Réchauffement climatique et alimentation : le transport n'est pas le plus polluant

Proposé par
le

Le transport, l’emballage et la vente finale ne représentent que 9% des émissions de gaz à effet de serre dues à l’alimentation. Ainsi, il est bien plus efficace pour diminuer son empreinte carbone de modifier son alimentation plutôt que de vérifier la provenance des aliments.

Une étude anglaise a comparé la consommation d'agneaux anglais et néo-zélandais. Malgré le trajet effectué depuis la Nouvelle-Zélande en bateau, l’agneau anglais a un impact climatique plus important.


Tous les commentaires (76)

Je ne comprend vraiment pas les commentaires criant à la polémique ou le débat en cours. L’anecdote est factuelle et relate les résultats de plusieurs études sur le sujet de l’empreinte carbone alimentaire. Ces résultats permettent de donner des ordres de grandeur, de relativiser certaines données et de hiérarchiser les priorités.
En aucun cas, l’anecdote ne défend ou n’attaque un régime alimentaire en particulier, l’anecdote ne critique pas non plus le fait de manger local ou de manger tel ou tel aliment.

Mais j’imagine qu’on s’ennuierait sans quelques polémiques dans les commentaires.

a écrit : Effectivement, on ne peut pas produire localement tout ce que l'on consomme !
Et si tu es du genre à vouloir manger des kiwis tous les jours, va vivre la on sa pousse!
Quand je défend le "acheter local" C'est justement pour permettre à ces gens d'obtenir , au fur et à mesure, les
moyens techniques et "E co-responsables" , de nous fournir de bon produits "locaux".
Si tu ne sais pas ce que veux dire " local" ou bien de "saison", en fonction, bien sûr, de l'endroit où tu vis, ouvres un dico!
Faire venir de la viande d'agneau de je ne sais ou parce-que son empreinte carbone est meilleure que celle locale, c'est un truc de bobo déboussolé.
Afficher tout
Mais non justement, certains produits d'importation ont une empreinte carbone (pour ne citer que ca) moindre que certains produits locaux.
Tu l'a lue l'anecdote au moins? T'est au courant que la bidoche ca se congèle très bien, contrairement aux bananes? Banane! (référence à un film, celui qui la trouve gagne un pouce^^)

a écrit : Il y aurait donc eu une évolution récente des humains ? Parce, jusqu'à il y a encore un siècle ou deux, les humains pouvaient vivre avec ce qui était produit localement. Et on faisait tout simplement des réserves pendant l'été en prévision de l'hiver. La seule chose qui venait de loin et qui manquait sinon, c'était le sel, pour ceux qui n'habitaient pas au bord de la mer, et qui est indispensable au fonctionnement de la glande thyroïde. Afficher tout Je ne sait pas si tu es au courant mais nous sommes au 21 ème siècle. C'est bien gentil de dir ça ici mais qui ici ne consomme uniquement que du 100% national déjà, sans parler du "local". Pour metre les choses au clerc je vis dans la nature et me nourris exclusivement de production local ou personnel mais je trouve que beaucoup trop de gens parle et ne font rien... Pas de bla bla... Des acts!!!

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Je ne sait pas si tu es au courant mais nous sommes au 21 ème siècle. C'est bien gentil de dir ça ici mais qui ici ne consomme uniquement que du 100% national déjà, sans parler du "local". Pour metre les choses au clerc je vis dans la nature et me nourris exclusivement de production local ou personnel mais je trouve que beaucoup trop de gens parle et ne font rien... Pas de bla bla... Des acts!!! Afficher tout Je ne sais pas si tu es au courant mais tu affirmais qu'on ne peut pas produire localement tout ce qu'on consomme et tu affirmes maintenant que tu ne consommes que ce qui est produit localement... Alors on peut ou on ne peut pas ?

a écrit : L'argument "Le bœuf rejette trop de méthane" n'est valable que pour l'élevage intensif. Sinon il est entièrement compensé par les prairies verdoyantes où ils paissent et est très bon pour la biodiversité (et oui son caca, corps est une source de nourriture importante et son impacte sur le paysage très important).

De plus, dans la majorité des cas l'alimentation des bœufs en élevage industriel vient des restes de cultures pour l'alimentation...humaine, comme avec le soja.

