Il y a en Sardaigne un port suspendu

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En 1923 et 1924 fut construite en Sardaigne une installation unique au monde. Son rôle était d'acheminer du minerai jusqu'aux cargos, sans quai, par un tunnel de 600 mètres creusé dans la falaise. Un tapis roulant en sortait, suspendu, et s'avançait au-dessus de la mer pour charger les cargos.

Le site a cessé toute activité depuis une trentaine d'années. Il est maintenant protégé par l'Unesco, et dédié aux visites, guidées par d'anciens mineurs et leurs enfants.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Si ça se faisait aujourd’hui on crierai au scandale écologique, mais là c’est inscrit au patrimoine de l’unesco
Va comprendre la logique
Ce que vous dîtes ne fait pas sens.
Ce n'est parce que ce monument ne correspondrait pas aux standards écologiques d'aujourd'hui qu'il perd son intérêt patrimonial...
Et puis la faune et la flore au cœur de la roche j'ai quelques doutes quand même ^^'

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a écrit : Si ça se faisait aujourd’hui on crierai au scandale écologique, mais là c’est inscrit au patrimoine de l’unesco
Va comprendre la logique
Salut !
J’ai un peu du mal à voir le désastre écologique… Le chantier était énorme et le travail accompli titanesque mais je ne trouve pas que l’effet sur la pollution est si évident…
Un tapis roulant a été mis en place dans le tunnel pour acheminer le zinc mais on ne sait pas comment il était alimenté : Vapeur ? Electricité ? Manuellement ? Avant le tunnel les ouvriers trimballaient sur leur dos le minerai pour le stocker dans de nombreux bateaux qui se chargeaient de naviguer jusqu’au port le plus proche pour le charger sur un cargo. Sans le tunnel ce processus serait devenu avec le temps extrêmement polluant.


Ce qui me marque toujours dans ces grands chantiers c’est la dangerosité. Bien que les chiffres des bléssés/tués ne soient pas indiqués on comprend combien c’était dangereux pour l’époque. Les mecs ils creusaient à la dynamite d’abord puis à même la paroi de la falaise avec des cordes. Les travaux les plus dangereux étaient réalisés par une équipe spéciale, appelée « Squadra della morte » soit « Equipe de la mort ». Il y a eu de nombreux accidents mortels, des ouvriers écrasés sur les parois rocheuses.

Je ne sais pas où nos ancêtres allaient chercher cette abnégation devant la mort. Et même pas besoin de remonter aux pyramides : personne ne s’est posé la question en prenant connaissance de la catastrophe de Chernobyl ? Ok on peut évoquer pleins de circonstances particulières (Manque de connaissance de la radioactivité par la population, contraintes exercées par les autorités sur les « nettoyeurs »,…) Devant le courage des plongeurs de Chernobyl allant fermer une vanne pour éviter une nouvelle explosion on se demande ce qu’il se passerait si on rencontrait le même genre de drame aujourd’hui en France.

Pour en revenir aux grandes constructions de l’histoire… Il y a quelque chose qui émeut dans la vieille pierre, Au-delà de la magnificence des édifices. Ces bâtiments sont en somme hantés ou bénies par ceux qui les ont créé. Notre Dame a demandé deux siècles de générations d’hommes sacrifiés sur l’hôtel d’un idéal. On parle d’ancêtres qui ont dévoué leur vie à couper des chênes et les mettre à sécher pour que leur arrière petits-fils puissent les mettre dans la charpente de l’édifice. Au-delà d’une merveille, c’est des rêves et du sang humain que l’on voit entre les pierres et dans les vitraux. Si l’incendie m’a marqué, ce n’est pas nécessairement à cause de la religion ou de la perte d’un emblème français. C’est aussi parce que l’on a vu les âmes vieilles de presque un millénaire partir en fumée et s’envoler vers le ciel. C’est pratiquement du domaine mystique : que l’on reconstruise la cathédrale à l’identique n’y changera rien.

a écrit : Et "Faire sens" ça a du sens? Non. Faut arrêter de forcer avec le sexpressions anglaises pour faire les beaux les mecs.... Bonjour,
Merci pour cette correction (déjà présente plus haut dans les commentaires par ailleurs) JMCMB.
Par contre nous ne nous connaissons pas, rien ne peut vous laisser supposer que c'est pour faire le "beau"...
Je pensais être juste et suis peut être biaisé du fait que j'utilise beaucoup l'anglais effectivement mais ne me rendais même pas compte que cette expression était, d'une, fausse et, de deux, basée sur un anglicisme...

