois qui n’ont pas beaucoup d’intérêt ou qui sont difficiles physiquement. Finalement, à terme, le but serait justement d’arrêter de travailler pour se consacrer à la culture, aux loisirs, à l’art et à tout ce qui fait de nous des humains.

Supprimer le travail n’est un problème que parce qu’on l’a rendu obligatoire dans notre société pour survivre. Il est tout à fait possible avec une autre organisation sociétale de vivre correctement tout en travaillant moins grâce à la robotique et l’automatisation. Je pense au revenu universel par exemple.

Et oui c'est ultra-utopique.

Je finirais par cette superbe réplique que l'on retrouve dans dikkenek : "Plus j’y pense et plus je me dis… Je crois que j’ai envie de faire exactement comme toi. Bah rien foutre. Comme toi. Finalement, c’est un peu ça le but dans la vie, non ? Réussir à rien foutre".
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Tu as parfaitement raison en ce qui concerne le changement de vie, avec ces futurs emplois ingrats qui disparaîtront, et des futurs emplois techniques qui eux feront leur apparition. Seulement,
1) ça ne s'équilibrera jamais entre les postes supprimés et les postes créés,
2 ) il y aura donc de nouveaux chômeurs, qui va les rémunérer ?
3 ) qui va financer les études ? Car tout le monde ne sera pas forcément en mesure de payer les frais de scolarité,
4 ) tout le monde n'a pas les capacités intellectuelles à occuper un poste qui nécessite une certaine technicité, que fait on des ces personnes là ?
5 ) de plus en plus d'êtres humains sur terre...

Donc dans un monde utopique comme tu le dis si bien, effectivement ce serait génial de pouvoir consacrer son temps uniquement à ses plaisirs. Mais concrètement si les gens ne travaillent pas, ils ne cotisent pas, ne payent pas d'impôts, et ce sera un manque à gagner énorme pour le gouvernement. Qu'on ne pourra pas réinjecter derrière. Je sais que ce n'est pas l'unique revenu mais il représente une part colossale.

Les pays nordiques fonctionnent déjà avec un revenu universel, chaque citoyen perçoit le même revenu, et libre à lui de travailler ou non s'il souhaite mieux gagner sa vie (à savoir que ce seul revenu n'est pas suffisant pour subvenir aux besoins quotidiens). Il en va donc de soi que tout le monde occupe un poste, les caissiers font même parfois plus d'heures que les cadres. Mais chaque citoyen travaille et paye des impôts. Donc c'est une excellente alternative mais qui ne sera quand même pas LA solution pour 2050...

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a écrit : Je ne vois pas en quoi, le problème est pris à l'envers. Il s'agit de faire preuve de lucidité et un jour d'arrêter de se voiler la face.

Un ouvrier d'usine qui est remplacé par un robot ne devient pas ingénieur ou ouvrier qualifié spécialisé dans l'entretien de la machinerie. To
us les emplois supprimés au nom de la robotique n'ont pas été remplacés ou vu l'émergence de nouveaux spécialistes.
Tout le monde n'a pas les capacités pour devenir ingénieur, médecin ou chef d'entreprise car je ne connais personne qui préfère être caissier en supermarché payé au smic quand il est peut être à la place Carlos Ghosn.

Les sociétés ont toujours reposé sur un modèle de travail : que ce soit par le troc (il faut produire ce que l'on échange, donc travail) ou la société actuelle pour laquelle on te verse un salaire en échange de ton travail avec lequel tu achètes ce dont tu as besoin.
Tu peux vouloir revenir à une société plus simple, moins consumériste et moins normée mais si tu supprimes le travail que te restera t il à échanger avec les autres ?
Ton utopisme me fait penser à EVE pour rester positif, ou Matrix pour être plus négatif. Dans aucun des deux cas, c'est un avenir que je souhaite car il n'y a plus de libre arbitre.
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La dernière phrase me laisse perplexe : il est très probable que le "libre arbitre" sur lequel repose ton commentaire n'existe pas.

"Les hommes se trompent quand ils se croient libres ; car cette opinion consiste en cela seul qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes qui les déterminent." Éthique II, scolie 35.

Ce n'est que le fragment d'un scolie mais il est difficile de contrer le déterminisme démontré quasi mathématiquement dans cet ouvrage majeur... Je crois que partir du principe que le "libre arbitre" existe sans s'interroger sur ce concept, ça affaiblit beaucoup ton raisonnement.

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