Ensuite, je trouve l'anecdote rate le message principal. Changer son alimentation c'est bien et efficace, mais ce que les sources indiquent (plus ou moins mal d'ailleurs) c'est qu'acheter des aliments locaux mais produit de manière intensive est plus "mal" pour l'environnement qu'acheter une production respectueuse de l'environnement et ayant pris le bateau pour venir jusque chez vous.

Et c'est ça le message le plus important. Pour bien faire, il faut manger : de saison, sans abuser de la viande (surtout du bœuf), local et ne provenant pas de culture/élevage intensif, sinon autant acheter du saison mais venant d'ailleurs.
Car l'exemple de l'anecdote est basé sur un élevage intensif au R.U, où l'agneau a connu un beau revêtement de béton et une alimentation approuvé Monsanto. La où l'agneau de Nouvelle-Zélande a gambadé dans l'herbe et vu le soleil.

Ensuite un élément qui est très peu abordé par nos amis journalistes : l'eau. Certaines cultures très gourmandes en eau sont sur-sollicitées, comme le soja, l'amande et l'avocat dans des régions du monde où traditionnellement on en mangeait pas autant.
On en arrive à des aberrations comme avec l'amande en Californie et la demande d'avocat en Europe, où à titre d'exemple on consomme à Paris 3.5 kg par an et par Parisien (ce qui représente + de 12 avocats de 300 grammes par Parisien).
Ces cultures ont un impact extrêmement négatif pour l’environnement, pour les ressources en eau et sur la biodiversité.

Ainsi Hervé le vegan peut avoir un bilan bien pire qu'Hubert le Carnivore.
Donc ça n'implique pas que de diminuer sa consommation de viande, mais aussi son alimentation de manière générale. Les amandes peu chère mais venant de Californie sont bien pires que les amandes de France où d'Espagne, mais cela nécessite de moins en manger à cause d'une production moindre dans ces pays, car oui de base ce n'est pas un aliment à mettre dans tous vos desserts.
Idem pour l'avocat qui n'a pas vocation à être présent de manière hebdomadaire dans vos assiettes.
Afficher tout
Commentaire intéressante mais qui contient une erreur largement répandue quand il s'agit de l'alimentation animale, surtout celle basée sur le soja.

Prétendre que les tourteaux de soja viendraient des restes d'une trituration dont le but premier serait pour l'alimentation humaine est une information erronée qui revient constamment sur le devant de la scène.
Il serait donc bon de ne plus colporter cette erreur en prenant le soin de bien comprendre pourquoi le soja d'Amérique Latine sert en premier lieu à l'élevage et en second lieu à l'alimentation humaine.
Voici une vidéo qui détaille de manière factuelle cet aspect.

youtu.be/EM40vrs2L78

L'huile de soja est un co-produit de la trituration du soja. Mais la première raison de sa culture est bel et bien pour l'alimentation des animaux dans les élevages intensifs.

Quant à Hervé le végane, il faut là encore tenir compte d'un schéma bien plus profond que le simple aspect écologique. Un végane par principe le devient pour des raisons éthiques. Et quand on parle d'éthique, on ne parle pas d'écologie.
Ça peut paraître hypocrite dit ainsi mais c'est d'abord une question de justice envers les autres animaux qui pousse un individu à adopter un mode de vie végane. Rare sont celles et ceux qui le font en premier lieu pour un aspect purement écologique.
L'écologie n'arrive qu'en second point dans le triangle qui forme les 3 éléments évoqués lors des échanges. Le dernier point étant l'aspect sanitaire (les potentiels dangers pour la santé de la consommation de matières animales).

Donc Hervé le végane se préoccupe avant tout de la partie morale de l'exploitation animale. Ce n'est que dans un autre temps qu'il se préoccupe également de l'aspect écologique concernant son alimentation.
En disant cela, je tiens à clarifier les choses : je ne suis pas en train d'insinuer que les véganes s'en foutent de l'écologie. Bien au contraire car c'est une démarche éthique à tous les niveaux. Mais en règle générale, une personne devient végane avant tout pour des raisons éthiques et morales.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : L'argument "Le bœuf rejette trop de méthane" n'est valable que pour l'élevage intensif. Sinon il est entièrement compensé par les prairies verdoyantes où ils paissent et est très bon pour la biodiversité (et oui son caca, corps est une source de nourriture importante et son impacte sur le paysage très important).