Tout cela pour dire que votre réaction me semble quelque peu disproportionnée mais bon...

Bonne journée tout de même ;)

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Si ça se faisait aujourd’hui on crierai au scandale écologique, mais là c’est inscrit au patrimoine de l’unesco
Va comprendre la logique

a écrit : Si ça se faisait aujourd’hui on crierai au scandale écologique, mais là c’est inscrit au patrimoine de l’unesco
Va comprendre la logique
Ce que vous dîtes ne fait pas sens.
Ce n'est parce que ce monument ne correspondrait pas aux standards écologiques d'aujourd'hui qu'il perd son intérêt patrimonial...
Et puis la faune et la flore au cœur de la roche j'ai quelques doutes quand même ^^'

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a écrit : Ce que vous dîtes ne fait pas sens.
Ce n'est parce que ce monument ne correspondrait pas aux standards écologiques d'aujourd'hui qu'il perd son intérêt patrimonial...
Et puis la faune et la flore au cœur de la roche j'ai quelques doutes quand même ^^'
Ce que vous dites N'A PAS DE SENS.
Je comprends que l'anglais soit de plus en plus utilisé, mais de là à faire une traduction anglais-français pour une expression qui existe déjà en français, pour le coup "It doesn't make sense".

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a écrit : Si ça se faisait aujourd’hui on crierai au scandale écologique, mais là c’est inscrit au patrimoine de l’unesco
Va comprendre la logique
C’est sur qu’à l’intérieur de la roche la faune et la flore pullulent hein

a écrit : Ce que vous dites N'A PAS DE SENS.
Je comprends que l'anglais soit de plus en plus utilisé, mais de là à faire une traduction anglais-français pour une expression qui existe déjà en français, pour le coup "It doesn't make sense".
Expression correcte bien que peu usité actuellement...

a écrit : Si ça se faisait aujourd’hui on crierai au scandale écologique, mais là c’est inscrit au patrimoine de l’unesco
Va comprendre la logique
Salut !
J’ai un peu du mal à voir le désastre écologique… Le chantier était énorme et le travail accompli titanesque mais je ne trouve pas que l’effet sur la pollution est si évident…
Un tapis roulant a été mis en place dans le tunnel pour acheminer le zinc mais on ne sait pas comment il était alimenté : Vapeur ? Electricité ? Manuellement ? Avant le tunnel les ouvriers trimballaient sur leur dos le minerai pour le stocker dans de nombreux bateaux qui se chargeaient de naviguer jusqu’au port le plus proche pour le charger sur un cargo. Sans le tunnel ce processus serait devenu avec le temps extrêmement polluant.


Ce qui me marque toujours dans ces grands chantiers c’est la dangerosité. Bien que les chiffres des bléssés/tués ne soient pas indiqués on comprend combien c’était dangereux pour l’époque. Les mecs ils creusaient à la dynamite d’abord puis à même la paroi de la falaise avec des cordes. Les travaux les plus dangereux étaient réalisés par une équipe spéciale, appelée « Squadra della morte » soit « Equipe de la mort ». Il y a eu de nombreux accidents mortels, des ouvriers écrasés sur les parois rocheuses.

Je ne sais pas où nos ancêtres allaient chercher cette abnégation devant la mort. Et même pas besoin de remonter aux pyramides : personne ne s’est posé la question en prenant connaissance de la catastrophe de Chernobyl ? Ok on peut évoquer pleins de circonstances particulières (Manque de connaissance de la radioactivité par la population, contraintes exercées par les autorités sur les « nettoyeurs »,…) Devant le courage des plongeurs de Chernobyl allant fermer une vanne pour éviter une nouvelle explosion on se demande ce qu’il se passerait si on rencontrait le même genre de drame aujourd’hui en France.

Pour en revenir aux grandes constructions de l’histoire… Il y a quelque chose qui émeut dans la vieille pierre, Au-delà de la magnificence des édifices. Ces bâtiments sont en somme hantés ou bénies par ceux qui les ont créé. Notre Dame a demandé deux siècles de générations d’hommes sacrifiés sur l’hôtel d’un idéal. On parle d’ancêtres qui ont dévoué leur vie à couper des chênes et les mettre à sécher pour que leur arrière petits-fils puissent les mettre dans la charpente de l’édifice. Au-delà d’une merveille, c’est des rêves et du sang humain que l’on voit entre les pierres et dans les vitraux. Si l’incendie m’a marqué, ce n’est pas nécessairement à cause de la religion ou de la perte d’un emblème français. C’est aussi parce que l’on a vu les âmes vieilles de presque un millénaire partir en fumée et s’envoler vers le ciel. C’est pratiquement du domaine mystique : que l’on reconstruise la cathédrale à l’identique n’y changera rien.