De plus, dans la majorité des cas l'alimentation des bœufs en élevage industriel vient des restes de cultures pour l'alimentation...humaine, comme avec le soja.

Ensuite, je trouve l'anecdote rate le message principal. Changer son alimentation c'est bien et efficace, mais ce que les sources indiquent (plus ou moins mal d'ailleurs) c'est qu'acheter des aliments locaux mais produit de manière intensive est plus "mal" pour l'environnement qu'acheter une production respectueuse de l'environnement et ayant pris le bateau pour venir jusque chez vous.

Et c'est ça le message le plus important. Pour bien faire, il faut manger : de saison, sans abuser de la viande (surtout du bœuf), local et ne provenant pas de culture/élevage intensif, sinon autant acheter du saison mais venant d'ailleurs.
Car l'exemple de l'anecdote est basé sur un élevage intensif au R.U, où l'agneau a connu un beau revêtement de béton et une alimentation approuvé Monsanto. La où l'agneau de Nouvelle-Zélande a gambadé dans l'herbe et vu le soleil.

Ensuite un élément qui est très peu abordé par nos amis journalistes : l'eau. Certaines cultures très gourmandes en eau sont sur-sollicitées, comme le soja, l'amande et l'avocat dans des régions du monde où traditionnellement on en mangeait pas autant.
On en arrive à des aberrations comme avec l'amande en Californie et la demande d'avocat en Europe, où à titre d'exemple on consomme à Paris 3.5 kg par an et par Parisien (ce qui représente + de 12 avocats de 300 grammes par Parisien).
Ces cultures ont un impact extrêmement négatif pour l’environnement, pour les ressources en eau et sur la biodiversité.

Ainsi Hervé le vegan peut avoir un bilan bien pire qu'Hubert le Carnivore.
Donc ça n'implique pas que de diminuer sa consommation de viande, mais aussi son alimentation de manière générale. Les amandes peu chère mais venant de Californie sont bien pires que les amandes de France où d'Espagne, mais cela nécessite de moins en manger à cause d'une production moindre dans ces pays, car oui de base ce n'est pas un aliment à mettre dans tous vos desserts.
Idem pour l'avocat qui n'a pas vocation à être présent de manière hebdomadaire dans vos assiettes.
Afficher tout
Je reviens également sur un autre aspect, celui de dire que les vaches dans les prairies n'ont pas un impact si négatif qu'on veut bien nous faire croire.
Voilà trois éléments qui n'arrivent pas à cette même conclusion.

youtu.be/UvsJURSydZA

www.vegetarisme.fr/paturage-pas-meilleur-pour-planete/

sites.google.com/site/libertero/Mediatheque/ecoresistance/Le-poids-ecologique-elevage

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : Mais non justement, certains produits d'importation ont une empreinte carbone (pour ne citer que ca) moindre que certains produits locaux.
Tu l'a lue l'anecdote au moins? T'est au courant que la bidoche ca se congèle très bien, contrairement aux bananes? Banane! (référence à un film, celui qu
i la trouve gagne un pouce^^) Afficher tout
Oui j'ai Lu l'anedocte, mais toi, ad tu bien compris ce que je dis.
Je dis que c'est bien de regarder l'empreinte carbone de ce que l'on consomme, mais si l'on doit manger, et consommer en général, des produits venant majoritairement d'ailleurs, il en résultera à terme d'autre problème s
Il faut m'expliquer comment, vous, les gens bien pensant, aller nous trouver du travail, vu que vous ne regarder que les chiffres et les papiers.
On va vivre en grosse partie d'importation, alors que nos produits s'exporte mal.
En fait ce que je dis c'est qu'il faut manger local et des saison.
Dans un soucis d'empreinte carbone, mais aussi de logique économique.
De plus personne ne m'a dit que les produits sont l'empreinte carbone est meilleure, seraient meilleurs pour la santé, juste meilleur pour l'environnement.
Nous avons des normes de production en France qui tandent à évoluer, c'est pas le cas partout.
Alors ne se baser, que sur l'empreinte Carbonne c'est un peu être un mouton ou un " Agneau"!

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Oui j'ai Lu l'anedocte, mais toi, ad tu bien compris ce que je dis.
Je dis que c'est bien de regarder l'empreinte carbone de ce que l'on consomme, mais si l'on doit manger, et consommer en général, des produits venant majoritairement d'ailleurs, il en résultera à terme d'a
utre problème s
Il faut m'expliquer comment, vous, les gens bien pensant, aller nous trouver du travail, vu que vous ne regarder que les chiffres et les papiers.
On va vivre en grosse partie d'importation, alors que nos produits s'exporte mal.
En fait ce que je dis c'est qu'il faut manger local et des saison.
Dans un soucis d'empreinte carbone, mais aussi de logique économique.
De plus personne ne m'a dit que les produits sont l'empreinte carbone est meilleure, seraient meilleurs pour la santé, juste meilleur pour l'environnement.
Nous avons des normes de production en France qui tandent à évoluer, c'est pas le cas partout.
Alors ne se baser, que sur l'empreinte Carbonne c'est un peu être un mouton ou un " Agneau"!
Afficher tout
Je n'ai jamais dit le contraire, mais le fait est que certains produits valeent plus le coup d'être importés que produits sur place, c'est tout.

On vit dans un monde où on importe des tomates par cargo, ca c'est une aberration c'est clair, mais importer du café, du sucre, parce que ca pousse pas chez nous... pas le choix, soit on importe, soit fini café!


J'ai toujours râlé parce que Bruxelle n'a pas imposé l'étiquetage "empreinte carbone" (et pas que ça) sur ce qu'on nous vend, c'est un vrai scandale, mais il ne faut pas pour autant vouloir détruire la mondialisation, il faudrait juste en faire moins, juste pour l'essentiel, quoi! Qu'es ce qu'on en a a foutre d'avoir une pénurie de café?
Le blé que l'on fait pousser en France est tellement bourré de saloperies qu'on ne peut pas en faire du pain, et on est obligés d'achetter du blé ailleurs pour faire du pain... C'est ça quoi coince!

a écrit : Je n'ai jamais dit le contraire, mais le fait est que certains produits valeent plus le coup d'être importés que produits sur place, c'est tout.

On vit dans un monde où on importe des tomates par cargo, ca c'est une aberration c'est clair, mais importer du café, du sucre, parce que
ca pousse pas chez nous... pas le choix, soit on importe, soit fini café!


J'ai toujours râlé parce que Bruxelle n'a pas imposé l'étiquetage "empreinte carbone" (et pas que ça) sur ce qu'on nous vend, c'est un vrai scandale, mais il ne faut pas pour autant vouloir détruire la mondialisation, il faudrait juste en faire moins, juste pour l'essentiel, quoi! Qu'es ce qu'on en a a foutre d'avoir une pénurie de café?
Le blé que l'on fait pousser en France est tellement bourré de saloperies qu'on ne peut pas en faire du pain, et on est obligés d'achetter du blé ailleurs pour faire du pain... C'est ça quoi coince!
Afficher tout
Ok. Dit comme ça je comprend mieux, et je suite du même avis.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Commentaire intéressante mais qui contient une erreur largement répandue quand il s'agit de l'alimentation animale, surtout celle basée sur le soja.

Prétendre que les tourteaux de soja viendraient des restes d'une trituration dont le but premier serait pour l'alimentation humaine est u
ne information erronée qui revient constamment sur le devant de la scène.
Il serait donc bon de ne plus colporter cette erreur en prenant le soin de bien comprendre pourquoi le soja d'Amérique Latine sert en premier lieu à l'élevage et en second lieu à l'alimentation humaine.
Voici une vidéo qui détaille de manière factuelle cet aspect.

youtu.be/EM40vrs2L78

L'huile de soja est un co-produit de la trituration du soja. Mais la première raison de sa culture est bel et bien pour l'alimentation des animaux dans les élevages intensifs.

Quant à Hervé le végane, il faut là encore tenir compte d'un schéma bien plus profond que le simple aspect écologique. Un végane par principe le devient pour des raisons éthiques. Et quand on parle d'éthique, on ne parle pas d'écologie.
Ça peut paraître hypocrite dit ainsi mais c'est d'abord une question de justice envers les autres animaux qui pousse un individu à adopter un mode de vie végane. Rare sont celles et ceux qui le font en premier lieu pour un aspect purement écologique.
L'écologie n'arrive qu'en second point dans le triangle qui forme les 3 éléments évoqués lors des échanges. Le dernier point étant l'aspect sanitaire (les potentiels dangers pour la santé de la consommation de matières animales).