a écrit : Salut !
J’ai un peu du mal à voir le désastre écologique… Le chantier était énorme et le travail accompli titanesque mais je ne trouve pas que l’effet sur la pollution est si évident…
Un tapis roulant a été mis en place dans le tunnel pour acheminer le zinc mais on ne sait pas comment il était alimenté : Va
peur ? Electricité ? Manuellement ? Avant le tunnel les ouvriers trimballaient sur leur dos le minerai pour le stocker dans de nombreux bateaux qui se chargeaient de naviguer jusqu’au port le plus proche pour le charger sur un cargo. Sans le tunnel ce processus serait devenu avec le temps extrêmement polluant.


Ce qui me marque toujours dans ces grands chantiers c’est la dangerosité. Bien que les chiffres des bléssés/tués ne soient pas indiqués on comprend combien c’était dangereux pour l’époque. Les mecs ils creusaient à la dynamite d’abord puis à même la paroi de la falaise avec des cordes. Les travaux les plus dangereux étaient réalisés par une équipe spéciale, appelée « Squadra della morte » soit « Equipe de la mort ». Il y a eu de nombreux accidents mortels, des ouvriers écrasés sur les parois rocheuses.

Je ne sais pas où nos ancêtres allaient chercher cette abnégation devant la mort. Et même pas besoin de remonter aux pyramides : personne ne s’est posé la question en prenant connaissance de la catastrophe de Chernobyl ? Ok on peut évoquer pleins de circonstances particulières (Manque de connaissance de la radioactivité par la population, contraintes exercées par les autorités sur les « nettoyeurs »,…) Devant le courage des plongeurs de Chernobyl allant fermer une vanne pour éviter une nouvelle explosion on se demande ce qu’il se passerait si on rencontrait le même genre de drame aujourd’hui en France.

Pour en revenir aux grandes constructions de l’histoire… Il y a quelque chose qui émeut dans la vieille pierre, Au-delà de la magnificence des édifices. Ces bâtiments sont en somme hantés ou bénies par ceux qui les ont créé. Notre Dame a demandé deux siècles de générations d’hommes sacrifiés sur l’hôtel d’un idéal. On parle d’ancêtres qui ont dévoué leur vie à couper des chênes et les mettre à sécher pour que leur arrière petits-fils puissent les mettre dans la charpente de l’édifice. Au-delà d’une merveille, c’est des rêves et du sang humain que l’on voit entre les pierres et dans les vitraux. Si l’incendie m’a marqué, ce n’est pas nécessairement à cause de la religion ou de la perte d’un emblème français. C’est aussi parce que l’on a vu les âmes vieilles de presque un millénaire partir en fumée et s’envoler vers le ciel. C’est pratiquement du domaine mystique : que l’on reconstruise la cathédrale à l’identique n’y changera rien.
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Mode taquin ON : On peut dormir à l'hôtel d'un idéal ?

a écrit : Ce que vous dîtes ne fait pas sens.
Ce n'est parce que ce monument ne correspondrait pas aux standards écologiques d'aujourd'hui qu'il perd son intérêt patrimonial...
Et puis la faune et la flore au cœur de la roche j'ai quelques doutes quand même ^^'
Et "Faire sens" ça a du sens? Non. Faut arrêter de forcer avec le sexpressions anglaises pour faire les beaux les mecs....

a écrit : Mode taquin ON : On peut dormir à l'hôtel d'un idéal ? Même si il n'est pas présent sur les sites comparatifs, oui!
La vue y est magnifique. En revanche le service est déplorable et je vous parle pas du prix du minibar. Le cout de la nuit est élevé : attention à ne pas y consacrer tout votre budget sous peine de ne pas pouvoir assez pour les autres activités de la vie.