Donc Hervé le végane se préoccupe avant tout de la partie morale de l'exploitation animale. Ce n'est que dans un autre temps qu'il se préoccupe également de l'aspect écologique concernant son alimentation.
En disant cela, je tiens à clarifier les choses : je ne suis pas en train d'insinuer que les véganes s'en foutent de l'écologie. Bien au contraire car c'est une démarche éthique à tous les niveaux. Mais en règle générale, une personne devient végane avant tout pour des raisons éthiques et morales.
Afficher tout
Tu me permet de mettre en doute tes sources de ton second commentaire qui sont... relativement peu objective.
Et je maintiens, une vache dans un pré à un impact neutre. Si on prends tout en compte son impact est bien plus positif que tout le reste.

Je trouve ensuite extrêmement incohérent et donc en plus inaudible l'argument du vegan qui est de tenir compte de la souffrance animal si c'est pour avoir une alimentation... qui détruit la faune et la flore.

En aucun cas je ne généralise à tous les végan/végétarien, tout comme je ne généralise pas les consommateurs de viandes.
Mais à un moment il faut se mettre en face de ses contradictions. Tu veux prendre soin des animaux en ayant une alimentation qui ne les fait pas souffir ? Alors tu ne manges pas des aliments entrainants une souffrance animal. Le lait d'amande est beaucoup consommé par la population végan (mais aussi bobo hein) et est un non sens sur la lutte contre la souffrance animal.

Donc je maintiens mon exemple : Hervé le vegan fait n'importe quoi s'il ne fait pas attention à la provenance et production de sa nourriture.

Enfin pour le soja, malheureusement j'ai peut être trop appuyé sur le point du recyclage des restes de soja, mais beaucoup des champs sont à destination humaines. Et d'ailleurs quand on parle de champs de soja pour les bêtes, on récolte dans la grande majorité les haricots pour les humains. Donc au final, ça revient bien aux humains, car la demande est la.

Dans tous les cas le message est le même : mangez ce que vous voulez, mais de saison, sans abuser de la viande, et priviliégez le local si ce n'est pas de l'intensif.

LA seule et vraie façon de bien manger ,tout en faisant attention à son impacte environnemental, et encore de faire sa propre cuisine et de si possible faire ses propres cultures ( bon évidemment pour l'élevage de bovins sa serait complexe ^^' )

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : LA seule et vraie façon de bien manger ,tout en faisant attention à son impacte environnemental, et encore de faire sa propre cuisine et de si possible faire ses propres cultures ( bon évidemment pour l'élevage de bovins sa serait complexe ^^' ) Tu me fais penser a une histoire vraie
Bon, je vis en pleine cambrousse, y'a un éleveur de moutons qui passe régulièrement avec son troupeau, normal, il fait pâturer, mais j'ai trouvé un tout petit agneau abandonné, bon je le récupère, c'est le soir et on est en hiver, jvais pas le laisser crever de froid quoi, le lendemain je le rend a son berger, et pis j'en parle à une copine mais qui vit en appart "Oh je m'aurai bien adopté l'agneau (faut dire que j'avais envoyé photo, trop mimi l'agneau)
et la je lui réponds: tu sais combien ca pèse une brebis adulte?
Et la elle me répond: Pas plus qu'un clébard!
et la je lui répond: je sais pas ce que t'as comme clébard mais s'il pèse plus de 100 kilos, c'est pas un chien qui squatte ton canapé, c'est un mouton! ^^

a écrit : Je ne sais pas si tu es au courant mais tu affirmais qu'on ne peut pas produire localement tout ce qu'on consomme et tu affirmes maintenant que tu ne consommes que ce qui est produit localement... Alors on peut ou on ne peut pas ? Oui on peut si on se contente de ce que notre environnement immédiat est capable de nous fournir... Mais comme nous ne sommes plus au16e siècle il nous faut plus, évidement.... Manger des tomates en hiver et des oranges en été. L'homme veut tous tout de suite peux importe d'où ça vient et comment c'est produit... Et ce n'est pas seulement la nourriture mais tous les "biens" de consommation (je met biens entre guillemets car pour moi bien et consommation sont 2 mots incompatibles).

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Tu me permet de mettre en doute tes sources de ton second commentaire qui sont... relativement peu objective.
Et je maintiens, une vache dans un pré à un impact neutre. Si on prends tout en compte son impact est bien plus positif que tout le reste.

Je trouve ensuite extrêmement incohérent et donc
en plus inaudible l'argument du vegan qui est de tenir compte de la souffrance animal si c'est pour avoir une alimentation... qui détruit la faune et la flore.

En aucun cas je ne généralise à tous les végan/végétarien, tout comme je ne généralise pas les consommateurs de viandes.
Mais à un moment il faut se mettre en face de ses contradictions. Tu veux prendre soin des animaux en ayant une alimentation qui ne les fait pas souffir ? Alors tu ne manges pas des aliments entrainants une souffrance animal. Le lait d'amande est beaucoup consommé par la population végan (mais aussi bobo hein) et est un non sens sur la lutte contre la souffrance animal.

Donc je maintiens mon exemple : Hervé le vegan fait n'importe quoi s'il ne fait pas attention à la provenance et production de sa nourriture.

Enfin pour le soja, malheureusement j'ai peut être trop appuyé sur le point du recyclage des restes de soja, mais beaucoup des champs sont à destination humaines. Et d'ailleurs quand on parle de champs de soja pour les bêtes, on récolte dans la grande majorité les haricots pour les humains. Donc au final, ça revient bien aux humains, car la demande est la.

Dans tous les cas le message est le même : mangez ce que vous voulez, mais de saison, sans abuser de la viande, et priviliégez le local si ce n'est pas de l'intensif.
Afficher tout
Merci pour cette réponse.

Tout d'abord pourrais-tu me fournir une source qui démontrerait que mes sources seraient "relativement peu objective" ?
Actuellement cette étude est la plus grande jamais menée de ce genre.
sites.google.com/site/libertero/Mediatheque/ecoresistance/Le-poids-ecologique-elevage
Si tu possèdes une autre étude qui démontrerait l'inverse, je suis preneur

Ensuite concernant le véganisme, il y a une chose que les non-véganes répètent là encore sans savoir que c'est erroné. Les gens ne deviennent pas végane pour une question de souffrance ou pas, mais pour une question de refus de l'exploitation animale autant que faire ce peut.
Tel que tu présente les choses, on pourrait s'imaginer qu'il y a une sorte d'appel à la pureté auquel Hervé devrait se soumettre. Sinon dans le cas contraire tout ce qu'il fait serait absurde.
On pourrait alors se demander ce qu'est la perfection aux yeux d'un non-végane. Doit-on être parfait et irréprochable pour être végane ? Et si OUI, a partir de quand devient-on parfait ?
Concernant la contradiction, on pourrait se demander qui de Hervé ou des non-véganes le sont le plus. Sachant que les non-véganes sont les premiers à dire qu'ils aiment les animaux tout en participant directement et régulièrement à leur exploitation et à leur mise à mort, n'y a-t-il pas là une forme de contradiction encore plus à pointer du doigt que Hervé et sa brique de lait d'amande ?
On pourrait alors comparer le poids d'un impact global d'une brique de lait d'amande VS une brique de lait de vache et voir qui fait le plus de mal aux autres animaux. Mais je pense qu'il serait puéril d'en arriver là :-)
D'ailleurs quand tu dis que le lait d'amande serait majoritairement consommé par les véganes (voire les bobos) là encore aurais-tu une source ? Car le dire c'est bien, le prouver c'est mieux.

Après nous sommes d'accord que l'idée de manger local et de saison serait une bonne démarche. Mais là encore, les choses semblent être plus complexes qu'on pourrait le croire.
www.huffingtonpost.fr/entry/manger-local-pour-sauver-le-climat-nest-pas-une-si-bonne-idee-que-ca_fr_5e4aba76c5b64433c619fb9b

Pour terminer sur le soja, sachant que la majorité de celui produit dans le monde est à destination des animaux dans les élevages intensifs, quand on voit la gueule de la production en Amérique Latine (Amazonie) on ne peut clairement pas prétendre que cette catastrophe est la faute des véganes. As-tu regardé la vidéo explicative que j'avais partagé ?
"quand on parle de champs de soja pour les bêtes, on récolte dans la grande majorité les haricots pour les humains."
---> Tu répètes la chose sur laquelle je rebondissais pour justement expliquer que c'est faux et que c'est une idée reçue infondée. Je t'invite à regarder avec sérieux le lien que j'ai partagé dans mon précédent commentaire.