Désolé pour cette faute ^^ A écrire un com en 10 mn pendant la pause repas on saute souvent la case relecture!

a écrit : Ce que vous dîtes ne fait pas sens.
Ce n'est parce que ce monument ne correspondrait pas aux standards écologiques d'aujourd'hui qu'il perd son intérêt patrimonial...
Et puis la faune et la flore au cœur de la roche j'ai quelques doutes quand même ^^'
va faire un petit tour sur un site de forage ou une carrière pour voir l'état de l'environnement autour du dit site

a écrit : Et "Faire sens" ça a du sens? Non. Faut arrêter de forcer avec le sexpressions anglaises pour faire les beaux les mecs.... Bonjour,
Merci pour cette correction (déjà présente plus haut dans les commentaires par ailleurs) JMCMB.
Par contre nous ne nous connaissons pas, rien ne peut vous laisser supposer que c'est pour faire le "beau"...
Je pensais être juste et suis peut être biaisé du fait que j'utilise beaucoup l'anglais effectivement mais ne me rendais même pas compte que cette expression était, d'une, fausse et, de deux, basée sur un anglicisme...

Tout cela pour dire que votre réaction me semble quelque peu disproportionnée mais bon...

Bonne journée tout de même ;)

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a écrit : Si ça se faisait aujourd’hui on crierai au scandale écologique, mais là c’est inscrit au patrimoine de l’unesco
Va comprendre la logique
Commentaire idiot. Désolé.

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a écrit : Salut !
J’ai un peu du mal à voir le désastre écologique… Le chantier était énorme et le travail accompli titanesque mais je ne trouve pas que l’effet sur la pollution est si évident…
Un tapis roulant a été mis en place dans le tunnel pour acheminer le zinc mais on ne sait pas comment il était alimenté : Va
peur ? Electricité ? Manuellement ? Avant le tunnel les ouvriers trimballaient sur leur dos le minerai pour le stocker dans de nombreux bateaux qui se chargeaient de naviguer jusqu’au port le plus proche pour le charger sur un cargo. Sans le tunnel ce processus serait devenu avec le temps extrêmement polluant.


Ce qui me marque toujours dans ces grands chantiers c’est la dangerosité. Bien que les chiffres des bléssés/tués ne soient pas indiqués on comprend combien c’était dangereux pour l’époque. Les mecs ils creusaient à la dynamite d’abord puis à même la paroi de la falaise avec des cordes. Les travaux les plus dangereux étaient réalisés par une équipe spéciale, appelée « Squadra della morte » soit « Equipe de la mort ». Il y a eu de nombreux accidents mortels, des ouvriers écrasés sur les parois rocheuses.

Je ne sais pas où nos ancêtres allaient chercher cette abnégation devant la mort. Et même pas besoin de remonter aux pyramides : personne ne s’est posé la question en prenant connaissance de la catastrophe de Chernobyl ? Ok on peut évoquer pleins de circonstances particulières (Manque de connaissance de la radioactivité par la population, contraintes exercées par les autorités sur les « nettoyeurs »,…) Devant le courage des plongeurs de Chernobyl allant fermer une vanne pour éviter une nouvelle explosion on se demande ce qu’il se passerait si on rencontrait le même genre de drame aujourd’hui en France.

Pour en revenir aux grandes constructions de l’histoire… Il y a quelque chose qui émeut dans la vieille pierre, Au-delà de la magnificence des édifices. Ces bâtiments sont en somme hantés ou bénies par ceux qui les ont créé. Notre Dame a demandé deux siècles de générations d’hommes sacrifiés sur l’hôtel d’un idéal. On parle d’ancêtres qui ont dévoué leur vie à couper des chênes et les mettre à sécher pour que leur arrière petits-fils puissent les mettre dans la charpente de l’édifice. Au-delà d’une merveille, c’est des rêves et du sang humain que l’on voit entre les pierres et dans les vitraux. Si l’incendie m’a marqué, ce n’est pas nécessairement à cause de la religion ou de la perte d’un emblème français. C’est aussi parce que l’on a vu les âmes vieilles de presque un millénaire partir en fumée et s’envoler vers le ciel. C’est pratiquement du domaine mystique : que l’on reconstruise la cathédrale à l’identique n’y changera rien.
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Je vous suis a 200%

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a écrit : Ce que vous dîtes ne fait pas sens.
Ce n'est parce que ce monument ne correspondrait pas aux standards écologiques d'aujourd'hui qu'il perd son intérêt patrimonial...
Et puis la faune et la flore au cœur de la roche j'ai quelques doutes quand même ^^'
Quelques petits compléments : j'avais dû condenser pour rester dans les 300 caractères dédiés à une anecdote...
Le travail de conception et construction a été titanesque au regard du temps passé, 2 ans seulement.
Les tunnels furent creusés à la dynamite et au marteau piqueur, travail effectué jour et nuit. 300 personnes y ont contribué, avec un seul accident mortel.