Le soja consommé dans les produits français (que ça soit du tofu, yaourt, jus etc) provient soit de France soit d'Europe (Italie, Allemagne, Autriche). Et les champs pour la production de ce soja sont minoritaires par rapport aux champs destinés à la production de tourteaux pour les autres animaux.
Je maintiens donc mes propos, le soja produit et consommé dans le monde va en premier lieu aux autres animaux. La consommation de soja par l'humain est extrêmement minoritaire là-dedans.

Un peu plus haut je disais" Mangez local ", et certains m'ont chié dessus! Et je voudrais juste leurs dire:
Avec la crise que l'on traverse et le manque de certaines choses qui ne sont plus fabriquées en France juste parce que des gens comme vous reflechissent " Empreintes carbone", n'avez vous pas l'impression d'être dans l'erreur?
Remettons nous en questions et reapprenons a vivre simplement.

Et surtout, portez un " Masque"!!!

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : L'argument "Le bœuf rejette trop de méthane" n'est valable que pour l'élevage intensif. Sinon il est entièrement compensé par les prairies verdoyantes où ils paissent et est très bon pour la biodiversité (et oui son caca, corps est une source de nourriture importante et son impacte sur le paysage très important).

De plus, dans la majorité des cas l'alimentation des bœufs en élevage industriel vient des restes de cultures pour l'alimentation...humaine, comme avec le soja.

Ensuite, je trouve l'anecdote rate le message principal. Changer son alimentation c'est bien et efficace, mais ce que les sources indiquent (plus ou moins mal d'ailleurs) c'est qu'acheter des aliments locaux mais produit de manière intensive est plus "mal" pour l'environnement qu'acheter une production respectueuse de l'environnement et ayant pris le bateau pour venir jusque chez vous.

Et c'est ça le message le plus important. Pour bien faire, il faut manger : de saison, sans abuser de la viande (surtout du bœuf), local et ne provenant pas de culture/élevage intensif, sinon autant acheter du saison mais venant d'ailleurs.
Car l'exemple de l'anecdote est basé sur un élevage intensif au R.U, où l'agneau a connu un beau revêtement de béton et une alimentation approuvé Monsanto. La où l'agneau de Nouvelle-Zélande a gambadé dans l'herbe et vu le soleil.

Ensuite un élément qui est très peu abordé par nos amis journalistes : l'eau. Certaines cultures très gourmandes en eau sont sur-sollicitées, comme le soja, l'amande et l'avocat dans des régions du monde où traditionnellement on en mangeait pas autant.
On en arrive à des aberrations comme avec l'amande en Californie et la demande d'avocat en Europe, où à titre d'exemple on consomme à Paris 3.5 kg par an et par Parisien (ce qui représente + de 12 avocats de 300 grammes par Parisien).
Ces cultures ont un impact extrêmement négatif pour l’environnement, pour les ressources en eau et sur la biodiversité.

Ainsi Hervé le vegan peut avoir un bilan bien pire qu'Hubert le Carnivore.
Donc ça n'implique pas que de diminuer sa consommation de viande, mais aussi son alimentation de manière générale. Les amandes peu chère mais venant de Californie sont bien pires que les amandes de France où d'Espagne, mais cela nécessite de moins en manger à cause d'une production moindre dans ces pays, car oui de base ce n'est pas un aliment à mettre dans tous vos desserts.
Idem pour l'avocat qui n'a pas vocation à être présent de manière hebdomadaire dans vos assiettes.
Afficher tout
Il est faux de dire que les bœufs son nourri des restes de soja cultivé pour l'homme. La grande majorité des cultures de soja servent uniquement à nourrir les animaux d'élevage.

J'aimerais ajouter que la viande est un aliment très peu optimal en terme de ressources par rapport aux nutriments qu'on peut en tirer. Bien qu'elle soit délicieuse.
Les légumineuses tels que les haricots (rouges, verts, bruns qu'importe la couleur) les lentilles etc, ont un meilleur rendement en terme de ressources par rapport aux nutriments qu'elles fournissent. Et ont en plus l'avantage d'être bien moins cher.