Le but était d'accéler le transfert du minerai extrait des 3 mines de la région vers les cargos à destination de la Belgique, la France, et l'Allemagne, principalement.
Il fallait un mois jusque là, avec une partie "ferroviaire" (traction à cheval), une partie à dos d'hommes par sacs de 50 kgs, une partie à voile sur de petits bateaux qui accostaient directement sur la plage puis rejoignaient les cargos à 25 km au sud, au port de Carloforte, sur l'ile de San Pietro.
Avec cette réalisation, ce délai passa à 12 heures en moyenne.

Le lieu fut choisi pour sa proximité avec les mines, mais aussi pour l'abri naturel que lui procurait le Pan di Zucchero (pain de sucre), ilot à la forme sympathique situé en face, et pour la profondeur des eaux aux alentours qui permettait une approche en sécurité des navires.
Les wagonnets apportaient le minerai par le premier tunnel, long de 600 m. Ils se déversaient dans 9 énormes silos qui stockaient les différents minerais en attendant l'arrivée du prochain cargo. Leur capacité était de 10 000 tonnes de minerai. Il faut bien comprendre que ces silos n'ont pas été "construits", mais creusés au cœur de la roche, au cours de ces 2 années 1923 et 1924.
Sous ces silos circule le tapis roulant, extensible de façon à sortir de la falaise lorsqu'un cargo était à poste.
C'est l'énergie électrique qui faisait fonctionner l'ensemble.

A titre de récompense, l'ingénieur Cesare VECELLI qui conçut et supervisa le chantier eut la primeur de baptiser ce "port".
Il lui donna le nom de sa fille née en 1923 : ce fut PORTO FLAVIA.
Aujourd'hui, ce site n'est plus utilisé que pour les visites (entrée 10 €).
Ça vaut le coup d'œil, mais il faut être persévérant : peu d'indications sur la route, et pas mal de marche entre le parking et l'entrée.
D'autres ruines industrielles sont également visibles dans la région, les mines ayant fermé petit à petit.

Arrêtez d'utiliser l'expression "faire sens"... C'est horrible. C'est un crime contre le français. Les anglophones (comme moi) trouvent cela absurde et dérangeant de voir leur langue pillé et maltraité inutilement par le biais de cette vilaine et maladroite traduction. En français les choses ont un sens ou n'en ont pas. La traduction litérale insulte les deux langues et font saigner mes oreilles. Stop!

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a écrit : Salut !
J’ai un peu du mal à voir le désastre écologique… Le chantier était énorme et le travail accompli titanesque mais je ne trouve pas que l’effet sur la pollution est si évident…
Un tapis roulant a été mis en place dans le tunnel pour acheminer le zinc mais on ne sait pas comment il était alimenté : Va
peur ? Electricité ? Manuellement ? Avant le tunnel les ouvriers trimballaient sur leur dos le minerai pour le stocker dans de nombreux bateaux qui se chargeaient de naviguer jusqu’au port le plus proche pour le charger sur un cargo. Sans le tunnel ce processus serait devenu avec le temps extrêmement polluant.


Ce qui me marque toujours dans ces grands chantiers c’est la dangerosité. Bien que les chiffres des bléssés/tués ne soient pas indiqués on comprend combien c’était dangereux pour l’époque. Les mecs ils creusaient à la dynamite d’abord puis à même la paroi de la falaise avec des cordes. Les travaux les plus dangereux étaient réalisés par une équipe spéciale, appelée « Squadra della morte » soit « Equipe de la mort ». Il y a eu de nombreux accidents mortels, des ouvriers écrasés sur les parois rocheuses.

Je ne sais pas où nos ancêtres allaient chercher cette abnégation devant la mort. Et même pas besoin de remonter aux pyramides : personne ne s’est posé la question en prenant connaissance de la catastrophe de Chernobyl ? Ok on peut évoquer pleins de circonstances particulières (Manque de connaissance de la radioactivité par la population, contraintes exercées par les autorités sur les « nettoyeurs »,…) Devant le courage des plongeurs de Chernobyl allant fermer une vanne pour éviter une nouvelle explosion on se demande ce qu’il se passerait si on rencontrait le même genre de drame aujourd’hui en France.

Pour en revenir aux grandes constructions de l’histoire… Il y a quelque chose qui émeut dans la vieille pierre, Au-delà de la magnificence des édifices. Ces bâtiments sont en somme hantés ou bénies par ceux qui les ont créé. Notre Dame a demandé deux siècles de générations d’hommes sacrifiés sur l’hôtel d’un idéal. On parle d’ancêtres qui ont dévoué leur vie à couper des chênes et les mettre à sécher pour que leur arrière petits-fils puissent les mettre dans la charpente de l’édifice. Au-delà d’une merveille, c’est des rêves et du sang humain que l’on voit entre les pierres et dans les vitraux. Si l’incendie m’a marqué, ce n’est pas nécessairement à cause de la religion ou de la perte d’un emblème français. C’est aussi parce que l’on a vu les âmes vieilles de presque un millénaire partir en fumée et s’envoler vers le ciel. C’est pratiquement du domaine mystique : que l’on reconstruise la cathédrale à l’identique n’y changera rien.
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Non, les hommes qui ont construit des édifices comme les cathédrales n'ont pas sacrifié leur vie sur un hôtel (sic), ni non plus sur l'autel. Ils accomplissaient leur travail, bien que conscients de participer à un chantier gigantesque dont ils ne verraient jamais la fin, mais compte tenu du temps nécessaires pour la construction de telles bâtisses et l'espérance de vie d'un travailleur manuel au Moyen-âge, cela n'était pas rare. Les constructeurs de châteaux forts, de ponts, de tunnels, de canaux, de routes, étaient dans le même cas...

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a écrit : va faire un petit tour sur un site de forage ou une carrière pour voir l'état de l'environnement autour du dit site Travaillant actuellement dans une carrière dans le sud de la France, je peux te dire que l'on ne peut pas faire ce que l'on veut en matière d'exploitation et que l'on doit respecter le site naturel.
Tout d'abord nous sommes limités dans la quantité de minerai Brit extrait. On ne peut dépasser ce qui nous est attribué tous les ans et nous devons effectuer tous les ans un relevé topographique de ce que nous avons fait.
De plus si une année nous avons moins extrait que ce à quoi nous avions le droit, le "manque" c'est pas reportable d'une année sur l'autre.
Enfin dans la manière d'exploiter, nous devons réfléchir à notre façon de travailler, à respecter notamment les flancs de tailles qui ne doivent pas être droits par exemple mais obliques essentiellement pour des raisons visuelles.

La carrière étant située dans un paysage de garrigue (pins, chênes verts par exemple), je peux te dire que je dois travailler dans un des sites industriels les plus écolos de France. La faune y est présente (sangliers, renards, chevreuils, écureuils, un couple d'aigles de bonely), mais de nombreux signes de nature respectée également (forte présence de papillons par exemple)

Je terminerai en te disant que sans l'intervention de l'Homme, la nature ne serait pas forcément toujours plus belle, le fait dans notre cas de travailler le sol permet des perspectives de lumières, de couleurs que la nature brut ne permettrait pas

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a écrit : Non, les hommes qui ont construit des édifices comme les cathédrales n'ont pas sacrifié leur vie sur un hôtel (sic), ni non plus sur l'autel. Ils accomplissaient leur travail, bien que conscients de participer à un chantier gigantesque dont ils ne verraient jamais la fin, mais compte tenu du temps nécessaires pour la construction de telles bâtisses et l'espérance de vie d'un travailleur manuel au Moyen-âge, cela n'était pas rare. Les constructeurs de châteaux forts, de ponts, de tunnels, de canaux, de routes, étaient dans le même cas... Afficher tout Il ne faut pas voir cette construction avec nos standards d'aujourd'hui... Effectivement si tu prends les employés de Bouygues ou une autre grosse boite de BTP ce n'est qu'un métier. Ils partent faire leur 35-42 heures par semaine en rétribution de quoi ils touchent un salaire.
Ici on parle du moyen-age des années 1200. La très grande majorité des transactions se faisait de manière non monétaire et la plupart des ouvriers étaient logés et nourris à côté du chantier dans des maisons en torchis. En cela ils étaient "attachés" à la cathédrale. Quand tu dis "ils accomplissaient leur travail" c'est vrai. Sauf qu'à l'époque du servage les gens n'avaient pas de formations, pas de congés payés, pas de retraites. Le travail occupait une place majeure dans leur vie, de l'enfance à leur mort. On était encore loin des idéologies humanistes qui sont la norme aujourd'hui. Et tu remarqueras que je parle de TOUTES les grandes constructions du moyen-age, pas que de Notre Dame.
Au passage la royauté n'a pas déboursée grand chose pour l'édifice. Les financements eu des origines parfois... surprenantes : Des dons d'usuriers et de prostituées par exemple.